Cette guerre entre les lions et les serpents durait depuis bien trop longtemps c'en était trop. Les mesures prises allaient être drastiques : le vent du changement soufflait tel un ouragan. « Monsieur Potter, allez donc prendre place près de monsieur Malfoy ».

Titre : War is over

Auteur : Chocow, votre humble serviteur

Rating : On débute dans le soft, avec du T, pour commencer.

Disclaimer : Les personnages et l'univers sont bien entendu la propriété de J.K. Rowling


Bonjour, ceci n'est pas ma première fic, mais ma première Potterfiction. Ça me fait plaisir d'enfin en écrire une, et j'espère que ça vous fera aussi plaisir de la lire. Ce qui me ferait énormément plaisir également, ce serait que vous preniez quelques secondes pour me laisser une trace de votre passage à travers une review. C'est gratifiant de savoir qu'on est lu, et encore plus quand le lecteur se manifeste ! En espérant ne pas vous avoir trop embêté avec mes réclamations, je vous souhaite une bonne lecture,

Votre humble serviteur, Chocow.


C'était une énième dispute entre l'Élu et le prince des serpents qui avait tout déclenché. Un brouhaha parcourut l'assemblée des chuchotements, quelques exclamations outrées, des plis d'inquiétude sur le front de certains. L'annonce venait d'être faite, et personne ne voulait y croire. La mésentente grandissante entre la maison Gryffondor et la maison Serpentard avait fini par briser toute possibilité d'amitié entre les élèves. Tout cela ne datait pas d'hier, certes, mais le temps et les évènements avaient rendu les membres de chaque maison plus méprisants, plus distants, jusqu'à ce que verts et rouges ne puissent même plus se voir en peinture. La guerre avait exacerbé les ressentiments, fait éclater au grand jour ce que tout le monde avait toujours tu. Et c'est au cours d'un combat improvisé entre Harry Potter et Draco Malfoy que la goutte avait fini par faire déborder le vase. En cercle, criant et scandant les noms de chaque partie, les élèves laissaient tous parler leur rage – même Hermione, d'ordinaire si à cheval sur les règles, oublia un instant ses principes pour le plaisir de voir le blondinet se faire humilier. Les griffons encourageaient tous leur leader favori à la chevelure hirsute, tandis que les serpents, eux, se rangeaient à l'unanimité aux côtés de leur prince blond, mais malheureusement, la bagarre avait été interrompue avant même qu'ils ne puissent commencer à se taper dessus. Rusard les avait attrapés par le col alors qu'un long silence tendu s'était abattu sur toute la foule. Et au cours suivant – potion – la sentence était tombée. Hébétés, sous le choc, Serpentards et Gryffondors restaient muets on pouvait presque entendre un Vif d'Or voler.

« J'espère pour vous que les choses vont changer, Les prévint Minerva McGonagall, en portant un regard sévère sur toute la classe.

-Je suis certain, Minerva, que nous parviendrons à les ramener à la raison avec ces mesures », Minauda Rogue, visiblement content d'admirer le désarroi des adolescents.

Mesures drastiques, certainement, aux yeux de tous les élèves, verts comme rouges. Certains voulaient encore croire à une mauvaise plaisanterie, d'autres hésitaient à rejeter la faute sur les deux rigolos qui avaient amenés les professeurs à agir : Malfoy et Potter devaient payer, pas eux ! Mais ils devaient tous se rendre à l'évidence : ils se haïssaient mutuellement et disputes, piques verbales ou encore vengeances organisées étaient devenues leur quotidien. Certes, il fallait trouver un moyen de stopper tout cela, mais… Ça ?!

Face au manque d'initiatives des élèves, Rogue décida de faire bouger les choses, en commençant par un nouveau coup de fouet.

« Monsieur Potter, allez donc prendre place près de monsieur Malfoy ».

Comme un seul être, tous tressaillirent. Les plus grands ennemis de tout Poudlard, côte à côte ? Un ancien mangemort et le Sauveur, voisins ?! Décidément, les professeurs perdaient la tête ! Mélange des maisons, disaient-ils. A partir de maintenant, ils fonctionneraient par paire dans leurs cours communs : un Serpentard et un Griffondor. Pour forcer l'entente cordiale, avait dit Minerva. La quasi-totalité de la classe doutait de la réussite de cette mesure. En quoi cela allaient les aider ? La haine risquait au contraire d'être attisée par cette colocation forcée. Harry Potter serra les dents à s'en briser la mâchoire. Rogue l'avait exprès. C'était sûr. C'était certain. Le vieux sorcier l'avait toujours détesté, et il avait sauté sur cette occasion qui lui était offerte de lui rendre la vie impossible. De son côté, Draco sentait ses joues rougir sous la vague de colère qui s'emparait de lui. Ses poings tremblèrent. Son père – s'il n'avait pas été emprisonné à Askaban – en aurait entendu parler !

« Potter ? Vous avez entendu ?

-Mais Professeur, je…

-Près de Malfoy. Tout de suite. »

Harry pinça les lèvres et se résigna. La mine sombre, il attrapa son Manuel avancé de préparation des potions et traîna des pieds vers la table du prince des serpents. Blaise, qui était toujours à côté de Draco, se leva pour lui céder la place et se demanda au même instant s'il devait aller s'asseoir près de la belette Weasley.

« Monsieur Zabini, allez-y, la place est libre. »

Ce fut au tour de Ron de grimacer. Très vite, chaque élève eut droit à son camarade de la maison rivale, bien que le cœur n'y fût pas quand ils changèrent de place. La morosité ambiante laissa vite place à une tension palpable, mais personne n'osa ouvrir la bouche devant les professeurs. Certains espéraient encore que cela leur suffirait de leçon et qu'ils pourraient récupérer leur place au prochain cours. Visiblement, ils se trompaient. Rogue et McGonagall leur servirent patiemment un discours moralisateur sur leurs attitudes puériles et agressives, et sur les conséquences de cette animosité. Ils finirent par leur demander – que dis-je, leur ordonner ! – de prendre leurs responsabilités pour en finir avec cette rivalité cruelle. La guerre était terminée à présent, et il était temps de s'imaginer un avenir plus radieux et d'oublier les anciennes querelles. A partir de maintenant, ils conserveraient chacun leur partenaire – dans l'espoir certain qu'ils finissent par créer des liens. Impossible !, fut la pensée que tous partagèrent.

« Et bien que cela ne soit pas un plaisir, vous ferez perdre des points à votre maison si vous refusez de vous asseoir à côté de votre camarade. 'Et alors', me direz-vous ? Alors si vous faites perdre trop de point à votre maison, vous mettrez en péril vos examens. », Leur apprit McGonagall.

Vague de protestations.

« Même chose si nous vous surprenons en train de vous disputer en classe, dans les couloirs ou dans la Grande salle. Soyez cordiaux et respectueux envers chacun, et vous finirez par en être récompensés. Aussi, nous vous réservons une petite surprise, Ajouta-t-elle, un éclat de malice dans les yeux, A très bientôt.

-Bien…, Conclut Rogue une fois que Minerva quitta les lieux, Nous allons pouvoir commencer le cours. Pour souder ces nouveaux duos, vous allez préparer un Philtre de Paix. Soyez sérieux et efficaces, dois-je vous rappeler que vous passez votre ASPIC à la fin de l'année ? »

Quelques grommellements accueillirent l'exercice. Suite à la guerre qui avait fait rage dans le monde des sorciers et marqué au fer rouge la totalité de la population magique, les élèves n'avaient pas trouvé le temps de passer leurs ASPIC. Il leur avait été proposé de revenir à Poudlard pour une huitième année afin de décrocher son diplôme, et beaucoup avaient sauté sur l'occasion. Ils avaient besoin d'oublier un peu les dégâts de la guerre et de reprendre leur vie, et puis, tout était différent, à présent… Sans Voldemort, Poudlard redevenait le cocon rassurant et accueillant qu'il avait toujours été, et même si de mauvais souvenirs pouvaient s'y rattacher, nombreux n'avaient pas oublié les joies et les plaisirs qu'ils y avaient eu. Harry et Draco se toisèrent un instant, les yeux plissés.

« Philtre de paix, quel comble, Railla le brun en ouvrant son livre à la page adéquate.

-C'est moi qui devrait me plaindre, Potter, j'ai eu droit au Gryffonporc le plus nul en potion de toute l'histoire de la Magie.

-Va te faire foutre, Malfoy.

-Potter, Malfoy, au travail », Les interrompit Rogue.

Les deux se turent, ne désirant pas faire perdre de points à leur maison respective, mais se gratifiant chacun d'un regard noir. La classe toute entière, d'ailleurs, était étonnamment calme, aujourd'hui. Chacun se toisait, se jaugeait du regard, comme un affrontement silencieux. La guerre n'avait quitté l'esprit de personne, et bien des Gryffondors étaient encore plein de rancune envers certains Serpentards, anciens mangemorts. Même s'il s'agissait de mauvais choix d'enfants, beaucoup les considéraient comme des traîtres, des lâches ou des parjures. Neville, qui avait eu droit à Goyle comme partenaire, s'agitait nerveusement sur son siège tandis que le Serpentard lui annonçait clairement qu'il comptait sur lui pour fabriquer une potion digne de ce nom, sinon… Les lèvres pincées, Harry se mit à réduire en poudre la petite pierre de lune. Cette journée était tout ce qui pouvait lui arriver de pire – et pourtant, il avait été servi, question soucis, dans sa vie. Il avait naturellement pris place à l'autre bout de la table, le plus loin possible de Draco. Ce dernier avait fait de même, à l'opposé de la table. Réfugiés chacun dans leur coin, ils craignaient tous les deux la très future interaction qu'ils allaient devoir avoir. Rien que d'y penser, Harry se sentait malade. Merlin, quoi de pire que devoir travailler avec sa Némésis ?! Il grimaça et versa le petit bol de poudre de pierre de lune dans le chaudron.

« Salazar, mais Potter, tu as perdu la tête ?! Tu en mets beaucoup trop !, Couina Draco

-J'ai versé la dose indiquée dans le livre, Se défendit Harry.

-Tu ne sais pas lire ou quoi ?

-Va te faire voir, Malfoy !, Grogna le brun, Et si tu travaillais un peu, toi aussi ?

-Je vous entends hausser le ton, Monsieur Potter, Intervint Rogue, Cela coûtera dix points à votre maison.

-Mais Professeur, ce n'est pas moi, ce-

-Quinze points. »

Quelques Gryffondors lancèrent à Harry un regard désolé, conscients que le maître des potions favorisait bien trop ses Serpentards – en effet, Draco avait haussé le ton le premier. Le prince des serpents, trop fier pour ne pas le manifester, étira un sourire hautain qui fit grincer des dents l'Élu. Vexé et furieux, Harry décida de ne pas se mêler plus que ça de la préparation de la potion. Lavande Brown, à une table d'eux, chuchota un « courage ! » au Sauveur qui la gratifia d'un hochement de tête reconnaissant. La raison de cette gentillesse, il la connaissait : elle compatissait de le voir assis aux côté d'un mangemort. Tous les rouges et or compatissaient. Nombreux étaient les ennemis de Draco Malfoy suite à cette période sombre de leur Histoire. Ancien mangemort, fils de Lucius Malfoy, il était considéré par nombre d'élève comme un salopard de la pire espèce, et paradoxalement, la popularité du prince avait doublé – peut-être même triplé – dans un même instant. Son petit côté ténébreux et mauvais garçon, probablement, faisait tourner les têtes des filles – et même de certains garçons. Il avait un peu changé, il avait mûri, s'était embelli, et en effet, on ne pouvait ignorer son charisme.

« Tu veux que je prévienne Monsieur Rogue que tu nuis à l'esprit d'entente du groupe, Potter ?, Le provoqua le blond.

-Ose un peu si-, S'étrangla Harry avant de voir que Malfoy leva vraiment la main. Il se saisit de la louche pour mélanger la potion, et serra les dents pour étirer un sourire hypocrite, Qu'est-ce que tu racontes, Malfoy ? Regarde, je participe.

-Merveilleux, Potty, je vais t'aider en ajoutant ces gouttes d'ellébore.

-Fantastique, quel travail d'équipe ! »

Eurk. Il avait envie de vomir. Lui. Malfoy. Équipe. Plutôt mourir trois fois que de faire équipe avec ce nabot fils à papa ! L'hypocrisie et le sarcasme, en tout cas, reflétaient faussement un esprit d'entente presque cordiale entre les deux ennemis, et Harry remarqua avec surprise que Rogue semblait s'être désintéressé de lui. Parfait, au moins, il ne ferait pas perdre d'autres points de plus à sa maison. Il tourna la louche trois fois dans le sens des aiguilles d'une montre, avant de jeter un coup d'œil à Draco, concentré sur la recette. C'était quand même bizarre, de se trouver aussi proche de lui. Bizarre et écœurant. Il l'examina un instant il ne se rappelait pas avoir un jour remarqué à quel point les cils du prince étaient longs. Ça lui donnait un air précieux, et son teint de porcelaine ne faisait que mettre l'accent sur cette noblesse qu'il transpirait. C'est vrai qu'ils étaient de deux mondes différents. Harry jeta un regard par-dessus son épaule Ron avait l'air de s'en sortir pas mal avec Blaise, mais Hermione semblait en pâtir avec Pansy. Il aurait malgré tout donné n'importe quoi pour se retrouver avec n'importe quel autre Serpentard que Draco Malfoy.

« Potter, tu pourrais arrêter de mater les filles comme un puceau et te concentrer un peu sur la potion ?

-C'est marrant d'être qualifié de puceau par un type qui n'a jamais vu d'autres sorcières nues que dans les magazines, Répliqua Harry d'un ton égal.

Ce fut au tour de Draco de devoir forcer un sourire.

-Tu oses mettre en doute mes qualités de séducteur, vermine ?!, Chuchota-t-il entre ses dents.

-Je ne mets en rien en doute, je fais juste remarquer que tu passes quand même la plupart de ton temps collé à Goyle et Zabini, et que tu as même l'air trèèès proche avec Zabini.

-C'est normal, c'est mon meilleur ami, je te ferais remarquer que c'est pareil avec toi et la belette ! »

Harry leva les yeux au ciel en esquissant un rictus amusé. Bien que toujours froid et méprisant, Draco partait toujours au quart de tour face à ses provocations. Il n'avait visiblement pas digéré qu'Harry devienne le Sauveur, et se sentait toujours obligé de lui prouver à quel point il était meilleur que lui partout.

« Tu as mélangé la potion ?, Demanda Draco, qui, étonnamment, parvint à retrouver un ton calme et froid tout en détournant la conversation.

-Oui, trois fois dans le sens des aiguilles d'une montre, Répondit Harry, désireux de montrer qu'il n'était pas si nul que ça.

-Inverse.

-Quoi ?

-C'est dans le sens inverse des aiguilles d'une montre qu'il faut tourner.

-Euh. Oui. C'est ce que je voulais dire. Sens inverse des aiguilles d'une montre. »

Harry s'éclaircit la gorge (« Merlin, sens des aiguilles d'une montre, sens inverse… Il suffit de mélanger, non ? »). Il sentait sur lui le regard investigateur du prince des serpents, méfiant, suspicieux. Draco avait toujours considéré Harry Potter comme un idiot, mais là, ça frôlait le ridicule. Comment pouvait-on être stupide au point de ne pas pouvoir suivre correctement des instructions dans un livre ? Il le fixa il savait que le brun lui mentait. Bon sang, ce qu'il pouvait l'énerver, à toujours être aussi nonchalant et maladroit, lui, l'Élu ! Qu'est-ce que ça pouvait l'agacer, ces cheveux en bataille, ces yeux trop verts. Harry avait vraiment changé depuis la guerre. Il n'avait plus du tout l'air d'un enfant – c'était déjà un adulte, en effet, mais la bataille l'avait fait mûrir différemment. Il avait délaissé ses légendaires lunettes rondes pour une monture fine et rectangulaires qui lui conféraient plus de maturité, en plus de sa garde-robe, dont les vêtements à présent mieux taillés et plus classiques témoignaient de sa prestance de Sauveur. Le Golden Boy était presque aussi populaire que lui, maintenant. Ça l'énervait. Ca l'énervait, parce qu'Harry Potter était aimé et adulé de tous pendant qu'on lui crachait dessus, lui qui portait avec peine son passé de mangemort.

« Par la barbe de Merlin, arrête de me fixer comme ça, Malfoy. Ça va, oui, j'ai mélangé dans le mauvais sens, et alors ?

-Hm, Marmonna Draco lorsqu'il se rendit compte en effet qu'il était un peu trop absorbé dans l'étude du physique de l'Élu, Heureusement que tu n'as pas été aussi approximatif pendant l'Affrontement, on y serait tous passé.

-Pas toi. »

Parce que Draco avait été dans son camp. Parce qu'il portait sa marque. Harry baissa les yeux vers l'avant-bras du prince des serpents ce dernier portait des manches longues. Il en portait toujours, et tout le monde savait pourquoi. Le brun vit la mâchoire du blond se tendre, il releva le menton et entraperçu un éclat de douleur au fond de ses yeux gris. Il cligna des yeux le regard du Serpentard était redevenu aussi glacial et impassible que d'ordinaire. Il avait dû rêver.

« La cuisson. Les sept minutes se sont écoulées, Fit Draco.

-Et c'est réussi, alors ?

-Avec toi comme partenaire ? Certainement pas. »

Harry se retourna les duos serpents-griffons étaient un véritable désastre. Presque personne n'était parvenu à coopérer avec l'autre, et aucune des potions ne semblait être une réussite. Un sursaut général s'empara de la salle quand le chaudron de Neville explosa. Cela sembla être la conclusion de ce terrible cours. Un silence de plomb suivit l'explosion.

« Je peine à croire que vous pensez pouvoir un jour passer vos ASPIC avec si peu de talents. Neville, vous resterez après le cours pour nettoyer les dégâts, et vous en profiterez pour récurer tous les chaudrons, Récita Rogue dans un soupir, Mais vous allez tous pouvoir goûter à la joie de ces duos exceptionnels. Littéralement.

Le sorcier en robe noire commença par s'approcher d'Harry et Draco.

-Potter. Malfoy. Goûtez votre potion.

Harry marqua une hésitation il se pencha au-dessus du chaudron qui laissait s'élever des volutes de fumée grise. Il jeta un œil à Draco, satisfait dans un même temps que lui aussi soit confronté à la même punition – Godrick merci, Rogue savait parfois redevenir un allié. Le blond n'avait pas l'air d'en mener large non plus.

-Allons Potter. Vous êtes le Sauveur ? Vous nous avez débarrassés du Seigneur des Ténèbres et vous êtes incapable de tremper les lèvres dans une simple potion ?

Harry jeta un regard à Draco. Et Draco jeta un regard à Harry. Et si la potion était ratée ? Si le dosage était mortel ? S'ils s'endormaient sans jamais se réveiller ? Ce serait le comble de mourir lors d'un cours de potion alors qu'il avait combattu le mal en personne ! Rogue tendit une louche à Harry, et en attrapa une seconde qu'il tendit à Draco.

-Il est hors de question que je boive une potion préparée par Potter !, Cracha le blond.

-Allons, vous l'avez probablement assez bien épaulé pour éviter les dégâts… »

Le professeur les pressa tandis que la classe s'était peu à peu rassemblée autour d'eux, inquiets et curieux, mais surtout avides de connaître la suite des évènements. Sous pression, Harry et Draco plongèrent les lèvres dans la mixture, en buvant une minuscule gorgée en observant les réactions de l'autre, prêts à recracher le liquide s'il était empoisonné. Mais soudain, Harry lâcha la louche et la laissa choir au sol, en renversant ce qu'il restait de potion dedans. Il sentit la totalité de ses muscles se détendre, et une vague de tranquillité se déversa en lui. Il oublia tout plus de bruit, plus de gens, plus rien. Il avait l'impression de se noyer dans un énorme nuage de douceur. Tout était si calme, il regarda devant lui, légèrement assommé. Dans cet ouragan de quiétude, il le vit. Il vit Draco comme il ne l'avait jamais vu. Il le vit sans son passé de mangemort, sans son attitude pédante et hautaine, sans ses piques et Merlin, qu'il était beau. Mais très vite, sa vision devint floue, il se sentit flotter. Peut-être qu'il mourait ? Tout était si paisible…


« Merlin, Harry, si tu savais comme on s'est inquiétés pour toi ! », S'exclama Ron lorsqu'il vit le brun venir les rejoindre à la table du déjeuner.

Ils en étaient presque à la fin du repas, et l'Élu vint s'asseoir à leurs côtés, légèrement titubant. Pâlichon, il passa une main dans ses cheveux, et réprima un frisson. Il s'était réveillé à l'infirmerie quelques minutes auparavant, sans trop de souvenirs du cours de potions, et Mme Pomfresh, après l'avoir rapidement examiné, l'avait renvoyé en lui assurant qu'il irait mieux une fois bien réveillé. Harry remercia Hermione qui lui avait gardé une assiette bien garnie d'une cuisse de poulet juteuse, de pomme de terre et de légumes.

« Qu'est-ce qu'il s'est passé, au juste ? Je me souviens avoir goûté la potion, mais…

-Vous avez probablement trop forcé sur le sirop d'Ellébore. Tout de suite après l'avoir avalée, tu as eu l'air de décoller, Lui expliqua Hermione, C'était comme si tu ne voyais plus personne. Aussitôt après, tu t'es écroulé, et on a eu beau essayé de te réveiller, rien n'y a fait. On vous amenés à l'infirmerie, et Rogue a préparé une infusion d'Aconit et de sécrétion de Bandimon pour estomper les effets de la potion.

-Malfoy aussi a… ?, Devina Harry.

-Ouais !, Acquiesça Ron en mordant dans sa pomme, Vous étiez vraiment super bizarres, à croire que la potion vous avait retourné les neurones.

-Alors, Harry ?, Intervint Seamus en voyant que le Sauveur les avait rejoint, Ta folie des rousses t'es passée, maintenant ton truc c'est les petits blonds prétentieux ?

-Pardon ?

-Allons, assume, Le railla Dean, On a tout vu, tu peux rien nous cacher !

-Qu'est-ce qui-, S'interrogea Harry

-Oh, Harry, Gémit Hermione, l'air désolé, On voulait te le dire, mais… C'est juste que… On s'est dit que…

-En fait, ce qu'essaye de dire Hermione, Expliqua Ron, mal à l'aise, C'est que… Quand t'as avalé la potion, tu as regardé Malfoy et tu lui as dit…

-Qu'est-ce que j'ai dit ?!, S'inquiéta l'Élu, en remarquant soudainement que quelque chose n'allait pas.

-Tu lui as dit qu'il était beau, voilà, Lâcha Ron.

-Quoi ?!, S'étrangla le brun.

Il se mit à tousser violemment, ayant avalé un morceau de pomme de terre de travers. Ca expliquait les sourires goguenards et les échanges de regards entendus quand il était arrivé à la table.

-Tu l'as regardé, t'as gémis un 'merlin, c'que t'es beau', et tu t'es écroulé, c'est pas si grave que ça, Ha-

-Pas si grave que ça ?!, Piailla Harry en coupant la parole à son ami, On parle de Malfoy, de Malfoy ! Pour quoi je passe, moi, maintenant ? »

Il jeta un regard derrière lui, à la table des Serpentards. Quelques-uns l'observaient déjà. Pansy Parkinson, collée à Draco, lui lança une œillade meurtrière. Peut-être craignait-elle que le Golden Boy n'approche de trop près son prince ? Tseuh, quelle idiote, elle-même savait parfaitement qu'elle n'était une conquête parmi tant d'autres pour le blond. En parlant du blond, d'ailleurs… Harry croisa son regard gris Draco le fixait, impassible. Son visage ne semblait refléter rien de particulier. Songeant qu'il ait pu un instant lui dire qu'il était beau, Harry se mit à rougir violemment – il refusait de faire le moindre compliment à cet énergumène détestable ! Draco était charismatique et il le savait, mais de là à ce que Harry le lui avoue en face… Merlin, il voulait disparaître. Harry chercha du soutien près de Ron et Hermione.

« Mais, euh, c'était la potion… J-je n'aurais jamais… Enfin, Draco Malfoy, quoi !

-C'est vrai qu'il est beau, mais-

-Hermione !

-Oh, Ron, il faut le reconnaître, je dis ça de manière totalement objective ! Bref. Harry, personne ne s'attendait à ce que tu dises une chose pareille devant tout le monde. Tu comprends, tu es le Sauveur, et lui, c'est un mangemort.

-Ex-mangemort.

-Oui. Ex-mangemort. Mais ne t'inquiète pas, une fois la surprise passée, tout le monde aura oublié ça, Tenta de le rassurer Hermione, en vain.

-Cette histoire va me hanter pour le reste de ma vie, Couina Harry, Les gens ne vont tout de même pas se mettre à croire que j'ai des vues sur Malfoy ?!

-Entre la haine et l'amour, il n'y a qu'un pas », Minauda Seamus qui semblait beaucoup s'amuser de la situation.

Harry s'étrangla à nouveau. Il détestait Draco depuis ses onze ans, et Draco le détestait en retour depuis aussi longtemps. Cette haine, ils l'avaient cultivée des années, et Gryffondors et Serpentards pouvaient en témoigner. Plusieurs fois, le brun et le blond en étaient venus aux poings, et ils se croisaient rarement sans se lancer une pique ou deux. Comment une malheureuse phrase pouvait tout changer ?! Il était tout de même le Survivant ! Malheureusement pour lui, beaucoup étaient au courant de sa bisexualité malheureuse histoire au premier abord : la guerre terminée, Harry n'avait pas pu continuer longtemps avec Ginny, et il s'était découvert un certain goût pour les hommes un mois après. Ça avait fait du bruit, puisque beaucoup de garçons s'étaient ensuite pressés près de Harry, aux anges en apprenant que l'Élu savait aimer sans distinction, homme ou femme.

« C'est pas le pire, Harry. Tu comprends l'humiliation que c'est, pour toi, l'Élu, d'être attiré par un mangemort ?!, Grimaça Ron

-Ex-mangemort, Insista Harry.

-On s'en fout !, Répliqua le roux, Il a de quoi bien t'accabler, maintenant. Le grand Harry Potter lui a dit qu'il était beau, rien de mieux pour flatter son égo surdimensionné.

-Mais j'étais drogué ! Et je… Je… Je ne me sens pas très bien…, Dit-il, virant rapidement au vert.

-Harry ? Ça va ? Tu veux prendre l'air ? »

Hermione se leva rapidement pour poser une main rassurante sur le dos du brun. Elle le caressa brièvement et commença à le diriger vers la sortie, mais Harry se dégagea doucement. Il lui assura qu'il pouvait y aller seul, qu'elle pouvait terminer de manger tranquillement, et il quitta la Grande salle de lui-même. Il emporta avec lui sa honte et son embarras, sa fierté semblant s'être fait la malle lorsqu'il avait appris qu'il avait pu dire une chose pareille. En public. Devant un professeur. Posant une main sur son ventre, il sentit la nausée lui tordre l'estomac il n'aurait pas dû manger. Il s'appuya sur un mur pour ne pas tomber par terre. Malfoy était son ennemi de toujours. Il était peut-être beau, mais c'était son ennemi ! Harry se frotta l'arête du nez. Bon sang, il allait vomir, c'était sûr.

« On fait un malaise, Potter ?, Fit une voix traînante qu'il ne connaissait que trop bien.

-Qu'est-ce que tu veux, Malfoy ?, Grogna le brun en se tournant vers lui.

Nonchalamment appuyé contre le chambranle de la grande porte, Draco le regardait, les bras croisés, son rictus aux lèvres. Il avait l'air un peu pâle lui aussi – sûrement les effets de la potion qui ne s'était pas encore dissipés.

-Te féliciter de ta stupidité, Potty, Susurra le blond avec arrogance, Tu as fait fort au cours de potion. Dire que tu niais mes talents de séducteur… Tu as fini par succomber.

-Ne prends pas tes rêves pour la réalité. Tu deviens pathétique, Malfoy. Ca crève les yeux que tu es avide d'affection, et peut-être que t'enchaînes les filles – et même les garçons, mais tu te voiles la face, Cracha Harry, vipérin, Tout le monde te déteste.

Une moue déforma un instant le visage du blond, et un éclair de douleur passa au fond de ses yeux orageux. Harry regretta presque aussitôt ses paroles. Ça avait beau être Draco Malfoy, sa foutue empathie gryffondorienne l'empêchait d'être aussi méchant qu'il le désirait. Il eut presque envie de s'excuser, mais le prince des serpents se reprit aussitôt. Il était doué.

-Si tu savais comme je m'en fous : je les baise, je n'ai besoin de rien de plus que ça. Je passe au-dessus des sentiments, c'est un truc de filles, ça. Par contre Potter, on raconte que tu chiales tous les soirs dans ton lit, Ricana-t-il avec dédain, Tu pleures tes amis ? Tu pleures tes parents ?

-Ferme-là, Malfoy…, Gronda Harry entre ses dents.

-Tu pleures ta mère, Potty ? 'ouin, maman, maman' !

-Je t'ai dit de la fermer….

-C'est stupide de pleurer pour de pareils déchets. Surtout, ta mère, elle a bien fait de crever, cette sang de bourbe.

-TA GUEULE ! »

Une main vola. Draco ne s'était sûrement pas attendu à un tel mouvement de violence de la part de l'Élu, puisqu'il n'eut pas le temps de réagir pour éviter le coup. Le poing de Harry s'encastra dans la mâchoire du blond qui partit en arrière. Il hurlait. Il hurlait sa colère et sa haine. Il hurlait et il rattrapa le prince par le col pour lui coller une seconde droite Draco se mit à cracher du sang. Ses doigts pâles fendirent l'air comme un serpent et vinrent encercler la gorge du brun. Ils roulèrent sur le sol, et continuèrent de frapper et de grogner. Alertés par les cris, de nombreux élèves se pressèrent à la porte les deux ennemis de toujours se battaient avec plus de rage et de violence que toutes leurs autres bagarres. Hermione courut les rejoindre pour les séparer, et dans un même mouvement, Blaise se pressa auprès de Draco. Emportés par la fougue du combat, beaucoup s'étaient mis à crier, la plupart étaient du côté d'Harry : « Donne-lui une bonne leçon, à ce mangemort, Harry ! », « Allez Harry, donne-lui ce qu'il mérite, à ce traître ! », « Qu'il crève, cette saleté de mangemort ! »…

« Il suffit !, Fit une voix tonitruante qui les figea tous.

Minerva McGonagall se frayait un chemin parmi les élèves, sa baguette pointé sur sa gorge pour amplifier le son de sa voix. Même Draco et Harry avaient cessé de se battre, et immobilisés au sol, ils regardaient la sorcière s'approcher d'un pas décidé.

-Monsieur Potter, vous ignorez à quel point votre attitude me déçoit, Lui dit-elle, la mine désolée, Quant à vous, Monsieur Malfoy, j'aurais cru que vous changeriez un peu pour cesser de faire honneur à votre terrible réputation.

Elle se tourna vers la foule, et son regard furieux fit tressaillir les élèves.

-Soixante-dix points seront retirés à Gryffondor, de même pour Serpentard. Je pensais que vous aviez été prévenus, et visiblement, les mesures prises n'ont pas été suffisantes. Severus, je vous laisse vous occuper de ces deux-là.

-Potter. Malfoy. Suivez-moi à l'infirmerie. », Ordonna Rogue de sa voix monocorde.

Harry et Draco se relevèrent en époussetant leurs vêtements. Le blond essuya son nez sanguinolent dans un frisson il n'y avait pas intérêt à ce que son visage parfait soit gâché par un nez cassé ! Harry se frotta la gorge, il n'aurait pas pu imaginer qu'un garçon puisse le griffer aussi fort : des sillons rouges marquaient sa peau blanche. Il avait mal aux côtes, à la tête et au cœur, mais sa nausée avait disparu. Grimaçant, il jeta un dernier regard à Hermione qui le regardait s'éloigner d'un air inquiet. Ça va aller, articula-t-il silencieusement. Mais en réalité, il ignorait si tout allait vraiment bien se passer. Alors qu'ils tournaient pour monter les escaliers, Harry vit McGonagall, les mains sur les hanches, demandant aux Pouffsouffles et aux Serdaigles de se disperser pour qu'elle puisse sermonner les concernés : les lions et les serpents. De leur côté, ils rejoignirent l'infirmerie dans un silence de plomb. Draco, le visage aussi fermé qu'une porte de la prison d'Askaban, pinçait si fort les lèvres qu'elles semblaient n'être plus qu'une fine ligne rose. Quand ils arrivèrent à destination, Mme Pomfresh s'alerta de leur état, mais Severus lui expliqua la situation, et elle finit par secouer la tête, l'air navré. Ils échangèrent quelques paroles à voix basse, puis Rogue tourna les talons et quitta l'infirmerie tandis que Mme Pomfresh se dirigea vers l'armoire pour trouver de quoi réparer les deux blessés.

« T'aurais pu sortir ta baguette au lieu de me casser le nez, Potter, Aboya Draco, dont on aurait presque cru qu'il avait les larmes aux yeux.

-Tu mériterais même pas que je te réponde.

-T'es fini, Potter. Toi… Toi, le Survivant, je vais te briser. T'humilier. Je vais te faire subir ce que tu mérites. Et tu finiras pas te traîner à mes pieds. »

Harry ne répondit pas. Assis sur un lit, il se tourna pour lui montrer son dos. Décidément, ce blond était détestable. Comment pouvait-il avoir autant de succès et être à la fois haï de tous ? Un véritable paradoxe. Son arrogance et sa présomption donnaient une saveur différente à son charme, une saveur à laquelle même ceux qui craignaient les mangemorts ne savaient résister. Au passage de Draco dans les couloirs, les chuchotements fusaient toujours. « C'est un mangemort ». « Qu'est-ce qu'il est beau ». « Un traître, un parjure ! ». « On dit que c'est le meilleur amant de Poudlard ». Mais au final, ce n'était que physique, et la fascination que l'on pouvait éprouver pour Draco Malfoy se mêlait à un dégoût violent, une haine profonde. Son passé de mangemort lui collait à la peau. Mme Pomfresh pansa leurs blessures tandis qu'ils se réfugiaient tous deux dans un mutisme glacial, que le blond quitta un instant, poussant un couinement quand son nez fut réparé. Rogue finit par revenir avec une fiole qu'il versa dans deux verres. Pour leur remettre les idées en place et finir de dissiper les effets du Philtre de Paix, qui visiblement, leur retournait encore les neurones, dit-il. Harry et Draco avalèrent la potion avant qu'on ne finisse par leur demander de rejoindre leurs camarades en cours. Le brun poussa un soupir de soulagement le cours de divination n'avait pas lieu avec les Serpentards.


« Couvre-feu à dix-neuf heures trente, Chuchota Hermione, Aussi, toutes les sorties à Pré-au-Lard nous sont désormais interdites. »

Harry avait rejoint ses amis peu après le début du cours de divination. Aussitôt, Ron et Hermione s'étaient pressés de lui raconter ce que leur avait réservé McGonagall.

« C'est pas un peu excessif, de punir tout le monde pour une bagarre entre deux élèves ?, S'interrogea Harry.

-Pendant que vous vous battiez, j'ai essayé de vous séparer, et Zabini aussi, Raconta son amie, Il est pris un coup de Malfoy en essayant de vous arrêter, et j'ai reçu son épaule dans la mâchoire. Ron n'a pas supporté, il lui a sauté dessus, mais c'est là que Goyle a décidé qu'il fallait défendre l'honneur des Serpentards. Il a donné un coup de poing à Ron qui est tombé par terre, et comme il voyait que Goyle allait le frapper à nouveau, Seamus lui a mis un pied dans le ventre.

-Enfin, tu t'en doute, la colère s'est emparée d'un peu tout le monde…, Conclut Ron.

-Merlin, cette année commence bien.

-Qu'est-ce qu'il a bien pu se passer avec Malfoy pour que tu lui casses le nez, Harry ?

-C'est juste un idiot fini. Il s'est mis en tête de me pourrir la vie. Mais ça ne lui suffisait pas que je m'humilie en lui disant qu'il était beau, et il est venu me provoquer.

-Quel abruti !, Grogna Ron, T'en fais pas, Harry, on trouvera bien un moyen de se venger.

-Ron !, Le sermonna Hermione, Tu n'as pas retenu ce qu'a dit McGonagall ? Toute forme de vengeance est interdite ! Si notre maison perd tous ses points, on peut dire adieu à nos ASPIC, on s'est engagés à une bonne conduite. »

Ron se renfrogna dans un grondement, ce qui fit sourire le brun. Il lui promit de réfléchir à de terribles représailles, et Hermione lui donna un coup de coude, déclenchant l'hilarité des deux garçons. Au bout de quelques reproches du professeur Trelawnay, ils finirent par se calmer, échangeant des regards complices, et décidèrent de prêter un peu plus d'attention au cours. Harry se sentait légèrement somnolent l'excitation du combat passée, la tension retombée, il sentait la fatigue lui retomber sur les épaules comme une pierre dans l'eau. La potion que Rogue lui avait donnée devait y être pour quelque chose, probablement. S'affalant un peu plus sur sa table, il repensa à ce que lui avait Draco. Lui, se traîner à ses pieds ? Certainement pas ni dans cette vie, ni dans aucune autre. Il ne supportait pas que Draco se montre toujours aussi dédaigneux et méprisable. Il ne supportait pas de le voir aussi populaire. Il ne supportait pas l'idée-même qu'il ait pu lui avouer ce qu'il pensait de son physique. Celui qui allait être humilié, ce n'était pas lui. Celui qui allait se traîner aux pieds de l'autre, ce n'était pas lui.

C'était Draco Malfoy.


Mot de l'auteur :

Et voilà pour ce premier chapitre ! Je sais déjà ce que vous allez me dire : « Mais Rogue, il est pas censé être mort ? ». Si, si, bien sûr, mais imaginons juste qu'il a miraculeusement survécu et que cela n'a absolument rien changé au déroulement de l'histoire. J'avais juste… Enfin, je l'aime bien, quoi, je voulais le mettre dans ma fanfic. Bref, bref, à la semaine prochaine, et n'oubliez pas :

A vos reviews ! (Le carburant de tous les auteurs)