Attention : Harry Potter ne m'appartient pas, il est à la brillante J.K Rowling !
Note de l'auteur:
J'admet avoir beaucoup hésité avant de poster cette fiction, sur laquelle j'ai pris énormément d'avance. J'y tiens vraiment beaucoup et je crois que je voulais la garder pour moi seule ! *Rire* . Mais je me suis finalement dit que c'était trop bête de ne pas la partager, ça pourrait faire des heureux qui sait ? En tout cas voilà le premier chapitre d'une fiction démarrée en novembre 2017, soit il y a presque un an maintenant. J'espère que vous l'apprécierez autant que moi, bonne lecture !
Le Pays de Galles était un endroit magnifique, on y trouvait de grandes étendues verdoyantes, de superbes lacs, des falaises à couper le souffle… Et c'était là, dans cette région, dans une vallée coupée du monde, aux abords d'un lac reflétant le ciel nuageux, que se trouvait actuellement Dumbledore. Le directeur de la célèbre école de sorcellerie se trouvait actuellement devant les grilles d'une vieille bâtisse dont les anciennes pierres la composant étaient cachées sous un drapé de lierre commençant déjà à jaunir avec l'arrivée du mois de septembre. La maison semblait contenir un étage et un rez-de-chaussée. Le bâtiment était tout en longueur et depuis l'extérieur, sur la façade, on pouvait distinguer quatre fenêtres aux jointures blanches au premier étage et deux au rez-de-chaussée, la porte d'entrée, en bois foncé, trônait entre elles. Enfin, à chaque extrémité du toit se trouvait deux conduits de cheminé.
Dumbledore sourit avec nostalgie puis poussa les grilles pour se diriger vers la porte d'entrée, à laquelle il frappa. Après un instant il n'obtenu aucune réponse, il retenta l'expérience mais sans succès, il n'y avait personne. Alors qu'il allait laisser une lettre annonçant son passage sur le pas de la porte, il entendit un clac sonore caractéristique d'une personne ayant eut recours au transplanage.
- Je suis tout juste entrain de déballer mes cartons que vous êtes déjà à ma porte, monsieur le directeur ? S'amusa une voix féminine, que l'homme reconnu immédiatement.
Le directeur de Poudlard se retourna pour voir la propriétaire de la bâtisse. Il sourit en croisant le regard tranquille et amusé de son ancienne élève, Aria Wolf. Elle n'avait pas réellement changé depuis qu'elle avait quitté l'école mais elle avait acquis un charme que seule une femme de 26 ans pouvait avoir. La jeune femme semblait avoir gardé la même taille qu'autrefois, soit à peine plus d'un mètre soixante cinq et elle était toujours aussi mince et délicate. Aujourd'hui elle avait noué ses longs et ondulés cheveux châtain clair en une queue de cheval haute, le directeur remarqua également qu'avec le soleil ses reflets blonds foncés étaient plus perceptibles, mais bien moins que quand elle était entrée à Poudlard il y a des années de ça. Enfin ses yeux, d'un bleu extrêmement clair, étaient toujours aussi brillants et emplit d'un certain amusement. Elle n'avait vraisemblablement rien perdu de sa gaité, une bonne nouvelle.
La jeune femme était vêtue sommairement, un t-shirt blanc et un short en jean, et avait un carton entre les mains, d'où dépassait quelques rouleaux de parchemin. Finalement elle s'avança et poussa la porte d'entrée, invitant le directeur à entrer à sa suite.
Le directeur, après être passé dans un petit vestibule, où se trouvait un escalier montant à l'étage, entra alors dans la salle de vie, en face de l'entrée. C'était une pièce vaste et bien éclairée. Sur sa droite se trouvait une grande cheminée, en face de laquelle se trouvaient deux canapés rouges, se faisant face, et une table basse avec une nappe en tissus blanche sur laquelle était posé un vase en verre, dans lequel trempaient un beau bouquet de tulipes colorées, et une petite boite en porcelaine noire ave des gravures argentées. Le tout était posé sur un tapis rouge, noir et or. Autour des canapés, contre les murs en pierre apparente, se trouvait de grandes bibliothèques en bois foncé bien remplies. Sur la gauche le directeur put voir une grande table en bois traversée par un tissus pourpre et sur laquelle était posée un nouveau vase en verre avec cette fois un bouquet de lycoris rouges et blanches. Enfin, au fond de la pièce se trouvait une cuisine ouverte, surtout faite de bois clair et que la jeune femme avait décoré avec des plantes vertes. Dans un coin de la salle à manger, près d'une commode posée contre un des murs, le directeur put voir un perchoir à oiseau vide, le même qu'il possédait lui-même pour Fumseck.
La jeune femme, après avoir posé sa charge sur la commode de la salle à manger, entra dans la cuisine pour faire chauffer de l'eau pour le thé et préparer une assiette de petits gâteaux et autres gourmandises.
- Installez-vous ! Invita-t-elle en indiquant le salon. J'en ai pour une minute. Excusez la poussière, je viens de rentrer.
- Oui, c'est ce que je constate. Sourit l'homme. Comment était le Canada ?
- Magnifique ! Assura-t-elle avec entrain. Les paysages sont superbes et les aurores boréales sont vraiment incroyables, je n'ai jamais put en étudier d'aussi près. Les étoiles sont très visibles également, parfaites à observer.
Le directeur sourit, la jeune femme n'avait vraiment pas changé. En se dirigeant vers le salon il resta un moment à contempler les volumes présents dans la bibliothèque, il y en avait beaucoup sur l'astronomie et sur la magizoologie, mais on trouvait également des romans en tout genre, fantaisie, policier, romance, aventure… Certains ouvrages semblaient également dater d'un certain temps. La jeune femme arriva alors dans le salon, les bras chargés d'un plateau d'argent avec une théière, deux tasses, un pot en verre contenant du sucre et une assiette de gâteaux secs. Aussitôt l'homme vint s'asseoir en face d'elle, elle lui servit une tasse de thé avec un sourire et lui indiqua qu'il y avait des malice-réglisses dans la boite en porcelaine posée sur la table. Finalement la jeune femme s'asseya en face de lui, sa tasse à la main.
- Tu t'es donc souvenue que j'aime les malices-réglisses ? S'amusa le directeur en en saisissant deux.
- Bien sur, rit-elle, vu le nombre de fois où je me suis faite attaquer par ceux qui se trouvaient dans votre bureau !
Le directeur sourit, la jeune fille n'avait jamais été une élève à problème, cependant elle semblait toujours se trouver dans de drôles de situations, ce qui lui avait valu plusieurs fois d'être amenée dans son bureau.
- Alors, que me vaut le plaisir de votre visite ? S'enquit-elle.
- Droit au but, n'est-ce pas ?
- Toujours monsieur le directeur, sourit-elle avec amusement.
- Je viens te proposer du travail.
Sous la surprise la jeune femme failli laisser tomber sa tasse, se rattrapant in-extrémis avec un soupir de soulagement. Finalement elle leva ses yeux bleus givré vers lui.
- Du travail ? A Poudlard ? Pour moi ? Demanda-t-elle, incrédule.
- Oui, sourit le directeur. Je sais que tu aimes ta liberté, Aria, que tu aimes voyager dans le monde pour accroitre toujours plus tes connaissances, mais l'un de mes professeurs doit s'absenter le temps de sa grossesse et un peu après pour pouvoir prendre soin de son enfant avant de reprendre le travail.
- C'est un remplacement donc.
- C'est exact. Admit l'homme. Je te connais et je pensais que vu le temps que durerai ce travail, ça te conviendrai. Comme ça tu as un travail fixe cette année et tu es ensuite libre de reprendre ton envol. De plus, tu auras accès à des ouvrages de la bibliothèque que tu n'avais encore jamais put consulter.
- Vous me prenez par les sentiments. Avoua la jeune femme, attendant la suite de l'offre.
Le vieil homme sourit et reprit.
- Le professeur que tu remplacerais cette année est le professeur Sinistra, qui enseigne l'astronomie. C'est ton domaine donc je me disais que ça serait à la fois une opportunité pour toi et pour moi. D'un côté, en plus des ouvrages que tu pourras consulter, tu vas pouvoir échanger avec professeurs et élèves et cela te permettra de te poser un moment avant de repartir à la découverte du monde. En ce qui me concerne ça me permet d'engager une personne de confiance et une personne qualifiée, surtout en ces temps de troubles. Tu as toujours été passionnée par l'astronomie et je sais que tu aimes faire part de tes connaissances, à Poudlard tu pourras profiter des deux en même temps.
La jeune femme réfléchi à la proposition un instant, ce que l'homme disait était vrai, combien de fois l'avait-il surprise à profiter de la salle d'astronomie quand personne ne s'y trouvait ? De plus il était vrai qu'elle était revenue au Pays de Galles pour faire le point sur ses derniers voyages et les connaissances acquises durant ce laps de temps. A Poudlard rien ne l'empêchait de le faire et en plus elle gagnerait de l'argent pour son prochain voyage, évitant en plus de payer eau, nourriture et électricité. C'était très avantageux pour elle. Et puis elle avait beaucoup aimé Poudlard du temps où elle s'y trouvait…
Elle leva alors les yeux vers le professeur et immédiatement elle su qu'il y avait une raison supplémentaire au fait qu'il la choisisse pour ce poste. Elle fronça alors les sourcils et croisa les bras.
- Il y a une autre raison. Dit-elle.
Le directeur ferma les yeux un instant et posa sa tasse de thé sur la table basse.
- Tu as raison. Admit-il. Tu as toujours su lire en les gens, n'est-ce pas Aria ?
- Pour le meilleur ou pour le pire, directeur. Soupira-t-elle. Alors, quelle est cette autre raison ?
Le vieil homme sembla chercher ses mots puis reprit.
- Tu n'es pas le seul professeur que j'engage cette année. Le professeur de soin aux créatures magiques a prit sa retraite cette année… Expliqua-t-il.
- Ho ? J'aimais bien le professeur Brûlopot. Qui va le remplacer ?
- Hagrid. Sourit l'homme.
- C'est une bonne chose, il est fait pour ça, il doit être ravi.
- Il l'est. Assura le directeur. Le second professeur que j'ai engagé cette année est le nouveau professeur de défense contre les forces du mal, Remus John Lupin.
- Le poste est maudit, je m'y attendais, assura-t-elle.
Le vieil homme se contenta de sourire et reprit.
- C'est un ancien élève, comme toi, il venait de quitter Poudlard quand tu y es entrée.
- Ha ? Dans quelle maison était-il ?
- Gryffondor. C'était l'un des fameux maraudeurs. S'amusa le directeur.
- Ha tiens, quand je suis arrivée beaucoup d'élèves déploraient leur départ mais je n'en savais pas plus. Admit-elle. Et donc, en quoi est-ce l'une des raisons pour lesquelles vous voulez m'embaucher ?
- Il se trouve que le professeur Lupin est un loup-garou et c'est en connaissance de cause que je viens te voir. Je souhaiterai que tu lui apportes ton aide.
La jeune femme, bien que surprise, baissa les yeux, pensive.
- Que voulez vous que je fasse ? Soupira-t-elle en levant les yeux vers le directeur. Il ne va sans doute pas apprécier d'être constamment surveillé, ce que je comprends, je n'aimerai pas ça non plus et personnellement ça ne me dit pas grand-chose de devoir surveiller quelqu'un.
- Ho non, Aria, je ne te demanderai pas de le surveiller, c'est un adulte qui sait prendre soin de lui-même. De plus, notre professeur de potion, Severus Rogue, connait la situation du professeur Lupin, l'ayant découvert quand ils étaient à l'école, et lui préparera de la potion tue-loup. Expliqua-t-il.
Sachant cela la jeune femme fronça les sourcils, avec la potion tue-loup le nouveau professeur n'aurait aucun problème pour se contrôler, alors il n'y avait qu'une raison pour laquelle le directeur avait besoin d'elle, une raison qu'elle n'appréciait pas vraiment.
- Je ne peux pas soigner la lycanthropie. Déclara-t-elle avec une pointe de colère.
- Je le sais, Aria, tempéra l'homme, mais tu as de grandes connaissances en la matière et je sais aussi que tu cherches une solution à cela depuis des années, en te trouvant près d'un loup-garou tu pourrais peut-être arriver à avancer.
- Je ne veux pas utiliser qui que ce soit comme que cobaye ! Gronda-t-elle.
- Ce n'est pas ce que je dis, fit calmement l'homme. A toi de voir ce que tu feras de sa présence mais tu peux toujours en discuter avec lui, il sera surement très disposé, il n'a jamais voulu être mordu et sa maladie lui cause bien des problèmes.
- Comme beaucoup de loup-garou. Soupira tristement la jeune femme.
- Aria, fit doucement l'homme, de par ta nature, tu peux être une aide pour lui. Ta seule présence pourrait déjà être une bonne chose et si tu ne souhaites pas faire quoi que ce soit, ce simple fait serait déjà une grande aide. Ça me suffit, Aria, je ne te demande pas d'en faire d'avantage si tu n'en as pas envie.
La jeune femme se fit à nouveau pensive, se mordillant la lèvre inférieure, visiblement embêtée. Après un moment elle soupira et leva les yeux vers le directeur.
- Laissez-moi réfléchir à votre proposition.
- Bien entendu. Sourit l'homme en prenant congé, accompagné jusqu'à l'entrée par son hôte.
Une fois sur le perron l'homme sourit à la jeune femme.
- Aria, rien ne t'oblige à accepter ma demande pour le professeur Lupin, d'ailleurs rien ne t'oblige à accepter mon offre d'emploi non plus. Rassura-t-il.
- Je le sais, je veux simplement y réfléchir posément. Vous aurez ma réponse le plus rapidement possible.
- Entendu, sourit-il doucement, tu sais où me trouver. A bientôt, Aria.
- A bientôt, Albus. Acquiesça-t-elle avec un sourire.
Sur ces mots le directeur passa les grilles de la demeure et transplana jusqu'au château.
Une semaine était passée depuis la visite de Dumbledore chez son ancienne élève et alors qu'il était assis à son bureau, entrain de faire des papiers pour la rentrée, une chouette effraie vint soudainement taper à l'une des vitres de son bureau.
Le directeur se leva et alla ouvrir à l'animal, qui se posa sur son bureau avec un doux hululement. La chouette était petite mais avec un magnifique plumage. Ses plumes blanches étaient bien entretenue et brillantes et ses plumes rousses semblaient s'enflammer à la lumière. Nul doute que l'animal était très bien soigné. La petite chouette avait une lettre accrochée à sa patte et dès que le directeur l'eut retirée, le volatile alla se poser un peu plus loin pour lui laisser de la place.
L'enveloppe était cachetée d'un sceau en cire représentant une pleine lune dans laquelle se trouvait la tête d'un loup hurlant. Le directeur fit sauter le cachet de cire et ouvrit la lettre.
Cher monsieur le directeur,
J'ai bien réfléchi à votre proposition et j'ai décidé de l'accepter. En revanche je souhaite qu'à la rentrée une mise au point soit faite entre vous, le professeur Rogue, le professeur Lupin et moi-même. Dès qu'il me verra le professeur Lupin va savoir qu'il se passe quelque chose et je souhaite être honnête avec lui. Quant à votre professeur de potion, étant dans la confidence, je souhaite également lui parler. C'est ma seule condition.
Amitiés, Aria. C. Wolf.
P.S : Je souhaite également pouvoir prendre mon Augurey et prenez soin de Gwynneth, c'est une bonne chouette.
Le directeur sourit, voilà une année qui ne commençait pas si mal que ça.
Note de l'auteur :
Voilà pour ce prologue ! Si vous le voulez j'ai une fiche descriptive du personnage d'Aria, si vous le souhaitez je peux l'intégrer en haut de page à la publication du prochain chapitre, comme vous voulez !
J'espère que ce prologue vous a donné envie d'en savoir plus, d'en lire plus pour être exacte ! Si ça vous a plut faites le moi savoir, c'est toujours sympa ! A bientôt !
