Blabla de l'auteur : petit délire de noël inspiré par le fanart ci-dessus si le site veut bien l'afficher.
Livaï enguirlandeur
Après l'éradication des titans, le bataillon d'exploration avait dû se reconvertir vu qu'il ne servait plus à grand chose. Si certains avaient rejoint les autres corps d'armée, le caporal Livaï et certains de ses subordonnés n'avaient pas pu accepter de renoncer à l'équipement tridimensionnel qui était toute leur vie. C'est ainsi que sur une idée d'Hanji - folle mais qui leur avait permis de garder les harnais - ils avaient ouvert leur société de décoration de rues. Bon, en dehors de noël ils n'avaient pas beaucoup de travail et faisaient dans le sauvetage de chat coincé en haut d'un arbre ou la livraison express par voie des air - mais ce service coûtait cher en gaz pour le commun des clients.
Mais la période des fêtes battait actuellement son plein et le bataillon des guirlandes croulait sous le travail, enguirlandant ville après ville, tout en se faisant enguirlander par le caporal - pourquoi avait-il fallu qu'il se récupère des zozos pareils ? Si seulement la fine fleur de son escouade n'avait pas été tuée par le titan féminin, il ne se retrouverait pas à travailler avec la bleusaille. Encore, pour Eren, il avait réussi à plutôt bien le dresser. Mais qui dit Eren dit Mikasa collée à ses basques et si pour le travail elle était impeccable, c'était un peu lourd de se faire foudroyer par un regard noir à chaque fois qu'il dirigeait Eren. Par contre Conny et Sasha étaient de véritables fléaux. Entre Conny qui trouvait le moyen de s'emmêler les pieds - ou autre chose - dans les guirlandes deux à trois fois par jour et Sacha qui était distraite à chaque fois qu'un passant passait sous elle avec de la nourriture à la main... Livaï ne comptait plus le nombre de fois où il avait fallu les secourir alors qu'ils se retrouvaient à faire le cochon pendu au bout des guirlandes - évidement les ampoules cassées étaient retenues sur leur maigre salaire.
Encore heureux que le p'tit Armin ait préféré se lancer en politique - à coup de pied dans le derrière, comme si on allait laisser ce précieux cerveau végéter à allumer des lanternes pour les imbéciles heureux - et avait réussi à leur dégoter une petite subvention pour garder vivant le "folklore" de l'équipement tridimensionnel. Des fois Livaï se demandait ce qu'il faisait là. Mais bon, c'était toujours mieux que de jouer les pères noël pour d'insupportables gamins braillards.
- Attention dégagez, guirlande droit devant !
Si seulement ils cherchaient aussi des pères fouettards...
FIN
Au plaisir de lire vos reviews
Iroko
