Titre : Les liens du sang avant la faction

Auteur : SadakoTama

Disclaimer : les personnages appartiennent à Veronica Roth et l'histoire se base sur son roman « Divergent », les OCs m'appartiennent

Résumé :

- Tu te souviens, pas vrai ? Toujours ensemble. Jamais séparées. Hein ? Hé écoute-moi ! Promets-moi. Toi et moi on restera toujours ensemble, jusqu'à la fin... Ivy ?

- Je te le promets.

Oui ma chère sœur, nous serons toujours ensemble. Jamais je ne te quitterai. Je serai ton ombre. J'assurerai toujours tes arrières. N'est-ce pas ce que j'ai toujours fait ?

Cette histoire commence donc par une promesse...

Blabla zone : Bonjour à tous ! Je me lance enfin sur le fandom Divergent que j'apprécie grandement. Mettez vous à l'aise et venez découvrir cette nouvelle fanfiction. Pour ma part j'ai mon chat sur les genoux et un bon gros pull qu'on met quand on reste chez soi (je suis sûre que vous voyez de quoi je parle). Je vous l'annonce déjà cette fiction est terminée d'être écrite comme ça je suis sûre de pouvoir vous la confier en entier, sans risque de m'arrêter au milieu et de disparaître. Elle fait donc 48 chapitre (en comptant l'épilogue). Je pense faire une publication hebdomadaire, en fin de semaine parce que c'est là où j'ai du temps. Au fur et à mesure le jour se fixera mieux je pense. Je vous confie aussi ici que mes chapitres ne font pas tous la même longueur, certains sont courts, d'autres plus longs donc j'espère que ça ne vous dérangera pas trop, en tout cas sachez que je n'y changerai rien. Je m'excuse pour les fautes qu'il pourrait rester mais ce n'est pas faute d'avoir relu et relu. Je m'arrête de parler sinon ça sera aussi grand que ce premier chapitre et je vous souhaite une bonne lecture.


CHAPITRE 1

Sevy et moi étions nées le même jour. Le destin avait fait de nous des jumelles parfaites. En nous regardant, vous trouviez les mêmes cheveux châtains, de la même longueur. Les mêmes yeux verts, bien que je les avais un peu plus foncés. Nous étions de la même taille, nous avions les mêmes formes. Mais j'avais plus de tâche de rousseur sur les joues et Sevy avait plus de grain de beauté sur les bras et les jambes. De si petits détails. Maman disait que le jour de notre naissance une pluie d'étoile nous était tombée dessus. Étions-nous donc des étoiles ?

Je me demandais comment nos parents faisaient pour nous différencier. Vous même vous n'y arriviez pas. Personne ne le pouvait vraiment, il y avait toujours un doute ou vous jouiez simplement sur le coup de la chance. Avec ma sœur nous étions tellement identiques, de nos coiffures à notre tenue simple. Croyez-moi le physique ne vous aurez pas aidé à faire la différence.

Non, il fallait que vous regardiez plus profondément et vous verriez nos caractères. C'étaient eux qui faisaient notre différence. Sevy était la plus rebelle. C'était elle la jumelle dominante. J'étais la dominée, celle plus réservée.

Nos parents nous avaient transmis des valeurs précieuses. Seulement de mon côté bien sûr. Après une catastrophe qu'ils taisaient, leur choix avait été les Altruistes, l'aide à autrui. J'aimais ces valeurs, je les chérissais, comme on me l'avait appris. Pour Sevy c'était une autre histoire. Elle avait une certaine peur des autres, elle se montrait trop méfiante. Son altruisme était presque indescriptible mais j'étais là pour rattraper le coche. Souvent on la trouvait trop rebelle, trop égoïste. Elle ne venait pas faire les collectes et la redistribution pour les sans-faction, elle préférait rester à la maison. Nous ignorions ce qu'elle faisait pendant ce temps. Ma sœur avait une autre peur, celle du noir. Elle ne supportait pas que l'on mange quand le jour baisse. Alors papa avait fait une entorse à nos règles. Un jour il était revenu avec une petite lampe de poche. Il suffisait de tourner une petite manivelle pour que la lumière dure.

Je veillais sur tout le monde. J'étais peut-être trop altruiste. J'attendais que ma sœur s'endorme avant de dormir, je faisais en sorte qu'elle ne soit jamais perdue à l'école, j'allais le plus souvent chez les sans-faction et ça m'arrivait de leur parler. J'étais bonne élève, je n'hésitais pas à aller aider les autres. Sevy me le reprochait souvent, elle claironnait haut et fort que l'on avait le droit de se préoccuper de nous aussi. Alors les gens se mettaient à regarder ma sœur durement ou avec gêne. C'était la seule chose qui me mettait en colère, qu'on regarde mal ma sœur. Nous étions tout l'une pour l'autre.

- Vous avez bientôt terminé ? râla Sevy en passant la tête dans notre chambre.

- Oui, sois encore un peu patiente, lui sourit ma mère.

Maman venait juste de finir de me couper les cheveux, elle arrangeait ma queue-de-cheval avec des pinces. C'était le seul jour où nous avions le droit de nous regarder dans le miroir. Mais je ne le faisais jamais pour ne pas tomber dans le narcissisme. Cela m'arrivait mais juste quelques coups d'œil. Quand maman me coupait les cheveux, je préférais fermer les yeux et sentir la sensation de ses doigts dans mes cheveux, savourer ce silence qui m'était chère et respirer les odeurs de notre chambre. J'avais alors l'impression que le temps s'écoulait plus lentement. J'avais l'impression de sentir chaque seconde s'écouler, chaque brin d'air me frôler. Sevy respectait ses moments bien que je sus qu'elle n'aimait pas quand je faisais cela. Une fois elle m'avait dit que je ressemblais à une morte.

- Voilà c'est fini, confirma ma mère en rangeant le miroir.

Je me levais de ma chaise et rejoignait ma sœur et mon père. Il déjeunait et seule la voix de Sevy brisait le silence. Elle avait une jolie voix, bien vibrante et pleine de vitalité.

- Comment vous sentez-vous les filles ? demanda mon père.

- Très bien, s'exclama Sevy.

- Anxieuse, murmurais-je.

Je pensais que ma réponse passerait inaperçu. Pourtant la main de ma mère se posa sur mon épaule, mon père se fendit d'un sourire et Sevy tourna un regard étonné. Jusqu'à ce qu'elle passe un bras autour de mes épaules et qu'elle pose sa tête contre la mienne.

- Tout se passera bien, ne t'inquiète pas, me chuchota-t-elle.

- D'accord.

Aujourd'hui était la veille où nous ferions le choix décisif pour notre avenir. On nous donnait un avant-goût, le test d'aptitude. Ce test était là pour orienter notre choix. Il servait à révéler les parts de nous-mêmes, à ne pas nous mentir. Il servait à ceux qui se sentaient à part ou qui ignoraient quel choix faire. J'étais anxieuse mais je ne devais pas, je savais ce que donnerait mon test, je n'étais pas une énigme, j'étais un livre ouvert.

Nous partîmes avec ma sœur. Elle voulait prendre le bus, je voulais y aller à pied. Finalement elle me suivit.

- Une vraie tête de mule, soupira-t-elle. Bon parlons du test, tu n'as pas hâte ?

- Non.

- Pourquoi ? Tu te rends compte pour la première fois nous aurons le droit de vivre des simulations, ça ne t'a jamais fait envie ?

- Non Sevy, je préfèrerai ne pas passer le test.

- Tu sais déjà ton choix alors ?

- Je ne sais pas, mentis-je.

Ma sœur savait quand je mentais mais elle ne fit aucun commentaire, comme je savais qu'elle était anxieuse alors qu'aucun geste ne la trahissait. Mais ça c'était un truc de jumelle. Je savais où je voulais aller. Nous arrivâmes au lycée, à l'heure, bien que Sevy soit un peu essoufflée. Elle n'avait pas l'habitude, sa flemmardise l'obligeait à prendre le bus.

- Il n'y a pas cours, fis-je remarquer.

- Pourquoi tu me dis ça ?

- Parce que tu continues de trottiner, souris-je.

Sevy leva les yeux au ciel et se cala sur ma cadence. Sevy se laissa aller contre une fenêtre et regarda dehors pendant que je regardais les affiches au mur pour savoir où nous devions nous rendre. Un sentiment de joie plutôt bref m'envahit, Sevy et moi passions le test chacune de notre côté.

- Regarde comme ils sont géniaux, lâcha Sevy admirative.

Je me retournais pour voir ce qu'elle regardait, les Audacieux. Comme d'habitude, Sevy admirait ces gens-là, je ne pouvais les supporter. Ils se croyaient plus fort que tout le monde, ils avaient cette dose de supériorité différente de celle des Érudits. Ils se pensaient meilleurs que les autres.

- Tu es en salle B, annonçais-je.

- Très bien, que le test commence ! On se rejoint devant ?

- Oui.

Ma sœur partit de son côté tout en gardant son regard rivé sur le dehors. Je me retrouvais seule au milieu du couloir dans ma tenue grise. Je lâchais un petit soupir et me retournais pour percuter quelqu'un.

- Pardon, m'empressais-je de dire.

- Y'a pas de mal pète-sec !

Je détestais ce surnom, il faisait grandir en moi une rage que je devais cacher, une rage mauvaise. Je levais un regard noir sur la personne qui m'avait appelé ainsi. Un Audacieux, cela m'aurait étonné.

- Eh bien, respire, on dirait que tu veux me tuer. Ce qui est faux puisque t'es une pète-sec.

Je tournais les talons en m'excusant encore une fois et me dirigeais vers ma salle. J'avais bien sûr hérité de la salle la plus reculé du lycée, ce qui me faisait traverser tous les couloirs. Au bout d'un moment je me retournais pour voir que l'Audacieux me suivait. Il sourit en croisant mon regard. Je détournais la tête et continuais de marcher, sans accélérer, sans ralentir, la même cadence que d'habitude. Je devais considérer cette journée comme étant normale, rien de plus. Puis je l'entendis siffloter derrière moi mais je n'y fis pas attention. Je m'arrêtais enfin devant la salle et allais me poser dans un coin, bien droite. L'Audacieux se laissa choir par terre, à mes pieds.

- Je pensais que je pourrais voir au-dessous de ta robe, se moqua-t-il.

Je sentis le rouge me monter aux joues mais je l'ignorais du mieux que je pouvais. La salle se remplit au fur et à mesure. Sauf que je me retrouvais la seule Altruiste du groupe. Il y avait pêle-mêle de Sincères et d'Érudits. Quant à l'Audacieux qui m'avait suivi, il s'était trouvé des amis et m'avait oublié. Une femme arriva, appelant les personnes une par une. Quand l'Audacieux qui m'avait suivi fut appelé, je le suivis du regard. Au dernier moment il se retourna vers moi.

- T'inquiète ça va bien se passer !

Puis il disparut dans cette autre salle mystérieuse.


J'espère que ça vous a plu. N'hésitez pas à me donner votre avis, à me poser des questions. J'y répondrai du mieux que je peux.

A bientôt !