Bonjour! (Ou bonsoir)

A LIRE

Certaines personnes m'ont demandé pourquoi j'avais mis du Nyotalia, ils disent que les personnages originels sont mieux ect... on m'a aussi dit que j'étais homophobe. C'est bizarre mais j'ai l'impression d'être mieux placée qu'eux pour savoir que je ne le suis pas.

Alors je vais répondre à ces personnes. Si j'ai mis du Nyotalia, c'est déjà parce que j'adore ça, et ensuite parce que les personnages sont les plus intelligents de leurs pays et qu'il n'y a aucune raison que les plus intelligents soient toujours des garçons.

J'ai donc tiré à pile ou face (avec un paquet de mouchoirs, je n'avais que ça sous la main... c'est pas tout ça mais après une journée entière à parcourir Florence à pieds, j'étais tellement fatiguée que j'avais la flemme d'attraper mon porte monnaie pour prendre une pièce ^^'. C'était soit ça soit un paquet de chewing gums, mais ça fait plus de bruit..) pour savoir si les personnages seraient des filles ou des garçons, sauf pour Allemagne parce que j'aime pas trop Monika... mais passons.

Maintenant que vous savez tour cela, vous pouvez lire sans penser que je suis homophobe ou une autre connerie du genre.

Bonne lecture!


Ce jour là était un jour bien spécial. L' ICS ouvrait ses portes pour la première fois depuis sa fermeture 40 ans plus tôt. Cette université accueillerait des élèves de touts les pays dans le but de partager l'histoire et la culture de chacun. Les élèves étaient au nombre d'un ou deux par pays. Ils étaient choisis parmi les meilleurs. Ils devaient connaître l'histoire de leur pays sur le bout des doigts et être capable de partager leurs cultures. Pour cela, ils devaient aussi très bien maîtriser l'anglais. Il n'y avait qu'une seule classe de 80 élèves de 19 à 22 ans.

Le domaine était gigantesque. L'aile gauche était réservée à la cantine au rez de chaussée et aux dortoirs pour hommes à l'étage. La salle de classe et les locaux des professeurs étaient situés au RDC de l'aile droite, en dessous des dortoirs pour femmes. Au centre prenait place un immense hall d'entrée au sol de pierre avec des boiseries d'époque et d'immenses fenêtres. Il n'y avait pas d'étage ici, le plafond était très haut. Les escaliers en marbre de Carrare conduisaient à l'étage.

Il était 17 heures, veille de la rentrée. Les élèves arrivèrent. Ils étaient tous émerveillés devant la beauté des lieux quand le directeur arriva, accompagné des deux professeurs, pour les accueillir convenablement. Il leur parla de l'histoire de cette école qui avait été fondée à l'époque de son grand père, de sa fermeture à cause des restrictions budgétaires, de l'année pendant laquelle il avait fait la connaissance de gens de son âge qui venaient de nombreux endroits du monde. Malheureusement, seuls les pays les plus riches envoyaient des élèves à cette époque, les études là bas étant financées par le gouvernement.

Il leur fit prendre connaissance des horaires et des règles de vie du bâtiment puis indiqua à chacun le numéro de leurs chambres.

Ils avaient l'après midi pour s'installer et faire connaissance. Le dîner aurait lieu à 19h30.

Il était l'heure de manger. Les élèves s'installèrent au hasard sur les tables de 6. Certains s'étaient faits des amis, d'autres s'en firent au repas. Celui ci fut délicieux, et les discutions variées et intéressantes. Chacun parlait de sa famille, de son pays, commentait le repas en fonction des critères culinaires de chez lui... On sortit de table à 21h30 et les élèves retrouvèrent leur chambres immédiatement afin de ne pas être fatigués le lendemain matin. Ils se séparent à contrecoeur, mais heureux de leur journée.

Il était 8h35. Les cours commençaient. Les 80 élèves se dirigèrent vers la salle de classe. Les deux professeurs étaient présents pour se présenter. Il n'y avait pas de matières à proprement parler, ils seraient là chacun leur tour. Ils n'étaient autorisés à donner ni leur nom ni leur nationalité. Ils devraient être appelés "monsieur" et "madame".

Les élèves se présentèrent à leur tour puis le professeur se retira. Sa collègue se chargerait de la première matinée.

Le premier cours serait dédié à la distribution de groupes de deux qui ne changeraient qu'à la fin du semestre. Elle fit les groupes au hasard et les donna à haute voix.

"Groupe 1 : Marianne Bonnefoy, Française, et Antonio Fernández Carriedo, Espagnol.

Groupe 2 : Emily Jones, Américaine, et Arthur Kirkland, Anglais.

Groupe 3 : Sakura Honda, Japonaise, et Lin Yi Ling, du Taïwan.

Groupe 4 : Ludwig Beilschmidt, Allemand, et Alice Vargas, Italienne.

Groupe 5 : Ivan Braginsky, Russe, et Yao Wang, chinois."

Elle continua ainsi à donner les groupes. Les élèves se placèrent à côté de leurs binômes.

L'après midi, avec le professeur, il parlèrent des mouvements de frontières Européennes à partir de 1789. Le cour fut très vivant, en partie à cause des discutions mouvementées entre les élèves sur la taille des territoires de leur pays respectifs. A côté, les non - européens regardaient les Européens se disputer en riant.