Disclaimer : Tous les personnages que vous connaissez déjà ne sont pas à moi!

Note de moi, l'auteur : je reprends cette fic que j'avais débuté il y a très longtemps car elle s'est développée dans ma tête… j'y ai apporté quelque modifications aussi, c'est pourquoi je reposte les deux premiers chapitres… la suite viendra lorsque j'aurai terminé ma traduction… en attendant, amusez-vous bien ! ;)

Ange-gardien

1. L'entrevue

Ça y est ! Il était devant l'édifice où tout se jouerait. Son avenir, sa raison d'être, sa rédemption, sa vie! Il avait attendu ce moment avec angoisse, anticipation et espoir. Il sentait sa nervosité, vérifia qu'il n'en dégageait pas l'odeur, frotta ses mains moites sur son pantalon frais pressé, tenta de lisser sa chemise un peu fripée par la chaleur dégagée par son propriétaire et l'air extérieur et respira un grand coup.

« Allez, soit maître de toi ! Tu as 24 ans, tu es présentable et montre ta confiance en toi ! … Le problème, c'est qu'elle a fichu le camp au sortir du métro »

Respira encore un coup, releva la tête, avança vers la porte et … s'appuya sur le mur, plié en deux. Seigneur que s'était difficile. Il n'avait encore jamais eu un aussi grand stress.

« Allez, courage ! »se dit-il en relevant les épaules et en ouvrant la porte.

La bâtisse, quoiqu'un peu vieillot, était très propre. Les murs arboraient des fresques très colorées. Un tapis rouge criard montrait le chemin vers la réception où une jeune femme blonde platine accueillait les clients avec un grand sourire tout aussi naturel que ses cheveux.

Bonjour Monsieur ! Comment puis-je vous aider ?

Je suis ici pour l'entrevue. » réussit-il à dire d'une voix qui lui sembla ferme.

Vous avez un curriculum vitea avec vous ?

Il sortit une feuille de l'arrière de son pantalon et lui tandis. Le sourire de la secrétaire se crispa un peu mais elle la prit et lui fit signe de s'asseoir. Elle se leva, frappa à la porte derrière son bureau et disparue derrière.

Le jeune homme se maudit de ne pas avoir pensé mettre sa feuille dans une chemise en carton pour la garder propre. C'était trop tard maintenant. Pour faire bonne impression, il ne lui restait plus que son physique, ce qui n'était pas à négliger. Il se leva donc pour aller s'admirer dans le miroir près du bureau de la secrétaire. Son regard croisa deux ciels d'orage, un nez droit, une bouche légèrement dédaigneuse, un menton pointu, un long cou qui se perdait dans sa chemise. Ses cheveux, tenus en catogan, étaient d'un blond argenté, tout à fait naturel. Il sourit à son reflet avant de retourner s'asseoir, les mains posées sur les genoux.

La secrétaire revint au bout de 10 minutes, sourit à l'homme et se rassit à son bureau en ouvrant son ordinateur.

Après 15 minutes, qui en parurent 30 à notre homme, la porte s'ouvrit et laissa voir une femme d'un certain âge, les cheveux gris tirés en un chignon austère. Elle leva les yeux et appela :

Monsieur Daniel Hope ?

Il se leva en se frottant encore les mains sur son pantalon et suivit la femme dans son bureau. Celui-ci était aussi austère que sa propriétaire. Un simple bureau de bois franc, deux chaises rembourrées en bois, une bibliothèque et un classeur étaient tout le mobilier. L'air était chaud ce qui n'aida pas notre jeune homme à se calmer, si seulement il avait pu boire un peu d'eau.

Assoyez-vous, mon cher ! Un biscuit au citron ?

Non, merci ! Je suis trop nerveux pour manger quoique soit !

Tout ira bien ! » lui dit en souriant la directrice.

Parfait, il semblerait que son honnêteté est amadouée un peu la directrice.

Alors, vous êtes ici pour combler notre poste vacant, c'est cela ?

Oui, madame, j'aimerais beaucoup !

Quelles sont vos expériences dans ce domaine ?

Bien, j'ai fait des travaux communautaires pendant 3 ans…

Des travaux communautaires ? » répéta-t-elle en relevant un sourcil.

Oui, madame, je ne vous cacherai pas, c'est écrit sur la feuille de toute façon, que j'ai été condamné à trois ans de travaux communautaires pour réparer les tords que j'ai fait à la société.

Puis-je connaître les motifs de cette condamnation, monsieur Hope ?

Bien, j'ai été accusé de faire partie d'une société secrète qui a commis des meurtres.

Ça y est, tout était fichu, qui voudrait engager quelqu'un comme lui maintenant ? Sa vie était…

Mais si vous avez été condamné à seulement trois ans de travaux communautaires, c'est que vous n'avez pas commis ces crimes ! N'est-ce pas ?

Non, madame, en fait j'étais… un espion pour les gens qui luttaient contre ce groupe.

Je vois, oui, c'est bien ce qui est écrit ici. ET puis-je savoir ce qui vous amène dans notre établissement, monsieur ?

Bien, pendant ma condamnation, j'ai côtoyé quelques clients de votre établissement et ils m'ont fortement conseillé de venir porter ma candidature.

Vraiment ? Et qui au juste ?

Et bien, Monsieur O'Neil, Madame Skotch, Madame O'Bryan, Madame Porter, …

Madame Porter ! Oui, c'est vrai, je me souviens qu'elle m'avait glissé un mot sur un jeune homme qu'elle avait rencontré il y a deux ans. Elle a dit grand bien de vous, Monsieur Hope.

Le jeune homme baissa la tête humblement. C'était l'entrevue la plus étrange qu'il est jamais subie. Bon, ok, c'était sa première entrevue mais il s'attendait à tout sauf à ce qu'il vivait en ce moment.

La directrice regardait sa feuille et semblait réfléchir intensément. Il savait que c'était maintenant que se jouait sa vie. Il avait rêvé de pouvoir travailler ici depuis que madame Porter lui avait parlé. Pendant sa condamnation, il s'était découvert une véritable passion pour les…

Voyez-vous, Monsieur Hope, je tiens madame Porter en grand estime et tous ceux qu'elle m'a déjà conseillés me sont très précieux. Malgré votre condamnation, je suis prête à vous mettre en probation dans mon établissement.

Elle sourit en voyant le visage lumineux de son vis-à-vis. Elle se leva et lui tendis la main.

Bienvenue, Monsieur Hope, au Service de Garde Les Bouts de Choux !

NDA : oui je sais aucun service de garde n'engagerait une personne qui a un cassier judiciaire, surtout pour ce motif… mais c'est de la fiction !