Les Combats d'une Vie

Disclamer : Rien n'est à moi à part l'idée de l'histoire.

Couple : Harry/Charlie principalement. Le reste : Surprise ! :D - C'est un rating M

Thème : UA Sans magie - Armée - Famille - Romance - Drame (En fait, je crois que tous les thèmes vont être abordés :o )

Parution : Un Chapitre par semaine - plus particulièrement le vendredi ou le samedi

Histoire : Elle est en cours d'écriture. Actuellement 25 Chapitres d'écrits - elle n'est pas terminée.

Blabla de Moi !

Que dire de cette histoire ? C'est la première fois que je me lance dans une aussi longue histoire. C'est un thème qui n'a jamais été abordé sur le site (ou je n'ai pas eu la chance de lire ça). Beaucoup de chose diffère de l'histoire originale - les couples, la famille et pleins d'autres, que vous découvrirez au fil des chapitres. Honnêtement, j'ai rapidement écrit les premiers chapitres, bien trop vite pour que je puisse abandonner l'idée.

C'est un slash. Ce qui signifie qu'il y aura une relation entre hommes. Que ceux qui sont trop jeune ou pas assez ouverts d'esprits quittent immédiatement la page. Le Rating M n'est pas là pour faire joli. Il est là pour une bonne raison. Ceci est mon premier et mon dernier avertissement.

Plus joyeusement. J'espère vraiment qu'elle va vous plaire ! Je suis complètement stressée à l'idée de la publier. Les quelques personnes avec qui j'ai échangé peuvent le confirmer. C'est vraiment unique en son genre, donc ... on verra bien, hein ? N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez !

Je tiens aussi à remercier Patmol25 pour son travail de soutien, de correctrice et tout en fait ! Elle m'a permis de développer cette histoire comme je le désirais et m'a beaucoup rassuré les fois où je paniquais pour rien. Alors j'aimerai vraiment lui dédier cette histoire ! Merci Patmol25 !

On se retrouve en bas !

Enjoy,

Khay.


Premier chapitre.

Pain.

Le souffle court, il continua à courir droit devant lui sans se retourner alors qu'une pluie de balle pleuvait derrière lui. Il savait très bien que s'il s'arrêterait, ses chances de survies seraient inexistantes. Les individus derrière lui étaient déterminés à les tuer ou au moins à les capturer pour faire d'eux un exemple. Afin que l'armée sache ce qui arrivait lorsqu'elle envoyait ses soldats sur leur territoire. Bien que ses supérieurs nieraient les connaître ou les avoir envoyés ici, étant donné la nature non-officielle de la mission.

C'est pourquoi Harry Potter, Lieutenant-Colonel et Commandant de l'unité de combat Poudlard, savait très bien que personne ne viendrait les sauver s'ils venaient à se faire prendre. Ainsi dès que ses ennemis avaient découvert leurs présences, à lui et ses compagnons, il avait ordonné la séparation de l'unité en trois. Deux d'entre eux iraient au nord, quand les autres iraient au Sud et à l'Ouest. Les trois groupes avaient deux jours pour retourner à l'ambassade pour se faire extrader de ce maudit pays. Mais voilà qu'au cours de leur fuite, Ronald Weasley avait été touché par une balle près du thorax et du genou, ne lui permettant pas de bouger. Et les deux jours s'étaient déjà écoulés.

Bien sûr, Harry savait qu'en abandonnant son ami, il avait plus de chance d'atteindre le lieu de rencontre. Sauf que le brun avait très vite appris qu'abandonner ses camarades au cours d'une mission était impossible. Il préférait mourir plutôt que de faire ça. C'est pourquoi sans même réfléchir, il avait attrapé Ron par les genoux, l'avait hissé sur ses épaules et s'était mis à courir. Il n'était même plus sûr de la direction à prendre. Il avançait sans vraiment savoir. Seule la respiration de son ami qui l'informait de la distance entre lui et ses ennemis l'aidait à ne pas lâcher prise.

Pourtant, le brun aux yeux verts savait très bien qu'il ne pourrait pas continuer plus longtemps. Tout en remontant Ronald sur ses épaules, il plongea une main vers sa cuisse d'où il attrapa son arme. Il vérifia qu'il était chargé et se cacha derrière un arbre, posant Ron. Doucement, il se pencha vers la provenance des nombreuses voix. Sans perdre de temps, il attrapa toutes ses munitions, avant d'interpeller discrètement le roux.

« Que te reste-t-il comme arme ? » chuchota-t-il, essoufflé.

Son ami essaya de retenir le cri de douleur alors qu'il glissait sa main dans ses poches. Il tendit alors les quelques munitions, son arme de service et deux grenades à son chef.

« Pas grand-chose camarade. »

Défaitiste, Harry tenta de ne pas perdre espoir et essaya de réfléchir à un plan. Son arme chargée, il se baissa et ne fit plus de bruit alors qu'il sentait un homme se rapprocher de lui. Les yeux fermés, il bloqua tout sentiment qui pouvait resurgir de lui, respira un bon coup, sortit de sa cachette et tira sur l'homme, le tuant.

« Un de moins, » ricana Ron, alors que le sang continuait à couler. « Espérons qu'ils ne soient pas trop nombreux. »

Un regard sceptique sur son ami le fit rire. Tous les deux savaient que ce genre d'ennemis ne se déplaçait jamais seul. Ils aimaient aussi s'équiper de maudites armes lourdes, l'AK-47 étant leur préféré. Même si la vue de l'arsenal ne les arrêtait pas.

« J'ai rien dit, » chuchota le roux en entendant encore plus de voix. « Ca va être compliqué de sortir de là. »

Acquiesçant, Harry se pencha et attrapa deux grenades de sa poche arrière.

« Peux-tu te déplacer ? » Le jeune Weasley hocha la tête. « Dès qu'ils se rapprocheront, je lancerai les deux grenades sur eux. A ce moment-là, je vais les attirer vers un autre endroit. En attendant, tu vas aller te planquer. Je reviendrais te chercher, okay ? »

Prêt à y aller, Harry se fit immédiatement arrêter par son ami. Le brun hésitait, mais le regard de son ami voulait tout dire. Tous les deux savaient très bien que l'espoir n'était plus permis. Les deux jours écoulés, leurs compagnons d'armes avaient dû partir. Même s'ils venaient à se faire capturer, la mission d'assassinat avait été un succès. Et c'était pour cette raison que leurs ennemis ne les lâchaient pas, voulant savoir quel pays se cachait derrière cet assaut.

« Autant en embarquer autant que possible, plutôt, non ? » Murmura le roux. « Tu es autant blessé que moi. On sait tous les deux que la mission est une réussite. On doit déjà être morts pour le reste du monde. »

L'image de son père et sa mère effleura l'esprit d'Harry alors que les paroles de son compagnon se faufilaient en lui.

« Tu te rappelles pourquoi je suis essentiel à cette équipe ? Si toi tu es notre expert en … en un peu tout en fait, moi je suis l'expert en explosif, » taquina Ronald. « Et j'ai tout ce qu'il me faut pour emmener ces mecs en enfer. »

Les deux grenades en mains, Harry laissa son regard se perdre sur elles, avant de les tendre à son ami.

« Donnes-moi ton arme, je vais essayer de nous en débarrasser de quelques uns. »

Allongé sur le ventre, le brun se mit en position de tir alors que derrière lui, son ami commençait à préparer une mini-bombe. La respiration calme, il n'hésita pas à faire feu alors que son premier ennemi arrivait vers eux. Sans gaspiller les munitions, il tira encore et encore, avec l'espoir de toucher ses ennemis. Il avait juste besoin de gagner du temps.

« C'est prêt. »

Les yeux toujours sur leur ennemi, Harry continua à tirer alors que certaines images et phrases revenaient à lui. Peut-être que pour cette fois, il allait vraiment mourir et qu'il revoyait sa vie défiler. Il avait de nombreuses fois fait face à la mort, la frôlant de trop près. Mais il n'avait jamais eu cette sensation d'avoir ses souvenirs aussi vifs, ressuscitant ses regrets, sa culpabilité et ses envies.

« Harry, s'il te plait, ne pars pas ! Laisses-nous discuter avec toi ! Tu n'as que dix-sept ans ! Comment peux-tu juste nous annoncer que tu t'es engagé et partir ainsi ?! Tu peux mourir là-bas ! »

Sa mère avait probablement raison, il allait mourir ici. Après dix ans sans l'avoir revu, que ce soit elle, son père, son frère ou sa sœur, le voilà à repenser à eux. Pas qu'il n'avait jamais pensé à eux. Bien au contraire. Chaque jour, chaque heure, chaque minute, il avait eu une pensée pour sa famille. Les regrets avaient toujours fait partie de sa vie. Avec le temps, la peine, la colère qu'il avait eu pour son père, sa mère ou même le monde entier s'était dissipée, ne laissant place qu'à l'amertume.

C'était marrant pour lui de se dire que l'armée lui avait appris quelque chose qu'il avait perdu de vue. Faire face à toutes les situations. Lorsqu'il était jeune, lorsque les problèmes se présentaient, il était bien loin d'y faire face. Personne n'avait jamais su expliquer ce trait qu'il possédait. Jusqu'à ce qu'il apprenne à ses dix-sept que sa mère n'était pas sa vraie mère. Que sa mère biologique l'avait abandonné à son père alors qu'il n'avait qu'un an.

Plus lâche ne devait exister.

Pourtant Harry devait avouer avoir reçu plus d'amour de sa mère adoptive qu'il ne pouvait espérer. En fait, il avait probablement été plus aimé par elle que par son propre sang, son père. Le brun n'avait jamais compris pourquoi leurs relations étaient si compliqués entre lui et son géniteur. Était-ce pour ça qu'il avait fait une horrible crise d'adolescence, fuyant le monde des adultes pour se plonger dans celui de la drogue et l'alcool ? Fuyant l'école alors que les professeurs étaient admiratifs face à ses capacités. Il n'avait jamais vraiment accepté ce manque d'amour paternel.

Mais le brun savait. Il savait qu'il n'avait jamais manqué de rien. Même si son père était distant, il avait reçu cet amour. Que ce soit de la part de son parrain, Sirius Black, ou de son oncle, Remus Lupin. Tous les deux avaient comblé ce manque d'amour. Tous les deux avaient été là, à venir le chercher à sa garde-à-vue, lui évitant d'avoir un casier judiciaire. Sans eux, Harry doutait de ce qu'il serait devenu, peut-être un criminel. C'est pour ça qu'il n'avait jamais rien fait contre eux, les aimant d'un amour inconditionnel. Jusqu'à ses dix sept ans.

« Te rends-tu compte de ton comportement James ?! Comment peux-tu reprocher à Harry le départ de Lily ?! Tu as une femme qui t'aime et qui aime ton fils plus que toi alors qu'il n'est même pas de son sang ! »

Combien leur en avait-il voulu. Ils avaient brisé son monde. Tout autour de lui s'était écroulé. Plus aucun repère. Sa mère qui n'était pas sa mère. Son père qui le haïssait pour le départ de sa mère. Sa famille qui n'était pas la sienne. En fait, il ne se sentait plus de cette famille. Alors il avait la seule chose à laquelle il était bon.

Il avait lâchement fui.

Le brun se rappelait avoir volé la voiture de son père et avoir roulé des heures et des heures sans savoir où il allait. Au volant depuis trop longtemps, il s'était arrêté à une station essence, où il avait remis du gazole et pris un café assis à regarder la voiture qu'il avait emprunté. Sa seule et unique pensée résidant dans combien il lui serait plaisant de la brûler, la broyer ou n'importe quoi d'autre qui soulagerait sa colère.

« Détruire la voiture ne te rapportera que des problèmes, » avait murmuré une voix en face de lui.

Son regard dans l'homme qui allait changer sa vie, Harry n'avait rien dit, continuant à boire son café, l'esprit préoccupé. L'adulte aux yeux marrons s'était rapproché de lui et s'était assit à sa table. Ses cheveux où des mèches grises commençaient à apparaître semblaient se refléter dans la vitre. De légères cicatrices étaient présentes sur son visage, le rendant à la fois terrifiant mais étrangement rassurant.

« A qui est-elle ? »

« Mon père. »

« Dure relation ? »

« L'histoire de ma vie. »

Comme si ces mots avaient suffit à l'homme pour comprendre sa vie, il lui avait juste tendu sa main, un sourire aux lèvres.

« Lieutenant-Colonel Alastor Maugrey. »

« Harry. »

« Harry ? »

« Juste Harry. »

La plupart des gens fuyait lorsqu'il se montrait obtus et pendant quelques secondes, il avait pensé que le militaire ferait de même. Alors le brun avait fixé la voiture de son paternel sans se rendre compte que l'homme était revenu près de lui, un café dans sa main pour lui.

« Vers où vas-tu Harry ? »

« Je suppose que je ramène la voiture là où elle appartient, » avait-il murmuré. « Et vous? »

« J'ai un rapport à faire à Londres. Est-ce sur ton chemin ? »

Harry n'avait pas vraiment eu de souvenir de comment lui, ni même la raison qui l'avait poussé à accepter, mais la seule chose dont il se rappelait, était qu'à leur arrivée à Londres le lendemain matin, il s'était inscrit directement à l'armée. Et durant cette dizaine d'années, Maugrey avait toujours été là pour lui, à le rassurer.

Peut-être avait-il trouvé en lui un père. Harry n'avait jamais compris comment l'homme avait réussi à rentrer aussi vite dans sa vie et à y rester, peu importe à quel point les paroles du brun étaient dures. Alastor avait juste continuer à revenir à ses côtés, lui inculquant des principes qu'il ne pensait pas avoir. A l'encourager. Sûrement était-ce pour cette raison qu'aujourd'hui, il était à la tête d'une unité de combat, qu'il voyageait à travers le monde à effectuer des missions top-secrètes et internationales.

Ouep, Maugrey avait été et restera son sauveur.

« Prêt Harry? »

La voix du roux le ramena à la réalité. Récupérant la mini-bombe, il respira profondément et attrapa son briquet. Ses yeux verts croisèrent ceux bleus de son ami, lui donnait du courage. Tout en tendant l'arme au roux, il attrapa sa radio et l'activa, ne sachant même pas si ses compagnons l'entendraient ou pas.

« Team Poudlard, ici le Balafré. Ceci est ma dernière transmission avant que la radio ne soit détruite, » prenant une profonde inspiration, il rouvrit ses yeux alors que Ron continuait à tirer sur ses ennemis. « J'ai été fier de servir notre pays à vos côtés, les gars. »

Le roux regarda le brun alors que les ennemis n'étaient plus qu'à quelques mètres d'eux. Le regard déterminé, son chef se releva, ramena son bras en arrière avant de lancer la bombe vers les ennemis.

Les yeux fermés, Harry sentit le souffle de l'engin explosif sur lui, alors que son corps et celui de son ami partaient en arrière. Il sentit sa respiration se couper lorsque que son dos rencontra un arbre. Alors qu'il glissait vers le sol, il ouvrit les yeux et chercha le roux du regard. Allongé sur le ventre, la tête tournée vers lui, Harry voyait la vie quitter son ami. Fermant les yeux à son tour, il se laissa partir alors qu'un hélicoptère volait au-dessus d'eux.

XxXx

« Comment est-ce possible que nous ne soyons informé que maintenant ?! » entendit-il, près de lui, alors qu'une main chaude avait enveloppée la sienne.

Tout en bougeant ses doigts de pieds, il força son corps à rester immobile lorsqu'une violente décharge douloureuse remonta tout le long de ses muscles. Si c'était ça la mort, alors il n'était vraiment pas béni.

« Le Lieutenant-Colonel Harry James Potter n'a été rapatrié qu'hier d'une de nos bases médicales. Jusqu'il y a une semaine son état n'était pas stable. Nous avons failli le perdre de nombreuses fois. »

Finalement, il n'était peut-être pas si mort que ça.

« Grâce à mes collègues, le Colonel a été soigné et nous n'avons pu le mettre dans un avion. Comme vous êtes sur la liste à contacter d'urgence, et que nous n'avons pas réussi à joindre le Général Maugrey, nous vous avons appelé. »

« Le Général qui ? » Demanda une voix grave qu'Harry était sûr d'avoir déjà entendu quelque part.

« Le Général Alastor Maugrey est la première personne à joindre en cas de problème. Mais étant actuellement en déplacement, nous avons contacté la deuxième personne, à savoir vous. »

Se forçant à rester immobile, Harry se demanda où pouvait bien se trouvant l'homme, qui aimait un peu trop disparaître à son goût.

« Est-ce que vous pouvez nous expliquer comment Harry s'est retrouvé dans cet état ? » Demanda la douce voix.

Le Commandant supposa que le raclement de gorge venait du Docteur. Cela devait être bien compliqué pour lui d'expliquer comment et pourquoi il était dans cet état. Retenant un ricanement, Harry remercia finalement les Dieux de ne pas être à la place de l'homme en cet instant.

« La seule chose que je peux vous dire est que lors d'une mission, à haut risque, le Lieutenant-Colonel Potter s'est retrouvé face à des tirs ennemis. Je suis navré mais la mission est classée confidentielle. »

Se rappelant de la mission, son corps se sentit soudain lourd alors qu'un sommeil réparateur se rappelait à lui. Pourtant il entendit les dernières paroles prononcées par les deux hommes.

« Nous vous avons appelé car quelqu'un va devoir prendre en charge le Lieutenant-Colonel Potter à son réveil et à sa sortie. Si entre temps le Général Maugrey est de retour, il pourra s'en charger mais en attendant …, » commença le Docteur.

« Harry est mon fils, » murmura une voix grave. « Il est hors de question que quelqu'un d'autre prenne soin de lui. Il rentre avec nous à la maison. »


Fin du Chapitre.

Okay, c'est le moment le plus stressant pour moi ! Savoir ce que vous avez pensé de ce début ! Comme je l'ai dis, c'est vraiment un thème nouveau pour moi. Je ne suis pas sûre de le maîtriser à 100%. Il y aura sûrement des erreurs au niveau de la technique etc, mais j'ai vraiment essayé de me rapprocher le plus possible de la réalité.

James et Lily sont séparés. Il a épousé une autre femme. A votre avis, qui est la nouvelle Madame Potter ?

James a beau dire qu'Harry va rentrer à la maison, mais est-ce que Harry va accepter aussi facilement ?

J'espère que ce chapitre vous aura apporté quelques questions ! ;)

Mais surtout qu'il vous a plu ! J'attends avec impatience vos réactions.

A très vite,

Khay.