Hello everybody !

Voici un nouveau petit texte sur Albus et Gellert parce que Grindeldore forever (EDIT 08/12: je précise que les personnages sont jeunes).

Disclaimers : Rien n'est à moi sauf l'histoire. Je ne touche rien dessus.

OS écrit dans le cadre des nuits du FoF (Forume Francophone) avec le thème Intrus


Je ferrais ce que je veux de toi, szerelmem


Albus était tranquillement installé dans la chaise du bureau de ses appartements quand il sentit plus qu'il ne vit l'homme qui se tenait derrière lui.

« Comment es-tu entré ? »

Un léger ricanement lui répondit, ainsi qu'une main baladeuse sur l'épaule droite.

« Tu poses encore la question, Albus. »

Il ne se retourna pas, préférant se pencher sur son travail que de donner un peu de son temps à son invité inopportun. Celui-ci saurait très bien comment utiliser son temps pour l'embêter. Après toutes ces années à s'infiltrer sans états d'âme dans ses appartements, il pouvait bien lui accorder ce point là.

« Et que viens-tu faire cette fois ? »

Son visiteur contourna lentement le bureau, jouant de ses doigts sur la surface plane et lisse du bois travaillé. Arrivé au milieu, en face de son hôte, il les y posa et se pencha en avant.

« Tu devrais le savoir depuis le temps, mon vieil ami. »

Le professeur ramena ses mains à lui, les doigts croisés devant son visage, un air concentré y était peint.

« Je n'ai pas le temps de jouer, Gellert. Tu ne devrais pas être ici, dans ce bureau, dans ce château, dans cette école. »

Le petit sourire qu'eut l'intrus déplut fortement au propriétaire des lieux. Albus savait pertinemment comment tout cela allait finir. Une main s'approcha doucement de lui mais il se recula, faisant racler les pieds de sa chaise sur le sol.

« Pourquoi compliques-tu toujours tout, Albus ? »

Il ne compliquait pas tout. Il n'était juste pas le genre à se laisser marcher dessus par le premier mage noir venu. Il s'éloigna du bureau (et par la même occasion de ce phénomène monté sur deux jambes) et alla se planter devant l'une des trois fenêtres de son antre.

« Pourquoi continues-tu à venir, si je complique toujours tout ? »

Il n'obtint aucune réponse. Il se hasarda alors à regarder pour la première fois Grindelwald. La posture droite, militaire. Les vêtements près du corps, coupés pour lui. Des cheveux encore plus clairs que durant son adolescence. Un sourire mi-rusé, mi-mesquin. Des yeux rieurs (pas forcément dans le bon sens du terme). Et cette pupille. Tellement claire, tellement pure.

« Cela me paraît évident. Tu es beaucoup trop intéressant pour que je te laisse sur la touche, Albus. »

Le professeur se retourna. L'autre sorcier avait déjà parcouru la moitié de la distance qui les séparait et il s'avançait à grands pas vers lui. Les deux hommes se fixaient dans le blanc des yeux. Gellert s'approcha encore de sa cible qui détourna la tête.

« J'aurais ce que je désire de toi, Albus. Tu n'as jamais su me résister et ma présence dans ce bureau me prouve que tu ne le peux toujours pas. »

Il déposa ses lèvres à la jonction de la mâchoire et de l'oreille, humidifiant légèrement la peau claire. Le souffle du plus vieux s'accéléra tandis que la bouche ravageuse se déplaçait, rejoignant doucement le lobe de l'oreille.

« Je ferrais ce que je veux de toi, szerelmem. »

Dumbledore posa ses mains sur le torse de l'autre homme et le repoussa doucement, collant son front contre son homologue.

« Tu es si arrogant, » murmura-t-il.

Un sourire fleurit alors sur les lèvres du blond.

« Toujours pour toi, Albus. »

Et il l'embrassa lentement, une dernière fois avant la prochaine.

Fin


Selon google traduction, « szerelmem » signifie « mon amour » en hongrois. Parce que vive Durmstrang où Gellert a etudié (EDIT 08/12 : et qu'on sait pas vraiment ou c'est).