Titre: Joyeux anniversaire Ritsuka.

Couple : Sôbi / Ritsuka.

Genre : Angst, romance.

Disclaimer : Les personnages de Loveless ne m'appartiennent pas, ils sont la propriété de leur auteur !

Note : Ma deuxième fic Loveless, elle sera composée de sept chapitres. J'ai essayé de respecter au mieux les caractères des personnages, l'ambiance de l'histoire…Mais je me suis permis de prendre quelques libertés, vous verrez bien par la suite !

Bon anniversaire Ritsuka

Chapitre 1

Un jeune garçon marchait lentement dans le rue, la tête basse et les mains dans ses poches.

« Ritsuka, Ritsuka », fit une voix féminine, il s'agissait d'une jeune fille aux cheveux rose. Cette dernière franchi les derniers mètre qui le séparait de son ami, toujours impulsive, elle sauta dans ses bras et lui dit : « Joyeux anniversaire Ritsuka, beaucoup de bonheur pour tes 13 ans. » Elle lui fit un bisou sur la joue. Voyant qu'il ne régissait pas, elle se recula et le regarda attentivement.

-Ritsuka, tu vas bien ?

Le brun ne semblait pas la voir, ses yeux étaient comme éteints, il était à des kilomètres de là. Puis au bout d'un certain temps, il articula quelques mots d'une voix monocorde : « tout va bien, je suis juste un peu fatigué. »

Yuiko n'était pas convaincue par ce qu'elle venait d'entendre, elle était terriblement préoccupée par l'état de Ritsuka. Ca faisait tellement longtemps qu'elle ne l'avait pas vu comme ça. Lui qui s'était enfin ouvert aux autres, qui avait réussi à reconstruire sa vie, à faire confiance… Elle avait l'impression d'être en face du Ritsuka d'il y a un an: un visage renfermé, des yeux qui reflétaient une solitude et une tristesse profonde. Son amie s'aperçut qu'il se tenait le vendre comme s'il avait mal quelque part. Elle lui demande donc : « Tu as mal au ventre ? » Ritsuka sortit alors de sa torpeur : « Non, c'est juste que ça me grattait » dit-il mal à l'aise. Et il ajouta, « il faut se dépêcher, les cours vont commencer. » Il se mit à courir, non pas par peur d'être en retard mais pour éviter que Yuiko ne lui pose d'autres questions. Il ne pouvait rien lui dire…

Quelques heures plus tard, fin des cours.

« Mais qu'est-ce que vous faites, non arrêtez, protesta Ritsuka.

-Aujourd'hui, tu n'as rien à dire et tu dois obéir lui dit Yayoi.

-Mais est-ce que c'est vraiment indispensable que j'ai ce baneau sur les yeux ?

-Oui, c'est convenu comme ça, allez, on est arrivés, tu peux l'enlever.

Ritsuka retira l'étoffe et dû cligner les yeux plusieurs fois, la lumière l'éblouissant.

Il était arrivé dans ma maison de Sôbi, la pièce était décorée de guirlandes, de ballons. Les tables débordaient de gâteaux plus appétissants les uns que les autres. Tous ses amis étaient rassemblés autour de lui : Yuiko, Yayoi, Kyo, le couple zéro et Sôbi. D'une seule voix, ils lui crièrent : JOYEUX ANNIVERSAIRE !!

Ritsuka ne s'attendait pas à une telle surprise, il était très ému par cette intention. Plusieurs secondes passèrent et il réussit à articuler un « merci ».

« Et si on mettait un peu de musique, proposa Kyo

-Bonne idée, dit Yuiko. Allez, viens Ritsuka, on va danser !

Et sans attendre sa réponse, elle l'entrainait sur la piste. Au début, il n'étais pas très à l'aise puis il se laissa porter par la musique.

-Mais il ne se débrouille pas trop mal, tu savais qu'il était aussi doué Sôbi ?

Ce dernier sourit d'un air pervers : « Ritsuka est bon dans n'importe quel domaine. »

Alors que l'adolescent buvait un verre de soda, son combattant s'approcha de lui, le serra contre lui et lui murmura à l'oreille : « M'accordes-tu cette danse ? »

Ritsuka était devenu aussi rouge qu'une tomate : « Mais c'est un slow.

-Raison de plus, ajouta le blond, je veux t'avoir près de moi, près de mon cœur en ce jour. »

Finalement Ritsuka se laissa convaincre et le couple rejoignit les autres sur la piste. Yuiko dansait avec Yayoi, Youji et Natsuo (le couple zéro) et Kyo, avait tellement bu qu'il s'était effondré par terre.

Sôbi serrait fort son sacrifice puis il commença à l'embrasser délicatement sur les lèvres. Simple effleurement, légèreté d'un papillon. Le cœur de Ritsuka battait à tout rompre, il n'arrivait pas à savoir pourquoi, ce n'était pas la première fois qu'il se retrouvait dans les bras de son combattant. Mais cette fois- ci, c'était différent, ce n'était pas lors d'un combat, ce n'était pas un baiser « forcé ». Sôbi avait vraiment envie de goûter ses lèvres, il lui dit : « Je t'aime Ritsuka, je t'aime tant. » A cet instant, l'adolescent se sentit mal. Non pas maintenant, par pitié souhaita t- il….Il était affalé par terre. Cette voix, toujours la même, qui la poursuivait dans ses rêves. LOVELESS, tu n'as pas droit au bonheur, tu n'es qu'un DECHET !! Si tu restes avec Sôbi, il mourra et ça sera entièrement de ta faute !!! Comme avec Seimei….. « Non, c'est faux, » hurla t-il.

Tous ses amis s'étaient arrêtés de danser et ils s'étaient approchés de lui, essayant de comprendre ce qui pouvait le mettre dans cet état.

Ritsuka se roulait par terre, perdu dans ses cauchemars et cette voix qui ne cessait de le tourmenter : Si tu veux que Sôbi vive, tu dois t'éloigner de lui et ne plus jamais le revoir…

Et le sacrifice lui répétait : Non, non, je ne veux pas…Puis il appela le nom de son combattant : « Sôbi, ne m'abandonne pas », sa main tremblante cherchait celle de son compagnon. Ce dernier la prit et la serra délicatement dans la sienne. « Je suis là, je reste avec toi. »

Ritsuka esquissa un sourire alors que son autre main agrippait son ventre. Sôbi demanda alors : « Tu as mal au ventre ? » Il ne répondit rien, se contenta de fixer le plafond. Sôbi décida de regarder par lui-même, il souleva le pull de son ami et remarqua que tout son ventre était couvert de bandages. Le blond l'interrogea : « Qu'est-ce qui s'est passé ? C'est ta mère qui t'a battu ? »

Ritsuka sembla avoir réagi il repoussa violemment la main de son compagnon qui commençait à enlever les bandages, il hurla : « NE ME TOUCHE PAS !!!

-Je veux juste t'aider dit Sôbi. Ritsuka ne cessait de trembler et de crier : LAISSEZ- MOI ! JE N'AI BESOIN DE PERSONNE !! Je me suis toujours débrouillé seul et ce n'est pas maintenant que ça va changer !!! »

Et cette voix dans sa tête qui lui répétait : Tu es seul, tu ne mérites pas tes amis. Sans toi, ils ne souffriraient pas autant, c'est de ta faute…

Sôbi tenta de nouveau de l'approcher mais ce fut un échec.

« Ne vous approchez plus de moi, c'est compris ! »

Et il s'enfuit de la maison après avoir dit ces derniers mots.

Sôbi se précipita à se recherche, voulant savoir ce qui avait mis son ami dans cet état, il avait peur pour lui, peur de ce qu'il pouvait faire, peur de ce que l'on pourrait lui faire…

POV Sôbi

Ritsuka mais pourquoi ? Qu'est -ce qui t'es arrivé pour que tu changes à ce point ? Qu'est-ce qu'on t'a fait ? Je ferai tout pour te retrouver et te ramener comme tu étais.

FIN POV Sôbi

Ritsuka courait à perdre haleine dans les rues de la ville, il ne savait pas où il allait mais cela lui importait. Tout ce qu'il souhaitait, c'était être seul.

-Alors, vous l'avez trouvé ? demanda Sôbi

-Non et vous questionna, Yuiko.

Ils firent un signe négatif de la tête.

Le mieux c'est d'attendre demain, peut-être qu'il se sentira mieux et qu'il reparaîtra dit le blond.

Chacun reparti chez soi, le cœur serré par cette triste fin de soirée. Ils se demandaient tous où Ritsuka pouvait être dans cette nuit sombre et glacée.

Le sacrifice arriva dans un jardin où se trouvait une immense serre, il se dit qu'il devait faire chaud dedans. Il s'acharna quelques minutes sur la porte et réussi à entrer. Le spectacle était saisissant. Des milliers de papillons évoluaient, il y en avait de toues les couleurs, de toutes tailles, c'était beau. Il pensait à Sôbi, lui qui aimait tant les papillons, il aimerait sûrement cet endroit. En pensant à lui, son cœur se serra encore plus. Son ventre lui refit mal, il enleva ses bandages et toucha sa cicatrice. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ces mots ?...LOVELESS, le mal-aimé, ces mots étaient inscrits dans sa chair. Dès qu'on prononçait les mots, « je t'aime », sa cicatrice le faisait atrocement souffrir. Souffrance qui lui martelait le corps mais aussi l'âme… Depuis ce matin, il avait l'impression d'avoir un fardeau de plus à porter…(1)

Alors qu'il essayait de trouver le sommeil, un homme l'observait, le sourire aux lèvres : « le moment est venu Ritsuka… »

A suivre…

(1) Pour la marque, je ne sais pas si c'est Ritsuka l'a mais j'ai pris le parti de dire qu'il avait, ça aura une importance pour la suite!


Voila ! Alors qu'en pensez-vous ? Vous voulez la suite ? J'attends vos impressions, réactions, critiques… Vos reviews seront déterminantes pour le reste de la fic !