Bonjour/Bonsoir, et bienvenue sur cette fiction Kingdom Hearts !
Cette fiction est un remake de Kingdom Hearts : Loxsa's destiny, que j'ai clôturé il y a quelques mois maintenant.
Pour ceux/celles qui connaissais Loxsa, Nausicaa et Calypso, j'espère que vous serez heureux/heureuses de les retrouver. Pour ceux/celles qui découvrent ces personnages, j'espère que leur aventure, ici complètement refaite, vous plaira et vous donnera envie de les suivre dans leur périple.
Bien entendu, tout cela ne m'appartient pas, ni les personnages, ni les mondes.
Pour ce chapitre, m'appartiennent seulement les personnages dans la partie non italique, les autres appartenant à Eiichiro Oda, Guillermo del Toro et Square Enix.
Je vous souhaite une bonne lecture !
KINGDOM HEARTS:LES DESTINS LIÉS
Chapitre Premier
Le commencement
Le ciel est couleur de cendre, tandis que la Terre hurle au massacre de ses enfants, sur cette place fortifiée qu'est Marineford.
Les bombes éclatent, les cris survolent la mer, résonnant dans ses vagues solidifiés par le pouvoir d'Aokiji, tandis que les batailles, de toute part faisaient rage.
Les condamnés se serraient entre eux, entourés de Sengoku et de Garp, contrastaient entre eux. Juchée sur les restes d'un bateau, je jurait en voyant de nouveaux prisonniers à exécuter en place publique.
Ils se sont fait avoir.
Adolf et Vidal, coupés, tuméfiés à certains endroits, se contenaient, les traits tendus aux maximum, les poings serrés, Ofelia, sa robe de velours verte lacérée, pleurait dans les bras de Pan, couvert de sang un peu partout, son étui a fées absent, Ace se tirait le plus possible sur le devant de la place d'exécution, gueulant des ordres que Luffy n'entendrait sans doute pas, les dragons ayant entamés un ballet mortel et gueulant à qui mieux mieux dans le ciel...
En tout cas, c'est ce que je voyais dans l'ensemble.
Je voyais surtout un jeune homme, résigné, la tête baissée, juste à côté d'Ace.
Loïc, Lisa, Nausicaa, Axel et Loxsa me rejoignent.
Ils ne disent rien, les fruits du démon des deux premiers faisaient ressentir leur aura menaçante au contact de la tension de la guerre.
-Il est... Demanda Lisa.
Je murmurais un nom.
Tout doucement, et pourtant, il me donnait des frissons.
Je rassemblais en moi tout l'air de mes poumons, et prit l'exemple de Luffy.
-FLOOOOOOORRRIIIIIIAAAAAAAAAAAAAN !
Le jeune homme prostré se releva alors, les yeux sans doute exorbités.
Il se rua a côté d'Ace.
-CAAAAALYPSOOOOOO !
-FLOOOOORIIIAAAAN ! NE BOUGE PAS DE LA, J'ARRIVE !
Je sentis mon pouvoir m'envahir, et, en riant, je m'élança dans le ciel couleur orage...
Je viens te chercher mon amour.
On va rentrer chez nous, enfin.
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Mon nom est Calypso.
Je suis une jeune fille a peu près normale. A peu près ? En effet...
J'ai une histoire assez singulière...
Je vais vous la conter...
Tout a commencé un mercredi après midi du mois de mars 2014...
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Une grande maison perdue dans la campagne, nichée dans un écrin de verdure, une forêt non loin, des champs alentour.
Une petite basse cour, une grange, un hangar ou un poney et un cheval se taquinaient, respirant la liberté du lieu, plus d'entrave, plus rien n'existait en ce lieu à l'odeur de paradis.
Un jeune garçon de 10 ans, dans la cour, s'entraînait avec un bâton assez massif contre un ennemi imaginaire.
Les cheveux bruns foncés, ses yeux verts entremêlés de marrons, un fin visage, un peu grand pour son âge, vêtu d'un t-shirt blanc, d'un pantalon de toile noire, de baskets confortables, le garçon maniait avec facilité ce gourdin improvisé avec aisance, semblant danser, alors que ce n'est qu'un jeu.
Une jeune fille de 13 ans sortit sur le perron. Des cheveux ébènes cascadant sur ses épaules, ses yeux de nuit brillant de vivacité, sa bouche vermeille tranchant avec son teint de neige, habillée d'une chemise à carreaux a manches courtes rose et noire, ainsi qu'un jean noir et des Converses grises, s'adossa avec une moue amusée sur le mur.
-Hé, Loïc ? Tu cherches à faire grossir sans stéroïdes tes muscles inexistants ou quoi ?
L'interpellé se stoppa, et répondit.
-Nan Lisa, j'entraîne l'imagination qui est absente de ta tête par absence de matière grise suffisante...
La tête de la jeune fille vira soudain au rouge, elle se mit à courir derrière Loïc, qui rigolait bien de la situation, leur chien, un golden retriever, courant après Lisa, voulant lui aussi prouver par le jeu son autorité.
Les rires et les cris résonnèrent dans la maison, sauf à l'étage.
Une porte fermée.
Une chambre, assez simple, décorée d'affiches de films, de jeux vidéos, d'un drapeau de l'Espagne, une immense étagère remplie de livres, de figurines représentant des dragons, tranchant avec celle d'une geisha japonaise jouant du luth, plaquée contre le mur, en face, une armoire en bois massif, au fond, un bureau d'angle, avec un fourbi monstre. Un tapis de musculation et des poids étaient dans un coin.
Des enceintes disposées sur les étagères sortait une voix de femme chaude, douce...
I cheated myself...
Like a new I would...
I told you I was trouble...
You know that I'm no good...
Sur le lit, aux couleurs des États-Unis, sommeillait un garçon de 17 ans, aux cheveux noirs corbeaux, aux yeux semblables à des puits bruns foncés sans fond, fermés par des paupières ourlées de cils plutôt courts, ses lèvres pâles étirées en un léger sourire, sa respiration régulière soulevant sa forte cage thoracique, cachée par un t-shirt bleu mer, avec des écritures blanches, laissant place au bassin à un jean délavé, dont dépassaient des chaussettes blanches, enserrait avec ses bras puissants ma taille.
Moi, je le dessinais. Il est tellement beau quand il dort.
Imaginez une jeune fille aux cheveux bruns foncés, presque noirs, coupés à mi épaules, ramenés en queue de cheval, dégageant un cou blafard, orné d'une délicate chaîne avec un pendentif en forme de lion. Une face de porcelaine, où sont incrustés deux orbes bleu gris, veinés de jaune, hérités de son père, cachées derrière des lunettes noires, aux branches bleues et dorées, avec des lèvres purpurines a force d'être embrassées, murmurant chacune des paroles de la chanson d'Amy Winehouse. Une cage thoracique massive pour une fille de son âge, en effet, elle est plutôt large d'épaules par rapport aux jeunes filles frêles de son âge, son t-shirt à manches longues, rayé de bleu et de noir, avec des tâches argentées, cachant cette cage osseuse, dévoilant la naissance de la poitrine, succédé par une jupe blanche à volants, s'arrêtant juste au dessus du genou, laissant apparaître des jambes couvertes de bas noirs à pois, terminés par de grands pieds.
Cette jeune fille, calée contre un oreiller, concentrée sur son dessin, portemine à la main, trousse ouverte non loin, avec gomme et stylos, c'est moi.
Quelques minutes plus tard, la pression des bras se resserra encore, et je me retrouvai catapultée sur l'autre côté du lit.
-NAN MAIS ÇA VA PAS, GROS MALADE !
Un rire grave retentit, et je décide de faire semblant de faire la tronche, en décidant de m'en aller, mais je me retrouva bien vite coincée entre des bras et des jambes.
- Et hop, tu peux plus partir...
Un souffle chaud s'approcha de mon oreille droite, et des dents viennent délicatement mordiller le pavillon.
-Mais... M'en veux tu de te retenir prisonnière ?
-Espèce de... Pfeuh, tu me désespères...
Ce qui ne m'empêcha pas de me tourner face à lui, de plonger mes orbes gris dans ceux couleur de bois du garçon. Une étrange chaleur m'envahit soudainement, ainsi qu'un sentiment de bien être.
J'étais à ma place, entre ses bras, devenant mon unique monde.
Nos lèvres se frôlèrent avant que quelqu'un ne tape à la porte.
-Florian, j'ai faiiim !
-LOIIIIIIIC...
Je ne pus m'empêcher de rire face au visage déconfit de Loïc, le petit frère de Florian, lorsque ce dernier ouvrit la porte, ses yeux luisant dans l'ombre, comme un prédateur à l'affût.
Immédiatement, plus pour faire rager son frère qu'autre chose, le plus jeune vint se blottir contre moi, en faisant semblant de pleurer, tandis que le plus grand cherchait une manière de le frapper sans me faire mal.
Nous descendîmes à la cuisine tous les trois, la sœur de Florian, Lisa, ayant déjà mit le couvert.
Nous nous mîmes à table, où nous parlions de tout et de rien.
C'est une scène de la vie normale.
Celle que j'aurais espéré avoir.
Mais à ce moment là, nos vies allaient être changées.
Car je vis par la fenêtre et la porte ouverte...
Dans ce ciel bleu de mars...
-Calypso ? Demanda Lisa. Quelque chose ne va pas ?
Loïc et Florian suivirent mon regard. Lisa également.
Ils virent aussi bien que moi les étranges comètes de ténèbres vaporeuses tomber du ciel.
A suivre...
