Bonjour bonjour ! Ou peut-être bonsoir, mais qu'importe.

Je poste en ce jour très spécial (c'est peut-être l'anniversaire de quelqu'un, c'est important !) ma deuxième fic. Plus de trois mois après ma première. Alors que cette histoire ne va faire que deux chapitres. Et que je l'ai commencée peu après avoir posté pour la première fois ici. Et qu'en plus je l'ai finie depuis presque un mois. Mais personne n'était réellement impatient ( ça serait bizarre... j'ai fait qu'une histoire ) de voir ces chapitres arriver, n'est-ce pas ?

Mais peu importe, je poste donc le premier chapitre aujourd'hui ( ou je l'aurais déjà fait depuis un moment si vous découvrez cette histoire alors que les deux chapitres sont postés et que vous avez eu le courage de lire mes divagations ) et je posterais le deuxième chapitre quand j'aurais le temps. Je suis une personne débordée. Ou presque.

Bon j'arrête maintenant, n'hésitez pas à laisser une review à la fin pour me dire ce que vous en avez pensé et bonne lecture =).

Disclaimer :Tous les personnages, qu'ils soient fictifs ou réels, mentionnés dans cette histoire ne m'appartiennent en aucun cas, les uns sont la propriété de leurs auteurs respectifs, et les autres, ce sont des êtres humains donc je pense que vous vous en doutiez quand même.
Et évidemment, si cette histoire dérange, je la retirerai.


Cela faisait maintenant un certain temps qu'il s'était réveillé dans cette pièce entièrement noire, sans aucune source de lumière pour l'aider à en définir les contours. Il avait bien tenté, et essayait toujours, d'atteindre un mur mais il n'en avait trouvé aucun. C'était vraiment étrange : il ne pouvait pas être à l'extérieur, le sol étant trop lisse et plat pour confirmer cette théorie et il n'y avait aucune trace du vent, de la lune ou du soleil, il était donc forcément dans une pièce, non ? Enfin, il se posait tellement de questions qu'il n'en était plus à une près.

Il soupira de frustration, cela devait faire des heures qu'il marchait maintenant, peut-être même plus, en réalité, il n'en savait rien. Et en plus il n'avait toujours rien trouvé pouvant lui donner un indice sur l'endroit où il était, comment il était arrivé ici, et pourquoi tous ses amis avaient disparu. Un frisson remonta le long de sa colonne vertébrale, il n'aimait définitivement pas cet endroit. Il était trop froid, trop silencieux, trop … vide. Il soupira une nouvelle fois : quelque chose clochait ici, en dehors de l'étrange absence de bruits, des dimensions effarantes de cet espace et de l'obscurité complète. C'était quelque chose d'autre. Quelque chose d'invisible, comme un instinct ancré tellement profondément dans notre chair, nos os, que l'on ne peut l'ignorer. Plus par réflexe que par réel espoir de distinguer quelque chose, il scruta les ténèbres autour de lui sans pouvoir apercevoir quoi que ce soit. Il se rendit compte sans surprise que seule l'obscurité l'entourait.

Au grès de ses pas, une pensée se fraya un passage dans son esprit : pourquoi continuer à marcher si c'est pour ne rien trouver ? Se disait-il. Qu'est-ce qui te fait espérer qu'il y ai simplement une sortie ? Il s'arrêta de marcher. C'est vrai, il avait erré si longtemps, et tout ça pour quoi ? Rien. Absolument rien. Il avait l'impression de marcher dans le vide, dans le néant. Il eut une étrange impression, comme s'il avait toutes les réponses mais qu'il n'arrivait pas à les mettre bout à bout, comme s'il nevoulait pas comprendre. Il secoua la tête. C'était idiot, pourquoi se cacherait-il la solution à un problème comme celui-là ? Alors qu'il décidait d'abandonner ces pensées, une question s'infiltra dans son esprit : Pourquoi voudrait-il oublier ? Il l'ignora, il ne voulait pas oublier au contraire !

Il grogna de mécontentement : se poser de telles questions ne l'aiderait en rien ! Il devait faire le point, il en avait réellement besoin. Autant commencer par ce qu'il savait : hier soir, il était sorti avec Antoine, Links et Nyo pour … pourquoi, d'ailleurs ? Il haussa les épaules, peut-être juste pour le plaisir de sortir, après tout, ça ne l'étonnerait même pas tant que ça. Ils étaient donc allés dans un bar et là-bas, ils avaient déconné, et peut-être un peu abusé sur la boisson. Okay, en réalité, ils s'étaient carrément bourrés la gueule. L'alcool. Maintenant il avait au moins une réponse potentielle pour sa mémoire défaillante. Ils étaient restés longtemps, impossible de savoir jusqu'à quelle heure, et il se souvenait être sorti du bar mais après, la seule chose dont il se souvenait était une grande lumière. Il fouilla sa mémoire, essayant de se remémorer la suite pour reconstituer sa soirée, car, il en était sûr, les réponses à toutes ses questions étaient présentes dans ces souvenirs. Lesquelles questions auxquelles tu ne veux pas répondre. Il chassa cette pensée et dut finir par se rendre à l'évidence, il n'arriverait pas à se rappeler ainsi. Ou tout du moins, pas pour le moment.

Le fait de ne pouvoir se souvenir du reste de la nuit l'exaspérait énormément mais il sentait qu'il n'en saurait pas plus pour l'instant. Et toujours sans savoir pourquoi, une part de lui en était soulagée. Comme si cela ne suffisait pas, il n'arrivait à rien ici, sans lumière et sans aucune autre aide ou indication ! Il allait finir par devenir fou à force de ne rien trouver et de ne pas savoir quoi faire ni penser ! Brusquement, un bruit déchira le silence. Mathieu se figea, y avait-il quelqu'un d'autre avec lui ? Au bout de plusieurs minutes sans bouger et aucun autre bruit, il se décida à repartir lorsqu'une douleur à la tête l'élança. Il l'ignora et parti quand même.

Cela faisait un moment qu'il avait recommencé à se déplacer lorsqu'un nouveau bruit se fit entendre : un lointain bruit de marteau piqueur ou de tout autre objet du même type. Oui, on aurait dit que quelqu'un essayait de casser un mur. Malgré la distance, il lui semblait que le bruit venait de sa gauche, ce fut donc tout naturellement qu'il s'y dirigea, sans penser une seule seconde au scénario des multiples films d'horreur qu'il avait vu. Plus il se rapprochait, plus les craquements se faisait entendre régulièrement. De même, plus la fréquence des craquements augmentait, plus sa tête le faisait souffrir. Alors qu'un choc plus fort que les autres se fit entendre, une vague de souffrance l'assaillit.

Une grimace de douleur déforma son visage alors qu'il s'effondra à genoux. Il lui semblait que sa tête allait exploser. Sa respiration s'accélérait au même rythme que la douleur qui se propageait dans son corps, son cœur battait entre ses côtes comme s'il voulait sortir de sa poitrine. La souffrance pulsait dans ses veines, incendiant chaque parcelle de son corps de douleur en lui donnant l'impression d'être entouré de flammes léchant sa peau. Ses muscles ne lui obéissaient plus, comme s'il n'était qu'un esprit dans un corps dont il n'avait plus le contrôle. Et ces maudits craquements qui ne cessaient pas ! Ils emplissaient sa tête, résonnant à l'intérieur comme un écho, ne lui permettant plus de différencier ceux qu'il entendait réellement et ceux qu'il croyait entendre. Il avait envie de hurler pour masquer le bruit mais aucun son ne sortait de sa bouche, sauf quelques halètements saccadés. L'air peinait à arriver à ses poumons, sa vision se brouillait et son cerveau se déconnectait lentement de la réalité, si bien que son calvaire lui sembla durer des jours entiers alors qu'il ne dut pas être long de plus de quelques minutes. Des pensées en désordre envahissaient sa tête alors qu'une en particulier l'obsédait : je ne veux pas mourir. Alors qu'il cru sa dernière heure arrivée, une lueur blanche inonda ses yeux au moment où les bruits de marteau cessèrent enfin. Il était baigné par une chaleur douce et rassurante qui réchauffait son corps et apaisait ses tourments.

Il resta prostré sur le sol de longues minutes en attendant que toute sa souffrance se fut stoppée. Ce ne fut qu'à partir de ce moment là qu'il se décida à se relever, lentement, guettant le moindre retour de la douleur. Lorsqu'il fut entièrement levé, il examina son corps et fut étonné de ne découvrir aucune blessure. Bien que toujours hésitant, il tenta de trouver la source de la lumière qui éclairait désormais les ténèbres. Il constata alors que ce qu'il avait prit pour une pièce fermée semblait s'étendre sans fin tout autour de lui. Mais quel était cet endroit ? Il tourna sur lui-même et se stoppa lorsqu'il aperçut d'où venait la lumière : elle paraissait être à quelques mètres au-dessus du sol et un léger bruissement s'en échappait. Il se rapprochait avec méfiance de l'ouverture lorsqu'il buta sur une irrégularité du sol.

Il faillit ne pas s'en étonner avant de se rappeler que le sol était tout ce qu'il y avait de plus lisse. Il se pencha pour l'examiner avant de se rendre compte qu'un escalier se dressait devant lui. Les bruits s'échappant de la lumière se firent plus présents et il crut reconnaître parmi eux les voix de ses amis. Il se redressa brusquement et commença à gravir les marches en courant. Plus il montait, plus un bourdonnement résonnait dans ses oreilles, plus bruyant à mesure qu'il progressait. L'ouverture qu'il avait crut voir à un ou deux mètres au dessus du sol se dressait en réalité beaucoup plus haut, à tel point que plus il montait, plus il avait l'impression de faire du sur place. Il haletait, sa tête lui tournait mais malgré cela il continua à monter les marches, pour finalement réussi à atteindre l'ouverture. Lorsqu'il traversa la lumière quelque chose se tendit brusquement en lui avant de se briser violemment.

Il s'effondra sur le sol totalement sonné, et lorsqu'il ouvrit les yeux il découvrit un environnement auquel il ne s'attendait pas. Mais alors pas du tout.