Yaho~ Je tente une fiction sur KnB j'espère qu'elle ne sera pas trop catastrophique...
Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas, sauf les OCs.
Je m'excuse si il y a des OOCs, dites le moi si vous en voyez pour que je corrige tout ça !
Chapitre 1 : Pinocchio...?
"Teiko ? Le collège Teiko ? Pourquoi ?
- C'est un très bon collège. Ne fais pas l'enfant. Tu as pu l'intégrer, alors cesse de te plaindre.
- " Victoire avant tout"...? lâchai-je en lisant le dépliant. Ridicule. L'importance n'est pas de partici- HIC !
- Tsss... Cesse de mentir, Pinocchio.
- Arrête de m'appeler comme ça. C'est une maladie, bordel.
- Désolée, désolée, Arianne. Quoiqu'il en soit, la rentrée est demain. Ne sois pas en retard."
Ma sœur se lève puis quitte l'appartement me laissant seule. Je soupire bruyamment. Elle vit avec son copain et mes parents sont à l'étranger. Je ne vais pas me plaindre, c'est cool d'avoir l'appartement pour moi.
Bref. Je devrais me présenter. Je m'appelle Arianne et je suis une Pinocchio. Pour faire simple, je fais partie des personnes qui ne peuvent pas mentir. En effet, lorsque je mens, j'ai le hoquet. C'est particulièrement énervant.
Je sais, "c'est pas bien de mentir de toute façon" en fait, c'est énervant de ne pas pouvoir le faire. Il y a des moments où, la vérité doit être cachée. Pourtant je ne peux pas faire cela. Fichue maladie.
Je me réveille difficilement en entendant mon réveil sonner. C'est la rentrée. Ne pas être en retard. Ne pas être en retard. Je met mon uniforme, mes cheveux noirs maintenant coiffés tombent sur mes épaules. En fait, ils s'arrêtent aux épaules. Bref. Je me regarde dans un miroir pour voir si rien n'est bizarre. Mes yeux gris/bleus parcourent le reflet en quête d'imperfections flagrantes. Rien. Ça va. Je peux donc aller au collège.
J'arrive devant l'immense collège qu'est Teiko. Je marche vers le panneau où les classes sont affichés : Première année... Classe... 2. Okay, reste plus qu'à la trouver.
On peut s'asseoir n'importe où ? C'est ça ? Je marche en inspectant les tables pour voir si il n'y a pas d'indication pas le plus grand des hasards. Ça va, y a rien. Sur le tableau non plus. Donc, on peut s'asseoir où on veut. Naturellement, je choisis une table à côté des fenêtres. C'est donc au troisième rang, côté fenêtre où je m'assois. Je baille en m'étirant, attirant l'attention de quelques élèves. Tsss... C'bon, je sais que c'est mal polie, mais bon ! Je roule des yeux puis met ma tête dans mes bras qui se trouvent eux mêmes sur la table afin d'attendre le professeur.
La porte s'ouvre d'un coup, laissant entrer un garçon blond, entouré de filles. Ma tête se tourne pour le regarder. C'est pas le mannequin ? Je baille une nouvelle fois avant de m'avachir à nouveau sur la table. Un garçon au cheveux rouges entre également, comparé au blond, les filles ne l'approchent pas, elles parlent simplement de lui en le regardant. Des cheveux rouges...? Au moins, il se démarque.
La sonnerie retentit me sortant de mes pensées. Je lève la tête lorsque la porte s'ouvre cette fois sur le professeur. D'un mouvement de main, je remets mes cheveux en place. Il affiche un grand sourire puis nous demande de nous présenter un par un. Le blond commence, il aime se faire remarquer..? Il a prit la parole avant les autres. Personnalité : Enthousiaste, énergique, joyeux... Je secoue la tête de droite à gauche en fermant les yeux.
Une seconde personne prend la parole puis un autre, et ainsi de suite, dont le rouge que j'ai vu avant. Je me lève ensuite à mon tour.
"Lain Arianne. Je suis mi-française, mi-japonais."
Enfin, je dis "mi", mais je ne parle aucun mot en français. C'est juste mon père qui est français, et tout ce qu'il m'a donné, c'est les yeux bleus/gris. Je les aime bien, hein ! J'trouve ça classe.
" Rien d'autre ? demande le prof."
Je claque ma langue.
"Je suis une Pinocchio.
- Une quoi !? s'exclame le blond enthousiaste de découvrir une nouvelle chose.
- C'est une maladie qui n'accepte pas les mensonges. Ces derniers sont illustrés par des tics. explique le roux.
- Comme tout le monde, non ? réplique une fille.
- Pas vraiment. Les " tics" sont plus voyant, ils s'expriment le plus souvent par des hoquets. Mais ça peut varier. continue-t-il."
Les élèves sifflent autour du savoir du roux. Je m'assois, j'aurais dû le prévoir, mais si j'avais dit qu'il n'y avait rien, ils l'auraient quand même découvert à cause de mon hoquet. Et là, ça aurait été la honte. Et pas qu'un peu. J'écrase ma contre la table, ce qui provoque un petit "boum". Heureusement pour moi, il ne s'est pas fait entendre, je continue d'écouter les présentations. Raaah... Trop de noms, je ne les retiens pas.
La sonnerie retentit alors que le prof' finissait de nous distribuer les documents. Je me levais, cependant, mon s'accrocha à celui du blond ce qui entraina la chute de ses affaires, il rit en voyant cela. Il le décrocha sans violence puis me fit sont sourire commercial.
Tsss...
" Tu peux râler si tu veux, hein.
- Quoi ?
- C'est normal de se plaindre dans une telle situation, plutôt que de cacher son agacement sous un sourire."
Il écarquille les yeux. Le roux approche, je crois qu'il nous a entendu.
"Alors c'est vrai. déclare t-il en souriant.
- On peut t'aider ? demande le blond en essayant de se rappeler de son nom.
- Les Pinocchios ne peuvent non seulement pas mentir, mais elles peuvent aussi voir les menteurs"
Je me crispe, il connait bien ma maladie quand même. Wow. Je recule d'un pas alors que le blond s'extasie devant ce que l'autre venait de dire. Il affirme que c'est super cool.
Menteur.
Je sais, cette maladie n'est pas un atout, elle montre le monde tel qu'il est en réalité. C'est un monde horrible.
"Détrompe-toi. Ce pouvoir peut être utile.
- "Utile" ?
- Au basket. Tu peux voir la vérité derrière le bluff des joueurs. Leur véritable envie de gagner. Tu peux voir tous les états psychologique des joueurs."
J'ai l'impression qu'il m'incite à rejoindre le club de basket. Et merde. Autant lui dire non maintenant. Sauf qu'il me coupe en disant que je devrais y réfléchir. Je hoche la tête doucement puis remarque enfin que le blond était partis.
N'empêche, on est que le premier jour de rentrée. En première année, et il sait déjà tout ce qu'il veut faire. Je l'envie.
