Titre : Le serpent blanc qui se mord la queue
Auteur : ylg/malurette
Base : Naruto
Personnage : Orochimaru
Genre : gen/drame
Gradation : PG / K-plus
Disclaimer : propriété de Kishimoto Masashi, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thème : o6#o5, « Immortel » pour 10 choix
Nombre de mots : ~350
oOo
Ça commence par un rêve d'enfant abandonné. Comme nombre d'autres enfants de shinobi Orochimaru a perdu ses deux parents à un âge relativement tendre et ne pas être le seul dans ce cas ne le fait pas ses sentir moins seul. Avoir des professeurs et des camarades qui l'entourent ne remplace pas sa famille proche disparue. Ce n'est pas de gens comme lui par la même situation dont il a tellement envie que c'en devient un besoin, mais des gens à qui il était lié par le sang, qu'il connaissait depuis toujours, avec qui l'amour était inconditionnel.
Les paroles d'encouragement offertes par son maître lui donnent des idées étranges. Que ses parents puissent revenir…
Il ne comprend pas très bien le concept de réincarnation : s'il doit encore attendre, s'il doit lui vieillir et eux grandir, ils ne seront plus ses parents et comment les reconnaîtra-t-il ? Ça ne règlera pas son problème d'abandon. Il préférerait qu'ils ressuscitent à l'identique, pour réparer la séparation.
Et puis il grandit, il se focalise sur de nouveaux aspects.
Vivre longtemps pour les revoir se transforme en vivre éternellement pour être certain de ne pas les manquer, attendre de les voir revivre se transforme en pouvoir faire revivre des morts au cas où l'attente se ferait trop longue, trop incertaine.
Il a besoin d'accumuler toutes les techniques déjà existantes possibles pour en créer de nouvelles qui le serviront mieux. Et pour accumuler toutes les techniques nécessaires il a besoin de vivre encore plus longtemps. Ça y est : le serpent blanc de la renaissance se mort la queue et se mue en vision fantomatique.
Le rêve d'enfant qui n'arrive pas à grandir devient cauchemar. D'un rêve immature et impossible, il crée un projet si dangereux, si contre éthique qu'il devrait être interdit. Mais les autres ne l'ont jamais compris de toute façon ; ils ne comprendront pas plus maintenant. Il le tiendra donc secret jusqu'au jour où il obtiendra, triomphant, ce qu'il souhaite tant.
