Souffrance, horreur, douleur, peine, infini chagrin, telles étaient les émotions que Qui-Gon avaient retenues du visage de Lyanna Stark, quand il la sauva du massacre. Des flash de cette nuit revenaient sans cesse le hantait, perturbant son sommeil.

Tous ces visages paniquaient de l'atrocité de ces meurtres, de l'écho de l'horreur. Tous ces yeux qui n'avaient même plus une pointé d'espoir, qui étaient seulement voués au désespoir.

Chaque mort lui faisait comme l'effet d'un couteau dans sa poitrine. Chaque vit qui lâchait leur dernier souffle, leur dernier hurlement de terreur.

Ténèbres sans limite.

Impuissance. Vulnérabilité.

Et ensuite ce silence. Cet atroce silence de mort.

Tous ces yeux sans vies, tous ces visages pétrifiés, tous ces corps paralysés.

Cet odeur de sang.

Cet odeur de mort.

Et soudain des gémissements, comme venus d'un rêve. Des gémissements qui peu à peu se sont transformés en pleurs, puis en sanglots incontrôlables.

Il la vit. L'innoncence. Elle tenait dans les bras son amant. Elle le serait tout contre son coeur et jurait avec des murmures de désespoir.

Ce cri de douleur quand il la souleva.

Ses yeux vides et voilés de larmes, son corps ensanglanté, violé, brisé.

Ses yeux ne cessaient de le supplier de mourir et Qui-Gon était bouleversé par cette jeune femme qui par un seul regard semblait avoir scellé son destin.

Slight Conscience

Quand elle reprit conscience, elle n'ouvrit pas les yeux. Peut-être était-ce par faiblesse, où simplement par manque de volonté, elle n'en savait rien. Elle reprenait peu à peu conscience de ces membres et ce rendit compte que ses jambes étaient incroyablement lourdes, presque comme si elles étaient paralysés.

Elle avait un nombre incalculable de bleues sur le corps mais c'est à peine si elle s'en rendait compte. Elle sentait qu'elle était allongé sur un mattelas assez épais et comfortable, et qu'un oreillé soutenait sa tête. Quand elle fini de constater l'endroit sur lequel elle avait été allongé, tout lui revenait en tête. Les maisons en feux, les cris des femmes et des enfants... Chaque instant était gravé dans sa mémoire. Et puis il y avait Ewan. Elle avait toujours ce goût de larmes dans la bouche et cette immense douleur qui se faisait sentir tout le long de son ventre et de sa gorge. Pour l'instant, il lui était impossible de repleuré tant le choc et l'horreur se faisait encore sentir.

Pourquoi ouvrir les yeux ? À quoi cela servirai ? Peut-être essayer de regarder le décor alentour pour ne pas être envahi par ces atroces images, se dit-elle.

Après quelque minutes de réflexion et de reprise de conscience, elle ouvrit les yeux. Tout autour d'elle était en pierre. Elle se trouvait dans un abri près de Korando. Et puis elle se posa la question de qui était la personne qui l'avait sauvé. Elle se rappelait seulement ses yeux, car elle était trop faible pour pouvoir faire une analyse de la personne. De magnifiques yeux qui imploraient à la fois, la bienveillance, la tristesse et le choc. Ils étaient d'un bleu profond comme on pourrait s'y perdre. Ils lui rappelaient le bleu du fond des mers, où du ciel d'hiver, quand les nuages recouvrent le ciel pour ne laisser que ce bleu dont son immensité envahi les alentours.

Avec ce qui semblait être un effort surhumain elle réussi à se relever de son matelas. Elle dirigea ses yeux vers le bas de son corps et souleva délicatement le draps. Un petit cri incontrôlée résonna dans sa tête quand elle constata l'état de son corps, ses jambes étaient remplis de bleus, ce qui expliquait la sensation de paralysie qu'elle ressentait, elles étaient bandés et des traces de sang imprégnés le tissu. Les hématome au niveau de ses hanches lui renvoya encore des flashs d'images et elle hurla intérieurement pour les stopper. Quand au reste de son corps, elle avait également des bandages au bras et à la poitrine. Elle fit glisser ses mains jusqu'à son visage et le caressa. Elle sentit quelque égratignures sur son front et son nez et descendit jusqu'à ses lèvres gércés. Elle essaya de prendre une respiration plutôt normal et promena ses yeux dans la pièce. Elle était seul. À gauche de son lit, on pouvait voir un grand sac contenant toute sorte de soins (bandages de rechanges, médicaments...) et à droite les affaires de la mystérieuse personne. Un grand sac était entrouvert et comportait des vêtements de rechanges. Elle surauta quand elle vit la tunique. C'était un Jedi. Elle ressenti un certain réconfort et une sensation de sécurité lui réchauffer ne serait-ce qu'un minimum son âme si glacial et perdu. Ses yeux se dirigèrent ensuite au face d'elle au fond de la grotte, à pas moins de 5 mètres. Le vaisseau du Jedi. Elle n'en avait jamais vu avant. C'était étrange. Elle n'aurait jamais pu imaginer cette force avancé technologique qui le formait ne serait ce que pour sa surface. Elle laissa son regard se perde sur ce vaisseau et les flashs devinrent moins réguliers. Puisque qu'elle sentait encore une immense fatigue, elle décida de se rendormir en attendant le retour du Jedi.

Il la voyait toujours allongé sur son lit, cet être si fragile et vulnérable. Il sentait au fond de lui qu'il avait pour devoir de la protéger, qu'il en avait toujours eu le devoir. Il ne savait pas encore pourquoi il lui était si important de la protéger, mais il le ferait au péril de sa vie. Qui-Gon remarqua qu'elle avait changé de position de quelque centimètres. Elle s'était réveillé avant qu'ils n'arrive. C'était la première fois depuis une semaine qu'elle reprenait conscience. Quand il la récupérer sur Korando, il vit que son corps était dans un état lamentable mais qu'elle s'en remettrait. Elle n'avait rien de cassé, seulement des bleues et des saignements éparpillées sur le corps. Dans ses yeux cette nuit là, il vit toute la douleur et la souffrance qu'elle ressentait. Il savait ce qu'était que perdre un être cher, plus que quiconque. C'était le moment de la réveiller, il devait changer ses bandages, et ce serait à présent plus facile si elle serait consciente. Alors il s'avança près de son matelas, s'accroupi à sa hauteur, posa sa main sur son épaule et parla d'un ton solennel.

"Réveille toi."

Une voix l'extirpa de son sommeil désastreux. Les images s'enchaînaient. Les cris. Les voix. Les mouvements. Le tournoiement des images lui faisait si mal. Elle criait intérieurement mais ceux ci ne sortaient pas, ils étaient éttoufés. Elle se sentit impuissante, pris au piège.

Néanmoins elle se sentait peu à peu ramener à la réalité par cette voix mystérieuse.

"Réveille toi"

Elle sentait son contact sur son épaule à présent, il savait qu'elle venait de se réveiller. Elle ouvrit les yeux et rencontra les siens. Son visage penchait au dessus d'elle, elle remarqua tous ces détails faciales. Il était vraiment beau. Ses cheveux bruns gris retombaient sur ses épaules et quelque mèches imparfaites retombaient sur son visage. Il avait un nez particulier, comme s'il avait été cassé plusieurs fois. Ses lèvres, assez fines formaient des courbes de façon à se qu'elles ressortent et les rendent plus épaisses. Son mentons était assez droit et bien dessiner. A vrai dire, elle était assez intimidé par lui mais sentait combien que sa présence était bienveillante et se sentit alors protégé.

"Bonjour, lui dit t'il simplement.

Son timbre de voix était grave et apaisant.

Elle voulu lui répondre mais les mots restèrent dans sa gorge. Elle en avait comme perdu l'usage.

-Je vois que vous êtes réveillait, il faut changer vos bandages, annonça t'il.

Elle jeta un oeil à son corps et remarqua pour la deuxième fois les traces rouges qui les tâchait. Elle hocha la tête et détourna les yeux de l'homme. Celui ci alla chercher le sacs qui comportait les bandages de rechange, et le déposa sur le matelas. Il en sortit les longues bandes blanches et les déposa juste à côté d'elle. Il s'approcha de son corps et prit délicatement sa jambe entre ses bras et changea les bandages, prenant soin de toucher son corps avec le plus de délicatesse possible. Le contact des mains de l'homme étaient agréables et la chaleur qu'elles envoyaient réchauffée son corps glassé et frigorifié. Quand il arriva au niveau de sa poitrine, elle se rendit compte qu'il avait déjà du changer les bandages à se niveau là plusieurs fois. Mais peu importait. On l'avait brisé durant cette nuit là. Son corps ne faisait même plus parti d'elle. Il était seulement une légère couverture pour cacher son esprit et son âme effondrait. Qu'il la viole, pourquoi pas, elle se laisserai faire. Pourquoi lutter après tout, tout cela n'avait plus d'importance. Tout n'était que poussière et vide constant.

Les caresses de ses mains sur sa poitrine de femme ne lui faisaient ressentir qu'une légère chaleur et son manque de pudeur se fit remarquait chez son interlocuteur qui continua les bandages avec douceurs. Il faisait passer les bandes blanches entre ses doigts et les faisaient s'enroulés autours de ses seins et quand il remonta encore plus haut, elle remarqua pour la première fois ses bleues au épaules. Ce n'était pas étonnant ceci dit, ils étaient associés à ce de ces hanches. Mais sans qu'elle sache réellement pourquoi, cette constatation lui fit remonter un flot de larmes venus du fond de ce qui restait de son corps et celles ci ruissellèrent en abondance, voilant ses yeux une deuxième fois. Quand Qui-Gon remarqua son état, il stoppa tout de suite son action et se fondit en flot d'excuse.

"Pardonnez moi, je ne voulais pas vous offenser, je pensais que ça ne vous dérangeait pas. Pardonnez moi, je… Je ne tenterai plus cela à l'avenir.

Les larmes de la jeune femme continuaient de ruisseler et elle passa ses bras et ses mains autour de son visage pour tentait de les stopper et de reprendre le contrôle d'elle même. Elle avait envie de s'enfuir loin d'ici, courir jusqu'à n'en plus pouvoir respirer, mourir essouflé étendu sur le sol désert. Juste pouvoir trouver un moyen de fuir tout ceci. Elle avait de hurler et de rejeter toute sa détresse et sa douleur. Elle replia ses bras contre sa poitrine et violemment elle se recula de l'homme en face d'elle. Elle passa ses mains dans ses cheveux jusqu'à se faire mal au crâne.

Qui-Gon regardais, désemparé la jeune fille en face de lui. Elle avait l'air tellement perdu et dévasté.

"Laissez vous aidez je vous en prie.

-Je ne veux pas de votre pitié.

Elle eut même douté que ces mots puissent sortir de sa bouche. Elle se sentait comme une bête enragé prête à exploser. Mais cet homme si bon ne le méritais pas. Elle s'en voulue immédiatement et son visage devint d'un coup moins haineux et elle fut envahit une nouvelle fois d'une forte envie de pleurer.

Qui-Gon se rapprocha d'elle sans néanmoins la toucher et la regarda dans les yeux. Elle fut comme hypnotisé et elle se calma rapidement. Il avait un visage apaisant et elle accepta qu'il la ramène vers lui et qu'il finisse de la soigner. Cela quelque minutes pendant lesquels leurs regards restèrent plongés l'un dans l'autre. C'était comme ça qu'ils se découvraient. Les yeux disent toujours la vérité. Après cela, le Jedi lui donna des vêtements propres et elle se rallonga. La faiblesse et la fatigue de faisaient ressentir dans tout son être mais elle n'avait pas envie qu'il la laisse seul face à ses horreurs et souffrances. Celui ci resta à côté d'elle jusqu'à son endormissement et comptempla son visage. Personne ne mériterais cela.

-Je te protégerais Lyanna Stark. Je te le promets.