Résumé.
Lorsque le ministère de la magie décrète que tous les jeunes sorciers doivent obligatoirement aller à Poudlard, Severus Rogue voit rouge. Il va devoir faire cours à ses propres enfants, en plus de supporter Harry Potter, miss je-sais-tout et rouquin baveux. Au secours!!! (Ne tiens pas compte des tomes 5, 6 et 7).
Chapitre 1 : Horrible rentrée. Ce chapitre sert d'intro (peu de dialogues).
Durant le trajet dans le Poudlard Express, tous les élèves s'étaient demandés à quoi pouvait bien servir les deux nouveaux wagons aux rideaux fermés.
Beaucoup avaient tenté d'ouvrir l'avant dernier, dont les jumeaux Weasley qui étaient en dernière année et voulaient savoir si une potion de récurage hypra supra puissante, dans le genre acide fortement dangereux, pouvait avoir raison d'une porte désagréable qui vous insultait en braillant et affirmait qu'il valait mieux s'occuper de ses affaires.
Mais rien à faire, la porte restait fermée et grognait comme un caniche enragé.
Les élèves étaient donc à présent dans la grande salle, premières années compris, face à un cornichon, heu non un crapaud, Ah non une nouvelle prof habillée tout en rose et qui était partie pour faire un discours des plus endormants qui ne captivait personne à part Hermione.
Ils préféraient donc discutaient des wagons.
-Vous croyez qu'ils cachent quelque chose dedans ? Dit très intelligemment Ron à tous ceux qui pouvaient l'entendre, tout en rêvant qu'il puisse bientôt s'empiffrait de n'importe quoi pourvu que ce soit bon à manger.
-Bien sûr que non, lui répondit comme presque toujours Hermione. Sinon ils ne les auraient pas laissés sous notre nez.
Un brun à lunettes, avec une cicatrice en forme d'éclair sur le front, s'en mêla.
-Même si je doute qu'il y ait quelque chose de très important à l'intérieur, je dois dire que ça m'intrigue aussi.
Et pendant que tous « ces charmants petits enfants » qui finiraient forcement par devenir « amis avec moi » avec la grenouille donc, heu gargouille, heu Dolores Ombrage, future grande inquisitrice (enquiquineuse), professeur de défense contre les forces du mal (défense contre tous ceux qui souhaitent réfléchir) et secrétaire d'état (assistante de Crétin number one) piaillaient, piaillaient et re-piaillaient, quelqu'un d'autre fulminait, fulminait et re-fulminait dans son coin…..pour pas changer.
Le maître des potions, traumatiseur en chef des petites têtes blondes, roi des regards-qui-tuent (les yeux qui passent aux rayons X les élèves étant déjà pris par le gobeur de citrons national anglais) et dieu de l'oclumencie confirmé et incontesté passait donc ses nerfs sur tout ce qu'il avait sous la main avant de chopper une dépression nerveuse (autant en profiter tant qu'il en est encore temps).
C'est ainsi, qu'il avait déjà réussi à faire pleurer trois serdaigles de deuxième année dont le seul tort avait été de le rencontrer dans la grande salle. Il était parvenu a enlever cinquante points dès les dix premières minutes, ce dont il était très fier, à Potter et sa bande pour cause de « trop mal coiffé », « trop débraillé » et « trop bavarde ». Et pour finir, il avait failli mettre une retenu à son propre filleul qui avait osé passer devant lui trop vite sans dire bonjour Mr le grand professeur, avant de s'en empêcher. RRRrrrrrrrrr c'est un serpentard, ce serpentard.
Et oui ! Vous l'aurez tous compris, Severus Rogue était de mauvaise humeur, d'une humeur massacrante. Lui savait ce qu'il y avait dans les wagons lors du trajet et derrière la porte maintenant.
Trois jours plus tôt, il avait reçu une beuglante du ministère (pas mieux comme réveil sympathique le matin), chez lui, pour lui indiquer qu'à partir de cette année tous les jeunes sorciers qui étudiaient chez eux auparavant seraient obligés d'aller à Poudlard afin de rattraper le retard qu'ils avaient sur les autres.
Severus n'avait pas pris la peine de répondre au ministère que dans la plupart des matières ses enfants étaient bien en avance sur le programme (enfin pas tous, se reprit-il), trop occupé à hurler et à insulter Potter dont c'était forcément la faute (car tout était toujours de sa faute) et à éteindre le feu qu'avait provoquer la beuglante en s'embrasant sur son lit.
A présent, il entendait une espèce de grondement dans la salle. Le gnome court sur pattes l'avait enfin mise en veilleuse et le « vieil ahuri d'un autre age » qui leur servait de directeur et qui malgré ce que l'on pouvait raconter sur lui était loin d'être sénile donnait enfin une réponse aux interrogations de ses étudiants.
Deux minutes plus tard, le professeur Rogue vit entrer dans la salle toutes ses futures victimes potentielles et les quatre autres objets de ses tourments.
Il les avait éloignés de Poudlard afin de pouvoir les faire étudier séparément chacun à leur tour et voilà ce qui arrivait.
-Comment vais-je pouvoir m'en dépatouiller, marmonna-t-il dans sa barbe (inexistante), ce qui fit sourire ses deux voisins avant qu'ils ne se ratatinent sur leur chaise en comprenant que c'était la dernière chose à faire.
Non pas qu'il aimait trop ses enfants pour les gronder, car même s'il les aimait personne ne l'entendrait jamais dire sauf les principaux concernés chez eux, mais il commençait sérieusement à avoir peur.
Comment diable pourrait-il faire cours à ces têtes de mules en même temps que les autres et de la même manière qu'aux autres.
Ceci paraissait en effet très dur à envisager pour ceux qui savaient, Minerva, Dumbledore et le géniteur en question, que l'aîné des enfants Rogue avait un aussi sale caractère que son père et ne lâchait jamais rien (ce qui fit frissonner MacGonagall lorsqu'elle le vit).
Le n°2, quant à lui, était si paresseux et tellement dans la lune que les pires punitions de la terre et insultes du siècle lui passaient bien au-dessus de la tête (ce qui fit sourire Dumbledore lorsqu'il le vit).
Le n°3 valait bien les jumeaux Weasley et les maraudeurs réunis et n'hésiterait pas à tester ses « inventions » sur son propre père s'il le trouvait trop injuste (Rogue injuste ?) au risque de se prendre la raclée du millénaire (ce qui expliquait que Severus ne s'était jamais démonté face à un Fred ou un George, voir les deux). pas espion envoyé dans la gueule du loup (serpent) et papa de quatre terreurs pour rien.
Et pour finir, la n°4 ne ressemblait pas du tout à Trelawney et pouvait facilement prédire toutes les « attaques », verbales ou non, de son cher père et les parer ou s'enfuir en courrant, ce qu'elle adorait faire depuis ses deux ans (et qui agaçait grandement Rogue car à présent elle avait de plus grandes jambes).
Cela promettait donc un fiasco total que, heureusement pour leur moral, peu de professeurs anticipaient.
Le pauvre Severus Rogue habituellement si terrifiant n'était à présent, face à la chair de sa chair, qu'un paternel déprimé qui espérait qu'avec l'age ça s'arrangerait sans se rendre compte qu'il pouvait toujours rêver.
Le fils aîné, clone de Rogue, gentil, patient et conciliant ? Le n°2, attentif et travailleur ? Le n°3, calme et sage comme une image ? Et la n°4, …va savoir.
Tout à ses réflexions déprimantes qui le rendaient plus sinistre encore aux yeux des autres, le professeur ne voyait qu'une seule solution : le meurtre qui n'était, bien entendu, pas encore envisageable.
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Promis, au prochain chapitre, je vous fait découvrir les terreurs et vous dit dans quelles maisons ils vont atterrir.
