Une enfance volée
Diclamer: Les personnages de sir Arthur Conan Doyle ne m'appartiennent pas .
Notes : slash , grave abus de Watson, thèmes adultes, inceste , prostitution mâle.
Je sais , je sais , voilà une autre histoire , mais je promet d'essayer de finir mes autres histoires.
Si vous voulez voir la photo de Jude Law qui va avec mon histoire , aller sur mon site , il y a un lien direct sur mon profil.
Résumé: Watson voit surgir de son passé une personne qu'il aurait préféré oublié , mais lorsque ce dernier est assassiné après avoir engagé Holmes pour des prétendues lettres de menace , qui sera soupçonner ?
prologue
Édimbourg : 1863
Édimbourg , surnommé Athènes du nord , était baigné par les dernières lueurs du jour marquant la fin du 1er mai ainsi que la fin des festivités de Beltaine , fête d'origine celtique.
Mais pour les habitants de la belle demeure de style gothique situé dans la vielle ville , il n'eut aucunes célébrations.
Hélas , depuis un an jour pour jour , le deuil avait plongé une famille ,autrefois unis, dans la désolation la plus totale.
C'est donc dans une apathie morose que l'avocat le plus renommé d'Édimbourg, Maître Henri Watson , vida son quatrième verre de bourbon , regardant ,impassible ,la ville tombée dans les ténèbres ,pour être ensuite éclairée par les lumières artificielles des réverbères.
Sa tendre et douce Fiona , l'unique amour de sa vie l'avait quitté.
Pas par une mort douce , songea t-il avec amertume, tout en serrant fortement le verre qu'il tenait en sa main droite,mais par une mort lente et douloureuse.
Il y avait vingt ans de cela sa femme lui avait donné, à l'âge de vingt-quatre ans, un magnifique héritier , qui ressemblait remarquablement à son père , qui lui avait vingt neuf ans ,et portant aussi le même prénom.
Il avait non seulement hérité de ses cheveux roux mais aussi de ses yeux qui étaient de couleur gris.
C'était un enfant robuste ,qui en grandissant aura forte carrure, donnant joie et fierté à ses parents.
Quinze ans plus tard John Watson vînt au monde . Contrairement à son frère aîné , il naquit prématurément et sa mise au monde fragilisa la santé de la mère alors âgée de trente neuf ans.
Peu à peu elle perdit ses forces et le fait de ne pas pouvoir nourrir son enfant dû au fait qu'elle n'avait plus de lait la plongea dans un grand désarrois.
Une nourrice , mère de deux enfants dont un nouveau-né avait été engagé pour donner le sein au nourrisson .
Quant à son fils aîné , il lui apporta encore plus de soucis.
Les mauvaises fréquentations et des amis peu scrupuleux avait fait de ce magnifique enfant rieur un adolescent à l'humeur toujours changeante. Il pouvait dans ses bons jours se montrer affectueux et charmant ,mais devenir cruel et froid la minute suivante.
Lunatique , on ne savait savait guère si c'est la colère ou les rires qui allaient éclatés.
Dès la venue au monde se son petit frère le jeune Henri rentrait de plus en plus tard dans la demeure familiale.
Non point qu'il n'éprouvait aucune affection pour le nouvel arrivant mais il ne pouvait s'empêcher de ressentir une pointe de jalousie , ni d'ailleurs un sentiment de culpabilité à chaque fois que son regard croisait celui de sa mère qui était cerné et où l'on voyait brillait une lueur d'inquiétude.
Très vite la santé de Fiona Watson se détériora et au fil des années la maladie lui avait dérobé sa beauté. Ses cheveux blond étaient désormais striés de gris et son regard , autrefois d'un bleu vert lumineux , s'était terni.
Ironiquement ,le jeune John qui était né prématurément ,pris de plus en plus de force , gagnant grâce et beauté.
Il avait hérité des boucles blondes de sa mère ainsi que de la couleur de ses yeux. Sa bouche était aussi rouge qu'une perle de rosée et sa pâleur naturel lui donnait un air angélique , on le comparait souvent à une poupée de porcelaine.
Mais il garda une taille fluette et était de santé fragile.
Derrière son regard on pouvait deviner une grande intelligence et une soif d'apprendre que rien ne pouvait étancher .
A ses un an il savait déjà dire quelques mots et à deux ans il conversait avec aisance.
A trois ans il avait déjà le nez dans les livres ,et sa mère , voulant en faire un prodige , passa le plus clair de son temps à parfaire l'éducation de son fils.
Le frère jalousait de plus en plus John et le père qui voyait la santé de sa femme se détériorait ,et qui ne le supportait pas, passait de plus en plus de temps dans les tavernes que chez lui ou à son cabinet .
Puis Henri , qui était devenu tout aussi robuste que son père ,à 18 ans , parti pour l'université de Londres . D'une stature d'un mètre d'un mètre quatre vingt pour pour quatre vingt il avait été choisi pour jouer dans l'une des meilleurs équipe de rugbys, à Oxford .
Cette nouvelle ramena un peu de joie chez ses parents. Quant à la relation entre les deux frères , bien que l'un jalousant l'autre pour l'amour si démonstratif et la grande adoration que leur mère éprouvait pour le cadet , l'aîné ne pouvait s'empêcher d'aimer le plus jeune et de le gâter en ne lui refusant rien. Mais cet amour était loin d'être pur, en effet si Henri partait si loin de chez lui pour poursuivre ses études c'est parce qu'il s'était découvert une passion dévorante pour le garçonnet.
Culpabilisant pour ses pensées coupables il préféra partir pour ne plus être soumis à la tentation ni être esclave de ses désirs.
A trois ans John avait déjà conquis avec sa gentillesse naturelle le cœur des habitants de la maison y compris celui du personnel composé d'un cocher , d'un valet de pied , d'une cuisinière , d'une domestique et d'une gouvernante.
Tous se pâmaient d'admiration devant un tel chérubin , tous sauf le père qui lui aussi avait de violents désirs pour son plus jeune enfant .Mais contrairement à son fils aîné qui se montrait toujours gentil avec son frère le père était souvent sec et froid , ne sachant pas comment dissocier son désir avec des sentiments plus paternel. En se montrant plus ferme avec son second fils il espérait ne pas céder.
Bien qu'aimant toujours sa femme il ne pouvait nié que le fils dépassait déjà sa mère en grâce et en beauté.
Mais peu après son quatrième anniversaire un grand drame frappa la maison.
Cela faisait déjà quelques mois que Fiona Watson crachait du sang sans que personne ne le sût , ni sa famille , ni ses domestiques.
Mais c'était plus facile avec les domestiques qui vaquaient à leurs occupations , et avec son mari toujours accaparé par son travail et ses clients. Quant à son fils aîné , étant à l'université et ne venant que pour les vacances , ne s'était pas rendu compte que sa mère allait de plus en plus mal , son esprit trop préoccupé par ses sentiments inavouables envers son frère.
Par contre John , bien qu'encore jeune et ne comprenant pas toute la gravité de la maladie de sa mère , son esprit vif remarqua que la santé de sa mère déclinée.
Et c'est dans une sombre nuit de printemps 1862 qu'elle s'éteignit dans son lit avec pour seul témoin son jeune enfant de quatre ans.
le jeune John était rester allongé près de sa mère même après qu'elle ait poussé son dernier soupir et n'alla chercher aucune aide.
De sa petite main il prit celle de sa mère qui avait déjà un teint cadavérique.
De grosses larmes coulèrent sur ses joues rosies par l'émotion et sa lèvre inférieure tremblait sans qu'il ne s'en aperçût.
Ce fût dans cette position que la gouvernante les trouva une heure après.
Horrifiée par la mort de sa maîtresse elle poussa un hurlement qui fit trembler toute la maison .
Bonne, cuisinière et valet montèrent les marches quatre à quatre pour se diriger vers la chambre du maître.
La gouvernante qui était restée paralyser se ressaisit très vite et s'approcha du pauvre garçonnet.
Ce dernier , le visage blafard , ne lui accorda aucune attention , les yeux river sur sa mère , il resta sur le lit sans bouger.
La gouvernante, qui se nommait Mary White , entendit soudainement un fiacre, alla jeter un coup d'œil à la fenêtre et vit le docteur Watson descendre de la voiture.
Elle descendit lentement les escaliers et était arriver à la dernière marche lorsque la porte s'ouvrit.
Le hall , à peine éclairé par la lueur d'une bougie empêcha Henri Watson de voir les traits affligés par le deuil de mademoiselle White , mais il pouvait tout de même distinguer sa grande et maigre silhouette d'1 mètre 70.
De toute les femmes de la maison c'était bien la gouvernante la plus grande .
''Eh bien mademoiselle White , fit il surpris de la voir rester là sans bouger , que vous arrive t-il ma fille ?
'Mon...Monsieur , bégaya la jeune femme de vingt huit ans , un grand malheur est arrivé !''
A ces mots , Watson su tout de suite qu'il 'agissait de son épouse .
Il courut comme un dément vers les escaliers et ne mit que quelques secondes pour arriver devant sa chambre où il vit presque tous les autres membres de la maison,excepté son fils aîné étant à l'université.
Mais lorsque son regard se tourna vers le lit conjugal son sang se glaça d'effroi.
Sa belle et tendre Fiona , qui était rester aussi magnifique malgré ses quarante quatre ans et ses cheveux blond striés par de rare mèches grise, avait rendu l'âme. Son corps qui était si plein de vie maintenant était de marbre .
Fou de chagrin il hurla et se précipita vers elle et avec le visage ruisselant de larmes il se mit à embrasser sa femme , espérant sans doute redonner vie à l'unique amour de sa vie , tout comme le prince charmant qui par un baiser avait ressusciter Blanche-Neige.
Voyant que tous ses efforts étaient en vain il se redressa et son regard croisa celui de John .
''Oui , pensa t-il,voilà le responsable de tous mes maux , s'il n'était pas né ma tendre Fiona n'aurait jamais été aliter et
n'aurait pas succomber à une lente maladie''.
Furieux , aveuglé de rage par la perte de son autre moitié , il prit violemment le poignet droit de garçon et l'éloigna du lit.
Les domestiques essayèrent d'intervenir mais leur maitre les écarta d'un regard, seule la gouvernante fut assez courageuse pour se mettre entre eux et la porte .
''Monsieur ! Je vous en prie , ne faites rien à cet enfant , le malheureux n'a rien fait!
'Rien ! Rien! Vociféra le veuf , c'est de sa faute si ma femme est morte !
'Je vous en conjure ! L'enfant n'y est pour rien''.
Sans dire un autre mot il poussa la jeune femme et empoigna plus fortement son fils.
Le jeune John avait du mal à suivre le rythme de son père avec ses petites jambes , les larmes lui obstruèrent la vue ce qui rendit le père encore plus furieux pensant que son fils faisait tout son possible pour le ralentir .
Finalement ils descendirent les escaliers , traversèrent un long corridor pour arriver devant une porte en bois de chêne massive, à la poignée dorée .
Henri Watson sorti une petite clef en argent de la poche de son veston gris puis après avoir ouvert la porte violemment, il traîna de force son fils à l'intérieur de son bureau .
Une fois dans la pièce on ne pouvait que remarquer une large bibliothèque située à gauche avec une collection digne d'un bibliophile ou dans ce cas d'une bibliophile car il s'agissait de la bibliothèque de Fiona Watson.
Au fond il y avait un bureau au bois de hêtre finement ciselé et à droite un magnifique fauteuil qui faisait face à une cheminée au feu éteint.
Sur le sol trônait une peau de tigre du Bengale que maître Watson avait abattu avant sa rencontre avec sa Fiona .
Mais les deux protagonistes ne jetèrent aucun coup d'œil à cette pièce l'un trop en colère l'autre trop effrayé.
''Cesses ces pleurnicheries ! Gronda le père , Cesses immédiatement pleutre! Couard !''
John ne comprit guère pourquoi son père l'insulta ainsi ni pourquoi il faisait preuve de violence envers lui.
''Pè...Père , bégaya John, je...je …
'Vas-tu te taire gredin ! Tu vas prendre ta punition comme un homme ! Ôtes ta chemise !''
Le regard emplit d'appréhension et d'incompréhension , l'enfant resta figé tel une statue de sel.
Perdant rapidement patience le père ôta lui même violemment la chemise blanche en dentelle du garçonnet laissant découvrir ainsi une peau douce et laiteuse.
A cette vue des désirs coupables refirent surface ce qui causa une plus vive émotion chez le nouveau veuf.
La mort de son épouse devait sûrement être une punition pour ses pulsions envers son plus jeune fils, fils d'ailleurs responsable de la mort de sa mère.
Se sentant dans son bon droit en imputant la faute sur le chérubin blond , il prit la cravache qu'il posait toujours près de la cheminée et ordonna à John de poser ses mains sur le bureau .
John bien que n'ayant que quatre ans et qui n'avait jamais à subir auparavant du courroux de son père bien que ce dernier se montrait toujours froid et distant envers lui, comprit néanmoins qu'il serait fouetté ayant déjà vu leur cocher se servir de cet objet sur les chevaux.
Tremblant de peur il essaya s'amadouer la colère de son père .
''Père ! S'il vous plaît ! Ne faites pas ça papa !
'Silence ! C 'est par ta faute si j'ai perdu ta mère! Si seulement tu n'étais pas venu au monde!''
Écumant de rage , Henri Watson ne put prononcer d'autres mots .
Le garçonnet , voyant qu'il était impossible de fléchir la volonté de son futur bourreau se retourna vers le bourreau et obéit à son père. Il posa ses petites mains sur le bureau et ferma les yeux.
Le pauvre John tout tremblant se demanda en quoi il était responsable du trépas de sa mère qu'il avait tant chérit.
De grosses larmes coulèrent sur ses joues lorsque son père commença à le fouetté et la douleur cuisante le fît presque perdre connaissance plus d'une fois.
Soudain le calvaire s'arrêta net et il reprit peu à peu ses sens.
En effet le tourment qui durait plus de vingt bonnes minutes stoppa lorsqu'on tambourina avec force à la porte .
''Ouvrez monsieur !'' Supplia la gouvernante inquiète . Car le maitre de maison avait fermé la porte à clef juste après lui.
L'avocat se retourna vers son fils qui était avachi sur le sol puis fixa la porte d'un œil mauvais.
''Que l'on me laisse avec mon fils!'' Hurla t-il.
Mary ne put s'empêcher de s'inquiéter pour sa jeune charge car mis à part l'adulte elle n'entendit personne d'autre .
''Monsieur ! Le cocher est parti envoyer un télégramme à monsieur Henri pour prévenir du décès de madame . Vous ne voulez pas , j'espère , annoncer aussi celui de monsieur John , n'est-ce pas ?''
C'est à ce moment là qu'Henri se rendit compte de l'ampleur de ses actes , non qu'ils ne soient pas justifié se dit-il, mais le personnel risquerait fort de jaser et bien qu'il pensa avoir raison la justice ne serait pas du même avis.
''Un instant ma fille! ''Fit-il d'une voix mielleuse .
En quelques minutes il releva de force son fils , lui remit sa chemise bien que celle-ci lui brûlait le dos mis à vif par les coups de fouet et menaça son fils pour qu'il garde le silence sur ce qu'il venait de se produire .
Puis il ouvrit la porte laissant entrer la gouvernante qui jeta un œil rapide autours d'elle . En voyant le jeune garçon elle laissa échapper un soupir de soulagement.
Le jeune John , mis à part les yeux rougies par les larmes , avait l'air d'aller bien.
''Monsieur , puis-je vous demandez ce que vous faisiez seul avec John ?
'J'avoue m'être emporté , tenta t-il d'expliquer , j'étais près de le fesser mais voyant son visage plein de larmes je me souvînt que si j'avais perdu mon épouse , le pauvre angelot venait de perdre sa mère.
A partit de ce moment j'ai tenté tant que j'ai pu de lui apporter un peu de réconfort. Et si je vous ai répondu aussi sèchement c'était parce que j'avais fini par le consoler lorsque vous coups à la porte et vos cries l'ont fait sursauter de frayeur.''
Dubitative, Mary ne répondit pas tout de suite mais ne remarquant aucunes marques , elle ne put que s'incliner devant l'explication de son employeur.
Pourtant son instinct lui murmurait à l'oreille qu'il était arrivé quelque chose de terrible entre le père et le fils , et que s'amoncelaient de gros nuages pour le futur.
Hélas le temps lui donna raison ; Après l'arrivé du jeune Héritier qui avait pris le train à la gare de Waterloo pour venir jusqu'à Édimbourg on organisa les funérailles de la défunte.
Pour contraster l'humeur sombre qui s'était abattu sur la maison des Watson , le temps fut absolument radieux , un mois de mai estivale .
Aux funérailles il n'y avait que le l'époux , les deux enfants et les domestiques.
En effet comme Fiona n'avait plus de famille , ayant perdu ses parents très jeune , sa mère à sa mise en monde et son père de la tuberculose , ainsi que la tante qui l'avait élevée morte il y a deux ans de vieillesse , il n'eut aucun autre proche à ses funérailles , mis à part son mari et ses deux fils.
Quant à monsieur Watson , qui était fils unique, il avait perdu ses parents il y a dix ans de cela lors d'un accident de fiacre , le cocher trop saoul avait perdu les rênes de son cheval et ce dernier s'était emballé , renversant la voiture , tuant le cocher et ses passagers .
Après que l'évêque eut prononcer les derniers sacrements, tous regagnèrent la demeure .
Henri Watson père , depuis le soir où sa femme est morte et qu'il avait corrigé son second enfant , nourrissait une idée secrète; Donner à ses domestiques leurs congés et ainsi rester seul avec John .
Car depuis qu'il avait fouetté son fils , les seules images qui lui trottaient dans la tête, l'obsédant jour et nuit, étaient la peau délicate de son enfant, ses yeux bleus-verts que la tristesse embellissaient ainsi que ses lèvres tremblantes qui lui donner envie de les couvrir par les siennes .
Il était la tentation incarné et Henri Watson était un homme faible.
Après tout c'était ce fils qui lui avait fait perdre son épouse ,se justifia t-il, il avait donc le droit d'en tirer des compensations.
Son esprit en délire réussi donc à le convaincre que l'on ne le condamnerais pas tout en oubliant que ses désirs ils les avaient bien avant la mort Fiona.
En pensant à sa défunte épouse il regarda la montre gravée de ses initiales qu'elle lui avait offerte le jour de leurs noces culpabilisant pendant une fraction de seconde pour ensuite être repris par ses démons , son désir étant plus fort que sa conscience.
'Je dois attendre avant de les renvoyer, pensa t-il, cela pourrait éveiller les soupçons en particulier ceux de mademoiselle White.'
Quelques jours plus tard le jeune Henri retourna à Londres promettant d'envoyer souvent de ses nouvelles mais au grand chagrin de son frère il ne tînt guère parole.
Le père plus commença à boire de plus en plus et devint de plus en plus violent envers son fils .
A chaque fois qu'ils se retrouvèrent dans la même pièce et qu'il croisait le regard si triste de son fils , il n'avait qu'une seule envie , le faire sien de corps et d'esprit .
Mais de peur d'être découvert il pris son mal en patience mais cela ne l'empêchait pas de se montrer violent et souvent le pauvre garçon était couvert de bleus et d'ecchymoses .
Les domestiques virent bien ce que le père faisait au fils mais ne pouvait rien faire , seule mademoiselle White tenta de s'interposer dès qu'elle vit la lèvre fendue de John , le ton monta et elle fut renvoyée .
Elle essaya bien de le rapporter aux forces de police pour maltraitance envers un enfant mais étant donné la réputation d'Henri Watson on ne fit rien , au contraire on somma l'ancienne gouvernante de cesser ses médisances sous peine de poursuite.
Malgré tout elle fit tout son possible d'aider son ancienne charge mais comme cela ne donna aucun résultat elle envoya en dernier ressort un télégramme à Londres pour prévenir le jeune Henri des tourments de son frère.
Malheureusement ce dernier qui avait recommencé à boire de plus belle ne reçut pas le télégramme , trop occupé avec ses amis il ne se préoccupait plus ni de ses études ni de son courrier et le télégramme fut jeté sans être lu.
Désespérée Mary refit une visite à la police mais on la menaça de prison si elle ne cessait point son harcèlement elle serait jetée en prison.
De guerre lasse , elle quitta Édimbourg car elle ne pouvait supporter de rester près de John est d'être dans l'incapacité de l'aider.
Maître Watson , après le départ de Mary , commença à prendre de plus en plus d'assurance envers son fils en ayant des gestes équivoques, le touchant de façon inappropriée que ce soit entre ses jambes , son postérieur ou sa poitrine.
Depuis le départ de la gouvernante il prenait le bain avec son fils , lui allonger dans la baignoire et son fils sur ses genoux.
Puis aux attouchements vinrent s'ajouter les baisers , au cou , à la poitrine et à la bouche. Mais les coups ne cessèrent guère , au contraire , comme pour punir son fils des désirs qu'il ressentait il le fouettait presque chaque soir tout en lui lançant des invectives.
Puis il l'enferma dans une pièce exiguë servant de cagibi.
Les autres domestique voyant ses punitions cruelles infligées sur leur jeune maitre se mirent à protester à leur tour.
Waston , voyant l'ingérence de ses domestiques , commença à leur donner congé un par un sur des prétextes fallacieux.
Pour la cuisinière ce fut un vol , elle fut donc sous l'obligation de partir si elle ne désirait pas qu'on porte plainte contre elle.
Quant au cocher , il l'avait accusé de boire pendant son service , seul le valet était rester un peu plus longtemps jusqu'à ce que ce dernier ait été dans l'obligation de partir car on lui donnait plus ses gages car les finances de l'avoué commencèrent à se porter de plus en plus mal.
Depuis quelques mois il passait plus de temps dans les tavernes que dans son cabinet , perdant de nombreux clients importants . Lorsque ses clients devinrent des criminels et des hommes aux mœurs douteuses , il perdit sa réputation si réputée et on le chassa de son club de gentlemen .
Évidemment il rendit son fils responsable , et le fit vivre dans la terreur la plus totale . Un rien pouvait allumer la mèche , l'enfant pouvait jouer trop bruyamment , ses hurlements la nuit lorsque qu'il réclamait sa mère et même le fait de respirer un peu trop fort .
Peu à peu John devint introverti ne disant presque aucuns mots , trop effrayé par son père .
Les seuls moments où on pouvait l'entendre c'était lorsque l'adulte le battait ce qu'il faisait de plus en plus souvent et brutalement maintenant qu'ils étaient seuls.
Un bruit fit sursauter Watson qui le sorti de ses songes et il se retrouva à nouveau en train de regarder par la fenêtre de son bureau, son verre de bourbon à la main.
C'était son fils qui venait de cogner doucement à la porte , comme chaque soir , sauf que cette fois cela pouvait être différent , ce soir enfin l'enfant sera entièrement sien.
La porte s'ouvrit sans le moindre bruit ou grincement , et d'un pas feutré le petit John entra dans le bureau de son père.
Il était vêtu de son pyjama rouge en flanelle , le haut déboutonner légèrement à cause de la chaleur révéla son cou délicat qui enflamma le désir d'Henri , ayant de plus en plus de mal à se restreindre .
Une fois entré dans la pièce John se dirigea vers son père puis une fois devant lui baissa les yeux.
Lorsque la main de son père se dirigea vers lui il ne put s'empêcher de fermer les yeux ni de retenir un sursaut de peur mais étrangement pour une fois il ne reçut aucun coup violent , au contraire il senti qu'on lui caressait les cheveux.
Surpris il releva la tête et regarda son père qui avait une drôle de lueur dans les yeux . Il avait déjà vu ce regard auparavant à chaque fois que son père le toucher de façon inappropriée mais jamais d'une telle intensité .
'Je préfère lorsqu'il est en colère , pensa John , je n'aime pas quand papa me touche.'
Mais pétrifié il ne bougea pas un muscle laissant les mains de son père glisser de ses cheveux à son cou délicat puis il le vit déboutonner bouton par bouton le haut de son pyjama , une fois ouvert il le glissa des épaules nues du garçonnet découvrant ainsi une peau albâtre .
Henri le souleva pour le poser sur son bureau puis embrassa goulûment le cou de son enfant laissant de gros suçons , puis sa bouche descendit vers la poitrine et le mordilla .
Tout en même temps ses mains descendirent vers le bas lui enlevant son pantalon de pyjama.
Surpris John essaya de se dégager mais son bourreau était bien trop fort.
Une fois qu'il ait déshabillé entièrement son fils , il ôta à son tour ses vêtements , il commença par sa chemise grise puis son pantalon qui était de la même couleur.
Il allongea son fils sur le bureau puis il se mit sur lui , sa bouche mordillant à nouveau son cou.
John se mit à gigoter ce qui suscita un état d'excitation encore plus grand chez l'adulte , de plus impatient de prendre l'innocence de l'enfant.
Il dirigea sa main vers l'enfant et d'une voix sèche lui ordonna de sucer ses doigts.
'Dépêches-toi !' Ordonna t-il.
De peur il fit ce qu'on lui demanda , retenant difficilement ses larmes.
Puis il sentit des doigts en lui et ensuite le corps de son père.
La pénétration fut brutale et douloureuse , très vite du sang coula entre ses jambes suivit des fluides corporelles qui n'étaient pas les siens.
Une fois fini Henri se dégagea du corps de sa victime devenu catatonique , et sans aucune culpabilité il se rhabilla puis quitta son bureau sans un regard vers son fils .
Ce dernier , revenant à lui , prit son pyjama qui trainer par terre et regagna sa chambre en faisant tout pour ne pas songer au sang coulant d'entre ses jambes ni la semence de celui qu'il considérait encore comme son père . Mais cette nuit quelque chose venait de mourir en lui , non il ne méritait aucun amour , n'avait-il pas tuer sa mère ? Cela lui avait prit du temps mais il avait compris , il ne serait plus jamais aimer dans cette maison.
Jour après jour ce fut le même schéma , son père le battait et le violer , souvent d'ailleurs il devait donner du plaisir avec sa bouche , au début il faillit s'étrangler plus d'une fois mais par la suite il y prit l'habitude ce qui déstabilisa encore plus l'enfant.
Ses seuls moments de répit fut lorsque le précepteur venait lui donner ses leçons . Enfant modèle et assidu il était la joie de son enseignant .
Avant l'arrivé du précepteur , Watson fit bien attention de ne pas endommager le visage de l'enfant .
John , quant à lui , lorsqu'il n'était pas tourmenté par son père , se plongea dans les livres, en particuliers les livres de science car il avait l'ambition de devenir médecin , c'était devenu son sacerdoce .
Les mois passèrent et se ressemblèrent , hormis les vacances scolaires où sa torture cessa , en tout cas au début.
En effet Henri Watson deuxième du nom venait à chaque vacances jusqu'à la fin de ses études puis une fois les études finies il ne donna plus signe de vie.
Aimant toujours secrètement son frère , il préféra le quitter pour ne plus être tenté.
Ce qui malheureusement enleva tout moment de répit à l'enfant.
Des années s'écoulèrent jusqu'à ce que son père franchit un autre pas dans la dépravation.
Lorsque John eut dix ans cinq clients de son père , tous de parfaits scélérats , vinrent à la maison et lorsqu'ils le virent leurs yeux s'emplirent de concupiscences .
Ils enivrèrent le père et réussirent à le convaincre de les laisser violenté son fils .
Une fois la demande accordé ils allèrent dans la chambre de l'enfant ils se jetèrent sur lui comme des loups affamés et profanèrent son corps de façon brutale et abominable.
John attendit leur départ avant de se rendre dans sa baignoire où l'eau était glaciale , une fois dedans il se frotta vigoureusement tout en se jurant que c'était la dernière fois.
Puis il alla se recoucher avec de nouvelles résolutions.
Demain il quittera pour toujours la maison , son corps lui appartenait et qu'il soit damné si on le prenait à nouveau contre son grès.
Il s'éveilla à l'aube , et avec seulement les vêtements qu'il avait sur le dos et toutes ses économies qui étaient de vingt shillings il quitta en douce la maison .
Il marcha pendant des heures puis arriva à la gare où il prit deux billets en direction de Londres pour ne pas éveiller les soupçons, laissant croire ainsi qu'un adulte l'accompagnait .
Dans son esprit il s'était dit qu'il allait retrouver son frère aîné et vivre avec lui .
Une fois à Londres, qui était vraiment une très grande ville , il se rendit compte que la tâche serait ardue.
Il se mit d'abord à la recherche d'un fiacre puis se rendit compte qu'il lui serait incapable de cacher qu'il était seul, alors il tendit l'oreille et lorsqu'un client voulu se rendre vers West End, quartier où se trouvait l'université d'Oxford.
Il se cacha derrière la voiture, puis il fois arriver à destination il se sauva à toutes jambes jusqu'à l'université.
Il se rendit d'abord vers les dortoirs des garçons et demanda à chaque personne qu'il croisait s'il savait où Henri Watson se trouvait ne se rendant pas compte que son frère avait abandonné ses études depuis trois ans pour aller chercher fortune ailleurs.
Finalement il croisa un professeur qui le renseigna du départ de l'aîné.
Seul , ses économies amenuisant à cause des billets de trains, il se senti désespéré et fit tenter de rentrer chez lui , mais la douleur qu'il ressentit à son postérieur le renforça dans sa décision de rester loin de chez lui.
Après plusieurs jours dans la rue , il tenta tant bien que mal de survivre avec le reste de ses économies , et lorsqu'il ne lui resta plus rien il fit la manche .
Mais très vite son physique d'ange attira sur lui les regards lubriques de plusieurs londoniens et après plusieurs fois où il fut forcé il se résigna à vendre son corps tout en ne négligent pas ses études , voulant à tout pris s'en sortir et aller à l'université.
Parmi ses clients il y en avait un de particulièrement possessifs qui dans son esprit tordu était tombé amoureux de l'enfant qui était désormais âgé de douze ans . Il s'agissait d'un militaire très riche de trente neuf ans , au grade de major nommé Walter Stone.
Il ne refusait rien à son petit ange , et lui procurait les plus beaux livres et pouvait le nourrir de mets les plus fins.
En échange John devait se plier à tous ses désirs violents ou non tout en voyons d'autres hommes . Pourtant il garda l'espoir d'un avenir meilleur .
A quinze ans , il entra à l'université grâce à ses excellentes notes lors d'un test lui permettant d'accéder enfin à son rêve, devenir médecin, mais aussi grâce à l'argent de Stone.
Il cessa ses activités de prostitution mais pas ses rencontres avec le major dont il lui était redevable . Pourtant il rêvait de rompre ses chaînes , et de ne plus sentir sur lui les mains de cet homme.
A l'université il devint de plus en plus extraverti et ses yeux prirent à nouveau vie.
Il commença à sculpter son corps lorsqu'il rejoignit l'équipe de rugby où il fit connaissance avec Robert Ferguson surnommé Big Bob Ferguson. Ils n'étaient pas vraiment les meilleurs amis du monde mais il y avait une entente cordiale entre eux.
Personne ne savait que John n'avait que quinze ans , ils pensaient tous qu'il avait juste un air juvénile , alors qu'eux avait au minimum dix huit ans , l'un d'eux était Stamford qui manifestement éprouvait de l'attirance envers le jeune Watson .
Mais il y avait bien un élève avec qui il avait une franche camaraderie, il s'agissait de Percy Phelps , qu'on pensait le plus jeune de sa classe , il avait dix huit ans .
Mais en vérité c'était bien Watson le plus jeune et le plus avancé mais ne voulant pas être catalogué comme un génie il mentit sur son âge et prétendit avoir dix neuf ans.
Après trois ans d'études il s'engagea en l'année 1878 aux services de sa gracieuse majesté ,en Inde , et ainsi ne plus être à la coupe du militaire qui était devenu colonel.
Il se rendit d'abord à Nepley pour suivre les cours que l'on impose aux médecins militaires puis gagna les rangs d'infanterie de Northumberland comme aide major.
Puis de l'Inde on l'envoya directement rejoindre son unité en Afghanistan.
Mais à son grand mécontentement il se retrouva nez à nez avec Walter Stone, qui avait tout fait pour le retrouver.
Ce dernier le força à reprendre leurs activités mais avant le corrigea sévèrement pour avoir essayer de le quitter.
Le colonel devint ami avec d'autres officiers et consommer sans modération alcool et opium. Une nuit ils le convoquèrent sous la tente des officiers éloignée des autres tentes , et le violèrent.
Le lendemain il demanda son transfert pour rejoindre le régiment de Berkshire qui combattirent à la bataille de Maiwand où il fit connaissance avec son ordonnance Murray qui tomba immédiatement amoureux de son major , qui était près à risquer sa vie pour porter secours au jeune médecin blessé lorsque ce dernier fut toucher à l'épaule qui lui brisa l'os et à la jambe qu'une balle Jezail avait touchée.
Il aurait dû se remettre de ses blessures mais la fièvre entérique compliqua ses blessures et il en garda de graves séquelles .
Ne pouvant servir sa majesté , la reine Victoria , il dût regagner Londres où un futur plus amène lui tendit les bras sous les traits du détective Sherlock Holmes.
Mais il faudra franchir bien obstacles et combattre bien des démons avant de connaître enfin la paix et l'amour.
A suivre
Si cette histoire vous plaît , je vous en prie faites le moi savoir , merci.
