La grande fete
Alain
et André étaient dans la cour de la caserne."Elle ne devrait
plus tarder" dit Alain avec un large sourire Oscar vint les
rejoindre. "Messieurs qui attendez vous donc ?De qui parlez
vous?"
"Colonel" dit Alain " Ma sœur Diane.
Elle vient me chercher"
"C'est vrai que ce samedi et dimanche nous sommes tous en permission «dit Oscar
"Qu'avez vous prévu Colonel?"
"Je pense que je vais rentrer
chez moi, lire un bon livre et Ferrailler" dit Oscar en lançant
un coup d'œil complice àAndré. André soupira Il aurait bien eu
envie de faire autre chose pendant son temps de repos .
"Oh
la la , colonel, on sait s'amuser chez vous " taquina Alain qui
sans le savoir enfonçait le couteau dans la plaie d'André
Et vous Alain, qu'allez vous faire?" rétorqua Oscar un peu vexée.
"Nous allons à Meaux avec Diane. il y a une grande
fête"
"Oh ! j'en ai entendu parler" dit André
l'œil pétillant.
"ah oui " dit Alain " on sait
vivre chez les Soissons" poursuivit t'il avec arrogance en
regardant son colonel
André mourrait d'envie de se faire
inviter. Mais n'osez pas se proposer. Oscar voulait lire et
ferrailler...
"Oui , de la bonne bouffe, du vin et de la
bière a flots, des filles! y aurait même un concours de miss
meldois, cette année"
"Miss meldois" dit Oscar
outrée
Raaaaaaah oui, elles vont défiler sous nos yeux,
toute ses jouvencelles"
" Tiens André, mais pourquoi
tu ne viendrais pas avec nous" André ne put réprimer un
sourire. Alain était son sauveur. il tourna la tête pour regarder
l'œil assassin d'Oscar
"Je ne pense pas que ça
intéresse André de voir un spectacle aussi indécent" répondit
t'elle a sa place Alain ne comprenait pas que le colonel parle pour
son ami
"Je pense que c'est a André d'en décider , pas à
vous mon colonel"
Cet Alain décidément , toujours la pour
la contrarier pensait Oscar
"Et puis sauf mon respect mon
colonel, vu que la permission a déjà commencée, ça vous ferez du
bien aussi, un petit..."
Comment!" hurla Oscar
"Alain..."dit André
"Bah quoi, c'est vrai, il
est pas moche... Juste qu'il faut qu'il se décoince un peu"
"Je vous rappelle que "il" est devant vous"
menaça Oscar
"En tout cas pourquoi privé André des
délices de pareilles créatures, tout cela parce que ce n'est pas de
votre goût... " "
Alain...!" criait Diane
qui arrivait
"Sauvé" pensa André qui avait vu son
amie d'enfance être au bord de l'explosion Diane était toute belle
et accompagnée d'une autre jeune femme que tout de suite André et
Oscar reconnurent "Rosalie" dirent t'il en
chœur
"Oscaaaaaaaaaaar" fit la jeune femme en plongeant dans les bras de celle ci Alain qui avait repéré d'un œil averti la belle jeune femme blonde n'en revenait pas. Comment ce colonel froid , avait t'il pu conquérir une si jolie fleur? il en était bouche bée. Oscar remarqua l'air ahuri d'Alain et tenait la
sa revanche.
" Comme cela me fait plaisir de te voir ma Rosalie"
André tourna la tête. Avait t'il bien entendu
" ma Rosalie" ?
Oscar lançait un rapide coup d'œil a
Alain. Rosalie avait les larmes aux yeux Alain se pencha vers André
" Alors ça ! si je m'y attendais! tu aurais pu me dire que
notre colonel avait une fiancée! j'ai l'air ridicule
maintenant"
"Oscar! J'étais venue vous proposer une sortie..." André ne disait rien. Il trouvait cela soudain fort amusant surtout qu'il vit Bernard franchir la grille.
"Une sortie ma douce Rosalie?" dit Oscar qui n'avait as encore repéré Bernard. Mais très vite , l'époux de la jeune fille arriva a leur hauteur et prit dans ses bras sa femme . La gratifiant d'un beau baiser sur les lèvres. Alain allait de surprise en surprise. Oscar était déconfite…et André tentait de se retenir de rire.
"Colonel de Jarjayes. Mon épouse, vous a t'elle parlé de la sortie?"
Elle s'y apprêtait " dit Oscar amère. Elle ne voulait pas croiser le regard d'Alain. André se mordait la lèvre pour ne pas exploser de rire. Alain se pencha une fois de plus vers André
" Oh mais dis moi, c'est
chaud là André. le colonel fréquente une femme mariée!" lui
murmura t'il encore
Cette fois, c'était André qui fixait Alain
surpris. "En fait sous ses airs droit, notre colonel est un
petit fripon" Alain détaillait Bernard châtelet, l'heureux
cocu. Soudain, il eut un frisson d'effroi. Mon dieu, se dit t'il
avait t'il fait un terrible impair. André était manifestement
choqué. Oscar furieuse. Et ce mari ... Ressemblait a s'y méprendre
a son meilleur ami... .mis à part la couleur des yeux...
"dis
moi André..
... Il est de ta famille " balbutia t'il " tu m'avais pas dit que tu avais un frère..."
Alain
se sentait misérable. Il venait peut être de dire a son ami que son
frère était cocu de par son colonel. André voyait qu' Alain se
sentait gêné. Voila a faire le malin, il avait commis un terrible
impair. " Ce n'est pas grave, Alain, non Bernard n'est pas mon
frère. C'est un ami" dit t'il pour le rassurer.
"Ahhh"
Alain dit soulagé. " Et toujours a l'oreille
" et
comment tu l'as connu?"
"c est lui qui m'a crever l'œil"
dit André imperturbable.
"Ah..." dit Alain
"
Oscar, Rosalie tient énormément a ce que vous veniez avec nous"
"Où Cela?"
" A Meaux"
"ohhhhhh"
fit diane
vous allez a la fête?" aussi "
vous
aussi?' dit Rosalie "
Oui " fit Diane "
excellent
nous irons ensemble"
« Alors Oscar?" dit Rosalie les
yeux en cœur. Alain se demandait toujours si le colonel et la jeune
Rosalie entretenait une relation sous la barbe de l'époux.
"
De plus je me suis inscrite pour Miss meldois" dit t'elle.
"Quoi!!"
firent en chœur entré et Oscar.
"Mais enfin Rosalie, tu
vaux mieux que cela!" gronda Oscar " C'est Bernard qui m'a
inscrit. Il dit que j'allais toutes les battre, Je suis la plus
belle"
"oui mon amour" ajouta Bernard en
embrassant sa femme.
"Bernard!! vous n'êtes qu'un
misérable" hurla Oscar. C'était clair pour Alain, il y avait
anguille sous roche.
"Je me suis inscrite aussi" dit
Diane timidement. Cette fois, Alain devint tout pâle.
« mais
enfin , Diane , ca ne va pas qu'est ce qui t'as prit?" criait
Alain
Oscar éclata de rire
"Et Bien Alain... Vous ne
trouvez plus cela amusant on dirait. Ah, vous avez raison, cette fête
a l'air prometteuse. Allons s'y"
Ce colonel de cour,
toujours là pour l'énerver pensait Alain.
" Oh c'est
merveilleux" dit Rosalie.
Finalement, André se réjouissaient
de voir que sa fin de semaine, allait être tout sauf monotone.
Mais
ils ne furent pas au bout de leur peine , quand un cavalier
arriva.
André pâlit.
Girodel" dit Oscar
surprise.
"Colonel cela fait si longtemps. Je suis allévoir
votre père. Il m'a dit que vous étiez à la caserne"
"Oui
, nous allions partir" dit Oscar.
"Puis je vous
raccompagner dans ce cas. J'ai a vous entretenir d'un..."
"Non,
nous partions pour Meaux. Pour la grande fête"
"Une
fête de gueux!" dit Girodel qui vit soudain 6 regards assassins
braqués sur lui.
Oui c'est gens qui constituent aussi le peuple
de France " rétorqua oscar
"Ah oui oui... C'est
embêtant"
" Venez avec nous" défia Oscar qui
pensait se débarrasser de son ancien lieutenant
" Et bien
soit" se résigna Girodel. C'était la une occasion inespérée
de se rapprocher de la jeune femme de son cœur.
Girodel remarqua
Diane. Elle avait de parfaites boucles tout comme lui et la jeune
fille était très jolie.
"Bien, mettons nous en route dans
ce cas..."
Trois heures plus tard, la petite troupe arrivait
à Meaux. Durant tout le trajet Girodel avait saoulé Oscar des
mondanités de Versailles. Alain tentait de persuader sa sœur de
renoncer à son idée insensée. Rosalie et Bernard roucoulaient.
André était calme et serein comme à son habitude.
Ils
arrivèrent tous a un petit hôtel taverne. A peine oscar était
arrivée qu'elle commanda un cognac pour faire passer la migraine que
lui avait donné Girodel. Ils ne restait que peu de chambres de
disponible. Seulement trois chambres doubles. Rosalie et Bernard en
prirent une , Alain l'autre avec sa sœur. La dernière chambre pour
trois. Oscar et André se regardèrent. Où était la corde pour se
prendre lorsqu'ils comprirent qu'ils devraient partager celle ci avec
Girodel
"Oh c'est très inconvenant " fit Girodel.
"J'y
consens" dit Oscar
André acquiesça. ils arrivèrent a leur
chambre. Il n'y avait qu'un grand lit. Il regardèrent tous les trois
l'objet de convoitise. ils étaient tous fatigués.
"Bien
messieurs, honneur aux dames " dit Oscar qui pour une fois avait
décidé d'assumer sa féminité.
André et Girodel se
regardèrent. Ils avaient bien comprit qu' aucun des deux ne
partagerait le lit.
"Je vais devoir dormir sur le sol?"
s'offusqua Girodel?
Alain ouvrit la porte " alors comment est
votre chambre?"
Quand il vit Oscar sur le lit. André par
terre et Girodel assis en tailleur. Il fut choqué. Ce colonel de
Jarjayes
n'avait pas osé! Il se prenait le lit pour lui tout seul! quelle
arrogance.
" Colonel! En voila des manières" dénonça
t'il.
"André, je comprend et cela ne m'étonne pas de votre
part. Mais monsieur de Girodel serait t'il d'un rang inferieur a
votre seigneurie?"
"Mêlez vous de ce qui vous regarde"
rétorqua Oscar.
Non mais ce n'est pas possible! " criait
Alain.
" Il est hors de question colonel, qu'ici André
subisse vos discriminations ... Ainsi que monsieur de
Girodel..."
"Alain!" dit André
" J'ai
séduit la petite serveuse." fit t'il en lançant un clin
d'œil.
"Donc, on va mettre Rosalie avec diane., Bernard
dormira avec Oscar et toi André avec Girodel" dit 'il
"Quoi!"
fit en chœur les trois jeunes gens.
"Mais de quel droit
décidez vous" dit Oscar
André se demandait bien pourquoi il
héritait de Girodel et Oscar de Bernard. Il ne comprenait pas la
logique de son ami. pourtant Alain en avait une
par pure esprit de
considération. Il voulait que l'amant et le mari cocu se confronte
l'un a l'autre.
Girodel n'avait aucune envie de partager son lit
avec l'écuyer d'oscar. Pas plus que cette dernière ne voulait être
en présence de Bernard. Elle lui en voulait toujours pour avoir
blessé son ami. Ce n'était donc pas un endroit sur pour
Bernard.
"Ecoutez! Alain. Je préfère encore partager ma
chambre avec André" dit Oscar « girodel allez chez
Bernard.
Girodel se résigna et tout le petit monde était enfin
dans leur chambre respective. André avait échapper à girodel mais
il n'échapperait pas au dur sol... Il soupira quand il se
réinstalla.
Oscar s'était glisser sous les couvertures. Elle
fixait André par terre. Elle l'aurait bien invité a partager son
lit mais la dernière fois qu'il avaient été sur un lit , il lui
avait arraché sa chemise...
Bonne nuit Oscar " dit
André résigné.
"Bonne nuit André " dit
Oscar
Quelques secondes plus tard . André éternua. Oscar se
disait qu'il allait attraper froid. Finalement elle se décida
"
tu peux venir si tu veux... Mais je te préviens ne tente rien..."
elle bégayait
" Non c'est bon Oscar. Je trouverai bien mieux
le sommeil si je ne suis pas a tes cotes."
Il en était sur,
il n'arriverait pas à dormir si il se retrouvait si prés de sa
belle Oscar.
"Tu es sure ?" répéta t'elle.
"Oscar,
je ne vais pas te faire un dessin, tu te souviens de ce qui s'est
passé la dernière fois? Tu es une femme ne l'oublie pas et je reste
un homme avec ses faiblesses"
Il venait de confirmer ses
doutes.
"Bien" fit t'elle.
Oscar ne trouvait pas le
sommeil. elle regardait le dos d'André; Puis son regard baissa sur
ses fesses. Des fesses bien rondes, fermes et rebondies. elle avait
une vue imprenable éclairé par la lumière de la lune.
"bon
dieu, mais qu'est ce qu'il me prend maintenant?"
Elle
entendit le premier ronflement d'André. elle se releva
légèrement.
"Il dort déjà?"
"Comment peut
t'il dormir aussi vite avec ce qu'il vient de me dire?"
Elle
se replongea dans le lit. a moitié vexée. elle finit par
s'endormir. il était à peine 4 heure du matin quand Alain venait de
se faire jeter par sa belle serveuse. il décida qu'il lui fallait
dormir. il ouvrit doucement la porte de la chambre d'André et
d'Oscar. Il enragea quand il vit André par terre. il souleva son ami
qui avait un sommeil de plomb .Il le déposa sur le grand lit.
André
se retourna , toujours endormi, il devait ressentir le confort malgré
tout. Il s'agrippa à Oscar qui vint se blottir contre lui avec un
naturel déconcertant. Alain se gratta la tête. Les deux soldats
étaient collés l'un contre l'autre.
"bah , tant mieux ca fera
plus de place pour moi" il retira ses bottes et se mit de
l'autre coté du lit.
A peine la tête sur l'oreiller il
s'endormit.
Le réveil du coq se fit entendre. Oscar matinale,
ouvrit les yeux la première. Elle avait la tête au creux de quelque
chose de doux et d'agréable. elle était encore engourdie par le
sommeil et a peine quelques secondes plus tard, elle constata qu'elle
était blottie contre l'imposant André qui l'avait entouré de ses
bras. Son ami d'enfance dormait toujours. Elle était surprise. Il
l'avait rejoint dans la nuit. Elle ne lui en voulait pas. Elle lui
avait proposé après tout et puis elle se sentait très bien blottie
comme ca.
Il ne le saurait pas si elle restait quelques minutes de
plus ainsi. Ca lui rappelait quand ils étaient petits. Elle
regardait André dormir paisiblement.
" Alors Colonel! Il est
confortable le André" demanda Alain de sa voix grave
Elle
sursauta littéralement ce qui eut pour effet de réveiller
André.
"Ahhhh"
elle bondit du lit.
"Mais
qu'est ce que ca veut dire?"
" Je suis rentré plus
tôt... Et j'ai redéposé André là où il aurait du être"
dit Alain
André ne l'avait donc pas rejoint pensait Oscar quelque
peu déçue. André était abasourdit
" tu as fait quoi?"
dit t'il.
Oui André, j'allais pas te laisser comme un chien
par terre"
" Mais vous en faites une histoire pour une
nuit ! On croirait qu'on vient d'égorger un bœuf"
Alain
s'étira.
" Bon, petit déjeuner et à la fête"
Ils
se retrouvèrent tous a la taverne. Oscar étaient plongées dans ses
pensées.
" Ah j'ai hâte de voir ma petite femme gagner le
concours de miss Meldois" déclara Bernard.
"merci"
fit Rosalie rougissante
le tavernier qui avait entendu s'approcha
de la tablée
" oh vous n'êtes pas au courant?"
"
cette Année, nos femmes se rebellent, il n'ya pas de m iss Meldois.
Cette olympe de Goude, a tourné la tête à nos femmes"
"
Ah bon" dis Diane et Rosalie déçue.
"oui, c'est
monsieur meldois! cette année. Non mais quelle époque on aura tout
vu"
L'œil de Rosalie et de Diane s'illuminèrent.
"OH!
Bernard! tu dois concourir"
" Alain, tu es le plus beau!
tu pourrais gagner" rajouta Diane
Le tavernier amena un
formulaire d'inscription
" un si beau lot de jeunes hommes,
ca serait dommage de s'en priver "
" Bon pourquoi pas"
dit Alain et p uis si je gagne c'est une belle somme d'argent
ca"
Alain nota son nom. Bernard fit de même. il passa la
note a Girodel
" non mais pour qui me prenez vous?3
"
Le noble, il a peur de par être a la hauteur"?" lança
Alain
"Je ne vous permet pas. Il est clair que je vous bat
tous" dit girodel piqué au vif
il signa son nom et fit passé
la note a André.
"Euh non merci" dit André
"
enfin André, tu vas pas faire ton timide" dit Alain.
"
Je ne veux pas participer" dit André
Il se disait qu'il
n'avait aucune chance. Qui élirait un borgne? Il fallait être
honnête, il n'y avait rien de séduisant la dedans. Ils étaient
tous bien plus beau et plus valide que lui.
" André, tu
devrais signer" dit diane . Elle se mit a rougir "vous avez
toute vos chances"
" oh oui " renchérit Rosalie "
tu pourrais facilement gagner... bien sur le match sera serrait entre
toi et Bernard, vous vous ressemblait tant..."
André
souriait. Il était flatté. Alain se demandait si sa sœur avait eu
un petit coup de cœur pour son ami et puis il vit le regard noir
qu'oscar posait a Rosalie
Ah le colonel, était amoureux de la
jeune Rosalie, pas de doute, un regard pareil" se disait
t'il.
En fait Oscar s'était toujours demandé ce qu'elle avait
trouvé a Bernard. maintenant elle se disait que peut être celle-ci
l'avait choisi parce qu'il était le portrait craché d'André.
Apres tout , André avait appris a Rosalie a danser, a marcher et a
dieu sait quoi d'autre... son cœur s'emballait. Elle regardait
encore Bernard, puis André. Ils étaient réellement des miroirs
"
Allez André." suppliait Rosalie
" je te l'a i toujours
dit , tu te sous estimes beaucoup trop " ajouta t'elle
Elle
en apprenait aujourd'hui Oscar. De quoi ces deux la avaient t'il donc
parlé?
" Tu devrais t'occuper de ton époux " dit Oscar
froidement
André signa
" A vous maintenant colonel"
cria Alain
« non" dirent tous en chœur, Rosalie, André,
gironde et bien sur Oscar
" Quoi, monsieur la aussi, ne veut
pas se frotter... Il a peur de salir sa peau trop blanche?"
"Même
votre ancien lieutenant a signer! " insista Alain.
Oscar
soupirait. C'était une plaie ouverte cet Alain
" Alain"
dit André " il ne veut pas laisse le tranquille"
"
oui " défendit Rosalie
" Absolument" soutint
Girodel
" Vous les avez soudoyer ma parole!" dit Alain
"
ils vous mangent tous dans la main"
" Je me contenterai
de juger" dit Oscar amusée
une phrase lancée a la va vite
qui laissa tout le monde choquée particulièrement Alain
«
Comment ca?" dit Alain " vous vous contenterez de juger?"
"
C'est un jury de femme ... " dit Alain
" c'est
d'ailleurs normal que ce soit des femmes qui jugent... A moins que
vous ayez du plaisir a voir des hommes dénudés..."
A vrai
dire Alain pensait de plus en plus que son colonel pouvait être un
bisexuel
Oscar se sentait coincée. Alain aurait t'il des doutes?
C'était catastrophique pour elle si c'était le cas. Ne
réfléchissant pas . Elle se saisit du parchemin et signa son nom
sous le regard ahuri de ses amis.
"Oscar!!" Dit André
interloqué.
Soudain il y eut un profond silence. Alain
l'interrompu " une bière tavernier!" cria t'il
Le
concours était pour le soir. Ils se promenèrent dans les rues pour
voir les saltimbanques. André s'approcha de son amie
" Mais
enfin comment vas tu faire ?"
" Ne t'inquiètes donc
pas. Je me désisterai"
je ne pouvais pas me permettre qu'il
soupçonne quelque chose" poursuivit t'elle.
"Il ne va
pas te laisser tranquille si facilement"
" je sais . Je
défilerai en uniforme et puis j'ai un plan pour la suite"
"
Lequel"
" Je ferais semblant de me fouler la cheville.
impossible de défiler comme ca!"
Le plan d'oscar semblait
bon.
Chapitre 2
La
petite troupe déambulait dans la ville. Il y avait place du marché,
beaucoup de jeux."Oh une pêche aux canard en bois" s'écria
Girodel enchanté
Depuis qu'il était gamin, le comte adorait
cela.
"Faisons
une halte. Je veux y jouer :Il se saisit de canne à pêche et se
concentra.
"Elle est belle la noblesse" soupirait Alain.
" Ca vous tente aussi Colonel ?" demanda
t'il
"Non..."
C'était pour tous , hallucinant de
voir le nouveau colonel des gardes, attraper ses petits canards avec
une joie sans pareille.
"Et bien, si un jour, on m'avait dit
que je verrais cela" dit André
Très vite, il donna les
petits canetons attrapés.
"Vous avez réuni 20 points, vous pouvez choisir entre les poupées de chiffons a droite ou bien les épées en bois à gauche" dit le détenteur du stand.
Il
voulait offrir sa prise à Oscar pour lui marquer son intérêt.
La
poupée pourrait avoir l'effet de lui faire comprendre qu'il la
voyait comme une femme .Il pourrait plus tard aborder la question du
mariage.
Mais l'épée, était tentante aussi.
"Il va
mettre longtemps à choisir" grogna Alain. " foutu
noble"
" La poupée" dit Girodelle.
"En
blonde ou en brune ?"
"oh non, il va remettre dix
minutes à choisir" dit Alain
En blonde, je préfère les
blondes"
André tressaillit.
Oscar , elle était loin de
soupçonner ce qui allait lui arriver dans les deux secondes.
Girodel
se retourna et lui offrit la petite poupée. "Pour vous Colonel"
dit t'il un peu rougissant.
Oscar fut tellement choquée qu'elle
ne réagit pas.
Alain se gratta la tête. Il se pencha vers André
" Euh... Tu les connais mieux que moi les nobles... Mais dis
moi, c'est pas normal quand même?"
" Oh tu sais , tu as
raison, c'est un autre monde" dit André
"C'est une
plaisanterie" finit par dire Oscar " Que voulez vous que je
fasse d'une poupée?"
" je trouve qu'elle vous ressemble
Oscar"
Girodel était t'il devenu fou? Elle n'appréciait pas
du tout le comportement
de celui ci
" le colonel le prend
mal tout de même André. Il a pas froid aux yeux ce type la...
Manière élégante.. de dire ce qu'il pense de lui ... C'est vrai
un brin efféminé parfois ..." murmura Alain
"Mais
quand même, je le prendrai mal aussi" poursuivit t'il.
"Gardez
votre poupée monsieur , ou mieux offrez la à Diane" dit Oscar
d'un ton sec.
"Je ne voulais pas vous offenser" dit
Girodel confus.
" il est pas fufutte celui la " dit
Alain " il lui offre une poupée et il voulait pas
l'offenser"
André esquissa un sourire mais restait
calme.
Girodel par dépit , offrit donc sa poupée à Diane qui le
remercia.
ils continuèrent leur ballade. Oscar était toujours
verte de rage.
"Non mais vraiment!" dit t'elle tout
haut.
André avait maintenant un large sourire.
Il adorait voir
Oscar remballait Girodel.
Un peu plus loin, un stand faisait le
plein.
Les amis s'approchèrent. Il s'agissait d'un stand de tir
aux poignards.
une jeune femme était en croix devant une
planche
et un jeune homme tirer en essayant de
l'éviter.
"Venez participer a l'amour n'a pas froid aux
yeux!" criai le rabatteur
"Je suis sure que c'est
truqué" dit Oscar " cela m'étonnerait que de vrais
couples s'adonnent à cela , c'est bien trop dangereux"
"
le monsieur ose dire que ces deux jeunes personnes qui viennent de
jouer sont des complices?"
Toute
l'assistance regardaient Oscar.
" Mais non , mon bon"
dit Bernard.
Il voulait que l'ambiance reste au calme.
"
Je veux bien essayer avec mon épouse"
renchérit t'il
"
Mais il est fou!!" criait Oscar
" j'ai confiance en toi
mon amour " dit Rosalie les yeux en cœur.
" Je ne vous
laisserez pas jouer avec la vie de Rosalie"
cria
t'elle;
Bernard s'approcha du colonel
" enfin Oscar, vous
savez quelle fine lame je peux être " dit t'il rassurant mais
ce fut mal interprété
par la jeune femme qui se rappela
immédiatement que ce dernier avait fendu l'œil d'André
Elle lui
décocha donc un bon coup de poing qu'il l'envoyait par
terre.
"Oscar!" dit André en la prenant tout de suite
par le bras pour la calmer.
Alain venait de voir son Colonel se
battre pour la jeune Rosalie. Décidément, c'était fascinant, ce
colonel froid , était amoureux.
André tenait fermement Oscar qui
voulait continuer d'en découdre.
Rosalie aida son mari a se
relever.
"Je m'excuse" dit Bernard. " j'étais
maladroit" Il venait de réaliser son erreur.
"c'est
surtout à André que vous devez des excuses " dit Oscar
"
Ce n'est pas grave
Oscar... C'est du passé"
Soudain,
Alain se rappela de ce que lui avait dit André la veille , que
Bernard était responsable de sa cécité.
Ce n'était donc pas
pour Rosalie, ou du moins peut être pas entièrement pour elle que
le colonel était devenu si furieux.
Rosalie alla s'installer
: et les 5 poignards furent donné a Bernard.
Toute
l'assemblée était en admiration.
Une jeune fille en fleur
commenta " comme c'est beau la confiance et l'amour. J'aimerai
un jour vivre ca"
" Tu es prête mon amour" dit
Bernard qui revivait la glorieuse période du masque noir dans sa
tête.
"Oui mon amour"
" Si il la blesse, il
trépasse" menaçait Oscar qui était toujours retenu par le
bras par André.
" Calmes toi, tu vas le déconcentrer"
dit André.
En quelques secondes, Bernard lança les cinq d'un
coup et Rosalie ne fut pas blessée. C" était du grand
art.
Rosalie sauta dans les bras de son mari et l'embrassa
fougueusement.
la foule applaudit.
Oscar était soulagée.
"
Alors, vous avez vu monsieur le militaire" dit le propriétaire
du stand
" un simple civil, et je vois la 4 militaires qui
semblent bien lâches"
Ils étaient tous quatre blessés
dans leur orgueils
et le sourire victorieux de Bernard
n'arrangeait rien.
" Très bien! vous allez voir ce que vous
allez voir" dit Oscar remontée a blanc
" il me faut un
volontaire" dit t'elle.
"Alain? Girodel?"
les
deux hommes se regardèrent.
" et pourquoi pas André?"
dit Alain. " c'est vrai " pensait t'il " après tout,
il lui avait déjà qu'il donnerait sa vie pour son colonel, c'était
le moment.
" Non, merci" dit André qui avait repéré
que son amie était très énervée ...
"
Comment ca André? tu n'as pas confiance?"s'offusqua Oscar.
"
Tu es beaucoup trop énervée Oscar..."
dit t'il
franchement.
"charmant" dit Oscar
" Dire qu'on
se connait depuis petits! Rosalie n'a pas eu peur! je pensais que tu
me faisais confiance"
" moi j'ai une autre idée"
dit l'homme du stand " Si le grand blond se plaçait a la place
de la dame, ca va le calmer un peu"
Quoi!!" dirent
Alain et André
" Pas de problème" dit Oscar " que
croyez vous! que je suis lâche? je vais te prouver moi, André que
j'ai une confiance aveugle en toi! contrairement a toi"
Oscar
vint se placer.
André regardait Alain paniqué.
" Il faut
que tu déclares forfait" chuchota Alain
" si je fais
ca, il va se douter pour mon œil"
"si tu le fais pas ,
tu as 90 De chance de le tuer
si ton œil a un de ses fameux
moments de faiblesses... Tu y penses?"
" Allez André!
je n'ai pas peur! j'ai confiance en toi" vociféra une oscar
déchainée
André avait des sueurs froides.
Quand soudain, une
main gantée saisit les poignards a sa place " Permettez plut
tôt a un vieil ami, cet honneur" dit une voix qu'André reconnu
tout de suite
Fersen apparut dans toute sa splendeur et son
assurance
Sans le savoir, il venait de sauver André. Mais a quel
prix pensait celui ci.
" C'est qui celui la?" demanda
Alain
" Fersen" chuchota André
"Quoi!! celui
qui couche avec la reine"
" chutttt" dit André
"
c'est du joli, les amis du colonel, entre le pêcheur arrogant aux
canards, celui qui t'a crevé l'œil et l'amant de la reine..."
:
Oscar était surprise.
" Mais que faites vous donc ici?"
"
Je venais voir un ami, je passais par là et je vous ai vu"
"
c'est toute l'histoire de sa vie " pensait André
"
Alors vous permettez Oscar?" demanda t'il.
Oscar
réfléchit avant de répondre.
Fersen était un bon tireur,
c'était sur... Mais a l'épée, elle le battait toujours.
Avec
André , elle n'avait aucune crainte , elle savait de quoi il était
capable. Mais Fersen?
" En fait, je préférais André, sans
vous offenser monsieur de Fersen"
Soudain toute la foule
regardait le jeune suédois avec méfiance
ils posaient la même
question " ce fersen??"
Oscar s'aperçut de la
gaffe.
" Je crois que vous avez raison, je vais vous laisser
" dit Fersen
qui partit comme l'éclair
" Et mes
poignards" hurla le propriétaire du stand?
Celui ci partit
lui courir après.
"Bon, je crois que la , on ferait mieux de
partir..." dit Oscar promptement
Ni une , ni deux, ils
rentrèrent à la taverne.
" J'espère que tout va bien pour
Fersen" dit Oscar
"Ne t'inquiètes pas , il s'en sort
toujours" dit André.
Très vite l'heure du concours tant
attendu arriva.
Ils ressortirent donc tous.
" Ce soir,
elles seront toutes a mes pieds" se vanta Alain
"
Monsieur Meldois, c'est moi! elles vont toute craquer devant un si
beau male"
Alain avait toutes ses chances, ce n'était pas
le frêle colonel et son teint de porcelaine qui pourrait
lui
faire de l'ombre, ni la précieux Girodel
par contre il avait un
peu plus de soucis, avec les deux sosies"
Mais il savait que
son coté fêtard , jovial et peur de rien , viendrait a bout des
plus coriaces.
Dans les coulisses, Oscar, André, Bernard, Girodel
et Alain se préparèrentt avec d'autres candidats qui n'avaient pas
fier allure à cotés d'eux.
on leur donna un carton avec des
numéros. Oscar portait le 1, Girodel le 2, Bernard le 3 , André ,
le 4 et Alain le 5
Rosalie et Diane s'étaient installées dans la
tribune de femmes en délire.
Toutes les meldoises s'étaient
données rendez vous pour ce spectacle inédit et torride
"Bien"
fit l'organisatrice " vous avez deux tours à faire"
"le
premier, ainsi vêtue, vous montrez bien votre numéro, le second,
par contre vous allez devoir enlever votre chemise et dévoiler vos
pectoraux de la manière la plus agréable possible, montrez vous
créatifs, puis ils vous sera demandé un petite présentation sur
vous même"
" Qu'est ce que vous entendez par montrez
vous créatifs?" demanda André
" ne faites pas
l'innocent, séduisez, les femmes sont ici pour voir des beaux males
en action...je ne vais pas vous faire un dessin"
" trop
facile " dit Alain
André qui n'était pas du genre
exhibitionniste regardait Oscar paniqué.
" je ferais mieux
de faire comme toi" chuchota t'il
" Pas de problème"
renchérit Bernard aguerri a affronter la
foule
Girodel
s'esclaffa
" Vous allez voir ce que c'est l'art de la
séduction"
" André, tu ne peux pas déclarer forfait!
mais regardes moi ces vantards! si je n'étais pas une femme, je leur
ferai rentrer leur vantardises dans la gorge! Allez ! on est amis! tu
vas le faire pour moi! met leur la paté"
" Mais
Oscar... Je ne suis pas comme eux..."
" Oh arrêtes, je
t'ai déjà vu plein de fois déboutonner ta chemise quand tu soignes
les chevaux sous le soleil brulant... Tu n'as rien a craindre..."
dit t'elle sure d'elle.
" Que?? Comment?" dit André
surpris.
Oui, tu te cambres un peu en avant, tu t'essuies le
front " elle imitait en même temps
" tu enlèves
doucement tous les boutons et tu fais soudain volé la chemise"
elle mima les gestes " je t'assure, si tu fais cela, c'est le
succès garanti"
" Tu ... Tu me regardes Oscar quand
Je..." comprenez t'il bien
" Tu sais bien que de ma
fenêtre, j'ai pleine vu sur la cour" dit t'elle
Ce n'était
pas la réponse qu'il attendait. Mais il ferait avec. " Allez!
tu vas leur rabattre leur caquet! je compte sur toi!"
le
numéro 1 en piste
" J'y vais" dit t'elle " ca va
être vite réglé"
Oscar monta sur l'estrade en portant son
numéro
elle fit un premier tour. Les filles de l'assistance, la
regardaient avec admiration
" quelle prestance"
"
un peu fluet , moi j'aime les grands baraqués" dit une autre.
"
Oscaaaaaaaar"cria rosalie
elle fit demi tour et au moment de
descendre simula une chute.
" Aiiiiiiiiiie ma
cheville"
Girodel accourue vers Oscar
" Colonel! tout
va bien? Voulez vous que je vous porte jusque chez un médecin"
"
ca ira, je crois que c'est juste foule"
André n'avait
pas réagit. Il savait qu'elle simulait.
" Bon, et bien, le
numéro est forfait a cause d'un accident" dit l'organisatrice
:
numéro 2 en piste
" c'est a vous girodel" dit Oscar
"
Ah, euh oui"
Il monta en piste pour le 1er tour et arrivait
au milieu de l'estrade, il se stoppa brusquement, enleva son chapeau
de militaire
et secoua la tête pour faire virevolter ses épaisses
boucles '( manière L'Oréal parce que je le vaux bien)
il
repartit ensuite dans les coulisses sous des applaudissement
"
quelle classe"
" c'est rare de si beaux cheveux chez un
homme " commentaient les dames
NUMERO 3
Ce fut au tour de
Bernard
il arriva en faisant la révérence. Puis il fait un saut
périlleux, s'accrocha au petit lustre , plongea dans la foule pour
voler un baiser a sa belle ainsi que son collier
puis lui relança
avec un clin d'œil
c'était le masque noir dans toute sa
splendeur
Les jeunes femmes étaient conquises par le bad boy
les
trois hommes avaient vu la prestation ainsi qu'oscar
" pfuuu"
fit Alain
" il est costaud celui là, on dirait pas comme
ca" ajouta t'il
" et je vais devoir passer après lui?"
dit André misérablement.
" ca alors" dit girodel, "
cette technique me rappelle ce voleur qui avait cambrioler ma demeure
lors d'un bal que j'avais donné"
Numéro 4 lança la jeune
femme.
C'était au tour d'André.
il ne voulait pas monter "
non franchement, moi, la être porté à la lumière ce n'est pas mon
truc" dit t'il " je préfère être l'homme de l'ombre"
dit t'il
" Allez André! c'est j uste le premier tour"
dit Oscar " tu ne vas pas m'abandonner maintenant"
"
mais comment veux tu que je fasse après ca!"
Numéro 4
relançait la jeune femme
Il s'avança et monta tel un candidat à
la potence les quelques marches
qui menaient a l'estrade.
il
ne fit pas deux pas dans la lumière que son œil le lâcha.
: il
'immobilisa soudain.
Son regard était perdu dans le vide de
l'obscurité .
Il ne fit aucun mouvement.
" Il est
mystérieux" dit une fille
" Wow, comment il fixe avec
assurance, il ne bouge pas vous avez vu"
c'est comme si il
disait, je vous attends"
la vision lui revint peu a peu ,
soulagé , il sourit, un sourire étincelant
" ohhhhhhhhhhh,
quand il sourit c'est quelque chose"
" En tout cas , il
est très mystérieux"
il descendit pour repartir dans les
coulisses.
" Alors Oscar?"
" c'est une tactique,
le coup de la statue , de la jouer mystère"
" Ah bon,
ca donnait cela..."
numéro 5
Alain arriva un large
sourire aux lèvres
: il traversa en sifflotant, l'air très décontracté, il avait mis sa veste sur son épaule
c'était
simple mais efficace plus proche de ce que les meldoises
connaissaient
l'homme décontracté et accessible
il fit un
petit sourire en coin et repartit dans les coulisse
Bien fit
l'organisatrice
maintenant c'est le tour sans la chemise
numéro
2 donc
Girodel arriva sur l'estrade, seul problème, le noble
était fardé de toute sortes de vêtements. Et il n'arrivait pas à
l'effet escomptait, en enlevant un part un toutes ses affaires.
Les
meldoises s'ennuyaient ferme.
Quand il eu enfin fini, sa peau
était si blanche, qu'elle fit penser à un cadavre
les meldoises
n'étaient pas habitués a ce genre de teint
Il repartit déçu
"
franchement , ses gueuses, ne savent pas ce qu'est le beau"
dit
t'il
numéro 3; ce fut au tour de Bernard
il arriva avec une
entrée tout aussi acrobatique et en un clin d'œil fit disparaitre
les hauts qu'il portait
" ooooooooooh"il se permit
également un petit bain de foule dans l'assistance
Ainsi les
meldoises purent tâter le produit
puis il bondit hors d'elle et
avec un salto, rebondit sur la scène
termina en saluant les
jeunes femmes
" c 'est mon homme" dit Rosalie
Fièrement.
"Oh mais où est ma bague" s'écria une
jeune femme...
"Arh... Il a gardé quelques vieux reflexes"
pensa la jeune fille
numéro 4
cria la dame
: " tu n'
oublies pas, tu te cambres et fais voler la chemise" dit Oscar
"
Si tu crois que c'est facile! je suis tout seul d'habitude... pas
devant tant de femmes"
" Bon ferme les yeux et imagine
que tu as ton cheval devant toi..."
" Pardon...?"
"
Il doit bien y avoir quelque chose qui pourrait te tirer de cette
torpeur..."
" Oscar..."
" J'ai une
idée"
elle poussa André vers l'estrade en simulant qu'elle
boitait
" Mais que fais tu?"
tu vas voir! surtout
laisse toi faire!"
Elle lui flanqua une gifle... Alain,
Bernard, et girodel en sursautèrent. " Non mais ca va pas
Oscar! tu es folle ou quoi?" hurla elle le poussa définitivement
dans la salle et lui dit " maintenant tu arraches ta
chemise!"
André était en rage, comment avait t'elle pu lui
faire ca?
Qu'est ce qu'il lui prenait?
il avança sur la scène
le regard en feu!
" Pourquoi se jouait t'elle de lui ainsi?
lui rappelait a ce moment la cette terrible soirée... Et la gifle,
elle l'avait fait exprès c" était la même"
aussi
violente et injustifiée
son sang ne fit qu'un tour, et il arracha
sa chemise
" voila" fit Oscar " c'est bien, j'ai
réveillé la bête"
les jeunes femmes voyaient André
impressionnées
" il fait un peu peur quand même " dit
une jeune femme
" c'est clair qu'il est bestial, il a pas
l'air comme ca , au premier abord..."
André fit demi tour
aussi sec
et décocha un coup de poing à peine de retour à
Oscar.
"Comment as tu osé, Oscar... Remettre cette histoire
sur le tapis?" La rage avait cédé la place a la
tristesse.
Oscar s'en voulu. Quand elle avait dit a André qu'elle
lui avait pardonné, elle fut sincère
elle ne pensait pas que le
jeune homme en souffrait encore et se sentirait insulté ou
blesser
Numéro 5
Alain fit son entrée l'esprit confus.
Une
seule phrase raisonnait en lui , celle d'André '" mais tu es
folle ou quoi? Folle... il avait dit
folle"
Il
ne m'y pas tout son cœur dans son déhanchement " folle,
pourquoi le féminin... ? Ca expliquerait l'aspect frêle, la
dévotion illimitée d'André... Ce pouvait t'il que le colonel soit
en réalité une femme?
du coup, il laissa les meldoises sur leur
faim, mais le concours n'était plus ce qui l'importait à
présent
l"organisatrice revint sur l'estrade
" par
manque de temps, il n'y aura pas de questions... il vous faudra donc
juger mesdames sur les prestations que vous avez vue , à vos
votes"
Alors que les meldoises déposaient le numéro de leur
choix dans l'urne
André demeurait introuvable
Oscar se faisait
du soucis.
chapitre 3
"
Très bien dans quelques instants, nous connaitrons, notre premier
monsieur Méldois..."
Elle faisait durer le suspens. Rosalie
criait Bernaaaaaaaaaaard"
: tandis que Diane hurlait "
Alaaaaaaaaaain"
Une jeune demoiselle au fond hurlait "
le numéro 2!'
: André soupirait personne ne criait son nom
ou son numéro. Tandis que des numéros 3 étaient scandés en
nombre
Un jeune homme arriva avec l'enveloppe contenant le nom du
gagnant.
: "Oh! fit t'elle, je vais donc appeler le deuxième
dauphin" commença t'elle.
: Elle s'éclaircit la gorge
"
il s'agit du numéro 2"
Girodel s'avança et la jeune femme
lui remit sa ceinture.
"Merci... Je dois faire un
discours?"
" Non" dit t'elle.
Comment son ancien
lieutenant avait t'il pu être deuxième se demandait Oscar.
"
le 1er Dauphin..."
" Le numéro 5"
"Alaaaaaaaaain"
criait Diane tout heureuse.
Alain s'avança à son tour avec un
large sourire.
"Eh hé!" dit t'il satisfait " je
suis devant le noble!"
"Enfin Monsieur
Meldois...Est..."
"Bernaaaaaaaaaaard" hurlait
Rosalie.
Oscar avait le cœur battant.
La foule était en
délire ; les meldoises très enthousiastes
"Monsieur Meldois
est le numeroooooooo 3"
Rosalie sauta de joie , et se mit a
sifflet
Bernard se mit à rire.
: Oscar était choquée.
Comment André n'avait t'il pu avoir aucun prix!
" Mais elles
sont aveugles ou quoi!! Elles ont élus la pâle copie! ce chien
de Bernard!"
s'énervai t'elle.
André lui soupira. Il
n'était pas surpris. Ce n'était pas un homme très expansif de plus
qui élirait un borgne?
Les candidats descendirent de l'estrade.
Girodel tout fier se dirigea vers Oscar " Alors Oscar? Je trouve
que j'aurais amplement mérité la 1ere place"
Oscar ne
l'écouta pas et lui passa devant.
Elle se rua sur André avec
vigueur
le jeune homme eu peur de se prendre une deuxième gifle
pour avoir échoué. Il fit un pas en arrière
" Non mais
c'est pas vrai" hurler t'elle
Alain regardait le spectacle
les bras croisés.
:
Elle arriva à la hauteur d'André.
" Je ne sais pas à quoi
tu t'attendais Oscar... Franchement..."
" Ces meldoises
n'ont aucun gout! " criait t'elle " Elire Bernard! ce type
est plat, arrogant, beau parleur"
" Oscar, il est juste
derrière toi..." dit André
" Je m'en moque! En plus
tes yeux sont plus beaux! lui c'est un bleu fadasse, toi tu as un
beau turquoise"
Rosalie commençait a ne pas apprécier les
dires de sa chère amie.
" Dites donc, Oscar, je vous croyais
plus fairplay... " dit t'elle.
" Pas quand l'injustice
est flagrante!"
" Oscar, calmes toi, ce n'est qu'un
concours" dit André.
" Tu as raison, mais tout de
même"
Oscar voyait bien que son ami était peiné.
"
Si on allait au bal maintenant " dis Alain
" Oh oui,
allons danser" dis Diane.
" Quel dommage que notre
colonel est sa cheville foulée" continua Alain
" je
n'aurais pas l'honneur de le voir danser..."
Oscar se rappela
soudain qu'elle était supposé boité.
"Aie... Oh oui..."
dit t'elle pour se rattraper.
Puis fit deux trois pas en
boitant.
Ils arrivèrent tous au bal musette et Oscar fut
installé sur une chaise.
André s'asseyait à coté
d'elle.
Rosalie et Bernard dansaient ensemble. Alain avec sa
sœur.
Girodel décida qu'il était temps de parler à Oscar ,
mais une très belle villageoise l'invita et en bon séducteur, il ne
put refuser l'offre.
Une jolie brune s'approcha d'André et tout
rougissante lui lançait des yeux doux
kyomine2002 (22:44:09): "
j'ai voté pour vous. De tous vous étiez le plus beau. J'ai tout de
suite décelée l'âme romantique. L'homme véritable et protecteur.
Celui qui rassure et protège"
): dit t'elle en battant des
cils.
André devint tout rouge " oh merci"
"vous
voulez danser?" demanda t'elle
André se tourna vers Oscar
.
" Tu n'as pas besoin de mon autorisation" dit t'elle
l'air pincé.
" Avec plaisir" accepta t'il.
" Le
chien! il ose! Il suffit une belle se ramène avec de jolies
tournures quelques compliments..." s'énervait t'elle
Elle
les regardait danser. André riait.
" Dire que je suis
coincée sur cette chaise"
soudain, elle eut une idée
lumineuse.
Elle se leva et observa une jeune femme d'environ sa
taille.
" Madame, si je vous donne une belle somme d'argent,
vous me donneriez votre tenue?"
La jeune femme réfléchit et
accepta. Elle habitait a deux pas de là et Oscar se changea la
bas.
"OOOOOOH" fit la Meldoise. "Alors c'est
vrai!"
" De quoi" demanda Oscar
" Vous êtes
le chevalier d'éon, vous existez bien!!"
Oscar fut
surprise.
" Oui c'est cela " dit t'elle. Elle n'avait
pas envie de perdre de temps en explications.
" Pouvez vous
m'aider a tresser mes cheveux?"
" Avec plaisir, c'est un
honneur"
quelques minutes plus tard. Oscar était prête.
Elle
rejoignit le bal.
Elle allait pouvoir danser.
Elle s'avança
dans la foule . André était un peu plus loin et malheureusement
pour lui complètement myope à cause de son œil ne remarquait rien.
"
Charmant..." fit t'elle "Il ne m'a même pas remarqué"
Par
contre ce ne fut pas le cas d'Alain qui lâcha sa sœur.
"Oh
Diane, désolé, mais y a un beau petit lot qui vient d'arriver ,
elle est pour moi"
Avec horreur elle vit Alain s'approchait
de lui.
" Mamzelle" dit Alain en la regardant de haut en
bas avec un sourire qui en disait long.
Oscar ne pouvait pas
parler. Si elle le faisait , il aurait reconnu sa voix.
"
Voulez vous danser?" demanda t'il
" oh vous êtes
timide, faut pas " dit t'il en lui mettant la main aux
fesses.
Elle lui décocha un coup de poing aussi vite que 'il eut
la malheureuse incitative.
"oh! une femme qui a du caractère,
j'aime ca" dit t'il en s'essuyant le sang sur la lèvre.
C'était
un cauchemar, et André ne la voyait toujours pas.
Alain revint à
la charge et allait la prendre par la taille quand une main arrêta
son bras.
" Ce n'est point la des manières monsieur de
traiter une si jolie femme"
Cette voix, Oscar la reconnue...
"Encore vous!" fit Alain
" Madame" dit
Fersen
Oscar accepta la main du sauveur.
" Merci" dit
Oscar.
" je vous croyez parti Fersen" dit t'elle
"
Oui mais j'ai prit la mauvaise route, et sur le chemin du retour, je
passais par la et je vous ai vu"
" Ca tombe très
bien"
Alain regardait le suédois danser avec l'objet de sa
convoitise.
il était déçu et se mit en tête d'aller embêtant
son colonel pour le détendre.
: Il vit la chaise que celui ci
occupait , vide.
" Mais où il est?"
Pendant ce temps
le couple Fersen et Oscar était arrivé à hauteur d'André et de sa
jeune inconnu.
: Cette fois, elle était assez prés et son cœur
s'arrêta net, de revoir son Oscar habillée une nouvelle fois, en
femme et dansant une nouvelle fois avec Fersen.
il lâcha la main
de la jeune fille.
il était pale.
" Ca ne va pas?"
"Je
..." dis André peiné.
Oscar tournoyait avec le beau
suédois. Cela lui rappelait des souvenirs.
: " Dites moi
Oscar, en quel honneur, vous êtes vous habillée de la sorte cette
fois?"
" Je voulais... oh, me faut t'il une raison"
dit t'elle fâchée.
" Non, mais vous connaissant , ce n'est
jamais anodin"
" De toute façon, je l'ai fait pour
rien..." dit t'elle.
André ne l'avait pas remarqué.
Oh
pardon, je n'ai pas l'habitude"
"Aie" fit Fersen
"
c'est pas grave, vous avez fait des progrès ma chère Oscar, il vous
a fallu 5 mins cette fois avant de me détruire le pied"
"
Désolée"
Oscar tournait la tête pour voir ou en était
André.
: " Vous cherchez quelqu'un?"
"
André..." dit t'elle
" Je l'ai v u partir bras dessus
bras dessous en embrassant goulument une petite brune. Ne vous en
faites pas pour lui"
dit Fersen souriant
"
Quoiiiiiiiiii! le salopard!!" hurla Oscar qui stoppa net la
danse.
" C'est une plaisanterie Oscar...Je voulais savoir,
j'ai eu ma réponse"
Fersen se prit une gifle magistrale.
Alain
vit la scène " une dure à cuire la petite"
André vit
qu'Oscar avait giflé Fersen et se précipita vers elle.
"
Tout va bien Oscar?" demanda t'il
" André, c'est
moi l'agressé..." dit Fersen outré
" Que lui avez
vous donc dit?" menaça André. " Que je ne vous y reprenne
plus, ou vous aurez à faire a moi" dit André plein de
colère.
Personne ne devait faire de mal à Oscar.
" Je
vous assure André c'est un malentendu" dit Fersen qui
commençait à craindre que le volcan endormi ne se réveille.
"
Dites lui Oscar... " insista t'il.
Oscar resté muette. André
était jaloux et très protecteur. Elle adorait ça.
" Il m'a
mit la main au fesse" dit t'elle pour tester
" Quoi!!"
non mais elle ment"
Le sang d'André ne fit qu'un tour et il
envoya valser le beau suédois dans le décor.
Alain s'approcha "
dis donc l'ami, tu y es allée fort... le pauvre conte " dit
t'il en s'avança
" En fait, moi je te le dis , c'est cette
fille qui est une vraie furie, je m'y risquerai pas a ta place, j'ai
essaye tout a l'heure"
il ne put finir sa phrase qu'il
rejoint Fersen dans le décor sous le poing d'André
Oscar avait
un large sourire.
" mon héros" dit t'elle en
l'embrassant sur la joue
André se calma tout de suite. "
Oscar?"
" Allons nous promenez veux tu? ici se sont tous
des brutes épaisses sans éducation"
" Tu as raison"
"
des brutes épaisses" dit Alain qui avait entendu la fin de la
conversation en se relevant" ils se sont pas vu ces deux la..."
Oscar et André se dirigèrent vers la marne;
" Mais
enfin Oscar pourquoi as tu mis une robe"
" Je voulais
danser..."
"Avec Fersen?"
" tu sais je
n'arrive pas à croire qu'il eut été si rustre avec toi... Il a du
croire que sous ses habits campagnard, il pouvait tout se
permettre"
" En fait, non, Fersen, m'a juste sauvé des
griffes d'Alain qui lui m'a mis la main aux fesses"
" il
arrive toujours au bon moment..." dit André
" C'est sur
, lui n'était pas obsédait par sa cavalière brune... il m'a
remarqué au moins"
" Ah..." fit André qui ne
pouvait pas vraiment se défendre .
" C'était un
sympathique dimanche" dit Oscar
" Oui... Mouvementé
quand même"
" c'est sur"
: " André...?"
:
" Oui?"
" Tu es sure que tu es amoureux de moi?"
"
Quoi? Mais enfin c'est quoi cette question,3
" Je dis ca peut
être parce que tu ne veux pas t'endormir a mes cotes, tu refuses de
me faire confiance au tir au poignards... Tu ne me remarques pas dans
la foule, et tu ne me dis même pas que je suis jolie!"
: "
Y a de quoi se poser des questions, surtout quand j'ai du subir les
assauts de girodel et de sa poupée, puis en cette fin de soirée
Alain, a qui j'ai tape dans l'œil au premier coup d'œil"
"
Je ne pensais pas qu'après ce qui s'était passé entre nous, tu
aurais aimé que je te courtise..."
" C'est vrai...je
comprends... Mais moi cela me faisait bizarre, cette indifférence"
"
surtout après une tel déclaration"
" Oscar, tu
voudrais que je te courtise?"
" non..."
"
Ah..." dit André qui ne savait plus quoi penser
"
Courtiser cela prend du temps" dit t'elle " Et déjà que
tu es pas rapide"
André
esquissa un sourire. " c'est un défi?"
" en même
temps, on peut pas non plus dire que tu sois claire... Des que je
tourne la tête tu danses avec Fersen"
" André, je perd
patience!!"
: C'est alors qu'André la rapprocha de lui et
l'embrassa fougueusement.
Un baiser passionné que la jeune femme
lui rendit.
Une fois le baiser rompu. " Elles ne savent pas
ce qu'elles ratent les meldoises" dit Oscar
: " Sans
hésiter, je te donne mon vote, et t'accorde la première place dans
mon cœur" ajouta t'elle
" c'est la seule qui compte
pour moi" dit André heureux.
" Tu as bien raison,
surtout que le premier prix vaut le coup d'œil" dit t'elle
coquine
" C'est quoi le premier prix?"
" bah
moi!" dit Oscar un peu vexée
" Si nous allions
poursuivre cet discussion a l'hôtel"
" Tu as pensé a
Alain? il va dormir ou?"
" Avec Girodel... on va
coincer la porte avec la chaise au cas ou"
" il serait
capable de passer par la fenêtre Oscar" remarqua André
Ils
éclatèrent de rire.
" Ca serait bien lui ca..."
"
Va falloir attendre de rentrer au château alors..."
Mais
pourquoi avait t'il dit ca... Pensa André dépité.
" On
peut être au château d'ici 2 heures"
dit Oscar
"
Allons y"
le lendemain matin, Alain arriva en retard pour
l'appel. Il s'était endormi à la buvette avec Girodel et
Fersen
Tous les trois avaient la gueule de bois.
Cependant, les
deux amis d'Oscar avait l'alcool euphorique et avait confirmer que
celle ci était une femme.
Il arriva a la caserne très en retard.
: " Alain! " dit Lasalle
" Ouais, je sais je
suis en retard... Le colonel a gueuler?"
" Il est pas
là? Il a prit un congés... Deux semaines et André a eu une
permission spéciale"
" tiens tiens"
" Qui
le remplace alors?"
" Son remplaçant et pas encore
arrivé"
" ah"
" il est en retard aussi"
"
c'est pas sérieux ca" dit Alain " Mais on va lui réservait
un bel accueil..."
Quelques minutes plus tard, girodel
franchissait la porte de la caserne
: " Ma tête..."
:
Pendant ce temps là, André et Oscar partageaient un petit déjeuner
bien mérité.
Fin
