Comme toujours, un énorme merci pour vos commentaires. Ma fic "To K.B." est considérée comme complète, à moins qu'une idée lumineuse ne me frappe pour faire une suite !
Cette nouvelle fic me plait vraiment ; je sais ce que je veux faire, je sais où je vais, donc ça promet d'être intéressant à écrire. J'espère que ce sera toujours aussi plaisant à lire !
Enjoy !
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Arrêtée au bord du trottoir, devant le passage piétons, Kate frissonna. Il faisait particulièrement froid pour un mois de septembre ; ou peut-être était-ce juste elle ? Elle ferma son blouson et enfouit ses mains dans ses poches.
Depuis qu'on lui avait tiré dessus, elle était plus sensible à un grand nombre de choses. Pour tout dire, elle se sentait vulnérable. Son médecin lui avait dit que c'était normal, qu'il lui faudrait du temps.
Du temps...
Trois mois s'étaient écoulés depuis l'enterrement de Montgomery et seulement deux semaines depuis son retour au commissariat. Les choses reprenaient doucement leur cours, mais elle savait malgré tout que rien ne serait exactement pareil : Montgomery n'était plus là, elle sursautait à chaque bruit sec et il y avait dans les yeux des autres une inquiétude constante qu'elle détestait voir portée sur elle.
Elle n'avait pas besoin que l'on s'inquiète pour elle.
On la bouscula et elle sortit de ses pensées ; la foule qui l'entourait traversait à présent la rue et elle se remit elle-même en mouvement. Elle marcha quelques minutes avant d'atteindre la devanture d'un petit restaurant. Elle poussa la porte et un tintement se fit entendre. Elle laissa son regard parcourir la salle et son visage s'éclaira lorsque ses yeux se posèrent sur Alexis. La jeune fille lui sourit et Kate se dirigea vers elle.
- Alexis, dit-elle dans un sourire en la serrant dans ses bras.
Elles s'étaient vues quelques fois à l'hôpital, mais jamais pendant sa convalescence.
- Merci d'être venue, répondit Alexis. Comment...
- Ça va, coupa Kate.
Elle évitait de parler de sa blessure ; elle voulait aller de l'avant et dans son esprit, le fait de revenir sans cesse à cet épisode de sa vie ne l'aiderait pas à le faire. Un faible sourire passa sur son visage lorsqu'elle réalisa que Castle était le seul à qui elle disait vraiment comment elle allait ; elle savait qu'il en avait besoin, pratiquement autant qu'elle.
Elles s'assirent en face l'une de l'autre mais aucune des deux ne prit la parole pendant un moment. Kate parcourait la carte et Alexis fixait un point invisible sur la table, les mains jointes, l'air grave. Une serveuse s'approcha d'elles et vint prendre la commande de Kate. Elle s'éloigna et la détective reporta son attention sur Alexis.
- Alors, pourquoi voulais-tu me voir ? Est-ce que tu projettes de nouveau de partir en Europe ?
- Non, je voulais vous parler de mon père.
La voix de l'adolescente était faible et ses yeux étaient toujours perdus dans la contemplation de la table. Kate fronça les sourcils.
- Il a un problème ? demanda-t-elle.
Castle n'était pas encore revenu au commissariat. Officiellement, il était en tournée promotionnelle pour son livre, mais elle n'était pas dupe. Il se considérait responsable de ce qui lui était arrivé et il retardait son retour auprès des détectives. Il n'était pas question qu'il parte, mais il avait encore du mal à revenir ; la tournée promotionnelle offrait un bon compromis.
- Il sera de retour demain. Il veut de nouveau vous suivre, dit Alexis d'une voix sourde. Je lui ai demandé d'arrêter.
Kate se pinça les lèvres et posa sa main sur celle d'Alexis.
- Tu as peur pour lui, n'est-ce pas ?
La jeune fille releva la tête ; ses yeux brillaient.
- Alexis... murmura la détective en penchant la tête.
- Il pourrait mourir, répondit-elle alors qu'une larme coulait sur sa joue.
- Je sais, dit simplement Kate.
La serveuse revint avec le café et les servit, leur permettant sans le savoir de réfléchir à la tournure que devait prendre la conversation. Elle regarda un instant les deux femmes, s'arrêtant sur le visage triste d'Alexis, mais elle ne fit pas de commentaires. Elle partit et Kate reprit la parole, toujours sans lâcher la main d'Alexis.
- Qu'est-ce qu'il t'a répondu ?
Alexis roula des yeux, dégagea sa main de celle de Kate et se laissa tomber contre le dossier de la banquette.
- Ce qu'il me dit à chaque fois ! Que je ne dois pas imaginer un monde sans lui, qu'il ne lui arrivera rien, qu'il sera prudent. Mais j'étais là le jour de l'enterrement, détective Beckett ! J'ai vu que mon père est prêt à mourir pour vous ! Et ça me fait tellement peur !
Kate acquiesça et reporta son attention sur sa tasse fumante. Alexis passait ses mains sur ses joues pour effacer les larmes qu'elle n'avait pu empêcher de couler. Elle avait raison ; c'était un constat que Kate avait elle-même fait depuis longtemps. Richard Castle donnerait sa vie pour elle.
- C'est juste que... je n'ai pas envie de perdre mon père, vous comprenez ?
- Je comprends, dit Kate doucement.
Elle déglutit difficilement et but une gorgée de café. Elle ferma les yeux en avalant le liquide brûlant. Elle savait ce qu'Alexis allait lui demander et elle savait aussi que c'était ce qui était le plus raisonnable. Mais c'était tellement difficile à admettre ! Ne plus le voir au quotidien lui paraissait être la pire des tortures. Elle rouvrit les yeux et inspira profondément.
- Qu'attends-tu de moi ?
Le visage d'Alexis parut se détendre quelque peu ; elle savait que Kate comprendrait.
- Je voudrais que vous mettiez fin à votre partenariat...
Kate acquiesça doucement, presque douloureusement.
- … mais je n'en ai pas le droit, n'est-ce pas ? poursuivit Alexis. Je ne peux pas décider ça à sa place. Et puis, il n'est plus le même depuis qu'il a commencé à travailler avec vous. Il est heureux. Il se sent utile, vous savez... Je ne veux pas lui enlever ça.
Elle souriait à présent ; ses yeux étaient perdus dans le vague et Kate savait que la jeune fille se remémorait des souvenirs.
- Alexis, que veux-tu exactement que je fasse ?
La détective était perdue ; elle ne comprenait pas quel était le but de cette entrevue si finalement tout devait rester comme avant.
- Ce que je voudrais, c'est que vous le protégiez.
Kate ouvrit la bouche mais Alexis la coupa.
- Je sais que vous le protégiez déjà avant, mais je voudrais qu'il ne parte plus sur le terrain avec vous. Ça réduirait déjà les risques, n'est-ce pas ?
Elle acquiesça et sourit faiblement.
- Tu es consciente qu'il va détester ça et qu'il agira comme un enfant privé de son jouet préféré...
Alexis lui sourit en retour.
- J'en suis consciente.
- Dans ce cas, c'est d'accord.
Cette fois-ci le soulagement envahit la jeune fille. Elle se leva, vint s'asseoir à côté de Kate et l'entoura de ses bras.
- Oh, Kate, merci ! Si vous saviez comme je suis soulagée !
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- Pour l'amour du ciel, Castle ! Je vous ai appelé, vous êtes là, c'est tout ce qui compte ! Maintenant, si vous voulez bien m'excuser, j'ai une enquête à poursuivre !
Kate sortit précipitamment de la salle de pause, le visage rouge. La balle qu'elle avait reçue lui avait-elle également ôté sa capacité à bluffer ? Elle l'entendit sortir à sa suite.
- Mais pourquoi ne m'avez-vous pas appelé sur la scène de crime ? Ça fait deux fois cette semaine !
Elle roula les yeux et se retourna, plantant son regard dans le sien.
- J'avais oublié mon téléphone, ok ? Je vous ai prévenu dès que je l'ai pu !
Elle fit de nouveau volte face pour s'arrêter trois mètres plus loin devant le tableau blanc.
- Ryan ? demanda-t-elle.
Le détective vint la rejoindre, son carnet dans les mains. Automatiquement, Esposito le suivit.
- Le père de Rebecca Miler n'en sait pas plus que nous. Ils étaient en froid depuis quelques semaines et il ignorait que sa fille était à New York. D'après ce qu'il avait entendu dire, elle ne fréquentait personne, mais il n'en mettrait pas sa main à couper.
Kate acquiesça en pinçant les lèvres.
- Rien ne vous semble étrange ? intervint Castle. Rebecca et son père étaient en froid, mais l'étude de son journal d'appel nous montre qu'elle a tenté de le joindre cinq fois ces deux derniers jours.
- Elle tentait peut-être de recoller les morceaux ? proposa Esposito.
- Oui, mais dans ce cas, pourquoi monsieur Miler ne nous l'a-t-il pas dit ? répondit l'écrivain.
Kate acquiesça.
- Ok, Ryan, tu convoques le père et tu l'interroges. Esposito et moi nous retournons sur les lieux du crime ; quelque chose nous a peut-être échappé.
Castle la regarda en écartant les mains.
- Et moi ?
- Oh... vous, dit-elle en enfilant sa veste, vous aidez Ryan lors de l'interrogatoire.
Elle se dirigea vers l'ascenseur suivie d'Esposito.
- Je ne peux pas croire qu'elle fasse ça... murmura Ryan.
Castle se tourna vers lui, un sourire sincère sur le visage.
- Vous au moins, vous me comprenez !
Ryan le regarda en haussant les sourcils.
- Elle m'a piqué mon partenaire !
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Une fois n'est pas coutume, Kate avait laissé le volant. Sa cicatrice la tirait encore et les voyages en voiture étaient encore peu confortables ; elle avait besoin de détendre un peu la ceinture de sécurité en plaçant sa main entre la ceinture et son torse pour être tout à fait à l'aise. Esposito conduisait en silence mais elle avait remarqué les fréquents coups d'œil qu'il lui jetait. Elle finit par soupirer bruyamment.
- Quoi ? dit-elle en tournant la tête vers lui.
Il sourit.
- Je me demandais juste ce qui se passait.
- Il ne se passe rien, Esposito, reprit-elle d'un ton blasé en tournant la tête vers la vitre.
Il haussa les sourcils, dubitatif, mais ne dit rien. Quelques minutes passèrent avant qu'il n'intervienne de nouveau.
- Donc on redistribue les équipes, c'est ça ?
Elle ne répondit pas.
- Ce n'est pas comme ça que vous le protégerez.
Elle eut envie de répondre que ça n'était pas ce qu'elle essayait de faire, mais elle savait que c'était peine perdue. Il avait compris. Esposito comprenait toujours tout quand il s'agissait d'elle et Castle ; c'était perturbant, mais ça expliquait sans doute pourquoi lui et Lanie s'étaient trouvés.
- Vous êtes consciente que dès qu'une affaire vous concernera, il vous suivra nécessairement ? ajouta-t-il. Que vous le vouliez ou non.
- Je sais, murmura-t-elle, le regard toujours fixé sur l'extérieur. Mais d'ici là, j'essaye d'éviter qu'il ne prenne une balle perdue sur une autre affaire.
Esposito acquiesça et gara la voiture. Kate en descendit et se demanda ce qu'ils étaient venus faire ici ; l'équipe scientifique avait ratissé la zone autour du corps de la victime et ses collègues avaient interrogé les voisins. Puis elle se souvint qu'ils n'avaient pas de piste tangible dans cette affaire, alors il ne leur coûtait rien de vérifier à nouveau.
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Castle observait la salle d'interrogatoire d'un air absent. Il n'avait pas souhaité le conduire avec Ryan ; il appréciait le détective, mais tous deux étaient loin d'être aussi complémentaires que Beckett et lui.
Et puis il n'avait pas la tête à se concentrer sur un interrogatoire. Pourquoi Kate le mettait -elle sur la touche ? Il n'avait jamais été question de ça.
Il soupira et tenta tout de même de reporter son attention sur ce qui se passait dans la salle. Après tout, peut-être trouverait-il l'indice qui leur manquait pour résoudre le meurtre ? Peut-être que Beckett voulait le tester ?
- Monsieur Miler, merci d'être venu, dit Ryan de l'autre côté du miroir sans tain.
- Vous avez du nouveau ? Vous savez qui a fait ça à ma fille ?
- Pas exactement, monsieur Miler. Nous vous avons fait venir par rapport à une chose que vous nous avez dite. Rebecca et vous étiez en froid depuis quelques temps, c'est bien cela ?
- Ça a fait six semaines mardi dernier, acquiesça le père d'une voix triste. Ma fille est morte en pensant que je la détestais.
- C'est étrange, monsieur Miler, parce que j'ai ici-même un relevé des appels émis depuis le portable de Rebecca. Il se trouve qu'elle a appelé votre domicile à plusieurs reprises. Quatre des appels n'ont duré que quelques secondes, mais l'un deux a duré plus de trois minutes. Vous pouvez m'expliquer ça, monsieur Miler ?
L'homme regardait le relevé sans comprendre. Castle aurait parié ses droits d'auteurs sur Heat Rise qu'il était innocent.
- Non, ce n'est pas possible. Si Beckie avait appelé, je vous l'aurais dit, je...
Il se tut soudainement et chaussa ses lunettes ; il lut quelque chose sur la feuille et regarda Ryan.
- Les appels ont eu lieu ces deux derniers jours, n'est-ce pas ?
Le détective confirma.
- J'étais en déplacement. Je ne suis rentré qu'hier vers 20h00. Ce n'est pas moi qui ai pris ces appels.
Ryan haussa les sourcils.
- Alors dans ce cas, qui est-ce ?
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Lorsque Beckett et Esposito revinrent au commissariat, ils trouvèrent Ryan et Castle dans la salle de repos, en train de discuter. Ils les rejoignirent, sincèrement étonnés de ne pas les trouver en train de travailler.
- Tiens, dit Castle dans un grand sourire. Regardez qui nous rejoint ! Batman et Robin ! Vous avez trouvé quelque chose d'intéressant ?
- Juste pour vérifier, chuchota Javier, c'est moi, Batman, non ?
Castle fit une moue dubitative, ce qui fit sourire Kate. Elle se servit un café alors qu'Esposito s'affalait dans un fauteuil.
- On a refait le tour du parc... trois fois, dit-il en lançant un coup d'œil appuyé à Beckett qui roula les yeux. Et ensuite nous avons réinterrogé l'ensemble des voisins, histoire de voir s'ils se souvenaient de quelque chose.
- Et ? demanda Ryan.
- On n'a rien, dit Beckett. Enfin, si, reprit-elle en sortant un sachet à indice de sa poche, nous avons cette boucle d'oreille. Ce n'est pas grand chose, mais si ça se trouve, c'est lié au meurtre...
Elle but une gorgée de café alors qu'Esposito soupirait fortement.
- Et vous, qu'avez-vous fait à part passer du temps ici ?
Castle et Ryan se lancèrent un regard complice.
- Vous voulez dire avant ou après avoir résolu l'affaire ? demanda Castle d'un ton badin.
- Vous avez résolu le meurtre ? Tous les deux ? demanda Esposito.
- Je ne sais pas si je dois me sentir flatté ou méprisé, répondit Ryan.
Castle se leva, suivi par l'Irlandais.
- Laissez, ils ne peuvent pas comprendre. Ce sont des détectives de terrain, alors que nous avons la finesse psychologique et l'analyse !
Ils sortirent, un sourire plaqué sur le visage, alors que leurs collègues les regardaient, l'air ahuri.
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Castle était assis à côté du bureau de Beckett. Elle remplissait des dossiers et un léger sourire flottait sur son visage. Elle aimait sentir le regard de son partenaire sur elle. Elle leva la tête vers lui et ne put empêcher son sourire de s'étendre.
- Je n'en reviens toujours pas, dit-elle.
Castle lui rendit son sourire.
- Que voulez-vous, détective ? Une fois que monsieur Miler nous a dit que seule la belle-mère de Rebecca était chez eux ce soir-là, nous l'avons convoquée. Elle a avoué l'avoir eu au téléphone et en un rien de temps, elle a avoué le meurtre.
Kate secouait la tête, incrédule.
- Mais enfin ça ne peut pas être aussi simple ! Aucun meurtrier n'avoue aussi facilement !
Castle fit danser ses sourcils.
- Sérieusement, comment avez-vous fait ?
Il ne savait pas s'il pouvait lui dire que madame Miler était fan de lui et qu'il lui avait promis que si elle avouait tout, elle aurait droit à un chapitre dans son prochain roman. Il n'avait aucune intention de le faire, mais ça avait fonctionné et la police scientifique avait retrouvé l'arme du crime à l'endroit qu'elle leur avait indiqué.
- Je vous le dis si vous me dites pourquoi vous m'avez tenu à l'écart toute cette semaine.
Une ombre passa sur le visage de Kate ; ce n'était pas grand chose : ses sourcils s'étaient très légèrement froncés, mais lui l'avait remarqué. Et il n'aimait pas ça. Il la connaissait suffisamment pour savoir qu'elle avait une raison de le tenir à l'écart et ce qu'il venait de lire sur son visage ne lui plaisait pas. C'est pour cela qu'il ne crut pas à son sourire lorsqu'elle le lui offrit en répondant :
- Je ne vous ai pas tenu à l'écart, Castle. Et si je veux savoir comment vous avez fait, je n'aurai qu'à lire le rapport de Ryan !
En temps normal, il aurait sourit et contre-argumenté ; il aurait peut-être même lancé un pari. Mais pas ce soir-là ; il se contentait de la fixer sérieusement. Kate parut le remarquer, parce qu'elle reporta son attention sur ses dossiers.
- C'est vraiment ce que vous faites, n'est-ce pas ? Vous me tenez à l'écart ; vous ne me voulez plus sur le terrain avec vous.
Elle releva la tête et se mordit la lèvre.
- Castle, écoutez...
- Pourquoi ?
Elle l'avait rarement vu en colère. La dernière fois, ça avait été le soir de la mort de Montgomery. Elle ferma brièvement les yeux à ce souvenir et quand elle les rouvrit, son cœur se serra ; Castle avait semble-t-il deviné ce qui se passait, parce que son air s'était radouci.
- Beckett, je peux aller sur le terrain.
Elle soupira.
- Non, vous ne pouvez pas, parce que vous avez une famille. Votre fille ne s'en remettrait pas s'il vous arrivait quelque chose.
- Alexis, murmura-t-il. C'est Alexis, n'est-ce pas ? C'est elle qui est venue vous trouver ? C'est elle qui vous a demandé de faire ça ?
Elle se tourna totalement vers lui.
- Castle, c'est ce qu'il y a de mieux à faire. Elle a vu la façon dont vous agissez et elle a peur. Peur pour vous, peur de perdre son père.
Les mâchoires de l'écrivain se contractèrent et il acquiesça. Il se leva et prit son manteau ; il fallait qu'il parle à sa fille, qu'il tente de la rassurer à n'importe quel prix.
- Ne soyez pas trop dur avec elle.
Il regarda Beckett et lui offrit un faible sourire.
- Ça n'était pas mon attention. A demain, détective.
- A demain, Castle.
