Bienvenue dans mon Histoire

Tout d'abord oui c'est un Dramione mais pas que. J'ai aussi voulu écrire une aventure avec de l'action et des intrigues.

Le début commence avec Hermione et Draco dans un huit clos assez sombre mais en rien représentatif du reste de ma fiction.

J'espère que vous prendrez du plaisir à la lire ;-)


Cette histoire se déroule 12 ans après la fin du dernier tome.

Harry n'a pas réussi à tuer Voldemort durant la bataille de Poudlart. La guerre a continué.

Hormis cet évènement, je prends en compte tout les autres évènements des livres.


L'HOMME FROID

Le noir plus profond que les heures.

Le froid. Fissurant les os.

Le silence. Empli d'hurlements muets.

Le sang. L'eau qui glisse sur les murs.

Le sentiment. Celui de se dissoudre dans le néant.

La peur. D'être perdue alors que l'on n'existe déjà plus.

La mort. Collée contre son corps.

Un chuchotement. Hermione.

Hermione.

Hermione.

Hermione.

Hermione.

En boucle. A chaque minute de sa vie.

Hermione.

Ne pas oublier son propre nom. Surtout ne pas oublier son nom. C'est tout ce qui lui reste.

Il y a des bruits. Mais elle ne bouge pas. Elle colle ses mains contre ses oreilles. Ce bruit après ce gouffre de silence lui écorche les tympans. 5 années de silence. Un son déchirant éclate et une lumière intense surgit de nulle part. Elle avait oublié qu'il existait encore une porte à sa cave. 5 ans qu'elle s'était refermée sur son tombeau sans jamais se rouvrir.

Elle ferme les yeux et murmure inlassablement pour couvrir les sons qui la blessent.

Hermione Hermione Hermione Hermione Hermione Hermione Hermione…

Mais cela ne suffit pas. Elle entend quand même. Elle doit murmurer encore plus fort mais n'y parvient pas. Elle ne le sait pas mais aucun son ne sort plus de sa bouche depuis des années. Ses lèvres font juste s'animer comme des fantômes muets. Il y a juste l'écho d'un nom qui résonne dans sa tête.

Un bruit mat de quelque chose qui s'effondre au sol et le tombeau se referme. Le silence emporte le bruit, les ombres emportent la lumière.

Dans le noir, les yeux ouverts, elle cherche. Son esprit s'évade hors de son corps comme un gaz létal. Il flotte dans les airs, glisse sur le sol de pierre, s'accroche aux murs froids, cherche une sortie. Toujours. Désespérément. Maintenant elle connait chaque angle, chaque interstice, chaque pierre dans le mur. A nouveau elle sonde. Mais cette fois c'est différent. Cette fois il y a quelque chose de changé, il y a quelque chose de nouveau dans son tombeau. Son esprit le contourne, le palpe, le respire.

C'est froid, c'est vivant. Tout juste vivant.

Elle se rappelle à elle et se redresse. Retrouver une position verticale après… des années.

Accroupie, le sol bouge, le sang se répend dans son corps là ou il semblait l'avoir définitivement abandonné. Maintenant bouger. Tendre les bras, poser les mains au sol et avancer un genou. Puis avancer l'autre. Et recommencer. Son esprit la guide, il se souvient du chemin.

La chose est là, immobile, inerte, froide. Dans l'obscurité elle tend sa main. C'est un pied.

Remonte. Un genou. Remonte. Une hanche. Remonte. Un torse. Remonte. Une mâchoire. Remonte. Un visage.

Un être humain. Humain. Humain. Humain. Hermione. Humain. Hermione. Humain. Hermione…

Elle a peur. Des années sans voir d'humain. Elle a peur. Alors elle chuchote son prénom dans sa tête. Hermione. Humain. Mort? Ce n'est plus un humain si il est mort. C'est juste un peu plus d'ombre dans son cachot.

Hermione. Humain. Mort. Cœur. Chercher le cœur. Ses doigts palpent et caressent du marbre sans vie. Mort. Elle pose son oreille sur la peau, sur les os et attend. Le silence, plus profond que la nuit.

Elle attend. Hermione. Hermione. Hermione. Hermione. Hermione. Hermione. Hermione. Hermione. Bump. Hermione. Hermione. Hermione. Hermione. Hermione. Hermione. Hermione. Hermione. Bump.

Elle entend la vie. Une vie lointaine, éthérée, déjà enterrée. Elle palpe, touche, frôle, cherche. Pas de blessures.

Hermione. Hermione. Hermione. Froid. Froid. Froid.

Le froid tue l'homme. Il est déjà plus froid que la mort. Il faut le réchauffer, réchauffer ses organes vitaux où tout le sang c'est regroupé pour combattre. Combattre pour vivre.

Combattre. Hermione. Combattre. Hermione. Combattre. Hermione. Combattre.

Elle se redresse, retire son manteau déchiré, retire sa robe encrassée. Elle est nue. Pourtant cela ne fait aucune différence pour elle. Son corps ne lui appartient déjà plus.

Alors elle se couche sur l'homme froid. Nue, peau contre peau, hanche contre hanche, ventre contre ventre, ses seins sur ses côtes. La tête sur son torse. Sa tête sur le cœur.

Elle rabat son manteau sur eux et déploie ses bras autour de lui. Comme un bouclier. Un bouclier pour combattre la mort avec l'homme froid. La nuit les recouvre et les ombres ondulent pour s'insinuer entre eux mais n'y parviennent pas.

Hermione protège l'homme froid.

Hermione. Hermione. Hermione. Bump. Hermione. Hermione. Hermione. Bump.

Le son d'un cœur qui se bat sous sa tête. Le son d'un cœur qui s'accroche aux minutes, aux heures et gagne sur le temps. Il vivra, l'homme froid vivra. Hermione le protège.

Le jour revient, inexorablement. L'aube, porteuse de la promesse d'une prochaine nuit. Il y a toujours une prochaine nuit, inexorablement. L'homme froid est froid. Mais moins. Son cœur lui bat, il bat plus. C'est bien pense Hermione. Elle imagine dans sa tête ses lèvres s'étirer en un sourire. Mais c'est juste dans sa tête car elle ne sait plus comment faire.

Toujours sur l'homme elle écoute sa vie battre sous elle. Immobile, silencieuse, vide. Toujours vide, mais un peu moins.


L'homme froid est revenu. Il tente de se souvenir où il était parti mais n'y parvient pas. Il voit le plafond au dessus de lui, il voit l'air vibrant de l'aurore dans le vide, il respire l'odeur de l'eau sur la pierre.

Mais il ne sent plus son corps. Il n'a plus de corps. Il a peur d'essayer de faire un geste et de s'aperçevoir que rien ne se passe. Il a peur de voir qu'il est mort. Alors il attend.

Il attend que quelque chose se produise. Mais rien ne vient. A part cette sensation d'écrasement, d'étouffement. Toujours plus présente, toujours plus oppressante.

Il n'y tient plus, il doit voir ce qui le clou au sol. Lentement il prend la décision de redresser la tête, il commande à ses muscles. Il croit que rien ne se passe mais finit par sentir la pierre quitter son crâne.

Il voit le plafond, il voit le mur d'en face, il voit une tête. Une tête au cheveux brun rasés. Il réalise alors qu'un homme est couché sur lui. Un homme nu car il y a ses épaules et une paire de jambes dénudées qui dépassent d'un vieux manteau usé. L'homme est chaud, il sent la brulure de sa peau sur son corps glacé. Son cœur s'emballe.

Comme si l'autre l'avait entendu, comme si son cœur l'avait réveillé, l'homme chaud remue et relève lentement la tête vers lui. Offrant son visage pour la première fois.

Mais quelque chose ne va pas. Ses yeux sont trop grands, ses lèvres trop pleines, son ossature trop fine pour être celle d'un homme. Malgré les cheveux rasés aucun doute n'est possible, l'homme chaud est une femme.

Il y a le silence, immobile, figé, éternel. Et il y a eux.

Le soleil vient d'atteindre la lucarne découpée dans le mur. Si haute que l'on ne voit rien. Juste un carré de ciel bleu, irréel, inaccessible.

Hermione a peur.

Hermione Hermione Hermione Hermione Hermione.

Elle voit l'homme froid. Sa peau est blanche mais pas encore autant que la sienne.

Le nez est droit, la mâchoire carrée sous la barbe blonde. Les pommettes son hautes, saillantes, et les yeux aiguisés, gris et froids. Ses cheveux sont blancs, presque blancs. Reposant sur ses épaules, ils sont longs. Plus long qu'elle ne le lui a jamais vu.

Hermione murmure silencieusement.

Draco Draco Draco Draco Draco Draco Draco Draco.

Elle se redresse, arrachant sa poitrine et son corps nu de son corps à lui. Instantanément le froid s'engouffre dans ce nouvel espace créé avec avidité, comme s'il n'avait attendu que ça tout au long de la nuit. La séparation, la déchirure.

Elle ramasse sa robe et la fait passer sur sa tête rasée sans sentir le regard de Draco sur elle. Elle n'existe plus, personne ne peut plus la regarder. Elle prend son manteau et hésite en lui jetant un regard. Il doit en avoir plus besoin qu'elle, l'homme froid. Draco.

Il la regarde se pencher vers lui. Cette femme est morte pense Draco dans un sursaut de peur. Ses mouvements ne produisent aucun son, sa bouche remue mais seul le silence s'en échappe. Il la devine blafarde sous la crasse qui recouvre son corps. Pourtant il avait senti son poid et sa chaleur sur lui. Il veut la toucher mais n'ose pas. Alors il se contente de la regarder.

Quand il finit par baisser le regard il vit qu'elle lui tendait son manteau. Il observe sa main minuscule aux ongles presque inexistants au milieu de chairs à vif, comme si elle avait gratté la pierre jusqu'au sang. Et là, sur son fragile poignet, il voit une marque. La marque. Un « M » découpé dans la peau. M pour Muggles. Il reconnait le sceau, c'est celui que les Deatheaters employaient sur les moldus et les sangs de bourbe.

Instantanément il se recule. Il ne voulait pas la toucher. Elle le regarde s'éloigner d'elle, se trainant à moitié jusqu'à ce que son dos heurte le mur derrière lui. Il est ennuyé, il aimerait qu'elle cesse de le dévisager et qu'elle arrête de lui tendre son manteau miteux. Il est gelé mais il s'en fiche. Il ne veut rien avoir à faire avec cette petite crasseuse.

Après un temps qui lui paru une éternité elle finit par comprendre qu'il ne prendrait pas sa veste. Elle la renfile, toujours sans un bruissement, avant de s'éloigner à son tour. Il la regarde se rouler en boule à même le sol et fermer les yeux. Il semble qu'il existait une paillasse mais elle était si trouée et si usée qu'elle semblait s'être fossilisée dans la pierre. Mais la fille continuait de se coucher dessus. Surement par habitude.

Profitant de ne plus être observé Draco décide de faire un inventaire de sa personne. Il se sent très faible, il a froid jusque dans ses os. Tout son corps semble raide et douloureux mais il ne trouve pas de blessures. Il reboutonne la chemise que la fille avait ouverte avant de se coucher sur lui et cela le trouble. Elle lui avait sans doute sauvé la vie. Comme ça, sans le connaître.

Il lui jette alors un regard. Elle dort toujours, ses lèvres incolores légèrement entre-ouvertes dans une immobilité statuaire. Il a beau plisser les yeux, il ne voit aucun mouvement trahissant une respiration. C'était comme être enfermé avec un inferi. Elle est morte, mais bouge encore. Passablement dégouté il finit par détourner les yeux. Il est épuisé, alors, comme la fille, il se roule en boule et, sombre plus qu'il ne tombe, endormi.

Il rêve, il cauchemarde. Il se souvient. Ce n'est rien d'irréel, ce n'est pas son imagination ni son esprit qui délire. Non. Malheureusement ce n'est que la réalité. Ça n'ira pas mieux au réveil et aucun soulagement ne viendra jamais avec le sommeil.

Il était épuisé. Une fatigue comme il n'en avait jamais connu. Son corps ne lui répondait plus, tout simplement parce que son esprit avait abandonné. Il avait capitulé. Ils allaient le trouver cela ne faisait aucun doute. Il voyait déjà la lumière de leurs baguettes vaciller dans la forêt en dessous de lui. Lui, avait atteint la lisière. Il n'y avait plus d'arbres pour le dissimuler et la lune était bien trop pleine pour qu'ils puissent ne pas le distinguer au sommet de cette montagne. Et surtout, il était bien trop épuisé, mort de faim et de soif. Cela faisait des jours qu'ils le traquaient. Il n'en pouvait plus. Il fit quelques pas et ses jambes lâchèrent. Il resta à genou un moment, ombre noire se découpant sur la lumière éthérée de la lune, avant de s'effondrer de tout son corps. Le vent hurlait et la température chutait. Il faisait un froid glacial à cette altitude.

Ce fut désagréable un moment mais très vite, trop vite, son corps abandonna pour la seconde fois. Il n'était plus capable de se réchauffer. Alors vint l'engourdissement, lent et salutaire. Plus de souffrance, plus de fatigue. Sa chaleur, sa vie, se dispersaient petit à petit dans la nuit, emportées par les vents féroces. Ils mirent des heures à le retrouver. La lumière de leurs baguettes éclaira le sol et il vit quelques brins d'herbes scintiller de gel de ses paupières entrouvertes. Ils pouvaient le tuer maintenant, il était déjà presque parti.

Draco se réveilla en sursaut. Comme s'il avait senti une menace. Il y avait des années qu'il ne dormait plus jamais complètement. Toujours se tenir sur ses gardes. C'est comme ça qu'il avait tenu si longtemps. Surtout ne pas faire de mouvements brusques pour ne pas se faire repérer et analyser la situation. De ses yeux il balaye la pièce rapidement. Rien ne cloche. A part la fille qui n'est plus là. Quelque chose le frôle en arrière et il fait un bond sur le côté. C'est elle. Elle était collée à lui, juste dans son dos. Le cœur battant à tout rompre Draco lui jette un regard mauvais. Mais elle ne réagit pas, ne le regarde même pas. Elle semble juste attendre.

-Il y a toute la pièce, alors pourquoi tu viens me coller la gueuse!

Sa voix résonne et semble déranger la fille qui se plaque les mains sur les oreilles mais elle ne le regarde toujours pas. Elle murmure à toute vitesse sans que Draco puisse entendre un traitre son. Cette fille est cinglée. Cela l'énerve, il veut qu'elle le laisse tranquille et lui rende sa foutue place.

"Pousse toi." Grogne t-il

Pas de réactions.

"Allé, pousse toi!" S'exclame t-il en joignant le geste à la parole.

Elle tangue et est obligée de retirer les mains de ses oreilles pour rétablir l'équilibre. Mais elle ne bouge pas. Et cela le rend furieux sans qu'il sache vraiment pourquoi. Après tout, il pouvait très bien changer de coin mais cela revenait à céder et il avait déjà trop cédé dans cette vie. Alors il l'empoigne, la saisissant par la nuque de sa grande main et se met violemment à la secouer.

"Je t'ai dis de partir." Siffle t-il entre ses dents. Tu vas comprendre oui!

La fille ne pèse rien et il la fait presque voler dans les airs. Aussi inoffensive qu'un chaton. Et cela l'énerve encore plus car il a conscience de s'en prendre à bien plus faible que lui. Il la déteste de le faire se détester lui même alors il la secoue encore plus brutalement. Que peut-elle faire contre lui de toute façon?

C'est au moment ou cette pensée lui traverse la tête qu'il la voit finalement lui rendre son regard. Un regard d'une violence totale. Même pas de la haine, non. Juste la violence, pure et brute. Presque innocente dans son authenticité. Il perçoit son mouvement mais n'a pas le temps de réagir. Elle dégage la main de son manteau en un éclair et lui fracasse le crâne avec un grand coup de pierre.

Le choc est terrible sur sa tempe. Les étoiles dansent, un éclair traverse sa tête et il relâche sa prise immédiatement.

Tombé en arrière presque autant de surprise que par la violence du geste, il sent le sang couler sur sa joue. Le sol tangue sous lui et il essaie de se concentrer pour ne pas perdre ses repères. Il regarde la fille. En position offensive, sa pierre à la main, elle lui jette un regard de menace.

Il ne doit pas recommencer. Compris.

Presque aussitôt elle cesse de le fixer, comme si elle avait lancé un bouquin au sol, le jugeant de trop piètre qualité pour retenir son attention. Alors elle recommença à attendre.

Draco ne dit rien et quand la tête cessa de lui tourner il s'éloigna prudemment d'elle mais ne la quitta plus des yeux, méfiant. Il ne l'avait pas vu venir celle là. Il n'arrivait pas encore à croire à la rapidité et à la force dont elle avait fait preuve. Certes, il était affaibli, mais ce n'était rien comparé à elle.

Il était encore sous l'effet de la stupeur quand un léger « pop » résonna. En un éclair il comprit ce que la fille attendait. Un plateau repas venait d'apparaitre juste devant elle. Il devait toujours se matérialiser à la même place et au même moment. Elle n'avait pas d'heure mais elle avait dû, à la longue, intégrer le rythme. Comme ces matins de vacances quand il était à Poudlart et qu'il continuait de se réveiller tout les jours à la même heure alors qu'il n'y avait plus de réveil.

La pensée de Poudlart lui serra le cœur mais il y avait plus urgent. Il avait faim et la fille dévorait tout. Il s'avança et immédiatement son bras fendit l'air, tenant la pierre au dessus de la tête, prête à frapper de nouveau.

"Je veux manger aussi." Dit-il.

Il n'aimait pas son ton, c'était comme s'il lui demandait la permission. Mais il se méfiait clairement d'elle à présent.

Elle jeta un regard à sa blessure un instant puis saisie un morceau de pain et de viande séchée et le lui lança à la figure avant d'emporter le reste dans un coin où elle termina de manger sans plus s'intéresser à lui le moins du monde.

Draco était sous le choc. Jamais on ne lui avait jeté de la nourriture comme à un chien, et encore moins par une femme. Ou une fille, impossible de savoir sous la crasse. Néanmoins la faim pris l'ascendant sur sa colère. Il se retira dans le coin le plus éloigné de la fille et commença à mastiquer sa viande noueuse. Elle était dure et rance mais elle lui fit l'effet d'un festin après des jours et des jours de diète.

La fille lui jeta la gourde d'eau depuis l'autre bout de la pièce et il bu d'une traite ce qu'il en restait. Il était encore entrain d'avaler sa dernière gorgée qu'elle disparu de ses mains dans un « pop », avec le plateau. Il ne fallait pas trainer si on voulait se nourrir. Pas étonnant que la fille se soit tenue prête, il avait à peine eu le temps de manger avant que tout ce qui restait ne se volatilise.

Il s'étira de contentement. Pour la première fois depuis longtemps il avait quelque chose dans le ventre. Il se mit debout. Maintenant qu'il avait repris des forces, il était temps de voir comment il allait s'évader.