Titre : Une dernière chance
Résumé : Le 2 mai 1998, au cours de la bataille finale, Severus Rogue, l'homme de Dumbledore, meurt dans les bras de Harry Potter. Quelques instants plus tard, il se réveille dans sa chambre d'étudiant à Poudlard, 23 ans auparavant, le 2 juin 1975.
Disclamer : est-il besoin que tout appartient à JKR ?
NdA : Dans une interview, JKR a dit que Rogue choisirait Lily s'il pouvait tout recommencer. Voici ma façon de voir les choses sur ce renouveau.
NdA 2 : Si des idées exprimées dans la fic vous intéressent, demandez-moi avant de les réutiliser.
NdA 3 : Je n'ai pas de relecteur/relectrice à part moi. A bon entendeur …
Chapitre 1 : Quinze ans à nouveau
Dimanche 2 mai 1998
Affalé contre le mur de la Cabane Hurlante, ses doigts pressés contre sa carotide dans une vaine tentative d'endiguer le flot de sang, Severus Rogue plongea une dernière fois son regard dans les yeux verts tant aimés. Il avait tant fait pour l'effort de guerre et malheureusement il n'en verrait pas la conclusion. Et bientôt ces yeux se cloraient eux aussi une ultime fois. Rien dans ce monde ne resterait de Lily Hailey Evans. Il avait tant de regret. « Ce sont nos choix qui montrent ce que nous sommes vraiment. » Rogue se reconcentra tant bien que mal sur les yeux émeraudes, cachés derrière ces horribles lunettes, qui continuaient de le fixer. Mais déjà, il n'appartenait plus vraiment à ce monde et son regard terne se voila. Le professeur Severus Rogue venait de rendre son dernier soupir.
Lundi 2 juin 1975
Les quartiers des serpentards étaient situés dans les sous-sols du château, ce qui accordait beaucoup aux étudiants. Lorsque la maison avait commencé à acquérir ses lettres de noblesse et accueillir génération après générations des élèves issus des plus vieilles familles du monde sorcier, des suites individuelles avaient été aménagé par les sang-purs. Pour bénéficier de cette prérogative à vie, le chef de famille devait justifier de trois générations de sorciers sang-pur à Serpentard et d'un revenu décent. Il avait pouvoir d'accorder ou non les chambres à ces descendants. Bien sûr, des dortoirs étaient disponibles pour les rares sang-de-bourbe ou sang-mêlé, exempts de ce privilège. Inutile de préciser que les résidents de ces dortoirs étaient considérés comme la lie de la société de la maison.
Severus Rogue avait obtenu sa chambre à la rentrée de sa troisième année sur ordre de son grand-père le prince Darius, ainsi surnommé en raison des origines de la famille. A la fin de la deuxième année, les élèves prenaient rendez-vous avec leur directeur de maison pour discuter de leur orientation et si celui-ci le jugeait opportun, rencontraient des personnages clé pour leur avenir. HoraceE. F. Slughorn avait très tôt pris conscience du potentiel du jeune Severus en potions et en magie offensive. Malgré une disposition de caractère détestable, un physique ingrat et un comportement de misanthrope, il avait décidé d'accorder sa chance au jeune sorcier et de l'orienter vers une carrière de chercheur par la voie d'apprentissage. Il laissait aux bons soins de son futur maitre la lourde tâche de lui enseigner comment se comporter en société. A ces fins, il avait contacté le vieux Prince, grand-père du serpentard et explorateur botaniste de son état, afin qu'il lui accorde le droit de résider dans la chambre des Prince et il avait aussi contacté maitre Enguerrande Arsenique de la guilde des potionnistes. Le vieil homme avait accepté la requête du directeur de maison avec obligation de résultat et la femme avait accepté d'étudier le cas du jeune Rogue.
En ce début juin de l'année 1975, les élèves de cinquième année de l'école de sorcellerie entamaient leur dernière semaine de révision avant les BUSE. Cette semaine était banalisée mais les bureaux des professeurs restaient ouverts. Allongé dans son lit d'étudiant, la respiration de Severus Rogue s'accéléra avant de revenir à son rythme initial. L'espion, qui aux dernières nouvelles était en train de se vider de son sang, se demandait où il se trouvait. Il n'avait ni douleurs à la gorge, ni douleurs lancinantes à la jambe, souvenir de Touffu, ni douleurs continues dans son bras gauche. Que se passait-il ? Le seigneur des ténèbres l'aurait-il soigné ? Im-po-ssi-ble ! Il désirait trop la baguette d'Albus. Potter alors ? Cet incapable, non. Granger ? Pas encore les capacités. Et maintenant qu'il y pensait, il se sentait bizarre dans ce corps. Polynectar ? L'évaluation de la situation ne lui avait pris que quelques secondes. Il écouta attentivement et à part le bruit du feu qui brulait dans la cheminée, il n'entendit rien. Il papillonna des yeux en comme s'il rêvait. Baldaquin vert, lueur rougeâtre, ombre de table au loin. Il se décida enfin à se redresser doucement. Il entrouvrit les rideaux de son lit. Mais, par Morgane, que faisait-il dans sa chambre d'adolescent à Poudlard ? Il baissa le regard sur ses mains, qui ressemblaient furieusement à celles de ses élèves en pleine croissance. Face au calme de la pièce, machinalement, il se décida toujours sans bruit à ouvrir le tiroir de sa table de nuit pour récupérer sa baguette. D'un geste, il afficha la date et l'heure. Les lettres de fumée grises semblaient le narguer : LUNDI 2 JUIN 1975 1h du matin. Troublé, il inspecta sa baguette, pas de runes de gravées, pas de fêlure, mais le même bois que son fidèle compagnon depuis presque trente ans. Une baguette d'élève de Poudlard. Il agita son instrument plusieurs fois. A part les sortilèges propres aux chambres des serpentards, il n'y avait rien. Il agita à nouveau sa baguette, un miroir apparut. L'image renvoyée était celle d'un adolescent maigre, balafre, au nez crochu, aux cheveux, longs, ternes et graisseux. Il n'avait pas revu cette image depuis son séjour maudit dans la pensine avec Potter. Décidé à en avoir le cœur net, il se lança un sortilège d'identité. Severus Daerios Rogue, 15 ans, né le 9 janvier 1960 de Eileen Prince et de son époux Tobias Rogue. Il s'affala contre la tête de lit. Il ne sut pas combien de temps il resta immobile, alangui contre ses oreillers, à l'abri de sa chambre d'adolescent à tenter de digérer la nouvelle. ELLE était vivante, il avait une seconde chance.
Peu à peu, il reprit ses esprits et se remit de son choc. Ses trois années d'espionnage et son accès direct au Seigneur des ténèbres lui avaient appris à échafauder des plans en quelques secondes pour se tirer d'affaire. Mais il avait quand même un très gros problème. Il avait 38 ans et se trouvait dans son corps d'adolescent, entouré de personnes le connaissant bien. Comment pourrait-il se comporter comme son lui de 15 ans sans éveiller les soupçons. Il n'avait pas du tout envie d'attirer l'attention sur lui et d'attiser la curiosité de son maitre ou de Dumbledore. La scène pourrait toutefois être amusante : « excusez-moi Albus, vous occupez mon bureau. Je vous ai tué l'an passé et je suis devenu directeur. Dès lors je me suis fait un plaisir de transformer Poudlard en école rêvée pour le Seigneur des ténèbres. » Aller simple pour l'hôpital psychiatrique ou le département des mystères ? Rogue ricana.
Il supposait que s'il se comportait comme les petits imbéciles qui craquaient face à la pression des examens, il pourrait tenir les quatre dernières semaines : semaine de révision enfermée dans sa chambre, deux semaines d'examen enfermé dans les salles de cours et les cachots et la dernière semaine. Il avait plus ou moins fait ça la première fois, hors les rendez-vous journaliers avec ses camarades de maison et Lily. Et la dernière semaine de sa cinquième année, il l'avait passé à se désespérer et à essayer de reconquérir Lily. Bon, les réunions de serpentard avaient lieu de 10h à 12h. Il irait et travaillerait dans son coin. Je suis vivant, laissez-moi réviser en paix. Il déjeunerait avec ses camarades, un livre sous le nez. Même message transmis. En revanche, il passerait ses soirées avec sa Lily. Rogue soupira. Il avait cinq heures devant lui pour se faire passer pour un serpentard de cinquième année et douze heures pour redevenir le meilleur ami de Lily Evans. Après avoir commandé du thé et des gâteaux aux cuisines, il s'assit à son bureau pour relire rapidement ses notes et son journal intime et ainsi se remettre dans la peau de son jeune lui. Il n'oublia pas de consulter les derniers numéros de la Gazette du sorcier, conservés dans la bibliothèque des serpentards, pour se remettre au courant de l'actualité.
Près de cinq heures plus tard, Rogue s'étira, s'habilla et se dirigea vers la salle de révision des cinquièmes années.
- « Severus, bienvenue à cette réunion, l'accueillit le professeur Slughorn, pas trop stressé avant les examens ? Même si je ne me fais pas de soucis pour vous. »
Le sorcier adressa une grimace à son directeur de maison. Lui non plus ne se faisait pas trop de soucis. Il avait eu 10 BUSE dont 8 O et 2 E la première fois. Et il avait passé dix-sept ans à enseigner à Poudlard, il connaissait tous les rouages des examens.
- « Bien, je vous ai inscrit pour les matières principales que sont l'Astronomie, la Botanique, la Défense contre les forces du mal, l'Histoire de la magie, les potions, la Métamorphose et les Sortilèges. Et pour vos deux matières optionnelles que sont l'Arithmancie et les Soins aux créatures magiques. Souhaitez-vous vous inscrire à d'autres matières ? »
Il n'était pas inédit pour les élèves de Poudlard de passer les examens dont ils n'avaient pas suivi les cours. Certains étaient éduqués depuis leur plus jeune âge dans des matières que Poudlard considéraient comme optionnelles, d'autres autodidactes ou réfractaires à l'enseignement de certains professeurs apprenaient pour le plaisir. Lors de ses premières BUSE, Séverus avait rajouté les runes. Enfant, sa mère lui lisait des histoires dans cette langue dont les fameux contes de Beedle le Barde.
- « Oui, professeur, je rajoute l'étude des moldus, la divination et les runes. »
Horace le regarda avec un étonnement non fin. Rogue inclina la tête dans sa direction et partit s'assoir aux côtés d'Avery. Après tout obtenir douze optimales quand on connait les sujets n'est pas très difficile.
- « Tu tombes amoureux des moldus, maintenant Rogue ou tu veux rentrer dans les bonnes grâces de ta sang-de-bourbe, l'attaqua Mulciber sous les ricanements d'Avery.
- Dire « J'ai obtenu 12 O la même année à mes BUSE » à des griffonbeurks sera sans conteste très agréable, murmura-t-il doucereusement, avant de se plonger dans ses révisions. »
Avery et Mulciber se regardèrent. 12 O aux BUSE étaient la preuve d'un pouvoir magique déjà très mature, d'une bonne capacité de mémorisation, de compréhension et de synthèse. Si Rogue réussissait, l'année suivante promettait d'être intéressante. Peu à peu, la salle se remplit et le silence fut entrecoupé par les questions des serpentards.
A midi, les elfes de maisons emportèrent les affaires des étudiants dans leur chambre et Slughorn leur souhaita bon courage. Sur le chemin qui les menait à la Grande Salle, Avery et Mulciber discutèrent des derniers résultats de Quidditch. Rogue les écoutait en émettant des onomatopées aux moments opportuns. Il n'avait jamais été très sportif alors ce souvenir de résultats datant de plus de vingt ans… Toutefois ces connaissances étaient basiques pour le sorcier moyen. Ils s'installèrent à la table des serpentards. Rogue sortit un livre et fit semblant de lire tout en mangeant. En réalité, il écoutait les discussions de ses camarades qui parlaient politique tout en surveillant du coin de l'œil la table des Griffondors. Au courant de ses ambitions, les serpentards le laissèrent en paix mais les quelques fous qui relevaient ce défi chaque année étaient l'objet de vives spéculations et de paris. Après tout, quelques BUSE pouvaient être passées en quatrième ou sixième année.
Et soudain, sans qu'il n'y soit préparé, elle apparut, discutant de manière animée avec ses camarades de chambre. Elle jeta un regard vers sa table avant de s'assoir et lui sourit, ses beaux yeux émeraude étincelants, une lueur d'amitié dans leur fond. Pétrifié, Rogue fut incapable de bouger et continua à l'observer du coin de l'œil. Ses cheveux roux cascadaient sur ses épaules et luisaient par instant à la lueur du ciel bleu de la Grande Salle. Son visage si expressif reflétait une multitude d'émotions que Severus avait oubliées mais connaissait par cœur. Elle était là, vivante, dans la splendeur de sa jeunesse, à quelque pas de lui et il ne pouvait faire un geste. Il ne se rendit pas compte quand ses camarades l'appelèrent pour rentrer à la salle commune. Puis, quand elle eut finit de manger, elle lui fit un signe de la main et lui murmura un « à toute à l'heure ». Il ne regagna sa chambre que bien des heures plus tard, tel un automate. Il avait cru que son masque était impénétrable mais le choc et l'émotion trop vive d'avoir revu son grand amour mort depuis seize ans avaient été trop forts. Heureusement pour lui, sa tête inclinée sur son livre et ses cheveux tombant devant ses yeux l'avaient quelques peu protégés des questions indiscrètes.
Rogue faisait les cent pas dans sa chambre, profondément agacé. Il était vraiment stupide. Il aurait dû anticiper. Il était évident qu'elle serait au déjeuner. Un regard de bovin fixé sur Lily était tout à fait habituel chez lui. Vraiment, pour un peu on croirait qu'il avait le niveau intellectuel de Potter fils. Bon, il lui restait deux heures pour réapprendre à parler à Lily normalement, et à se faire à l'idée qu'elle était vivante. Intellectuellement, il le savait mais il ne l'avait pas cru dans son cœur avant de la revoir. Appelez le Thomas. L'image son amie morte dans sa maison de Godric's Hollow était restée présente dans un coin de son esprit depuis son grand retour. Enfin, il s'assit dans le canapé face à la cheminée et replongea dans ses souvenirs d'adolescent.
Lily Evans avait trouvé très bizarre l'attitude de Sev au déjeuner. Il faisait semblant de réviser mais elle avait senti son regard sur elle tout au long du repas. Elle en avait été extrêmement mal à l'aise. Son meilleur ami ne l'avait pas habitué à une telle attitude. Elle profiterait de leur réunion révision au bord du lac pour l'interroger. Quelque peu rassérénée, elle reporta son attention sur James. Les maraudeurs avaient réuni les camarades de cinquième année dans la classe de métamorphose. Le jeune Black avait proposé une méthode de révision originale sur le principe des jeux télévisés moldus. Chacun posait des questions à tour de rôle à ses camarades qui devaient apporter une réponse théorique voire pratique. Le vainqueur gagnait des friandises. Elle ne supportait pas toujours l'attitude un peu hautaine de ces condisciples mais elle devait reconnaitre qu'ils pouvaient être charmant quand ils le voulaient et amusant aussi. Même si c'était rare. A cinq heure, après une après-midi de rigolade et de révisions, les griffondors se séparèrent. Les maraudeurs partirent diner, ses amies regagnèrent la salle commune et elle partit rejoindre Severus. Elle était heureuse, sa journée avait été très productive et elle s'était bien amusée avec ses amis. Satisfaite de ses révisions et à l'heure dans son planning, elle fit un détour par les cuisines pour récupérer un pique-nique et partit en direction du lac.
A quatre heure, Rogue s'était planté devant son miroir et avait tenté d'améliorer son apparence physique. Puis, se souvenant qu'il devait passer inaperçu, reprit son apparence habituelle. Il essaya de tuer le temps mais ne trouva pas d'occupations suffisamment intellectuellement stimulantes pour lui faire oublier son rendez-vous. A quatre heure trente, pour une fois dans sa vie très en avance, il partit au point de rendez-vous, s'assit nonchalamment contre un arbre et essaya de prendre un air cool. Il se demanda à quoi il ressemblait. Un miroir conjuré lui renvoya l'image d'un adolescent raide à l'air constipé. La pensée qu'il essayait de ressembler à James Potter lui traversa l'esprit. Il la rejeta aussitôt. Il se prit le visage entre les mains en soupirant de désespoir. Merlin, il ne se reconnaissait plus, lui un sorcier de 38 ans toujours maitre de lui. Il fit le vide tant bien que mal dans son esprit.
- « Sev, tu es déjà là. J'ai apporté de quoi diner. Qu'est-ce-que tu fais ? , demanda la jeune fille en regardant son ami.
- Je me récitais les ingrédients d'une potion, lui répondit-il mortifié.
- Oh Sev, les potions, vraiment ?, rigola Lily. »
Severus lui sourit. La sorcière lui donna un sandwich poulet mayonnaise et se servit un sandwich au thon. Tout en mangeant, ils continuèrent leur conversation. L'occlumancie l'avait calmé avant de commencer à discuter, ce rituel l'avait sauvé de bien des situations délicates auprès de Voldemort. Et la nourriture lui donnait une contenance. Lily observait la faune et la flore du lac. Pour un peu, la situation aurait été parfaitement normale.
- « J'ai appris que tu avais décidé de passer toutes les matières. En entendant la nouvelle, James Potter et Sirius Black ont décidé de faire la même chose. L'honneur et l'intellect de Griffondor est apparemment en jeu. Pff. On est huit cette année à faire ça. Julia Bonnechère et Pétronille Daqui de Serdaigle, Louis Vivon de Poufsouffle, Rémus, toi et moi. Mais pourquoi tu as changé d'avis ?»
Rogue termina de mâcher avant de répondre. La première fois, Lily, le loup-garou et ce maudit Vivon avaient réussi à avoir 12 O. Le lycan avait pensé pouvoir conjurer sa condition en faisant de bonnes études. Au lieu de ça, il avait vécu dans la misère toute sa vie. Les résultats des BUSE avaient permis le rapprochement entre ce maudit Vivon et sa Lily. Le jeune sorcier avait été une amourette pour la jeune fille en sixième année. Hum, il allait devoir réagir. Cette fois ci, la jeune Evans serait sienne et cette haïssable moitié de Lily qu'était Harry Potter ne verrait jamais le jour.
- « Grand bien leur en face, mais ce n'est pas avec leur assiduité légendaire aux cours dispensés dans cette faculté qu'ils pourront espérer réussir. J'ai décidé d'augmenter mes chances de décrocher un contrat d'apprentissage. Mais, parlons d'autres choses veux-tu, des choses plus agréables. Que comptes-tu faire cet été ? »
Si l'ancien espion avait son mot à dire, Lily Evans passerait un été de rêve à ses côtés. De son côté, la jeune sorcière secoua la tête. Son meilleur ami était inattendu, faute de meilleur terme, aujourd'hui. Ses piques à l'encontre de ses camarades de Griffondor avait gagné en intensité et oserait-elle le penser en haine, mais surtout en subtilité. Sev ressemblait à un adulte quand il parlait.
A suivre...
N'oubliez pas le petit commentaire.
