Bonjour bonjour! Voila mon premier Os sur Sherlock :) je m'excuse d'avance pour la tournure sado-maso qu'il prend, c'pas dans mes habitudes (quoi que denierement… je devrai peut être aller consulter…) breeeef enjoy :D

Part 1

_ Il arriva sur le toit, la chansons 'stayin' alive'' des bee gees résonnait dans l'air. Sherlock sourit, cela lui rappelait leur 'première' rencontre.

" stain' Alive. Ennuyeux, n'est ce pas? Juste…rester."

_ Sherlock ne dit rien, se contenta de faire trois pas pour se rapprocher de son ennemi.

"Voila, on y est. C'est l'étape finale du jeu, Sherlock. C'est dommage. Je vais devoir retourner jouer avec le commun des mortel, après toi. Ils sont tellement…ennuyeux. Mais je t'ai battu. C'est le prix a payer, non? Finalement, tu n'es peut être pas si extraordinaire."

_ Sherlock continua son silence. Il trouvait ca plutôt amusant, de regarder cet homme s'enfoncer dans son délire.

" Je suis heureux que tu ai choisis un immeuble si haut. Ce sera encore mieux, pour la fin de mon plan: ta mort. Et tu sais le meilleur? C'est que je n'aurai même pas besoin de te tuer moi même. Tu le fera tout seul, devant mes yeux. C'est jouissif, n'est ce pas?

- Qu'est ce qui te fait croire que je sauterai de mon propre chef?

- Oh. Tu veux une petite motivation? Si tu ne saute pas, tous tes amis vont mourir.- - - John?

- Tous.

- Mrs Hudson?

- Tous.

- Lestrade?

- Toujours pas envie de sauter, Sherlock ? Mais avant le dernier act, j'ai un petit plan pour nous.

- 'Nous' ?

- Oui, Nous."

_Moriarty se rapprocha du détective, collant presque leurs corps. Sherlock ne bougea pas. Le criminel rapprocha alors ses lèvres de l'oreille du brun et chuchota, doucement, presque vicieusement:

" A ce qu'on dit, tu n'est pas trop branché sexe. Ton petit docteur doit s'ennuyer avec toi. Pauuuvre petit garçon. Je veux te faire connaitre autre chose que ton animal de compagnie.

- Je t'interdis de me toucher.

- Ce n'est pas a toi de me dire quoi faire. Rappel toi qui a les cartes en mains. Il y a des snipers pointé sur eux, ne l'oublies pas. Toujours pas partant?

- Tu me dégoûte.

- Si peu."

_ Sherlock grimaça en sentant la langue de sa nemesis dans son cou.

" Tu ne trouve pas ca excitant? Ce serai comme baiser son double- par ce qu'après tout, on est pareils, exactement pareils- comme se baiser soi-même, mais en mieux. Par ce que je suis toi. Ou plutôt…Tu es moi. Tu ne trouve pas ca intéressant?

- T'es complètement malade!

- C'est maintenant que tu t'en rend compte?"

_ Moroarty laissa un blanc et commença a tourner autour du détective, il l'effleura de temps a autre, et tout en continuant son manège, il reprit.

" Tu imagine, si tu avais choisi le bon camp? Si on s'était rencontré plutôt tôt? Tout ce que nos deux esprits brillants auraient pu faire, construire? On aurait eu le monde entre nos mains."

_ Le criminel souffla lentement dans le cou de son ennemi avant de passer sa langue sur sa bouche. Sherlock regretta de se sentir excité par ce geste. Surtout venant de Moriarty. Ce dernier dût le sentir car il se rapprocha un peu plus pour lui mordre violemment les lèvres. Les morsures se transformèrent en baisers, brutaux. L'excitation montait en Sherlock. Il se maudissait pour ça. Pour ne pas avoir les même réaction avec John, aussi. Moriarty savait exactement ce que le détective voulait. Ils étaient les mêmes après tout. Ses mains se glissèrent sous la chemise du brun, griffant chaque centimètre de peau. Le détective consultant se fit force un moment pour se reprendre et pour ne pas se laisser emporté par l'envie et le désir.

" Oh, aller, Sherlock. Je sais que tu as envie. Je sais que tu me veux." susurra Jim a son oreille avant de lui mordiller le lobe.

_ Ce geste lui fit perdre toute volonté. Il laisse le désir et surtout la haine l'envahir, répondant a chaque morsure, a chaque griffure, a chaque baiser. La chemise du détective glissa au sol, très vite rejoint par sa semblable. Jamais le détective n'avait ressentit ça. Même avec John. Son cerveau lui ordonna d'arrêter mais son corps prenait le dessus. Il ne put retenir un cri lorsque le criminel glissa sa main dans son caleçon, effleurant son sexe, déjà tendu. Il tortura un moment Sherlock, jouant a simplement le frôler, le rendant fou. Alors, il prit le dessus. Il enleva brusquement les autres vêtements de son ennemi et le força a se mettre a genoux. Ce dernier ne put s'empêcher de rire face a l'empressement et surtout a l'effet qu'il produisait sur le brun.

" Prend moi dans ta bouche. ordonna-t-il, les yeux assombris par le désir.

- C'est qu'on deviens autoritaire, Mr Holmes.

- Ta gueule."

_Moriarty se retint de faire un commentaire sur le langage inhabituel de son vis a vis et s'exécuta. Il joua avec, a l'aide de sa langue, le mordillant par endroit. Des grognements s'échappèrent de la bouche de Sherlock. Tout était trop bon, trop intense pour lui. Alors qu'il était au bord de l'explosion, Moriarty se releva, laissant le détective frustré au possible. Voyant son regard, le criminel sourit intérieurement. Il aurai fait un 'méchant' d'enfer!

" Ne me tue pas, je compte bien m'occuper de toi jusqu'au bout"

_ Sur ces mots, il retourna le brun, le plaqua contre le mur le plus proche et, sans même le prévenir, enfonça deux doigts en lui. Le détective ne put retenir un cri, mélange de surprise, de douleur, et de plaisir. il attendit que son vis a vis se détende puis commença a bouger en lui. Quand il retira ses doigts c'est cette fois un cri de frustration qui franchis les lèvres de Sherlock.

" T'as décidé de me tuer de frustration?"

_ Pour toute réponse, Moriarty s'enfonça en lui, le faisant crier de nouveau. Il était si étroit, si chaud, c'était un délice pour lui. Chaque coup de reins leur faisait voir des étoiles, les rapprochant toujours plus de l'orgasme. Plus le plaisir augmentait, plus les doigts griffaient, plus les lèvres mordaient, plus les corps se tendaient, brulant sous le désir et la violence. Aucune sensation n'était aussi délectable. Enfin, Sherlock arriva a la libération, Moriarty donna encore quelques coups de reins, puis se répandit en lui.

" Je ne te savais pas comme ça, Sherlock. dit calmement Moriarty en se rhabillant.

- Aucun commentaire. J'ai perdu le contrôle, c'est tout; ce n'était pas moi.

- Qui aurai cru que le grand Sherlcok Holmes, celui que l'on surnommait, il n'y a pas si longtemps, 'le puceau', était en fait une vrai petite pute?

- Tais toi, Moriatry

- Au point ou on en est..Tu peux m'appeler Jim."

_ Ils finirent de se rhabiller en silence, et ce fut, une fois de plus Morarty qui le brisa.

"J'aurai adoré faire de toi ma pute personnelle. C'est dommage que je doive te tuer.

- Tu t'ennuirai trop sans moi. Alors, je vais te faire une faveur. Pour ton bien, je ne sauterai pas. Tu dois bien avoir un code, quelque chose pour arrêter tes tueurs. Si je t'ai, je n'ai pas besoin de sauter.

- On aurai pu faire de grandes choses ensemble tu sais. Dommage que tu soit du coté des anges.

- Je suis peut être du coté des anges mais ne t'imagine pas une seule seconde que je suis un des leurs."

_ Sherlock s'approcha de Moriarty et l'embrassa violement, le mordant jusqu'au sang.

" En fait tu es comme moi. Tu n'es pas ordinaire. Tu es moi."

_ Il embrassa a son tour le détective, moins brutalement. Il ne put s'empêcher de lui tirer les cheveux et de lui lacérer le dos, faisant gémir Sherlock. Pourquoi diable réagissait il comme ca? Il n'avait jamais été attiré par le sexe, même avec John, et là, il en redemandait presque. Que lui arrivait il.? Avec son pire ennemi en plus. C'etait la première fois de sa vie qu'il perdait ainsi le contrôle. Moriarty s'éloigna un peu de lui, se contentant de garder sa main dans la sienne, un sourire vicieux sur le visage.

"Et bien, Bonne chance avec ca!"

_ Moriarty sortit une arme de sa poche, ouvrit la bouche et tira une balle. Il s'écroula directement au sol. Sherlock resta quelque secondes, choqué, puis se dirigea vers le bord du toit. C'était la seule solution. Il ne voulais pas que ses amis - son amant- ne meurent. Il vit John arriver en courant en bas de l'hôpital. Il l'appela, lui fit voir où il se trouvait. John sembla vite comprendre.

" Tout cela était vrai, John. J'ai inventé Moriarty. Je suis un imposteur" Son ton était grave, il fallait a tout prix que John le croit.

- Non, je ne te crois pas. Tu ne peux pas faire ça. je…je t'aime. sherlock, ne me fait pas ça, s'il te plait. "

_ Il réfléchit au derniers mots du médecin. Il l'aimait. ce n'était pas la première fois qu'il lui disais mais cette fois lui paraissait plus étrange. Lui ne lui avait jamais répondu a ces mots. Jamais. Cela lui était impossible. Il n'avait jamais trouvé pourquoi. Jusqu'à maintenant. Il ne l'aimait pas. il ne l'avait jamais aimé. Il le savait déjà. Mais là, grâce en quelque sorte a Moriarty, il s'était rendu compte qu'il n'éprouvait rien. Rien. Ni de l'amitié, ni quelques autres sentiments si ce n'est de la pitié. mais il ne pouvait quand même pas le laisser se faire tuer.

"Au revoir, John."

_ Il lâcha son téléphone et sauta. John accouru vers Sherlock, criant, désespéré. Il s'approcha. Une kyrielle de 'non' sortait de sa bouche, intimant a Sherlock de revenir. Désespérément. Le voir, là, étendu sur le bitume,baignânt dans son propre sang, c'en était trop pour lui. L'homme qu'il aimait était mort .Aucune douleur n'était comparable. Il n'arrivait même pas à le concevoir, a prendre conscience de ce fait. première phase: le déni