Bonjour, ceci est ma première fanfiction, et surtout la première chose que je publie. N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez. Tout est déjà écrit (11 chapitres) mais je pense poster les chapitres petit à petit.

Les personnages et l'univers ne m'appartiennent pas, mais à Jason Rothenberg.

Bonne lecture !


Clarke ne pouvait se décider à entrer dans le camp. Elle réentendait les mots de Lexa, « je fais ce qui est le mieux pour mon peuple, je suis désolée, Clarke. J'espère qu'un jour tu pourras me pardonner ». Et elle les avait abandonnés au Mount Weather, après son accord avec les gens de la montagne. Clarke l'avait fixée avec un regard plein de déception, sans rien lui dire, et l'avait regardée partir avec son armée, sans un mot. Au bout d'un certains temps, elle s'était retournée et avait crié « c'est parti, allons libérer notre peuple, sans ces traîtres ». Ils s'étaient battus, et avaient remporté la bataille. Mais à quel prix ? Clarke se revoyait enclencher le levier, ce qui avait valu la vie à tous les gens de la montagne, la plupart innocents. Et elle revoyait le regard que Jasper lui avait lancé, tenant le corps de Maya, dont le visage était défiguré. Je suis un monstre. Et je le suis à cause de Lexa. Elle ne pouvait rentrer dans leur camp et assumer ça devant ses amis. Elle fit demi-tour et partit à travers les bois. Elle marcha pendant plusieurs jours, et décida d'établir son campement dans une petite vallée tranquille et abritée.

Ça faisait 3 semaines qu'elle était installée là, et passait ses journées à chasser, améliorer sa cabane, et se promener dans les alentours. Il ne se passait pas une nuit sans qu'un cauchemar la réveille. Toujours le même. Elle enclenchait le levier, voyait les enfants la supplier tandis qu'ils se décomposaient sous ses yeux. « Je fais ce qui est bon pour mon peuple, je fais ce qui est bon pour mon peuple » répétait-elle. Et tous ses amis entraient alors dans la pièce, Bellamy, Raven, Octavia, Jasper, sa mère, Kane. Ils étaient aussi en train de se décomposer, et lui hurlaient que tout était de sa faute, qu'elle était un monstre. Elle se retournait pour s'enfuir, et derrière elle, se trouvait Lexa, qui riait en les regardant. Elle se réveillait généralement à ce moment là, en sueur, lui criant de se taire, et elle entendait son rire résonner dans sa tête. Elle aurait voulu la tuer, elle la haïssait tant. Elle avait fait de sa vie un cauchemar.

Ce matin là, Clarke se rendit tout se suite compte que quelque chose clochait en sortant de sa cabane. Elle aperçu alors un cheval à une dizaine de mètres. Elle reconnu directement la cavalière, qui semblait attendre sa sortie. Elle se figea. Elles se fixèrent pendant de longues minutes. Le regard de Clarke empli de haine, celui de la Commandante d'une infinie tristesse que ne pouvaient complètement cacher son apparente froideur et indifférence. Derrière elle, quelques gardes. Elle descendit doucement de son cheval, sans lâcher le regard de la blonde, et avança de quelques pas. Clarke avança également.

- Ça n'a pas été facile de te trouver, Clarke from skairus.

- Lexa, je ne sais pas ce que tu fais là, mais pars.

- Clarke...

- Pars. La seule chose que je veux faire en te voyant, c'est de t'enfoncer ce poignard dans la poitrine, dit-elle froidement en sortant le poignard que Lexa lui avait confié avant la bataille du Mount Weather, donc tu dois partir.

Les gardes voulurent intervenir, mais Lexa les arrêta d'un geste de la main. Ils restèrent toutefois prêts à tirer une flèche au moindre mouvement de la blonde. Lexa s'avança encore.

- Tu ne comprends pas, je suis sérieuse, si tu t'approches encore, je te tue...

Lexa s'arrêta calmement.

- Clarke, il se passe des choses, je suis venue te chercher car ton peuple a besoin de toi...

Clarke hurla en s'élançant vers elle :

- Tu ne parles pas de mon peuple, je t'interdis, sale traître, tu as abandonné mon peuple, et moi, alors ne t'avises pas de faire comme si tu t'en souciais.

Elle arrivait sur la Commandante, prête à lui enfoncer son poignard dans le cœur. Mais une flèche lui arriva dans le ventre et elle s'effondra. Un cris retentit. Celui de Lexa, qui se précipita au sol pour la prendre dans ses bras.

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Clarke ouvrit difficilement les yeux. Sa vision était brouillée, elle ne savait pas où elle était, elle avait mal. Elle voulu bouger, ce qui lui arracha un gémissement de douleur. Elle entendit des voix. Un homme se pencha sur elle.

- Ne bouge pas, ta blessure est grave.

En se tournant, il ajouta

- Heda, elle se réveille.

Clarke commença à comprendre où elle devait se trouver. Elle porta une main à son ventre et se redressa.

- Ne bouge pas, ta blessure a besoin de se refermer.

Elle reconnu la douce voix, en même temps que la Commandante entrait dans son champs de vision.