Batman & Robin : Adventure World.

Robin (sautant de la batmobile pour en sortir) : C'est calme cette nuit, surtout depuis que tu as remis le Joker derrière les barreaux à l'asile d'Arkham.

Batman (sortant à son tour de la voiture) : Effectivement, je crois que pour cette nuit nous ne risquons pas grand-chose. Rangeons nos costumes, il est tard, il faut que tu ailles te coucher demain tu as cours.

Robin (faisant aller son doigt en l'air de manière épuisé et sans envie): Mouais, je suis trop content. Youpi!

Batman (enlevant le haut de son costume ainsi que sa cape) : Aller, ne penses pas te défiler. Tu manques assez l'école comme ça. Et puis je pense que Kate serait déçue de ne pas t'avoir en cours encore une fois, Est-ce que je me trompe?

Robin (gêné et se tortillant les doigts) : Mais qu'Est-ce que tu racontes, ce n'est même pas vrai et puis elle et moi nous ne sommes que de simples amis. Qu'Est-ce que tu vas t'imaginer.

Bruce (qui avait maintenant retiré tout son costume) : Allons Dick, ça crève les yeux, tu l'appelles tous les soirs, tu vas la chercher tous les matins et tu demandes à Alfred de la ramener tous les soirs. Ne me dis pas qu'il ne se passe rien entre vous?

Dick (qui venait également de finir d'enlever tout son costume) : Mais puisque je te dis qu'il n'y a rien, arrête un peu, ça devient ridicule.

Bruce(se dirigeant vers l'ascenseur de la batcave) : Ridicule hein! Si tu le dis! Ha! Ha!

Les deux hommes montèrent dans l'ascenseur et remontèrent ainsi dans le salon de la maison Wayne. Quand ils en sortirent, Alfred les attendait.

Bruce (se dirigeant vers les escaliers donnant sur le premier étage) : Il ne s'est rien passé cette nuit, allons tous nous coucher, et surtout toi Dick, je veux que demain matin tu ailles en cours. Bonne nuit!

Alfred : Bonne nuit Maître Bruce. Monsieur Dick.

Dick (s'étirant debout) : Bonne nuit Alfred.

Le jeune homme se dirigea à son tour vers l'escalier qui conduisait au premier étage de la maison. À l'inverse de son père qu'il salua en passant, il prit le couloir de droite qu'il emprunta pour finalement arriver devant la porte de sa chambre. Il ne tarda pas à aller se coucher.

Le lendemain, Bruce déjeunait tranquillement en compagnie de son fils. Ce dernier se leva et sortit de la maison. Bruce alla à la fenêtre pour le regarder sans aller. Dick courait à travers la cour, il ouvrit les grilles et sortit. Il partit en courant jusqu'à ce que son père ne le perde du regard.

Dick sonna à la porte d'une maison qui se trouvait sur le chemin de l'école. Il attendit quelques instants quand elle s'ouvrit sur une jeune femme aux cheveux noirs cendres et à la peau blanche.

Dick : Salut Kate, prête pour aller en cours?

Kate : Aujourd'hui tu y vas? Ça faisait deux jours je crois que je ne t'avais pas vu, j'espère que ton absence ne traduisait rien de grave?

Dick : Non ne t'inquiètes pas, juste un petit rhume de rien du tout. On y va?

Kate : Ouais attend, je vais prendre mes affaires. (Elle retourna chez elle, prit son sac puis ressortit en fermant la porte derrière elle) Voilà on peut y aller!

Dick : Dans ce cas en route.

Ils marchèrent côte à côte, discutant de tout et de rien. Ils arrivaient devant les grilles du lycée quand Dick s'arrêta net.

Dick : Une interro! Mais j'ai rien révisé du tout et je ne sais même pas sur quoi ça porte!

Kate : Hé hé! Ne t'en fais pas, je t'aiderais, ce n'est pas grave.

Dick : Mais non, si je fais ça c'est comme si je trichais.

Kate : Mais non tu n'as qu'à voir ça comme un petit coup de mains entre amis.

Dick : Ok mais si jamais on se fait prendre?

Kate : Je m'accuserais ce n'est pas grave, ce ne serais pas bon pour toi de te faire accuser alors que tu as déjà raté deux jours d'école. Déjà que monsieur Fisher ne doit pas être content mais bon on s'en fiche.

Dick : Mais non je ne veux pas que tu t'accuses pour moi.

Kate : Mais puisque je te dis que n'est rien pour moi. Bon écoute, on va se faire une promesse, je te donne un coup de pouce pour l'interro d'aujourd'hui et si jamais on se fait prendre, je m'accuse et en échange, euh voyons…

Dick : Je t'invite au resto!

Kate : Haha! Si tu veux! Alors on fait comme ça?

Dick : Ok mais je te l'avoue j'ai la trouille.

Kate : Pas de panique. Aller faudrait peut-être y aller sinon on va finir par être en retard.

Dick : Ouais, allons y.

Ils entrèrent ensemble dans le lycée. Les élèves étaient tous affalés à leur casier. Kate alla vers le sien, celui de Dick se trouvant juste à côté. Ils prirent leurs affaires pour la matinée puis se dirigèrent vers leur salle de cours. Sur la route, ils croisent monsieur Fisher, leur professeur d'histoire.

M Fisher : Et bien je vois que monsieur Dick s'est enfin décider à revenir parmi nous, puis-je avoir la nouvelle excuse de votre absence ? J'ai hâte de l'entendre.

Dick : Et bien euh...

M Fisher : Oui je vous écoute...

Dick : Euh et bien c'est-à-dire que...

Kate : Il s'excuse de ne pas avoir assisté à vos cours de ces deux derniers jours monsieur Fisher mais Dick avait attrapé un gros rhume qui l'a contraint à garder le lit surtout qu'il était contagieux.

M Fisher : Ah mon dieu, contagieux dîtes vous?

Kate : Oui monsieur, très contagieux même.

M Fisher : Bon bon bon, ça ira pour cette fois mais je vous préviens vous avez intérêt à rattraper tout ce que nous avons étudié depuis votre absence.

Kate : Ne vous inquiétez pas Monsieur Fisher, je lui ai déjà passé mes cahiers pour qu'il puisse rattraper son retard.

M Fisher : Très bien, sachez que vous avez de la chance d'avoir une camarade comme mademoiselle Thisdalle, Monsieur Grayson car je ne sais vraiment pas où vous en seriez aujourd'hui. Sur ce je vous laisse, je dois aller ramener cela à madame Pomlette afin qu'elle puisse en faire des photocopies, nous nous reverrons en cours mes jeunes enfants.

Le professeur quitta les deux élèves puis reprit son chemin dans le couloir pour finalement emprunter les escaliers qui menait au premier étage du bâtiment. Pendant ce temps, les deux lycéens reprirent leur chemin pour aller en cours.

Kate : Et bien on l'a échappée belle.

Dick : Oui, mais finalement il a raison sur un point?

Kate : Ah oui, lequel?

Dick : Ben il avait raison sur le fait que sans toi, je ne sais pas d'en quoi je serais en train de m'enfoncer.

Kate : Bah laisse tomber, si entre amis on ne peut même plus s'aider l'un l'autre, y a plus rien. Aller on y est. Pour l'interro je ferais en sorte que tu puisses voir ma feuille, comme je suis devant toi, ça te permettra de ne pas être vu du prof. J'essaierais d'écrire le plus grand possible (elle montre ses lunettes rangées dans leur boite dans son sac), je dirais au prof que je les avais oublié.

Dick : Encore merci. Je ne sais vraiment pas ce que je ferais sans toi.

Kate : Pas de problème, ça me fait plaisir de te donner un coup de main. Attention le voilà.

Le professeur d'histoire de la classe des secondes venait de faire son apparition dans le couloir. Il s'approcha de la porte de la salle de cours devant laquelle attendaient tous les élèves. Il ouvrit la porte et tout le monde entra chacun son tour. Ils s'assirent à leur place habituelle puis le professeur s'installa à son bureau.

M Fisher : Bien, je ne vous ferez pas attendre, veuillez tous sortir une feuille, l'interrogation d'histoire va commencer. J'espère que vous avez tous bien réviser, je vous préviens tout de suite, tous ce qui n'aurons pas la moyenne à cette interrogation se verrons attribuer une heure de colle un samedi matin.

La classe poussa un grand souffle d'indignation puis chaque élève sortit une feuille. Dick et Kate se regardèrent quelques secondes puis l'interrogation commença. Monsieur Fisher leur posa cinq questions pour lesquelles ils avaient une demi-heure pour répondre. Tandis que tout le monde écrivait les réponses sur sa feuille et que monsieur Fisher mettait le cours du jour au tableau, Kate, qui avait déjà répondu aux trois première questions, montra discrètement sa feuille à Dick qui recopia ses réponses en faisant attention de bien reformuler les phrases pour qu'elles ne soient pas identiques pour que personnes ne le voit. À la fin de la demi-heure, le professeur d'histoire ramassa les copies, puis il reprit son cours. Quand la sonnerie retentit, Kate et Dick sortirent rapidement en même temps que les autres mais Kate fut appeler par le professeur qui referma la porte sur eux. Dick, coincé à l'extérieur, regarda par la petite vitre de la porte.

M Fisher : Mademoiselle Thisdalle.

Kate : Oui monsieur?

M Fisher : J'aimerais savoir pourquoi vous avez écrit aussi grand sur votre feuille ?

Kate : Et bien comme vous l'avez peut être remarqué monsieur, je n'ai pas mes lunettes.

M Fisher : Et pourquoi ne les avez-vous pas?

Kate : Tout simplement parce que je suis allé voir mon ophtalmologue hier après-midi et que je dois en avoir des nouvelles. Les miennes n'étant plus assez forte, il les a jeté à la poubelle et m'a dit que j'aurais mes lunettes dans la journée.

M Fisher : Ah bon très bien, j'espère que vos yeux vont bien?

Kate : Oh ils s'affaiblissent un peu mais rien de très préoccupant je vous assure.

M Fisher : Bien, c'est tout ce que je voulais savoir. Je vous remercie vous pouvez sortir.

Kate : Bien monsieur, au revoir.

M Fisher : Au revoir.

La jeune femme sortit de la salle de classe en refermant la porte derrière elle. Elle avança un peu suivit de près par Dick. Elle alla vers son casier en silence. Une fois qu'elle en ouvrit la porte, elle raconta tout à Dick.

Dick : Bon sang ce que j'ai eu la trouille, j'ai bien cru qu'il nous avait vu.

Kate : Mais non ne t'en fais pas. Tu manges quoi ce midi?

Dick : Oh j'ai ramené mon déjeuner, Alfred m'a encore préparer un repas pour deux personnes.

Kate : Heureusement, tu n'as que la peau sur les os après tes muscles.

Dick (rougissant suite à ces propos) : Euh ouais ouais euh.

Kate (caressant rapidement les cheveux de son ami) : Hé, ne panique pas, je disais ça pour rire. On y va il nous reste encore trois cours, et maintenant que j'ai le livre qu'il me manquait, on peut y aller.

Dick : Euh ok allons-y, oh bon sang j'ai chaud d'un coup.

Kate : Hi hi!

Ils se dirigèrent vers leur deuxième cours de la matinée. Pendant ce temps, à la maison des Wayne.

Bruce (qui se faisait servir un café par son majordomme): Je repense à Dick et à son amie Kate, ils ont l'air de vraiment bien s'entendre.

Alfred : En effet monsieur c'est d'ailleurs pour cela que j'ai agrandi le déjeuner de monsieur Dick, j'ai pensé que si il le partageait avec son amie, cela lui ferait plaisir.

Bruce : C'est une excellente idée Alfred, en fait je pense que nous devrions inviter cette demoiselle à dîner un de ces jours.

Alfred : Pourquoi pas après demain, je crois savoir que nos chers amis n'ont pas école ce jour-là puisqu'ils seront en week-end.

Bruce : Excellente idée Alfred, j'en ferais part à Dick dès ce soir.

Alfred : Bien monsieur.

De retour au lycée de Gotham, il est l'heure du déjeuner pour les nombreux lycéens qui y étudient. Dans la cafétéria, alors que certains attendent avec leur plateau, d'autres se trouvent déjà à table avec leur repas. Plusieurs tables sont pleines et tout le monde discutent en mangeant. Dans un coin de la cafétéria, nos deux amis déjeunent ensemble à l'abri du regard des autres.

Dick : Je le savais, regarde-moi ça, j'ai l'impression qu'Alfred veut m'engraisser comme si il voulait me manger, il faudra que je lui dise un de ces jours mais j'ai peur de le vexer.

Kate : Dire la vérité n'est pas forcément facile pour l'un comme pour l'autre mais elle permet de corriger ses erreurs et d'éviter des surprises à condition que l'on sache utiliser les paroles adéquates pour la dire.

Dick : Ouai tu as sûrement raison, euh dit tu ne veux pas me donner un coup de main, je n'arriverais jamais à manger ça tout seul.

Kate : Comme chaque midi, c'est pareil, tu es sur qu'Alfred ne fait pas exprès de mettre autant de nourriture dans ton déjeuner parce que moi je commence à le soupçonner de vouloir me nourrir.

Dick : A euh ouai c'est vrai, il veut sûrement que je le partage avec toi comme à chaque midi, il en met beaucoup en sachant que je ne vais pas tout manger.

Kate : Tu le remercieras de ma part mais dit lui d'arrêter, j'ai de quoi me nourrir chez moi et de plus je ne suis pas quelqu'un qui mange énormément, je ne voudrais pas continuer à jeter sa nourriture à la poubelle dès que je n'ai plus faim, je suis sûr d'avoir pris au moins deux kilos avec tout ce qu'il te donne. Haha!

Dick (recommençant à rougir) : Mais non voyons, tu es toujours aussi belle que d'habitude. Euh...

Kate : Merci ça fait plaisir, je commençais à avoir l'impression de me transformer en gros thon.

Dick (essayant de retrouver une couleur de peau normal) : Mais non voyons, tu en es très très loin je te le jure. Tiens.

Kate (prenant le sandwich que lui tendait Dick) : Merci et bon appétit.

Dick : Toi aussi.

Ils commencèrent à déjeuner puis la sonnerie annonçant les cours de l'après-midi retentit. Tous les élèves se levèrent de table et au fur et à mesure, la cafétéria se vidait de ses occupants. Quand arriva enfin l'heure de la récréation pour les lycéens, Kate, qui lisait sur un banc pendant que Dick allait chercher des boissons au distributeur. Kate leva les yeux quelques instants pour voir qui était la personne qui lui faisait de l'ombre et fut surprise de tomber sur le capitaine de l'équipe de foot du lycée.

Kate : Peux-tu te reculer s'il te plait, je voudrais avoir le soleil pour continuer de lire mon livre de sciences.

Michael (d'une voix imitant grossièrement celle de Kate) : Mon livre de sciences, je voudrais continuer de lire mon livre de sciences. (Reprenant une voix normale) haha! Vous voyez ça les copains, qu'Est-ce qu'une fille qui croit en la mort peut bien faire avec un livre de sciences hein aller donne-moi ça (il arracha le livre des mains de Kate qui se leva).

Kate : Redonne moi mon livre s'il te plait, je ne le dirais pas deux fois.

Michael : Parce que tu crois que tu me fais peur espèce de gothique de mes deux.

Dick (revenant du distributeur de boissons et ayant vu toute la scène) : Laisse la tranquille sale brute.

Michael : Ah ouai et qu'Est-ce que tu vas me faire demi portion (il poussa Dick violemment sur le sol, Kate se précipita pour le relever).

Kate : Est-ce que ça va?

Dick : Oui t'inquiètes pas.

Michael : Oh comme c'est mignon, sa petite chérie vient l'aider. Occupe-toi de ce qui te regarde demi-portion, les personnes comme elle ne devraient même pas pouvoir entrer dans nos écoles. Elles n'apportent que du malheur.

Kate : Mais ce n'est pas vrai.

Michael : Bien sûr que si sinon pourquoi serais tu là.

Kate : Très bien, tu ne m'aimes pas et je n'ai rien contre toi alors rends moi mon livre et vas-t-en, oublions cette histoire et laisse nous tranquille.

Michael (reprenant sa voix de fillette) : Rends moi mon livre et vas-t-en. (Retrouvant sa voix normale) tu veux ton livre hein et bien vas….

M Fisher : Monsieur Lloyd, vous avez un livre dans les mains, serait-ce un miracle!

Michael : Monsieur Fisher?

Kate : Monsieur Fisher, je suis dans le regret de vous apprendre que ce livre est miens et non à lui, il me l'a pris des mains alors que je lisais.

M Fisher : Est-ce vrai monsieur Lloyd?

Michael : Et bien c'est-à-dire que…euh…

Dick : Oui monsieur Fisher, j'étais là et je l'ai vu.

M Fisher : Monsieur Grayson, je ne suis pas étonné de vous trouver avec mademoiselle Thisdalle, mais vu que vous avez tout vu et que j'ai une confiance absolue en mademoiselle Thisdalle qui elle au moins me rend ses devoirs dans les temps comparer au reste des personnes se trouvant ici, je vous demande, monsieur Lloyd, de bien vouloir lui rendre ce livre immédiatement et vous serez mis en retenue ce samedi matin et pas de discussion. J'attends!

Mickael rendit le livre à Kate puis fut emmener par le professeur d'histoire dans le bâtiment. Une fois qu'ils n'étaient plus en vue, tout le monde s'écarta des deux lycéens et l'après-midi reprit son cours.

À la fin de la journée, sur les marches du lycée. Nos deux lycéens s'étaient assis à l'écart en attendant l'arrivée d'Alfred qui venait chercher Dick tous les soirs.

Dick : Il y a des jours je voudrais tellement lui faire sa fête à ce gros machos de Mickael, tout ça parce qu'il est le capitaine de l'équipe de foot du lycée, il doit se prendre pour un dur.

Kate : Que veux-tu, certaines personnes ne réagissent pas comme tout le monde le voudrait une fois que la popularité leur monte à la tête, ça peut même parfois les rendre complètement zinzins.

Dick : Ouais ça c'est sûr.

Mickael : Alors tu t'es bien marré espèce de sale garce mais t'inquiètes pas dès que j'ai le champ libre, je te dégomme et toi la demi portion, la prochaine fois reste en dehors des affaires des grands.

Dick : Si tu as un problème avec elle alors ça me concerne.

Mickael (s'adressant à Kate) : Tu ferais mieux de tenir ton petit copain en laisse si tu ne veux pas qu'il lui arrive des problèmes.

Kate : Je ne le tiendrais jamais en laisse ce n'est pas mon genre du tout et maintenant laisse nous.

Michael : Je te laisserais quand j'en aurais décidé et si tu continues à me parler sur ce ton je te jure que je te …

Alfred : Auriez-vous un problème avec cette demoiselle monsieur?

Mickael (se retournant brusquement) : Vous êtes qui vous?

Alfred : Je suis, dira-t-on, une connaissance de cette demoiselle et je vous demanderai de la laisser tranquille sinon je me verrais obliger d'intervenir.

Mickael : Ah ouais et qu'Est-ce que tu vas faire le vieux croûton

Kate (se levant brusquement) : Ne lui parle pas sur ce ton et ais un peu de respect pour tes aînés.

Mickael (la repoussant violemment sur les marches où Kate s'ouvrit le bras) : Toi ne t'occupes pas de ça.

Dick se leva et aida Kate à se relever en maintenant son bras qui dégoulinait de sang. Alfred les menaça d'appeler la police immédiatement et le capitaine de l'équipe de foot quitta le lycée en compagnie de deux de ses potes. Dick resta assis sur les marches avec Kate qui se tenait le bras.

Dick : Tu saignes beaucoup, il faut aller à l'hôpital.

Kate : Ne t'inquiètes pas ce n'est rien, juste une petite égratignure.

Alfred (regardant de plus près le bras de la demoiselle) : je pense quand même que vous devriez aller à l'hôpital, l'entaille à l'air profonde, je vais vous y conduire.

Dick : Allons-y.

Kate : Merci monsieur Alfred.

Alfred : Appelez-moi tout simplement Alfred.

Kate : D'accord Alfred.

Ils entrèrent dans la voiture et se dirigèrent vers l'hôpital de Gotham. Kate fut rapidement prise en charge et Dick l'accompagna à sa demande.

Kate : Excuse-moi mais je n'aime pas trop les hôpitaux

Dick : Je comprends ne t'inquiètes pas.

Pendant ce temps, Alfred utilisa une des cabines pour joindre Bruce à la maison des Wayne.

Bruce : Allo?

Alfred : Maître Bruce, Alfred au téléphone.

Bruce : Ah Alfred, je commençais à m'inquiéter mais où êtes-vous?

Alfred : A l'hôpital monsieur mais rassurez-vous, tout va bien.

Bruce : A l'hôpital mais qu'est-il arrivé?

Alfred raconta tout ce qui s'était passé à Bruce qui n'en croyait pas ses oreilles. Quand Kate ressortit le bras recouvert d'un épais bandage en compagnie de Dick, Alfred raccrocha et ramena tout le beau monde à la maison. Il déposa Kate sur le chemin comme toujours puis ramena Dick à la maison des Wayne.

Une fois dans le hall, Dick courut vers le téléphone et appela Kate.

Kate: Dick?

Dick: Kate?

Kate : Qui veux-tu que ce soit?

Dick : Ben personne à part toi, Est-ce que ça va ton bras?

Kate : Oui je te remercie pour tout et remercie Alfred pour ça aussi en plus des sandwiches.

Dick : Ok pas de problème, tu es sûr que ça va si tu veux je peux venir.

Kate : Ne t'inquiètes pas ça va très bien, je vais simplement manger un morceau et aller me coucher comme me l'a demandé le médecin de l'hôpital.

Dick : Ok mais si jamais tu as un problème tu m'appelles et tu n'attends pas, tu as mon numéro de portable?

Kate : Mais oui que je l'ai tu me l'as donné plusieurs fois déjà. Ne t'inquiètes pas, je te promets que si jamais j'ai un problème je t'appelle et puis de toute façon comme je sais qu'on va se reparler au téléphone ce soir, j'attendrais à côté du combiné ok?

Dick : Ok bon ben je te laisse, à tout à l'heure.

Kate : C'est ça à tout à l'heure biz.

La jeune femme raccrocha et Dick aussi. Il vit le sac de cours qu'il avait posé quelques secondes auparavant et frappa dedans avec un coup de pied féroce faisant atterrir le sac à l'autre bout du couloir.

Bruce : Eh bien, je sais que tu n'aimes pas trop l'école mais ne détruit pas tes affaires pour autant.

Dick : Ah euh ouai désolé mais quand je repense à ce que lui a fait ce crétin de Mickael, il aurait pu lui cassé le bras si il avait pu. Ça me mets en rogne tu ne peux pas savoir à quel point.

Bruce (posant une main rassurante sur l'épaule de son fils adoptif) : Allons calme-toi et raconte-moi ce qui s'est passé, Alfred m'en a bien parlé mais je ne suis pas sûr d'avoir tout compris.

Dick : Mais il n'y a rien à comprendre, Mickael est le capitaine de l'équipe de foot du lycée et la popularité lui est tellement montée à la tête qu'il joue les gros bras devant tout le monde. Il s'en prend à Kate parce qu'elle n'est pas comme les autres et c'est pour ça que je l'aime bien.

Bruce : Que veux-tu dire par « pas comme les autres »?

Dick : Kate est une gothique, elle s'habille toujours en noir parce qu'elle aime ça. Elle ose venir avec des pics et des têtes de mort au lycée. Bref elle ne ressemble pas à la camarade parfaite dont tout le monde rêve mais moi ça me suffit. Elle est naturelle et s'est ça qui me plait chez elle. Au moins elle ne ressemble pas à toutes ces pimbêches du lycée qui se prennent pour des stars.

Bruce : Une gothique, tes choix sont intéressant au niveau des filles mais tu ne crois pas qu'elle pourrait avoir une mauvaise influence sur toi, je ne veux pas te voir te transformer en ces gothiques habillés tout de noir…

Dick : Alors toi aussi tu as des préjugés sur les personnes gothiques, dans ce cas, tu ne vaux pas mieux que les autres et je ne comprends même pas pourquoi je te parle. Je vais dans ma chambre, je dois rappeler Kate.

Bruce : Euh attends…

Dick courut le long du couloir et attrapa son sac au passage. Il fonça vers l'escalier qui menait au premier étage et disparu à travers les couloirs. Bruce, toujours au rez-de-chaussée ne comprenait pas sa réaction. Alfred vient le rejoindre.

Bruce : Je ne comprends pas Alfred, qu'ais je dis de maladroit?

Alfred : Vous avez simplement eu des préjugés sur cette personne qui me parait tout à fait charmante. Vous vous êtes fier à ce que disent les autres sans chercher à vraiment connaître cette personne. Vous me faites penser à votre père quand vous étiez jeune garçon. Lui aussi avez beaucoup de préjugés surtout en affaire, il devait signer un gros contrat avec une personne avec laquelle il n'avait traité jusque-là par téléphone ou par l'intermédiaire de quelqu'un. Quand fut venu le jour de leur rencontre, votre père fut surpris de rencontrer une femme, en effet, à cette époque, les femmes commençaient à arriver à la direction d'entreprise de plus en plus influente cependant votre père pensait, et comme beaucoup d'homme à l'époque, que la place d'une femme était aux côtés de son mari à la soutenir et rien d'autre. Alors quand votre père a vu cette femme à la tête de l'entreprise, il a refusé de signer le contrat. Quelques jours plus tard, alors qu'il devait signer un contrat avec une autre entreprise, cette dernière annula la signature et savez-vous pourquoi?

Bruce : Eh bien non dites-moi?

Alfred : Car cette entreprise, pourtant dirigée par un homme, avait signé le contrat avec la femme qui dirigeait l'entreprise avec laquelle votre père devait signer. Votre père a bien entendu rompu tout contact avec cette entreprise mais quand il s'est rendu compte que cette dernière avait doublé son chiffre d'affaire grâce à ce contrat, il du bien comprendre que même une femme pouvait diriger une entreprise sans pour autant aller à la catastrophe.

Bruce : Et qu'a-t-il fait ensuite?

Alfred : Et bien croyez moi ou non, mais votre père a signé trois contrats avec l'entreprise dirigée par cette femme après avoir réalisé son erreur. Il avait vite compris qu'avoir des préjugés ne servait à rien sauf à commettre des erreurs.

Bruce : Il a reçu une bonne leçon, et moi je viens d'en recevoir une belle là.

Alfred : Je crois que vous devriez aller en faire par à monsieur Dick. Cela lui remonterait sûrement le moral.

Bruce : Vous avez raison Alfred, une fois de plus je me suis comportais comme un imbécile.

Alfred : Non monsieur vous avez simplement réagit comme tout le monde mais heureusement, votre major d'homme a su vous remettre la tête sur les épaules.

Bruce : Bien dit Alfred, je ne sais vraiment pas ce que j'aurais fait sans vous. Bon je vous laisse, je crois que je dois aller m'excuser auprès de quelqu'un.

Alfred : Faites monsieur faites.

Bruce monta les marches en courant. Il prit le couloir de droite et arriva devant la porte de la chambre de son fils adoptif. Il frappa à la porte.

Bruce : Dick, Est-ce que je peux entrer?

Dick : Vas-t-en avec tes préjugés. Je ne veux pas te parler et en plus je suis au téléphone.

Bruce : S'il te plait Dick, écoute c'est vrai, je me suis conduit comme un imbécile, je n'aurais jamais dû me conduire comme ça. Si tu veux vraiment savoir, j'ai reçu une leçon, je n'aurais jamais dû avoir de préjugés sur ton amie. Je suis vraiment désolé.

Dick était toujours au téléphone avec Kate.

Kate : Aller Dick, va le voir, il a compris maintenant j'en suis sure. Je vais te laisser, je crois que toi et ton père avaient certaines choses à vous dire. À demain biz.

Dick : Ok Kate. À demain.

Il raccrocha le téléphone et se leva. Il alla vers la porte mais attendit quelques instants puis il ouvrit. Son père adoptif se trouvait devant lui. Il le fit entrer puis alla s'asseoir sur son lit tandis que Bruce refermait la porte derrière lui. Il alla rejoindre son fils et s'assit au bord du lit, Dick lui tournait le dos.

Bruce : Écoute je suis désolé d'avoir réagi de cette façon, je me suis comporté comme un imbécile et je te demande pardon.

Dick : Un imbécile ça c'est sûr mais je veux bien te pardonner. Kate m'a toujours dit que garder rancune envers quelqu'un n'améliorer jamais les choses.

Bruce : Et bien dans ce cas je la remercie du fond du cœur. Et je me demandais, tu penses qu'elle accepterait de venir dîner à la maison, Alfred pense qu'après demain serait un bon jour étant donné que vous n'avez pas cours.

Dick : De quoi? Tu veux inviter Kate à venir dîner? Mais euh je ne sais pas si …

Bruce : Allons, je suis sûr qu'elle acceptera si tu lui en touche un mot, si elle refuse ce n'est rien, nous prendrons notre temps après tout c'est normal, rencontrer les parents adoptifs des autres n'est pas une chose facile. Touche en lui un mot et tu verras bien.

Dick : Ok mais je ne suis pas sûr que …

Bruce : Eh tu me fais confiance ou pas? Aussi imbécile que j'ai pu être, je sais comment inviter une femme à dîner, je te filerais des trucs si tu veux.

Dick : Parce que tu crois que j'ai besoin de tes conseils, je te rassure je me débrouille très bien tout seul et puis de toute façon, elle ne pourra pas venir.

Bruce : Pourquoi es-tu si catégorique?

Dick : Parce que je lui ai promis qu'on irait au restaurant ce jour-là.

Bruce : Et bien c'est parfait dans ce cas, nous dînerons dans le meilleur restaurant de la ville, je suis sûr qu'elle va adorer, peur importe son style.

Dick : Ok ben je le lui dirais.

Bruce : Excuse-moi encore de m'être conduit comme un imbécile, Alfred avait raison, les préjugés ne servent vraiment à rien sauf à empirer les choses. Excuse-moi encore.

Dick : Bon ça va j'ai compris, après tout cela peut arriver à tout le monde de faire des erreurs tant qu'elles s'en rendent compte.

Bruce : Bien, maintenant je vais te laisser, le dîner sera prêt dans une heure. À tout à l'heure.

Dick : A tout à l'heure.

Une fois sortit de la chambre, Bruce redescendit les escaliers pour retrouver Alfred dans le salon. Dick resta dans sa chambre jusqu'à l'heure du dîner qui se déroula normalement. Quand l'heure fut venue, il alla se coucher afin de pouvoir se lever le lendemain pour aller en cours.