Titre : Histoire de coordination Fandom: Saiyuki Couple: Nii/Kogaiji Disclaimer : heum... je crois que Minekura les tient bien en laisse, juste un emprunt le temps de quelques lignes, snif', la vie est cruelle pour les pauvres fanficceuses que nous sommes.
Warning: ben….. PWP presque, lol, en tout cas lemon !!! c'était le but, avec insertion de deux mots bécarre et bavolet….. niark! je vous laisse deviner ce qu'ils veulent dire au juste si vous ne le savez pas!!! Ah et puis je préviens qu'il y a du sado-masochisme aussi….. et puis comme j'avais plutôt la représentation de Nii en seme, je l'ai mis en uke!
Kogaiji on ne savait pas ça de toi!!!

(note : je sais que je ne suis pas très constante mais je n'ai pas oublié mes autres fics, les prochains chapitres sont toujours en cour d'écriture et je compte bien les publier un jour !!! ;-)

Histoire de coordination

Kogaiji marchait d'un pas vif en direction des appartements de sa belle-mère. Il répugnait à y entrer, à la voir, à lui adresser la parole et encore plus à l'entendre parler de son insupportable voix. S'il consentait à cet effort, à endurer cette corvée, c'était uniquement pour sa mère. Bien que depuis quelques temps il commençait à douter sérieusement de son éventuelle libération. Déjà par ce que le processus de résurrection de son odieux père semble avoir beaucoup de mal, mais aussi à cause du caractère sadique et entièrement vil de sa marâtre. Dire qu'il aurait aimé ne jamais avoir eu à faire à cette vieille bique est un euphémisme doré de cynisme.

Une forme blanche attira son regard. Un coup d'œil plus appuyé et attentif le renseigna sur la proximité de la tanière du professeur fou Nii. Un lapin blanc abandonné à la contemplation des passants assit sur un banc le long du couloir. Quel taré ce professeur! toujours avec ces idiotes de peluches en forme de lapin, ça devrait être interdit à son âge! et puis ses ridicules chaussons qu'il a toujours aux pieds…. Pour un peu on lui donnerait l'aumône pour qu'il aille s'acheter des godasses dignes de ce nom! Quoi que…. Le prince ne pouvait plus se cacher, il devait bien l'avouer, ce look «saut du lit» possède un attrait très fort, sans rien ôter à l'étrange charisme et à la classe de Nii….

Kogaiji secoua la tête. Ça lui allait pas de s'obliger à rendre visite à sa belle-mère, ça lui ramollissait complètement le cerveau! trouver Nii… sexy? Stop! quelle horreur! en plus quand il songe qu'il s'occupe régulièrement des pulsions de la Gyokumen ça lui arrachait des petits frissons de dégoût.

Il s'arrêta devant la porte. Sa mâchoire se crispa, il sera les poings et entra.

Dame Gyokumen caressait distraitement une mèche de ses odieux cheveux bleus, concentrée sur la lecture d'une feuille qu'elle tenait, et apparemment très contrariée comme l'attestait ses sourcils se rejoignant presque au-dessus de son nez. Elle ne leva pas les yeux. En fait elle ne semblait pas avoir remarqué l'entrée en scène de son beau-fils. Cette indifférence agaça profondément un Kogaiji au préalable déjà très énervé. Il voulait en finir le plus rapidement possible afin de mettre une distance respectable entre lui et la personne de sa marâtre, c'est-à-dire au moins 700m, au mieux à l'autre bout du monde… mais même là elle serait capable de le retrouver. Misère songea le prince yokai en levant les yeux au ciel. Il s'approcha d'un substitue de trône et toussa bruyamment. Dame Gyokumen ne leva pas les yeux mais eu un geste agacé de la main et répondit à la provocation d'un ton sec.
-Si tu es malade Kogaiji fais-toi soigner au lieu de venir m'importuner avec tes éternuements.
-Éternuements? j'ai seulement toussé!
Dame Gyokumen baissa sa feuille et reprit.
-Un éternuement, et le sutra?
-Toujours rien.
Elle se leva très énervée et se mit à faire les cent pas.
-Tu es un incapable! ton père ne serait pas fier de toi tu peut me croire! un malheureux vieux bout de parchemin tout abîmé c'est quand même pas sorcier….

Kogaiji ne répondit pas et la laissa fulminer, attendant le moment de partir. Ses cheveux bleus étaient parcourus d'électricité alors qu'elle s'époumonait avec grand renfort de gestes et de mimiques qui la rendait encore plus laide que d'habitude. Elle est vraiment la seule à s'écouter cette vieille carne, pensa Kogaiji pour qui le plafond venait de recouvrir un intérêt qu'il avait à tors largement sous-estimé jusque là.

-… et tout ça pour rien!
Elle brandissait maintenant la feuille qu'elle lisait quand Kogaiji était entré. Il sursauta, légèrement contrarié d'être dérangé dans la contemplation de la création d'une toile d'araignée qu'il avait suivit depuis son commencement.
-Hein? bredouilla-t-il confus le regard se perdant avec une incompréhension totale sur la feuille de facture qu'elle lui agitait sou le nez.
-Tu vas immédiatement dire au professeur Nii que j'exige qu'il vienne me voir dans mes appartements avant la fin de la journée!!! nan mais tu as vu toutes ces dépenses? et tout ça pour ses petites expériences personnelles et la résurrection de mon aimé qui n'avance pas!!! c'est inadmissible!
Kogaiji se glissa sous la tempête jusqu'à la porte. La referma avec bonheur et s'appuya contre en soupirant. Les coins de sa bouche se relevèrent légèrement, il émit un petit ricanement puis rejeta la tête en arrière en serrant le poing replié contre le lui en signe de victoire. F I N I!!! il venait de survivre à cette épreuve et bon sang qu'est-ce que ça l'emplissait de joie!

Son visage garda une expression d'hébétude alors qu'il marchait lentement, le pied léger dans le couloir. Le vue du lapin le ramena à la réalité. En franchissant la porte des appartements de sa belle-mère il avait oublié, par un réflexe automatique de protection psychique, la démarche qu'elle l'avait sommé d'accomplir. Un expression menaçante s'installa sur ses traits. Cette foutue clique ne le laissera jamais savourer un après-midi tranquille! toujours à chercher le sutra, la bande à Sanzo, ou pire encore, à supporter leur ignoble présence. Pourris jusqu'à la moelle, il ne reste rien à sauver chez eux.
Il tendit les bras devant lui et posa ses deux mains de par et d'autre de la peluche la brandissant à 1 mètre de son visage. Il la regarda avec suspicion et colère. Encore une nouvelle corvée à réaliser, il se persuadait d'avance en son for intérieur à y aller et à ne pas craquer, à ne pas commettre d'actes…. Enfin, à ne pas s'énerver, oui c'est ça, à ne pas s'énerver, par ce que c'était à ça qu'il pensait, vraiment… pas besoin de se justifier d'ailleurs, même si c'est vrai que ce professeur occupait bien ses pensées en ce moment, il n'y a rien à soupçonner, seulement de l'antipathie….. oui, c'est ça….. de l'antipathie……

Nii descendit ses lunettes de protection de son front sur ses yeux. Il approcha le chalumeau et l'enclencha. Un large sourire étira ses lèvres alors qu'il soudait une dernière pièce à sa création. Quelqu'un frappa à sa porte. La déception s'incrusta dans ses traits avant de céder la place à sa nonchalance habituelle. Les lunettes de protection sur le front il ouvrit sa porte. Une vive chaleur l'envahit alors qu'il devinait la silhouette du prince yokai et un sentiment de joie s'empara de lui. Bien, bien, les évènements de la journée commencent à être palpitant!

Idiotes lunettes de soudeur collées au front, suie barbouillant son visage, cigarette au coin des lèvres, cheveux en pagaille, blouse négligemment descendue sur les épaules, chemise ouverte sur le dessus, chaussons lapins….. et son inimitable sourire ironique fixé à son visage. Une lueur dansant dans les yeux du professeur inquiéta Kogaiji. Il lui envoya d'un geste dégagé la peluche lapin. Le professeur l'attrapa au vol et eu un petit rire. Kogaiji avait sur le visage l'expression d'une extrême contrariété. Il regarda par dessus l'épaule de Nii. Il ouvrit la bouche pour lui transmettre le message de sa belle-mère mais s'arrêta. Fronça les sourcils. Nii se retourna et regarda le prince un sourire mystérieux aux lèvres.
-Mais entrez donc mon prince.
Il s'effaça de la porte, Kogaiji le regarda de haut et entra dans la pièce. Nii s'était accoudé au mur, les bras croisés, à moitié penché à l'avant il suivit Kogaiji des yeux, le déshabillant du regard alors qu'il passait devant lui. Décidément ce prince yokai avait tout pour lui… pour un peu il lui sauterait dessus afin de lui enlever ce pantalon blanc si sexy et de lui caresser le torse…. Et l'embrasser aussi, oui, l'embrasser violemment, profondément.
Kogaiji regarda avec suspicion la machine qui se dressait devant lui, lui arrivant au menton. -C'est quoi ça?
Nii s'approcha de lui, tout près de lui, juste derrière son épaule et lui souffla dans la nuque.
-Ça mon Prince, c'est ma nouvelle invention.
Il se glissa devant Kogaiji avec une souplesse de serpent, lui heurtant légèrement l'épaule en passant. Il se positionna à côté de l'étrange machine. Celle-ci se composait d'un socle d'un peu moins d'un mètre, surmonté par un tableau de commande et d'un écran sur lequel dansait des petits points qui s'étalaient par intermittence lelong du cadran. Le métal était nu et parcouru de brûlure et de petite éraflures. Nii s'accouda à cette machine et sourit.
-Ça Oh! mon Prince, c'est ce que j'appel un faiseur de sons.
Kogaiji haussa un sourcil d'une façon que Nii jugea en son for intérieur des plus sensuelle.
-Un quoi?
Nii lui désigna une petite fente sous l'écran.
-Tu vois ça? -Mmf…
Les doigts fin du Professeur effleurèrent le métal froid. Les yeux du Prince yokai se déconcentrèrent et il tenta de se secouer afin d'éviter de se poser trop de question sur ce que ces doigts pourraient parcourirent avec autant de délicatesse.
-Par ici on introduit des partitions. Lamachine les lit et les restitue en une suite de points correspondant à un code bien précis et très complexe que seule cette machine peut analyser.
-Ah…. Et ça sert à quoi?
Nii souffla sa fumée de cigarette. Le Prince avait les bras croisés sur son torse nu d'un belle couleur du sucre de canne. Le Professeur sentit un fourmillement parcourir tout son corps en s'attardant sur une certaine partie de son anatomie, ce qui ne fit que s'agrandir son sourire.
-Grâce à cet appareil on peut transmettre des messages codés à quelqu'un sans que personne ne puisse comprendre ce que c'est. Bien évidemment, il y a quelques petits problèmes encore, par exemple elle ne sait pas quoi faire de bécarres, elle traduit ça par l'expression «canard thermonucléaire»….. il n'y a même pas de note et ça prend beaucoup de place pour une seule croche…
Nii semblait absorbé par ses réflexion. Enfin ses réflexions engendrées par la façon d'une désinvolte sensualité dont Kogaiji venait de placer ses doigts vers son menton.
-Thermonucléaire? vraiment, c'est quoi?
-Je ne sais pas.
Kogaiji détacha avec peine ses yeux du plis voluptueux que prenait la bouche de Nii.
-Ah….. il ne devait pas se laisser prendre à ce piège, et pourquoi vous appelez ça «faiseur de sons» s'il ne fait pas de son?
-La partition engendre des sons, non? mon Prince.
Nii ne se lassait pas d'admirer la façon dont les cheveux du Prince yokai ondulent au plus imperceptible mouvement de son corps.
-Oui, évidemment.
Kogaiji se demanda ce qu'il faisait là et pourquoi il parlait de cette invention débile avec le professeur Nii…. Il regarda le professeur et ne pût s'empêcher de l'imaginer sans blouse, encore une fois…. Il était temps qu'il s'en aille décida-t-il.
-Bien, je vais m'en aller.

Il se retourna vers la porte quand Nii se glissa vers les postes de commande plaqués contre le mur. Il écrasa sa cigarette dans un cendrier qui traînait par là. -Vous nous quittez déjà mon Prince?
Il ne savait pas quoi inventer mais une chose était sur, il ne voulait pas qu'il s'en aille ainsi. Cette petite entrevue surprise ne l'avait pas laissé de marbre et il serait frustré d'en rester là. Il s'approcha du Prince avec un grand sourire étirant ses lèvres, le regard ardent.
-J'aurais besoin de votre avis, «votre seigneurie.
Kogaiji se figea. Il observa bien le professeur et son cœur fit un triple saut périlleux. Le professeur était en train de lui faire des avances ou alors il veut bien danser la guinguette à moitié nu sur le dos d'un cerf en train de patiner sur un lac gelé en plein hiver!

Nii s'approche de lui jusqu'à n'être plus qu'à quelques centimètres de son corps, mm… il est vraiment exquis ce Prince avec son petit air pincé pensa-t-il.
-Dame Gyokumen ne s'intéresse pas.
Kogaiji le retourna en lui tenant les poignets et le maintint plaqué contre les tableaux de commandes en se penchant sur lui.
-Ne me parle pas de cette vieille carne c'est compris?
Nii eu un petit rire.
-Quelle passion mon Prince…
-Je ne veux pas entendre le nom de cette répugnante femme dans ta bouche, Professeur Nii.
-Seriez-vous jaloux mon Prince?
-Jaloux? Kogaiji se pencha sur la nuque de Nii en souriant, le regard fixé sur sa chevelure. Pourquoi serais-je jaloux… puisque vous me désirez?
Nii resta un moment la bouche entrouverte puis eu un grand sourire tandis qu'il tournait la tête de façon à apercevoir le visage de Kogaiji.
-Vous êtes plus téméraire que je ne le pensais mon Prince, et plus dégourdis aussi, ainsi ça ne vous a pas échappé?
Kogaiji lui tordit les poignet. Nii eu un petit gémissement de douleur.
-Qu'est-ce que tu veux dire Professeur Fou? il se rapprocha jusqu'à ce que ses lèvres effleurent le lobe de son oreille, tes avances étaient on ne peut plus explicites… il enfonça ses ongles dans la peau de Nii qui ferma les yeux en grimaçant de douleur la tête baissée, tu as mal?
Nii releva la tête, la respiration haletante.
-Oh mon Prince, vous êtes sadique, bien sur que j'ai mal, mais c'est ce que vous voulez…. et je dois dire que ce n'est pas forcément désagréable.

Kogaiji souri et enfouit son visage dans le cou du Professeur. Ses lèvres entrèrent en contact avec sa peau. D'un douceur de crème, du parfum frais d'épice. Il embrassa cette parcelle de peau, appuyant plus fort ses lèvres contre son cou. Puis sa langue se délecta de ce cou captif. Savourant avec ardeur le goût légèrement salé du Professeur. Remontant jusqu'à son oreille. Là ses dents ne purent rester plus longtemps inactives. Il mordilla le lobe de ce bout d'anatomie. De l'autre côté une de ses mains avait lâché les poignets de Nii et était remontée dans la broussaille de ses cheveux noirs en pagailles. D'une finesse et d'une douceur comme il n'en avait jamais connu.

Le Professeur ferma les yeux et se mordit la lèvre. Une vive douleur se diffusait dans son corps à partir de ses poignet martyrisés par son Prince, poignets desquels des gouttes de sang perlaient pour s'écraser au sol. Cette douleur se mélangeait maintenant à cette chaleur dans son cou qui traversait son corps, véhiculée par des frissons pour finir dans son bas-ventre brûlant. A croire que le yokai de feu lui transmettait ses flammes par le biais de sa bouche.

La main de Kogaiji descendit sur l'épaule de Nii et passa sous sa chemise. Elle épousa la courbe de ses muscles, parcouru avec une lenteur calculée son bras avant de se glisser sur son torse. Ses doigts de refermèrent sur son téton le malaxant avec une douceur appuyée avant de le pincer carrément. Nii ouvrit la bouche sous la douleur et laissa échapper un gémissement.

Kogaiji n'en pouvait plus. Il retourna d'un mouvement violent le professeur, un bras passé derrière lui tenant toujours ses poignets. Son autre main couru sur le cou du professeur qui rejeta la tête en arrière pour faire durer cette caresse. Kogaiji serra son torse contre celui de Nii. Sa main remonta sur son visage, il l'emprisonna et lui baissa de façon à pouvoir le regarder droit dans les yeux.
-Vous n'êtes vraiment pas raisonnable professeur…
Il l'embrassa violemment, lui glissant sa langue dans sa bouche et mettant sa langue en contact avec la sienne afin de les faire danser un lent ballet rapproché… Un baiser brûlant se nourrissant de la chaleur de leurs bouches. Leurs corps étaient maintenant complètement serrés l'un contre l'autre, pas une seule particule d'air ne semblait pouvoir les écarter.
Il s'éloigna un peu de Ni et lui lâcha les poignets pour pouvoir lui arracher les boutons de sa chemise. Nii détendit un peu ses mains et prit immédiatement appuie sur elles pour renverser son corps vers l'arrière tandis que Kogaiji lui faisait à moitié glisser sa blouse et sa chemise maintenant en piteux état sur ses épaules.

Kogaiji glissa ses mains dans son dos. Ses griffes effleurèrent sa peau laissant des sillons frissonnant le long de la colonne vertébrale de Nii. Sa bouche se fit ardente alors qu'il mordillait un téton du Professeur. Ses lèvres entourant l'auréole, sa langue passant et repassant en une caresse mouillée sur les endroits les plus sensibles de l'anatomie. Ses doigts se crispèrent dans le dos de Nii et ses ongles s'enfoncèrent dans sa chaire. Il glissa ses mains jusqu'au bas du dos laissant un sillon sanglant dans la peau du Professeur qui se cambra les yeux fermés, un sourire ironique se dessinant sur son visage.

Kogaiji se baissa au fur et à mesure qu'il descendait sur le torse de Nii. Ses abdominaux, pas forcément très développés mais très bien dessinés. La peau tendue d'une exquise blancheur dessus. Kogaiji perdait la tête maintenant qu'il s'octroyait le droit de goûter à ce corps si longtemps désiré. Il voulait le blesser, lui faire du mal, il ne voulait jamais le laisser partir, ne jamais le laisser reprendre sa liberté…. Qu'il lui appartienne maintenant, il lui appartiendra toujours. Nii sentit son bas-ventre s'enflammer complètement au fur et à mesure que la langue de son Prince s'en rapprochait. Arrivé à la ceinture du Professeur Kogaiji leva les yeux vers son visage. Nii baissa le regard et eu un sourire. Il en voulait à son corps son petit Prince!!! il eu un léger hochement de tête. Les doigts de Kogaiji s'attaquèrent à la ceinture et à la fermeture éclaire du pantalon alors qu'il remontait pour embrasser le Professeur. Celui-ci passa une main dans la nuque du Prince alors que leurs langues se rencontraient hors de leurs bouches. Il voulait jouer à ce petit jeux-là? très bien, il allait lui donner ce qu'il voulait.
-Quand je disais que vous étiez bien téméraire mon Prince.
Kogaiji remonta vivement une main dont le poing se resserra sans douceur sur une poignée de cheveux de Nii et lui renversa la tête en arrière.
-Tu n'as pas idée de ce que je vais te faire.
Il fit volte face en tenant le Professeur par la taille. Nii se pencha sur l'épaule de Kogaiji et l'embrassa. Il lui fit glisser sa veste le long de sa peau et l'en débarrassa complètement. Ses mains s'abandonnèrent sur son torse et sa bouche s'insinua dans son cou. Ses bras passés sous ceux de Kogaiji se contractèrent et il se serra contre lui. La longue chevelure rouge de Kogaiji lui effleurait le dessus de ses mains, le rendant encore plus désireux de ce corps.
Le prince yokai lui enleva ses lunettes de soudeur qui le gênait, il pût ainsi caresser sans entrave les cheveux de Nii. Nii ferma les yeux à moitié. Il laissa lentement retomber ses mains sur le dos de Kogaiji et les introduisit sous son pantalon. Son genou se souleva de façon a être en contact avec l'entrejambe du Prince, y imprimant une légère pression.
Il caressa les fesses de Kogaiji dont la respiration était devenu profonde et dont l'attitude semblait proche de l'attente. Nii sourit, se colla à lui et insinua ses doigt plus profondément afin de caresser cette partie si intime du corps. Il fit aller et venir ses doigts dessus en appuyant doucement. Kogaiji ne pu réprimer des tremblements qui secouèrent son corps. Les yeux mi-clos, la bouche entrouverte.
Le professeur jugea à ces signes que le moment était venu et il introduisit un doigt en lui.
Kogaiji sursauta sous le coup de cette intrusion inopinée dans son intimité. Jusqu'à maintenant personne n'avait osé s'aventurer aussi loin!!! ses doigts se rétractèrent, écorchant la peau du Professeur.
Il laissa Nii continuer cet attouchement qui lui procurait tant de plaisir, mais rapidement, le besoin de reprendre le dessus de la situation se fit sentir. Il repoussa alors violement le professeur qui alla buter contre une table encombrée d'outils pour ses expériences, près de la seconde porte de la pièce.

Nii se contentait de sourire, heureux de cette réaction.
Le prince yokaï s'avança à son encontre, les yeux brûlant d'un feu intense. Il ne ressentait aucune honte pour ce qu'il était en train de faire, aucune culpabilité. Seule une pensée le torturait à présent, celle que, ce soir, ce cher professeur allait "s'occuper" encore une fois de sa belle-mère. Il n'en avait tout simplement pas le droit, il lui appartenait maintenant, car il le désirait. Mais il savait bien qu'il était impuissant à empêcher ça de se produire et cela le mettait dans une rage terrible. Il resta un moment face au professeur, le jaugeant. Ses yeux descendirent et il remarqua qu'il était en train de se masturber à travers son pantalon. Kogaiji interrompit vivement le geste du professeur et l'embrassa d'un baiser qui fait mal. Il emprisonnait sa langue dans une danse dangereuse, il lui suçait les lèvres, les lui mordait, jusqu'au sang;

Il regarda la porte fermée à côté d'eux.
-Où cette porte mène-t-elle ?
-La morgue mon Prince, le lieu des expériences... mm... disons, organiques.
Quand Kogaiji revint au visage de Nii celui-ci se fendait d'un immense sourire, ses yeux brillaient d'un éclair sadique.
Le prince yokai tenta d'ouvrir la porte, mais celle-ci résista, verrouillée par de puissants verrous. il tendit une main, marmonna quelques incantations. Une boule de feu se matérialisa dans sa paume, il l'envoya contre la porte qui céda avec fracas.
Un bras coinçant le professeur contre la table il le toisa.
-Allons vérifier l'état d'avancement de vos travaux.
Il tira le professeur devant lui, bloquant un bras derrière son dos, lui interdisant tout échappatoire.

La pièce était en effet une morgue, avec tous les apanages d'une morgue. Les tiroirs d'aluminium s'alignant en rangées, en colonnes sur un mur, des instruments médicaux sur une table, le fameux rond de lumière au plafond et deux tables de dissections vides en dessous. Le Prince yokai se doutait que dans ce lieu on ne se souciait pas de savoir si les sujets à opérer étaient vraiment passés de vie à trépas. Cela le dégoûtait. Il entraîna Nii contre une des tables au milieu de la pièce et le fit se retourner.

Nii sentait avec acuité la douleur de son dos labouré par les griffes de Kogaiji. Il sentait le sang couler dans son pantalon, les lambeaux de sa chemise imbibés du liquide écarlate devenu froid. De plus il avait mal à la nuque, griffée et mise à mal par les gestes peu délicats du Prince. Mais plus que tout, il sentait son érection qui diffusait une chaleur peu commune dans tout son corps qui s'appuyait à présent contre la table d'opération glacée, lui arrachant un gémissement de douleur par ce contact si subit et violent.

La morgue était d'une fraîcheur bienvenue. Kogaiji se demanda s'il y avait ici des pensionnaires, allongés dans les compartiments tapissant les mur en face de lui, et s'ils étaient ou non vraiment mort… Mais ces considérations ne le préoccupaient guère, tout son esprit était concentré sur cette domination qu'il avait à présent sur le professeur fou qu'il avait si souvent vu plein d'orgueil déambuler dans sa demeure. Il allait le faire sien, et pas qu'un peu…
Il arracha définitivement les reste de sa chemise tachés de sang et contempla le dos du professeur maculé de rouge brillant, les quelques morceaux de peau que ses ongles avaient arraché. Il se colla à son corps, lui laissant la tête baissée, respectant un petit temps de répit, il voulait qu'il puisse apprécier tout ce qu'il allait lui faire subir.
Il fit tomber son pantalon à ses chevilles. Kogaiji donna un petit coup dans les jambes de Nii pour que celui-ci lève une jambe après l'autre, lui permettant de faire valser le pantalon de côté. Il se baissa et lécha ses plaies, caressant les fesses et les cuisses du professeur en même temps.

La tête baissée, Nii souriait, le sang pulsait dans son sexe. Chaque douleur lui arrachait des éclairs de plaisir.

Kogaiji lui enleva son dernier vêtement et le fit basculer sur la table glacée. Le professeur se retourna , prenant soin de ne pas appuyer son dos meurtrit contre la surface dure en aluminium. Il faisait face à Kogaiji qui s'avançait à quatre pattes sur la table.
Nii le regarda avec un demi-sourire. Pour dire la vérité, il n'avait plus vraiment la tête à faire son cynique. Le plaisir était vif dans tout son corps. Sa respiration était maintenant très profonde, sa bouche entrouverte et ses yeux embués. Il ne demandait qu'une chose, n'attendait qu'une chose…
Un sourire ironique se dessina néanmoins sur son visage.
-Qu'allez-vous faire maintenant mon Prince ?
Kogaiji sentit l'impatience qui pointait dans cette interrogation. Il était tout entier à lui, oui… il devait admettre que l'excitation qu'il ressentait lui aussi était presque douloureuse. Mais il n'était pas question de céder maintenant, il commençait juste à s'amuser !
-Vous êtes pressé Professeur ?

Il s'empara de l'érection à présent découverte du professeur et commença un lent mouvement de va-et-vient. De son autre main il lui caressa l'anus.
Nii sentit ses bras sur lesquels il s'appuyait fléchir. Il ne pouvait contrôler les gémissements qui franchissaient à présent ses lèvres. Gémissements parfois plus rauques, parfois presque qu'un souffle.

Kogaiji sentit sa propre érection le gêner dans son pantalon. Il en défit le bouton et la braguette, libérant son sexe dur et gonflé. Il se pencha plus en avant au-dessus du professeur, ne lâchant pas son membre. Il le força à s'allonger.
Nii eu un violent frémissement quand son dos se colla à la surface glacée de la table. Il regarda le Prince yokai qui passait ses jambes de chaque côté de son torse, mettant son sexe à hauteur de sa bouche.
Le professeur sourit en le regardant et souleva la tête pour lécher le membre de son «tortionnaire». Kogaiji passa ses mains son la tête de Nii afin de la lui maintenir en position sans qu'il n'ait à déployer trop d'efforts.

Le langue du professeur remonta lentement tout le long de la verge avant de s'attarder sur le gland.
Kogaiji ne quittait pas des yeux la bouche du Professeur. Il sentait la moite chaleur de sa bouche l'entourant, la plus qu'agréable pression de sa langue qui se déplaçait suivant le chemin merveilleux de l'extase.
Il l'arrêta, n'en pouvant plus. Sa poitrine se soulevait sous ses profondes inspirations. Le professeur le regarda en souriant.
-Qu'y a-t-il mon Prince, viendriez-vous déjà ?
Kogaiji lui prit violement la tête entre ses mains et approcha son visage où se mêlait excitation et susceptibilité de celui de Nii.
-Ne vous inquiétez pas, je vous réserve le meilleurs…
Il se leva de la table et prit sur une tablette d'opération une bande noire élastique qui devait sûrement servir de garrot.

Le professeur ne bougea pas de la table. Allongé, les yeux fermés il sentait la sueur couler le long de ses tempes. Dans un bonheur et une luxure totale !
Il respirait profondément, tentant de reprendre un minimum son souffle. Une de ses mains s'était refermée sur son sexe que l'attente avait rendue douloureux. Mais qu'est-ce que c'était bon !
Il tourna la tête vers le Prince yokai. Il était à présent totalement nu lui aussi.
Ses cheveux ressemblaient à des flammes qui caressaient ses fesses alors qu'il cherchait quelque chose. Ses muscles longs et fins de félin bougeaient aisément sous sa peau délicate aux nuances ocres et terre de sienne. Un véritable joyau se consumant devant lui, auquel il appartenait maintenant… pour l'instant du moins.
Quand le Prince se retourna, Nii sourit à la vue de son érection. Il était magnifique comme cela, son corps souple se mouvant, son sexe dressé devant son ventre plat, ses cheveux ondulant derrière lui, ses yeux….. Brûlant.
Et dans ses main, une chose qui allait encore plus pimenter la journée.
Le Professeur eu un petit rire.

Lorsque le Prince arriva vers la table Nii avait refermé les yeux. Il les rouvrit à moitié et tendit une main pour caresser la joue de son partenaire. Les boucles d'oreilles du Prince vinrent doucement heurter ses doigts. Il était beau là, dans cet univers si froid, son total opposé. Mais il l'emplissait tout entier de sa chaleur et de sa présence. Kogaiji le regardait sans animosité, comme s'il aurait presque hésité à renoncer à ce qu'il entreprenait. Mais eu lieu de cela (et à la plus grande joie du Professeur) une main griffue l'obligea à baisser la main et à se redresser.
Bientôt un garrot très serré empêcha le Professeur de faire n'importe quel geste, lui procurant des fourmis dans les mains par la circulation sanguine devenue difficile.
Mais peu lui importait. Devant lui s'avançait une vision à laquelle il avait déjà souvent rêvé et qui était devenue réalité. Kogaiji, nu, le désirant ardemment le sexe dressé était agenouillé devant lui et lui écartait les jambes. Il porta ses doigts à sa bouche pour les mouiller un peu avant de les frotter contre l'anus du Professeur. Après cela il positionna les jambes de Nii sur ses épaules et dirigea son sexe qu'il fit au début lentement pénétrer dans l'intimité du Professeur.
Nii avait le buste collé à la table d'opération, la tête renversée il regardait Kogaiji dont les lèvres s'étaient entrouvertes sous le plaisir de la pénétration. Il commença quelques petits mouvements qui firent gémir Nii de luxure. Puis il se pencha plus en avant et donna un grand coup de rein, rentrant complètement son membre.
Nii eu un hoquet de surprise et presque de douleur. Il grimaça légèrement. Le visage de Kogaiji était proche du sien. Les mains du Prince sur ses hanches. Il se pencha encore, presque complètement allongé sur le Professeur et l'embrassa. Ce baiser aviva encore plus son excitation, ses mouvements se firent plus rapides. Mais il se souleva un peu, prenant appuie sur ses mains et entama une série de mouvements plus lents et profonds.
Le Professeur gémit sourdement, sentant monter en lui l'ultime extase. Ses mains coincées derrière son dos lui faisaient mal, mais le plaisir et l'excitation l'emportait sur tout.
Kogaiji appuya encore plus ses mouvements, allant plus profondément raclant l'intérieur intime et chaud du Professeur. Dans son sexe une chaleur plus intense se mit à pulser. Il sentait l'orgasme venir, monter, et c'était exquis, ça allait être exquis, plus encore que n'importe quel autre qu'il ait pu vivre jusqu'ici.
Nii se crispa, sentant l'excitation arriver à son comble, l'emmenant ailleurs. Comme s'il flottait, comme s'il n'était plus ici, rien n'avait d'importance, tout pouvait aller au Diable (et l'était peut-être déjà…), la seule chose qui comptait c'était cette montée inexorable du plaisir. Il gémissait et avait la respiration saccadée comme si c'était douloureux et il sentit les jets de sa luxure l'inonder. Il sentit les pulsations du sang dans son sexe, il sentit son anus se contracter alors qu'il s'abandonnait totalement au plaisir qui le submergeait par vagues successives comme si ça ne devait jamais s'arrêter.
Kogaiji avait les yeux rivés sur le visage du Professeur alors que celui-ci atteignait l'extase total. Ceci l'emmena à un point culminant de l'excitation, d'autant plus lorsqu'il sentit l'anus de Nii se contracter sous l'effet de l'orgasme. Il vint alors lui aussi, se penchant en avant, s'agrippant aux hanches de Nii à lui broyer les os. Il gémit, ferma les yeux et se déchargea longuement en lui.

Il se laissa tomber sur le professeur, relâchant ses jambes. Il l'étreignit par les épaules et lui glissa un furtif baiser dans le cou.
Il resta un moment comme ça, la chaleur de leurs corps revenant à un niveau plus supportable, l'air frais de la pièce les caressant.
-Mm… mon Prince ? C'est pas que je veuille vous priver de cet instant très romantique, mais je crois que si vous ne m'enlevez pas ce garrot on devra bientôt m'amputer des mains, je crains de ne plus les sentir depuis un moment.
Kogaiji grogna et se releva à moitié.
-Qui parle de romantisme ? N'attendant pas de réponse il se leva, frissonna en sentant la froideur du sol sous ses pieds nus et aida Nii à se relever. Il coupa le garrot avec un scalpel.
Le Professeur se massa les mains, encore un peu entourné par la scène qui venait de se dérouler. Voilà comment se faire de bons souvenirs dans une pièce qu'il appréciait déjà auparavant. Maintenant il n'allais plus pouvoir se concentrer sur son travail ici !
Il se retourna vers le Prince yokai. Voilà qu'il l'avait bien surpris ! Mais il allait personnellement veiller à ce que cela ne reste pas un évènement isolé… et puis, s'il l'avait laissé prendre le dessus pour cette fois, la prochaine fois…. Mm…. Ça pourrait être bien ce fier Prince qui allait être surpris !

Kogaiji prit du papier au rouleau qui servait à se laver les mains pour les opérations. Il s'essuya consciencieusement le ventre afin de retirer tout le sperme sue il y avait dessus. Pas question d'avoir des croûtes blanches lorsqu'on se promène tout le temps torse nu !
Il prit bien soin d'éviter de regarder Nii, de ne pas s'occuper de lui et enfila son pantalon. Il était sur d'avoir oublié quelque chose…
-Au fait, il faut que vous passiez voir ma belle-mère, c'est à propos de factures d'après ce que j'en ai compris…
Ah, voilà, il avait oublié ça, ce soir, Nii allait rendre visite à cette vieille sorcière. Il sentit ses boyaux se tordre.
-Mm… ah oui ? C'est peut-être à propos de son bavolet…
-Quoi ?
Nii rit.
-Une vieille histoire de coiffure… cela vous rend-il jaloux mon Prince ?
Le salaud avait comprit ! Kogaiji repartait déjà avec vivacité vers la porte. Mais le Professeur l'attrapa par le bras et l'attira en arrière avec une force qu'il ne lui aurait pas soupçonné. Il le força à le regarder. Il avait déjà retrouvé son habituel sourire ironique constat avec agacement le Prince.
-Ne vous fourvoyez pas Monseigneur. Et la prochaine que vous passerez dans le coin, si vous voulez me rendre une petite visite, ne vous privez pas.
Kogaiji se dégagea vivement. Il regarda le Professeur de haut en bas. Il était encore nu et du sperme maculait son ventre.
-Au lieu de raconter des tas de conneries vous feriez mieux d'aller vous laver et de vous rhabiller.
-Vous avez mis mes habits en lambeaux ! Peut-être pourriez-vous m'en rapporter…
-Débrouillez-vous tout seul !
Kogaiji claqua la porte derrière lui.

Nii sourit. Cela allait rendre sa vie plus palpitante. Le Prince y tenait vraiment, il était jaloux ! Pourtant s'il y aurait pensé il se serait bien rendu compte que Nii n'irait pas voir sa belle-mère avant quelque temps. Avec le dos en lambeaux elle pourrait lui poser des questions dont les réponses ne lui conviendraient guère. Mais autant le laisser se torturer dans ses illusions ! D'ailleurs en y repensant, le Prince n'y était pas allé de main morte, il avait vraiment mal maintenant que l'excitation était passé ! Son regard se posa sur la table qu'ils avaient occupé quelque instant auparavant, elle était barbouillé de son sang…
Enfin, quoi qu'on en dise, le petit Prince était bien plus doué que sa marâtre ! Plus de fougue, de passion……. Une meilleurs affaire pour passer le temps !

Dead end

là je pars du principe que Guyokumen utilise des bavolets pour enrouler autours de ses cornes… mm… un peu tiré par les cheveux ? Je veux bien vous croire….