Un dimanche banal chez Shigure (enfin, presque). Yuki, a moitié réveillé comme tous les matins, s'installa a table et commença a déjeuner, quand il entendit, reconnaissable entre mille, un grand rire derrière lui

« Ayame-san ! »

Tohru avait hurlé à la vue du serpent, perçant un tympan du pauvre Yuki. Ayame, ignorant Tohru, se jeta sur son petit frère adoré

« Ah mon petit Yuki, tu es la toi aussi, ça me fait plaisir nous allons pouvoir enfin resserrer nos liens de frères. »

« Si tu ne pensais pas me voir ici, pourquoi es-tu venu, Nii-san ? »

Ayame ne répondit rien mais coula un regard amoureux vers Shigure, qui lui rendit un clin d'œil appuyé. Yuki soupira puis se rendit compte d'une absence, personne ne l'avait encore défié en duel ce matin.

« Tiens, au fait ou est ce baka neko ? »

Au même moment, Kyo apparut à la porte, rentrant de son footing matinal, en sueur et tout essoufflé.

« Quand on parle du chat… »

Yuki, toujours pas complètement réveillé, se prit à contempler les joues rougies de son cousin en pensant qu'il était vraiment mignon comme ça, essoufflé, le t-shirt mouillé collé a son torse finement dessiné. Quand il se rendit compte qu'il était en train de regarder intensément le chat, il se retourna prestement, cachant la rougeur qui naissait sur ses joues, la tête baissée sur son assiette, sous les regards moqueurs de Shigure et d'Ayame qui échangèrent un sourire.

« Shigure-san ? » La voix de Tohru permit à Yuki d'oublier les pensées coupables qui lui envahissaient l'esprit.

« Heu Hana-chan m'a invité à passer la nuit chez elle, et nous allons passer la journée avec Uo-chan. »

« D'accord Tohru, à demain ! » Dit Shigure, en train d'imaginer tout ce qui pourrait se passer cette nuit chez Hana-chan.

Yuki regarda Tohru s'en aller en faisant des grands signes de la main, puis se prendre les pieds dans le tapis et s'étaler de tout son long dans l'entrée. Il finit son déjeuner puis se dirigea vers la salle de bain, sans se rendre compte que Kyo avait encore disparu.

Il fit coulisser la porte et se retrouva nez à nez avec son cousin qui finissait de faire glisser son caleçon au bas de ses jambes. Les deux garçons se regardèrent pendant quelques instants, aussi rouge l'un que l'autre, enfin après avoir retrouvé l'usage de la parole, Yuki s'en fut en bafouillant quelques excuses vaseuses, laissant un Kyo toujours pétrifié de stupeur.

OoOoOoOoOoOoO

Shiguré était appuyé au rebord de la fenêtre de sa chambre, regardant les fleurs de cerisier, quand il entendit sa porte s'ouvrir puis se refermer. Un sourire naquit sur les lèvres du chien quand il sentit le parfum tant aimé d'Ayame, sans se retourner il sentit son cousin s'approcher, plus silencieux qu'un serpent ondulant sur la moquette de sa chambre. Le sourire de Shigure s'épanouit quand il sentit les deux mains douces et blanches de son amant se glisser sous son kimono tandis qu'un baiser doux comme la caresse d'une plume se posait sur son cou. Il prit les poignets de son cousin et les fit glisser sur son torse, ses tétons, ses fesses, ses cuisses. Shigure se retourna et embrassa son amant avec passion, tout en caressant ses cheveux d'argent. Toujours enlacés, ils se dirigèrent vers le lit de Shigure ou ils s'allongèrent. Ayame défit le kimono de son bien aimé tout en l'embrassant dans le cou puis descendit doucement sur son torse, jouant avec ses tétons, allant même jusqu'à les mordiller, arrachant un petit cri de plaisir à son amant. Le serpent continua d'explorer le corps du chien de sa langue experte, traçant les yeux fermés le chemin qu'il avait parcouru tant de fois. Shigure, la tête rejetée en arrière, savourait ses caresses en glissant les doigts dans les cheveux de son aimé. Ayame, arrivé au nombril qu'il titilla de sa langue, s'attarda à cet endroit sans plus descendre, provoquant des grognements impatients de la part du chien. Il releva la tête pour voir les yeux de Shigure le supplier silencieusement de continuer ses caresses. Le serpent remonta pour embrasser son bien aimé qui en profita pour le déshabiller enfin et lui caresser le dos et les fesses. Ayame finit par accéder à la requête silencieuse de son amant et se glissa jusqu'à ces cuisses entrouvertes qu'il lécha délicatement avant de finalement s'attaquer à l'objet de toutes ses convoitises.

OoOoOoOoOoOoO

Un peu plus tard, Kyo sortit de la salle de bain et bredouilla que celle-ci était libre en passant devant son cousin qui put ainsi regarder à loisir les mignonnes petites fesses félines. Il se reprit et se dirigea vers la salle de bain, encore emplie du parfum de son cousin.

Le rat se réveilla une demi-heure plus tard toujours dans son bain, rouge comme une pivoine en se souvenant du rêve qu'il venait de faire. Il avait chaud, trop chaud, et ce n'était pas uniquement à cause de l'eau du bain qui avait refroidit durant son sommeil. Il prit la pomme de douche et régla le jet sur glacé pour s'asperger le visage afin de se rafraîchir les idées. Sorti de son bain, Yuki réfléchi puis se dit qu'il devrait aller voir Shigure pour lui demander ce qui lui arrivait, quitte à subir les moqueries du chien, qui était après tout le spécialiste des pensées coupables.

Ressassant sa décision, Yuki arriva devant le bureau de Shigure et resta quelques instants pour se convaincre que tout avouer à Shigure était la meilleure chose à faire puis prit son courage à deux mains et ouvrit la porte d'un seul coup pour se retrouver face à …personne. Le bureau était vide. Tiens, c'est étrange, il n'était nulle part dans la maison. Yuki parvint finalement devant la porte de la chambre de son cousin en se disant qu'il était vraiment étonnant qu'il soit retourné se coucher à cette heure ci, les écrivains ont des horaires étranges mais la quand même…pourtant en collant son oreille à la porte, Yuki pouvait entendre des bruits de corps bougeant dans des draps. Le rat fit doucement coulisser la porte et, quand ses yeux se furent habitués à la semi-obscurité qui régnait dans la pièce, il vit les deux silhouettes entrelacées, les mains se promenant sur les corps et les baisers appuyés. Le visage de Yuki vira en une fraction de seconde au rouge pivoine et son pantalon rétrécit ostensiblement. Il referma la porte le plus délicatement possible et se précipita dans sa chambre pour enfouir sa tête dans son oreiller et pousser un cri désespéré. Le hurlement, étouffé par l'oreiller, parvint tout de même aux oreilles de Kyo, en train de méditer sur le toit. Il se glissa jusqu'au bord du toit et s'allongea pour voir ce qu'il se passait dans la chambre du rat.

Une tête rousse et hirsute apparut à la fenêtre de Yuki

« Eh ben petit rat, t'as fait un cauchemar ? » Demanda Kyô avec un petit sourire ironique posé sur les lèvres.

« Un cauchemar éveillé oui. » Tiens, pourquoi lui répondait-il ? D'habitude, il l'aurait envoyé balader mais la, il n'avait pas envie de se battre.

« Je viens d'aller voir Shigure, je voulais lui demander…quelque chose mais j'avais oublié que Nii-san était ici alors quand je suis entré dans sa chambre je…je les ai vus… »

Yuki commençait à reprendre la couleur pivoine qu'il venait de quitter.

« J'ai compris, t'inquiètes pas. » Lui répondit Kyo avec un petit sourire.

Le chat, dont le sang commençais à monter à la tête se retourna et atterrit sur le lit de Yuki, ou plutôt sur Yuki qui s'était retourné sur le dos en le voyant son cousin descendre. Kyo, allongé sur son cousin, sentait contre son torse une grosseur qui déformait le pantalon du rat.

« Eh ben, c'était pas si cauchemardesque que ça, on dirait même que ça t'a plutôt plu non ? » Plaisanta le chat en passant la main sur l'entrejambe de son cousin, à travers le pantalon, ce qui eu pour effet d'accentuer la rougeur sur les joues du rat.

« Kyô, qu'est ce que tu… »

« Chut tais-toi », répondit Kyo en accentuant ses caresses.

Le pantalon de Yuki devenait de plus en plus inconfortable et son caleçon était si serré…Le chat remonta sur le torse de son cousin jusqu'à se retrouver à quelques millimètres de son visage, il entendait sa respiration saccadée

« Chut, calme-toi, » dit tendrement le chat en caressant son visage et ses lèvres d'un doigt léger comme la caresse du vent. Ses mains descendirent lentement et glissèrent sous la chemise qu'il commença à déboutonner. Le chat embrassait chaque centimètre de peau ainsi dévoilé. Yuki se laissa enfin aller au plaisir que lui procurait son amant et leva timidement une main pour caresser le dos de Kyo a travers le t-shirt. Le chat arrêta un instant ses baisers pour enlever le morceau de tissu qui l'empêchait de ressentir la douceur des mains du rat sur son dos. Yuki prit confiance en lui et ses caresses se firent plus appuyées. Arrivé au niveau du pantalon, Kyo commença à le déboutonner, ce qui provoqua un sursaut de frayeur chez son cousin.

« N'ait pas peur, je ne te ferai pas de mal… »

Yuki, rassuré par ces paroles susurrées à son oreille, laissa le chat continuer à le déshabiller.

OoOoOoOoOoOoO

Dans le lit de Shigure, allongé sur l'épaule de son aimé, Ayame sourit en entendant les bruits de mouvement au-dessus de sa tête

« Yuki suit enfin les traces de son grand frère adoré. »

Shiguré sourit à son amant et l'embrassa dans le cou

« En tout cas, moi, ça m'inspire, » chuchota le chien à l'oreille de son amant tout en recommençant à le caresser un peu partout.

OoOoOoOoOoOoO

Yuki se réveilla dans les bras musclés de Kyo et sourit en voyant son amour dormir, les joues encore un peu rouges de l'effort qu'il avait fourni quelques instants plus tôt. Le rat s'approcha et effleura les lèvres de son amant des siennes, celui ci ouvrit un œil rouge sang et sourit. Yuki embrassa passionnément son aimé et le retourna doucement sur le dos.

« Encore ? Et dire qu'au début tu étais tellement intimidé que tu pouvais à peine bouger. Gourmand va ! »

Yuki se mit à dévorer goulûment le corps de son amant qui poussa un soupir ressemblant tant un ronronnement.

OoOoOoOoOoOoO

« A table ! J'ai apporté des bentos ! »

« Haru ? »

Yuki sortit de la douce tiédeur des bras du chat qui ronronnait toujours et descendit voir s'il n'avait pas rêvé. Non, Haru était vraiment là, le sourire aux lèvres, avec des bentos.

« Je savais que Ayame était ici, et que Shigure aurait préféré mourir de faim plutôt que de s'en éloigner quelques instants. »

Au même moment, les deux amants arrivèrent dans le salon, en kimonos vite enfilés et s'installèrent pour manger. Shigure avant de s'asseoir, envoya un gros clin d'œil aux deux adolescents rougissants. Le dîner se passa relativement en silence, Shigure et Ayame se chuchotant des mots doux à l'oreille, tandis que la main de Yuki s'égarait de plus en plus souvent sur la cuisse de Kyo qui avait de plus en plus de mal à se concentrer sur le contenu de son assiette. Haru, qui avait repéré le discret manège, décida de donner quelques leçons aux deux mignons adolescents

« Shigure-san, je peux dormir ici cette nuit ? »

charmante soirée en perspective