Disclaimer : Rien est à moi…mis à part moi-même (Jwulee….et oui, je m'appartiens….et Caro, (Snapeslove) car elle a perdu une guerre informatique et est devenue mon esclave)
Note de l'auteur : C'est un one shot…j'en ai jamais fait et je ne sais pas si cela va se reproduire…c'était seulement en réponse au dernier coup bas de Snapeslove ! Ma belle…tu vas SOUFFERT ! (Je sais, je sais…c'est pas un mot…mais moi je le dis lorsque la personne va vraiment, vraiment, vraiment souffrir…vous voyez l'idée) (et Snapeslove…on ne me transforme plus en elfe !lol…c'est une farce…fais ce que tu veux…moi j'ai bien rit…souhaitons que tu vas rire autant….et ça j'en doute !)
Caro et moi avions eu l'idée formidable…d'accord, j'avais eu l'idée formidable et Caro avait seulement accepté de me suivre…de pratiquer quelques rituels de magies blanches, afin de nous immiscer dans le monde de Harry Potter. Il ma fallu tout mon sang froid pour ne pas étriper ma coéquipière avant la fin des préparatifs, elle avait peur, voulait voir sa maman, voulait son boire de 4 heures…vous voyez le portrait…Par contre, elle poursuivait notre passionnante mission, car je lui avais promis qu'elle rencontrerait Severus et tout comme moi, vous connaissez sa merveilleuse folie, ses irrésistibles envies de fondre dans ses bras et son besoin insatiable de se trouver près de lui, alors elle avait gentiment accepté de me suivre…
Les préparatifs pour le jour J étaient pratiquement terminés, nous effectuâmes le rituel et dans un bruit incroyable, dans un tourbillon de couleur et avec les lamentations de Caro, nous arrivâmes dans ce lieu tant rêvé. Nous étions à Poudlard.
Caro avait perdu connaissance pendant le voyage et était maintenant couchée sur le sol. Je décidai de ne pas la réveiller tout de suite, tentant de profiter de cette trêve, plutôt méritée de son babillage incessant. (Caro…je t'aime…ne t'en fait pas…ce n'est que des paroles et en plus je dois me venger !)
Je tentais de me rendre familière avec mon environnement et comme il faisait plutôt sombre, il m'était plutôt difficile d'y parvenir. L'odeur me rappelait quelque chose, un souvenir désagréable…non ce n'était pas l'odeur des bas de Caro…l'odeur était tout de même moins désagréable que cela…je cherchais et cela semblait être vain lorsque je réalisai où nous avions dû atterrir. Je sentais cette odeur des laboratoires de chimie, cette odeur d'éthanol, de bleu de méthylène et de pleins d'autres trucs qui ont la propriété d'être très utiles si leur odeur est fortement désagréable. Nous devions certainement être près d'une classe de potions, l'évidence était très claire. Pourtant, nous aurions dû apparaître dans le Hall d'entrée, nous devions penser fortement à cet endroit pour y apparaître…et j'y avais fortement pensé et Caro aussi…CARO ! Non, mais elle est totalement irrécupérable, elle avait certainement dû se concentrer sur la seule chose qu'elle avait en tête : Severus. Alors puisque les destinations que nous avions en tête étaient relativement (et je dis bien relativement) différentes, nous nous étions retrouvées au beau milieu des cachots.
Caro était toujours inconsciente sur le sol, non mais quelle fille ! Je décidai que nous devions partir au plus vite. Si Severus s'apercevait de notre présence, notre opération séduction pouvait bien être oubliée. Je pouvais fortement bien m'en remettre, mais j'avais fait toutes ces démarches pour Caro, je voulais lui offrir Severus en cadeau d'anniversaire, je n'allais pas gâcher toutes mes chances de la rendre heureuse, simplement pour une erreur de destination.
Je m'accroupis près de Caro et tentai de la réanimer.
« Caro, réveille-toi, bon sang, nous devons partir d'ici. Allez, Caro, réveille-toi ! »
Rien ne semblait fonctionner, je tentai même de la frapper (avec un certain bonheur, je dois l'admettre) au visage, mais elle jouait les insensibles, les belles au bois dormant. Je tentais de me souvenir de mes classiques. De quelle manière avait été réveillée la Belle au bois dormant et lorsque je compris je reculai.
« Non, Caro, il en est hors de question ! »
Je souris finalement, ce genre de sourire sadique qui m'était fort inconnu.
« Caro, fis-je doucement à l'Endormie, ce n'est pas que je veuille te déranger, mais il y a Severus, complètement nu, qui nous regarde avec envie ! »
Et voilà le travail !
« Hein ? où ça ? Petit Sevy tu es où ? Sevy, Sevy, où te caches-tu ? »
J'étais littéralement morte de rire, mais bon, puisque le plaisir n'est pas une de ces choses dont nous puissions abuser impunément, je tentai de calmer ma chère amie.
«Caro, Severus, n'est pas là, j'ai seulement dit cela pour te réveiller. Tu as pensé à lui lorsque nous avons effectué. Le rituel et nous sommes apparues dans ses donjons, nous devons partir d'ici, s'il nous y voit, tu n'auras plus aucune chance de le séduire ! »
Elle me suivit en maugréant, mais tout de même elle avait accepté, ce qui me soulagea grandement.
Nous nous dirigeâmes vers le bureau de Dumbledore, pour mettre la seconde partie de notre plan à exécution. En fait, j'allais mettre la seconde partie de notre plan à exécution, Caro étant trop occupée à perdre connaissance continuellement ou à baver d'envie en pensant trop fortement.
Nous étions finalement arrivées devant le bureau de Dumbledore, et Caro, comme le petit poucet, avait marqué notre trajet d'un chemin de bave.
« Tu es irrécupérable, lui dis-je complètement découragée. Je veux bien croire que je suis le cerveau de l'équipe, mais il faut tout de même que tu m'aides ! En tous les cas, je t'emmènerai jamais à la guerre…tu nous ferais tout de suite repérer. »
« On voit bien que ce n'est pas toi qui es fortement éprise de l'homme le plus sexy de la Terre et que cet homme n'est pas à seulement 5 minutes de marche de toi. »
Je ne répondis rien à cela. Ce qu'elle ne savait pas, c'était que j'étais fortement et même follement amoureuse de Severus, mais elle m'avait fait part de ses sentiments avant que je ne lui dise, alors par respect de notre amitié, je tentais d'oublier cet homme, (et tout un homme) qui faisait battre mon cœur. Je me giflai fortement.
« Aïe, fis-je surprise de ma force. »
« Tu aurais très bien pu me le demander, dit alors Caro en boudant, je me serais fait un plaisir de t'aider. »
« Nah ! C'est correct, tu vois, je me débrouille très bien toute seule. »
Et pour tout avouer, je n'avais pas envie d'avoir recours à sa force pour me ramener à l'ordre.
Soudainement, la porte du bureau de Dumbledore s'ouvrit. Le vieil homme descendit cet escalier et nous regardâmes, intrigué, probablement peu habitué de voir deux moldues squatter le pas de sa porte.
« M. le directeur, fis-je en retenant Caro qui voulait aller jouer dans la barbe du bonhomme. »
Je n'avais pas besoin de la regarder ou de lui parler pour le savoir, c'était un de ses plus grandes envies, après tout ce qui concerne Severus, bien entendu. Elle ne croyait pas que la barbe était vraie et elle m'avait juré de vérifier par elle-même lorsqu'elle le verrait. Je lui expliquai rapidement notre situation, inventant que nous étions deux moldues qui s'étaient retrouvées prisonnière de ce monde suite à un jeu stupide. Le vieil homme mordit rapidement à notre histoire, j'étais vraiment une comédienne hors paire. Il appela deux personnes par la cheminée, mais nous n'entendîmes pas de qui il s'agissait.
Caro était en colère après moi (comme elle doit certainement l'être présentement), je l'avais empêché de toucher la barbe de l'homme et cela l'avait insultée.
« Caro, dis-je découragée, si tu avais fait cela, s'en était fini de nos chances de pouvoir mener notre mission à terme, tu veux voir Seversu ou non ?
Elle se tut, évidement, comprenant où étaient ses intérêts. »
Soudainement, la porte du bureau de Dumbledore s'ouvrit, et deux personnes y entrèrent.
« Albus, fit soudainement une fois que nous avons reconnue en même temps. »
Et évidement Caro fut KO à partir de ce moment. Je n'avais pas vraiment envie de m'évertuer à la ramener à elle, elle allait bien finir par le faire d'elle-même et en plus, la méthode que j'aurais utilisée, si nous avions été seules, l'aurait franchement gênée et mise dans l'embarras.
Albus expliqua à Severus et à l'autre homme la situation en leur demandant de nous prendre sous leurs ailes pour quelques temps, le temps nécessaire pour retrouver le moyen de nous retourner dans notre monde.
Severus n'était pas très enjoué de cela, mais finit par accepter (ou du moins, il finit par ne plus s'entêter à refuser).
« Miss Jwulee, fit alors Albus, vous demeurez avec Severus le temps de votre séjour. »
« Ce n'est pas pour vous contredire, Monsieur le directeur, mais je crois que ce serait mieux si Caro…»
« Non, Miss, fit cette fois Severus, je ne prendrai pas cette frêle jeune femme avec moi. Et c'est sans appel. »
Je ne m'obstinai pas non plus, mais je regardais ma pauvre Caro avec tristesse. Elle n'allait certainement pas survivre.
« Hagrid, dit finalement Albus avec dans ses yeux des éclaires inquiétantes, vous prendrez soin de Miss Caroline. »
« Bien certainement professeur Dumbledore. »
Je me suis donc retrouvée, suivant les traces de mon bien aimé, alors que Caro, encore inconsciente et heureusement pour elle, se trouvait dans les gras du demi géant, qui l'air niais, la menait vers sa hutte.
« Professeur Snape, fis-je doucement ? »
« Oh, appelez-moi, Severus très chère. »
Oh, oh, ce regard. Pourquoi me regardait-il ainsi, pourquoi me faisait-il ces yeux-là et surtout, pourquoi était-il si gentil ?
« Severus, fis-je de ma voix la moins sûre, où allons-nous, demandais-je telle une imbécile. »
Je ne voulais pas qu'il sache que je savais pertinemment où nous allions.
« À mes appartements, mademoiselle. »
« Oh, non, fis-je, si j'ai le droit de vous appelez par votre prénom, utilisez, je vous prie, la même politesse. Je veux dire, appelez-moi, Jwulee. »
« Bien certainement. »
Nous marchâmes silencieusement vers les donjons lorsque j'entendis un bruit qui me rappela douloureusement quelqu'un.
« NNNNNNNOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNNN ! »
« Oups, fis-je, Caro vient de se réveiller. Vous l'aimeriez, j'en suis persuadée, tentais-je, elle ne semble pas forte, mais elle l'est. C'est que la situation dans laquelle nous sommes parvenue ici est très, très, très éprouvante, et comme Caro s'était bourrée de chocolat, avant, son estomac a eu du mal a supporter le voyage. »
Il ne commenta pas ceci, passant son bras tendrement autour de mes épaules, prétextant que la froideur de cachots pourrait me faire tomber malade.
Je faisais tous les efforts du monde pour ne pas penser à mes envies, pour laisser cet homme, ce mâle, cette chose virile à Caroline, mais mes forces voulaient m'abandonner.
Je me giflai à nouveau.
« Aïe, dis-je doucement. »
« Pourquoi avez-vous fait cela ? »
« Oh…eum…et bien….je viens de penser que j'ai laissé une brassée de linge dans la laveuse. »
« Laveuse ? »
Je lui expliquai rapidement en quoi consistait cet appareil moldu et vu le peu d'intérêt à parler de laveuse, nous retournâmes bientôt à un autre sujet de conversation.
« Vous savez que vous avez de beaux yeux, fit-il en me servant à boire ? »
Je le regardai comme une imbécile, que vouliez-vous que je réponde à cela ? Caro en a des plus beaux que les miens ? Et de toute manière, mes forces m'avaient abandonnée, Caro était bien loin dans ma tête.
Cette nuit-là fut la plus belle et la plus romantique de toute ma vie et lorsque le petit matin nous retrouva, Severus et moi, nos corps ne faisaient plus qu'un et nos deux vies semblaient figée à jamais dans cette union commune.
Nous nous rendîmes, main dans la main dans la Grande Salle, où j'appréhendais l'arrivée de Caro.
Elle arriva finalement, en maugréant des propos insensés, alors que Hagrid s'entêtait à lui parler. Je riais sous cape, mais en même temps j'étais tellement chagrinée pour ma pauvre amie.
« Caro, fis-je, alors qu'elle prenait place près de moi à la Grande table, je dois t'avouer quelque chose….»
« Vas-y, fit-elle en mangeant sa rôtie au beurre d'arachides. »
« Tu sais…la vie suit son cours….de math et….i1 »
Merde que c'était difficile à dire.
« Caro Severus et moi, on, on…on….ben on…. »
« Je comprends pas fit-elle en mangeant toujours sa fameuse rôtie. »
« Ben…avant Severus et moi on venaient en sachet individuel, maintenant on vient en paquet de deux ? »
« Que veux-tu dire, Jwulee, fit-elle en ne me regardant toujours pas ? »
« Caro, nos langues se donnent des becs dans la bouche. ii2 »
Elle me regardait toujours, ne comprenant pas où je voulais en venir. Merde, pensais-je, comment peut-elle ne pas comprendre !
« Caro, regarde-moi. Severus et moi on s'est payés une nuit de débauche et on sort ensembles. »
Elle devint blême, avala de travail et s'étouffa. Je souris. Enfin elle avait compris, cela n'avait pas été si ardu, mais oups…elle s'étouffait…
Je tentai de lui donner à boire, elle cessa de toussoter et perdit connaissance.
Plus tard, je demandai à Dumbledore ne renoncer à me renvoyer dans mon monde. J'allais marier Severus. Caro pour sa part, s'est ramassé à Ste-Mangouste, entre les Londubat et Lockhart. Je vais la voir de temps en temps, elle me reconnaît, mais c'Est bien la seule chose qu'elle puisse faire…
Je lui amène des photos de Hagrid, lui disant que c'est son amoureux et qu'il l'attendra toujours et elle y croit.
Un jour Caroline sortit de Ste-Mangouste, elle maria Hagrid et eut tellement d'enfants que de les nommer serait ridiculement trop long et que je perdrais la moitié des personnes s'étant rendues jusqu'ici.
Severus et moi nous nous sommes mariés il y a plusieurs années de cela et le parfait bonheur continue de nous combler. J'attends notre second enfant avec impatience, alors que notre petite Méhandre s'amuse sous mes yeux. Je n'aurais jamais imaginé que cette petite mise en scène pour célébrer l'anniversaire de Caro me rendrait un bonheur pour lequel j'avais perdu espoir.
Caro !tu as aimé ? Lol..oublie pas que je te le devais, très chère…je t'aime pareil…tu sais.
i1 Ok…à partir d'ici je prend des phrase qui furent dites dans une galaxie près de chez vous, l'épisode 48 de l'an 3, intitulé Croûte que croûte.
ii2 Ici, se termine la citation…remarquez que ce sont que mes répliques que j'ai pratiquement textuellement prises dans l'épisode…les répliques de Caro, je ne m'en souvenais plus par cœur…fac j'ai un peu inventé…
