Et voilà enfin ma deuxième fiction qui commence. Pour être tout à fait franche l'idée que j'avais au tout début pour cette seconde fic me parait bien difficile désormais à retranscrire sur papier mais peut-être qu'avec un peu plus d'assurance qui sait ? Peut-être l'écrirais-je un jour. Je me suis inspirée d'un scan que j'ai trouvé sur le net mais je suis incapable de vous dire le nom du manga en question par contre.

En somme, j'espère que cette nouvelle histoire vous plaira, bonne lecture à tous.

Disclaimer : les personnages de saint seiya ne m'appartiennent pas malheureusement.

Rating : T

Couple : normalement plusieurs mais bon je verrai cela avec la progression de l'histoire.

Genre : Romance, yaoi, lemon, aventure (çà c'est encore à confirmer)

Résumé : L'un est un homme à femmes, l'autre est distant et froid mais le hasard peux changer bien des destinés. Des sentiments et des ennuis vont parsemer leurs chemins en cette dernière année universitaire.


C'est ce jour là que tout à commencé. A cette époque nous étions en mi-septembre et l'atmosphère ne laissait rien présager d'anormal. Les arbres changeaient de couleur et comme à l'accoutumé leurs feuilles tombaient sur le sol pour couvrir les rues d'un manteau aux couleurs rougeoyantes. Le soleil baignait les côtes grecques de ses doux rayons matinaux en ce jour qui sonnait la rentrée des classes. Les enfants couraient et riaient dans les ruelles.

En cette journée au apparence des plus banales, un jeune homme arrêta sa moto dans le centre d'Athènes, patientant que la signalisation lui accorde le droit de passage. Son casque ne laissait entrevoir aucun trait de son visage, sa visière ne reflétant que les décors qui l'entouraient. Son ensemble en cuir noir épousait parfaitement sa carrure svelte qui si les passants s'attardaient un peu sur lui distingueraient son maintien et son aisance. Le feu changea de couleur et il redémarra sur un ronronnement de moteur pour disparaître au travers de la jungle urbaine. Ce n'est que quelque rues plus tard que nous le retrouvons ; la moto immobilisée et un pied à terre. Il fixait sans enlever son casque les fondations du bâtiment qui le surplomber. Il descendit de sa monture métallique et retira délicatement son casque. Ses cheveux bleutés retenus en-dessous cascadaient à présent gracieusement dans son dos alors qu'un vent léger venait jouer avec quelques mèches. Nous pouvions enfin détailler son visage qui respirait la jeunesse et la virilité. Un visage hâlé encadré par ses cheveux, un nez droit, des yeux aux couleurs de la méditerranée, des lèvres fines…rien ne semblait vouloir entacher la beauté de ce jeune homme. Notre inconnu rangea son casque à l'arrière de son engin pour se munir d'une serviette à la place. Il monta à petite foulée les escaliers extérieurs pour parvenir directement dans le hall où d'autre jeunes gens s'activaient dans tout sens possible. Cependant notre homme semblait connaître son chemin et monta rapidement les premiers escaliers de droite. Arrivé au premier étage, il consulta sa montre tout en marchant droit devant lui et grogna intérieurement de son retard en accélérant toujours le pas. Ce n'est qu'en tournant dans un couloir qu'il heurta malencontreusement quelqu'un. Des feuilles volèrent pour se poser délicatement au sol tandis que notre bel inconnu un peu sonné par l'impact et les fesses à terre se remit et leva les yeux vers la personne qu'il a percuté.

C'était un jeune homme qui semblait avoir le même âge que lui, à moitié allongé sur le sol, appuyé sur ses avant-bras et les cheveux masquant son regard.

« Ca va tu t'es pas fait mal ? Je suis désolé je ne regardais pas devant moi. » tenta notre inconnu pour s'excuser de sa maladresse tout en ramassant la paperasse éparpillée autour d'eux.

L'homme en face de lui ne lui répondit pas et se contenta juste de se mettre lentement en position assise toujours les yeux ombragés par sa longue chevelure indigo. Ramassant sa paire de lunettes il leva enfin les yeux. Notre inconnu fit une pose dans ses mouvements alors qu'il avait presque rassemblé tout les documents. Ce regard lui fit l'effet d'une bombe. Ces yeux étaient si limpide, si cristallin qu'il ne put s'en détacher l'espace de quelque secondes, mais ce n'est pas tant la beauté de ce regard qui l'immobilisa mais l'abstraction totale de sentiments qui s'y lisait. Il serait difficile de savoir à quoi songeait la personne postée devant lui. On aurait put sentir la mort nous frôler par ce simple regard.

« Ce n'est rien…»

Cette simple phrase lui fit parcourir des frissons le long de sa colonne vertébrale. Cette voix était si neutre, si vide d'émotion qu'elle pouvait en glacer le sang.

Remit de ses propres émotions notre inconnu se redressa en tendant la pile de feuille à son propriétaire qui la pris lentement en lui frôlant les mains de ses doigts gelés.

« Pardon de t'avoir bousculé » dit notre homme d'une voix peu assurée.

Seul un léger hochement de tête lui répondit, et notre mystérieux homme à lunette se retourna pour poursuivre son chemin d'un pas noble et distingué. Notre bel anonyme le fixa longuement jusqu'à ce qu'il disparaisse de sa vue pour partir également. C'est arrivé devant un amphi où des personnes étaient rassemblées que nous le retrouvons.

« Eh Milo !! » cria une voix derrière lui.

« Inutile d'hurler Aiolia je t'entends très bien tu sais » se retourna le dénommé Milo.

« Cela fait prés de deux mois que l'on s'est pas vu et c'est comme çà que tu me reçois, sympa ! » dit le fameux Aiolia avec un air faussement contrarié.

« Mais non c'est juste qu'il est inutile de faire du bruit inutilement, il y en assez comme çà tu crois pas ? » répondit Milo avec un sourire amusé.

« Ouais bon…sinon comment çà c'est passé tes vacances d'été ? »

« Bof, j'ai travaillé quelque temps dans un café dans le centre et puis j'ai révisé. Et toi ? Tu es allé revoir ton frère non ? »

« Mmm mmm, il est allé s'installer dans le sud avec son petit ami. Ils ont décidé d'acheter un appart'. Je pense que c'est du solide entre lui et Saga. »

« C'est vraiment super, et puis ton frère est un type bien il le mérite »

« Ouais…mais s'il devait faire du mal à mon frère je t'assure que je n'hésiterais pas à lui refaire le portrait.»

« A qui tu vas refaire le portrait ? » sonna une voix derrière les deux amis.

« Au petit ami de son frère s'il venait à lui faire du mal » répéta Milo en s'adressant à la personne qui les a interpellé.

« Salut Aphro, salut Angelo, comment elles étaient vos vacances ? » interrogea Aiolia en saluant leurs camarades qui venaient les rejoindre.

« Pas trop mal, je suis retourné en Suède pendant un mois pour revoir un peu du pays, et je suis revenu pour louer l'appartement. Mais sinon je n'ai rien fait de très distrayant »

« Et toi Angelo, t'es retourné à Vérone ? » dit Milo en s'adressant au concerné.

« Non, je suis parti en Espagne, Shura m'avait invité pour quelque semaines et puis çà m'a permis de changer d'air, d'ailleurs il vous passe à tous le bonjour.»

« C'est sympa de sa part » dit Aphrodite avant que l'heure de rentrer dans l'amphithéâtre ne sonne.

Nos amis sont tout les quatre étudiant de troisième année à l'université d'Athènes en filière d'histoire et archéologie. En ce début de journée, ils se devaient de participer à une heure entièrement consacrée à « l'encadrement et environnement du travail », soit tout ce dont ils devaient savoir sur les nouveaux changements subvenus pendant les deux mois de congés, les modifications d'emploi du temps, la répartition des groupes de TD…Après cela les quatre amis décidèrent de se rendre à la bibliothèques pour pouvoir s'inscrire dès maintenant aux activités d'UE libres.

L'Université d'Athènes, était la plus ancienne université de l'est de la Méditerranée et fut fondée le 3 avril 1837. Aujourd'hui, c'était la seconde plus importante université de Grèce après l'Université Aristote de Salonique avec plus de 50 000 étudiants. Elle était considérée comme la plus prestigieuse du pays. Elle était connue pour son caractère pluridisciplinaire du fait de sa division en de nombreuses « écoles » dont celle de théologie, de philosophie, de soins de santé, de droit, finance et science politiques, de sciences, et autres encore bien plus diverses. Implantée dans la capitale elle bénéficiait d'aide financière contribuant à des installations chaque année de plus en plus modernes. L'université intégrait alors un gymnase, une bibliothèque récemment agrandit, des salles d'art…et c'était à cette même bibliothèque située au centre du complexe que nous rejoignons nos acolytes.(1)

« Eh bien, le directeur a frappé un grand coup là » s'exclama Aiolia médusé par les innovations apportées aux bâtiments durant les périodes de vacances. Les salles de groupes ont étaient doublées, les places assises ont augmentaient, les ordinateurs modernisés…tout reflétait l'innovation et les dernières technologies.

« Il est vrai que M. Shion Athlantis a toujours tout fait pour le bien-être des étudiants. C'est vraiment un excellent directeur et je ne connais encore personne qui soit venu contester son travail. » Répondit Aphrodite.

Ses amis ne pouvaient qu'approuver ses dires car il est bien vrai que le directeur s'avérait tenir son rôle très au sérieux. Bien qu'il ne soit devenu directeur de l'université que depuis à peine quatre ans il a su maintenir l'ordre et la discipline tout en maintenant une attitude digne et sociable aux près des étudiants qui lui rendaient bien.

Les quatre jeunes gens se rendirent à la salle d'ordinateur où ils purent trouver quelque place libres bien qu'une seule suffisait amplement à la raison de leur venue en ces lieux. La salle était profonde et spacieuse, chaque ordinateur était équipé de casque, de caméra, de souris et clavier sans fil. Ces aménagements respiraient le confort et la modernité pour améliorer au possible les conditions d'études.

« Bonjour Mü, comment vas-tu ? » lui demanda Milo qui l'avait aperçu devant l'un des ordinateurs non loin de là.

« Oh bonjour tout le monde, je vais bien je te remercie » dit Mü en se détournant de son écran lorsqu'il a entendu prononcer son nom.

« Ton oncle n'a pas lésiné sur les moyens dis-moi » remarqua une fois encore Aiolia.

« En effet, il est parvenu à récupérer quelque fonds avec l'aide de certaines de ses connaissances au ministère de l'éducation, et a voulu d'abord contribué à l'aménagement des salles et autres petites choses. » lui répondit Mü en souriant.

« Et que fais-tu là au fait ? » demanda Angelo silencieux jusqu'ici.

« Et bien je choisi mon EU, je m'y étais pris un peu tard l'année dernière alors je ne désire pas renouveler la même erreur. Ensuite les choix deviennent restreint. »

« Ce n'est pas trop dure les études de droit ? Plus les années passent et plus ce que vous demandent est approfondis et complexe. Tout ces amendements et tout ces articles… »lui demanda Aphrodite

« Il est vrai que le droit n'a jamais était chose aisé, mais je suis pour une justice juste et égale et puis j'ai toujours voulu me tourner vers le droit alors quand on aime les heures de travail passent bien plus vite et on ne compte pas » répondit sagement Mü.

« Mü on va te laisser, nous aussi on doit aller nous inscrire mais si tu veux tout à l'heure on pourrait manger tout ensemble qu'en dis-tu ? » proposa gentiment Milo

« C'est vraiment aimable de ta part Milo mais j'ai promis à mon oncle de déjeuner avec lui aujourd'hui mais se sera avec plaisir la prochaine fois »

« Très bien alors je n'insisterai pas, allez à plus Mü » dit Milo en s'éloignant d'un signe de la main imité par les autres qui le suivirent.

« Bye » lui répondit le tibétain.

Ils se dirigèrent alors un peu plus loin où ils trouvèrent un ordinateur disponible, Milo s'y installa et ouvrir le site de l'université pour découvrir les options qui étaient proposées cette année. Il prit la parole :

« J'ai l'impression qu'il y en a plus que l'année dernière, vous avez une idée de ce que vous allez choisir les gars ? »

« En ce qui me concerne je vais peut-être opter pour l'escrime, Shura m'a dit que j'avais un assez bon jeux de jambe » répondit Angelo avec une petite touche de fierté.

« Oh c'est à se demander ce que vous faisiez tout les deux en Espagne » demanda Aphrodite l'air taquin tout en ayant ressenti un petit pincement au cœur sans qu'il ne puisse l'expliquer.

« Idiot » lui répondit l'italien légèrement blessé que son ami puisse insinuer de telles choses. Mais fit en sorte de ne pas le montrer cependant.

« Et toi Aphro tu penses à quoi ? » questionna Milo qui n'avait rien remarqué.

« Je serai pour la musculation, çà défoule et puis vaut mieux choisir un domaine dans lequel on est sûr d'avoir des résultats » remarqua t-il perspicace ment.

« Ok, Aiolia ? »

« Pour moi se serai le volley, le prof de l'an passé me l'avait suggérer alors je vais suivre son conseil »

« C'était M. Aldébaran Daídalos non ? Ce prof est vraiment génial tu fais bien de suivre son conseil il sait maintenir en forme les étudiants dont il a la charge » remarqua Milo qui l'avait eu il y a deux ans de cela.

« Et toi Milo ? Tu as demandé pour nous tous mais on ne sait toujours pas pour toi » souligna Aiolia.

« J'opterai plus pour l'athlétisme, c'est varié et puis on ne s'ennuie jamais dans ces sports là je trouve »

« Mouais dis plutôt que c'est pour regarder la gente féminine de plus prés et pourquoi pas augmenter ta côte de popularité » frappa une fois encore Aphrodite.

« Ah ah il est vrai que les filles en short sont à mon goût et qu'augmenter ma popularité ne me gênerai pas »

« C'est sûr, toutes les filles te veulent, tu peux avoir celles que tu désirent en claquant des doigts. Je me suis toujours demandé comment tu faisais. » observa Aphrodite.

« Que veux-tu c'est dure d'être à la fois beau, sexy et intelligent, mais toi non plus tu ne te débrouilles pas trop mal Aphro »

« Peut-être pas aussi bien que toi mon chou mais peut-être battras-tu ton record de l'an passé »

« On verra »

Il est vrai que Milo était connu pour son caractère de Don Juan et sa grande popularité auprès des filles. Ils accumulaient les conquêtes d'un soir aussi bien à l'université qu'après les soirées dans les boîtes de la ville. Ils étaient un dragueur invétéré et savait user de son charme pour obtenir ce qu'il souhaitait d'une femme. Les jeunes filles qui étaient déjà attirées par lui étaient bien évidemment plus facile à séduire mais celles qui lui résistaient, ne pouvaient lutter longtemps face à lui. Il avait des atouts et savait parfaitement s'en servir mais ceci valait aussi bien des deux bords. Avoir des expériences avec un homme voir même à plusieurs était courant et il était loin de s'en plaindre. Il aimait le sexe et ne s'en cachait pas, et même si un bon nombre de ses partenaires soit tombé amoureux de lui mais il n'en avait cure. Il s'est forgé une réputation qu'il a toujours su conservé jusqu'à présent et sa côte n'allait qu'en grandissant.

Après avoir finit de s'inscrire, nos quatre amis se préparèrent à sortir pour aller déjeuner au restaurant prés du cinéma. En traversant la salle informatique, Milo vit au loin un ordinateur dont l'occupant ne semblait pas lui être inconnu. Il ralenti inconsciemment le pas pour parvenir à fixer davantage cette personne sans pour autant s'arrêter. C'est lorsque le concerné en question leva les yeux dans sa direction qu'il sut instantanément. Des yeux d'un bleu vert aussi profond que les abysses, un regard neutre et inexpressif sans vie aucune, un visage aux traits légers cerclé de mèches indigo, une aura polaire mais une prestance noble et fière. Ils n'aurait pu oublier un tel regard, jamais il n'avait vu de tels yeux vide de tout sentiments comme si cet être était mort de l'intérieur. Il s'était arrêté sans le vouloir pour soutenir ce regard qui pour lui semblait le narguer, le dévisager avec indifférence.

« Eh Milo, tu rêvasses ou quoi ? On t'attends nous. » le taquina Aiolia qui le fit brutalement revenir à la réalité.

« Oh euh…oui j'arrive » répondit Milo peu assuré à son compagnon et en détournant ses yeux vers l'inconnu dès qu'il avait achevé sa phrase. Mais déjà celui-ci était retourné à ses occupations sur son écran d'ordinateur.

Milo partit alors rejoindre ses amis pour aller déjeuner tout en songeant à cet homme au regard persan. Arrivé au restaurant, ils commandèrent et discutèrent de choses et d'autre, Milo et Aphrodite draguant les serveurs au passage. Ce n'est alors que vers deux heures de l'après-midi qu'il quittèrent le restaurant.

« Bon et bien ce n'est pas que je m'ennuie les gars mais je dois finir quelque petites choses à l'appartement » dit Aphrodite alors qu'ils franchirent la sortie du restaurant.

« Je t'accompagne, je n'ai rien à faire et puis çà m'occupera » dit Angelo

« En ce qui me concerne je vais aussi rentrer » se fut cette fois Aiolia qui avait pris la parole.

« Moi je vais retourner à la FAC j'ai quelque formalités à remplir, à demain les amis ! » dit Milo en s'éloignant d'un signe de la main.

« A demain » lui répondirent ses camarades.

Milo repartit donc en direction de la faculté ce qui lui valut dix minutes de marche. En rentrant dans le hall il se dirigea vers l'administration lorsque qu'il s'arrêta devant un tableau en liège où était accroché divers prospectus. Il en lia certain lorsqu'un en particulier attira son attention.

« Recherchons model masculin pour les cours d'art de troisième année. Rémunération à négocier auprès de M. Salakis, les demandes seront à fournir avant le 25 septembre. » Lit Milo à voix haute devant le morceau de papier. Il esquissa un sourire. « Après tout pourquoi pas, ma popularité ne ferait que croître davantage et puis çà pourrait être amusant » pensa t-il en notant le numéro de la salle et la date limite sur un bout de papier. Il continua son chemin un sourire d'appréhension aux lèvres.

Mais Milo était loin d'imaginer ce jour là que cette décision aurait bien des conséquences.


Alors qu'en pensez-vous ? Reviews ?

(1) Cette université existe réellement mais j'ai dû modifier quelque peu les données la concernant pour qu'elle coïncide avec l'histoire.