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Disclaimer : Je ne tire profit, en aucune façon, de cette histoire. Les personnages de Marvel appartiennent à leurs propriétaires respectifs. Je ne retire rien de l'histoire qui suit et tous les droits de création des personnages leur appartiennent.
Rating : T (par précaution)
Genre : Drama / Tragedy / Angst / Adventure
Personnages principaux : Elena McGregor (OC) ; James Barnes ; Phil Coulson ; Steve Rogers ; Natasha Romanoff ; Clint Barton ; Agent Adrianne (non OC).
Situation temporelle : début du tome 1 : 3 janvier 2015 – fin du tome 1 : 17 juin 2016 – début du tome 2 : 17 juin 2016.
Changements de situation : Dois-je encore préciser qu'ils sont pléthore ? :p
Autres : Dans ce tome, d'autres personnages vont périodiquement apparaître. Si vous avez vu les films du MCU et Agents of SHIELD jusqu'à la saison 3, vous les connaissez tous. Sinon, Google est votre ami :)
Dates d'écriture : 02/01/2018 – 01/05/2019
Beta lecture : Zukka666 (merci mille fois et plus encore de m'avoir attendue et soutenue quand plus rien ne voulait sortir de mon cerveau).
Parution : Le mardi, avec le moins de délai possible entre deux chapitres. Tous les 15 jours dans un premier temps.
Nombre de chapitres écrits : pour ce tome : 15 + prologue + épilogue (déjà écrit
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Bonjour !
Voici le prologue de ce second tome de L'hiver est immuable : La glace se fendra sous nos pieds.
Il va parler de Lena, de Buck, de Phil, de Steve, de Clint et de Nat.
Il va parler de leurs peurs, de leur doutes. De leur confiance et de leurs espoirs. De leur amour les uns pour les autres.
Il va parler du SHIELD qui lutte pour ne pas sombrer.
Il va essayer de vous faire un peu rêver. En tout cas, je ferai tout pour.
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Le prologue démarre exactement la suite de l'épilogue du tome 1.
Nous reprenons tranquillement, petite bulle de calme et de douce nostalgie dans leur quotidien épuisant.
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Pour ceux qui ont connu l'ancien découpage, ce prologue a été rajouté par mes soins au moment de la scission en tomes, entre les chapitres 18 et 19 de "Le printemps efface toujours l'hiver" (nouveau chapitre 1 du tome 2). Il n'apporte rien à l'histoire.
Je garderai les notes d'auteur de l'ancien découpage. Je préciserai à la fin des disclaimers la date de publication originelle.
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J'espère que vous continuerez à apprécier cette fiction !
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Merci pour toutes vos reviews, vos mise en favoris et vos suivis sur le premier tome !
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Bonne lecture !
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PROLOGUE
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Cinq cent cinq jours.
Douze mille cent vingt heures environ.
Un petit nombre, joyeuses, sont passées à la vitesse de l'éclair, d'autres n'ont été que lente agonie. Et la plus grande partie n'a été qu'attente, doute et inquiétude.
Il y a eu la colère, les premières semaines. Puis la compassion. La préoccupation. La camaraderie. L'amitié.
En cinq cent cinq jours, où ils s'étaient côtoyés plus ou moins la moitié du temps, James Buchanan Barnes est passé d'ennemi à abattre pour venger Tania à frère à protéger à tout prix parce que je ne saurai pas vivre sans lui. C'était à peine croyable. Quand votre espérance de vie avoisine les quatre, voire cinq cent ans, vous prenez le temps de connaître les personnes qui débarquent dans votre vie.
Elena sourit.
Cinq cent cinq jours plus tôt, depuis la mort de Coulson quelques mois avant ça, plus précisément, elle dépérissait. En partant à Londres, elle était au fond du trou. Sa mission était de récolter des informations sur Hydra et ramener Barnes à la maison. En réalité, elle comptait apprendre le plus de choses possible et abattre Barnes en se débrouillant pour se faire tuer dans le processus.
James l'avait sauvée. D'elle-même. De la plupart de ses démons.
Découvrir que Phil était en vie avait fini de la remettre sur pieds.
Et elle se trouvait là, cinq cent cinq jours plus tard, assise dans son lit, dans une nouvelle chambre, dans une nouvelle base.
Finis le quartier général rutilant, les dernières innovations de Stark, la reconnaissance de la nation. Finis les regards respectueux dans la rue devant l'emblème sur leur veste. Finis les retours de missions couverts de gloire.
Le SHIELD avait été pulvérisé de l'intérieur. Gangrené depuis sa création. Tous ceux qui défendaient réellement ses valeurs sont désormais couverts de honte, de n'avoir pas remarqué que leurs collègues, ces gens avec qui ils travaillaient, discutaient, allaient boire un verre, étaient en réalité l'ennemi juré.
Ils vivent dans la clandestinité et c'est ridicule. Les agents d'Hydra ont fuit, loin. Ils ne vont pas prendre le risque de rester sur le sol américain, au moins durant quelques années. Ceux qui restent, qui continuent à tenter de protéger ce qui restait et se reconstruire, sont ceux qui ont toujours été loyaux. Ils sont traités de terroristes. Cela ne veut pas dire grand-chose en réalité, excepté qu'ils ont gagné le droit de se faire abattre à vue par n'importe qui faisant partie des forces de l'ordre.
Et pourtant, assise sur son lit à repenser aux étapes importantes de sa vie, Elena ne se sent pas désespérée.
Coulson est en vie. Coulson est en vie et il est directeur – bordel – du SHIELD, ce qui la rassure. Elle ne dénigre pas Fury, mais elle n'a jamais réellement eu confiance en lui. Elle sait qu'il faisait ce qui devait être fait, mais pour ce qui était de protéger les agents de son organisation, il n'avait jamais rien fait.
Elle avait toujours Steve avec elle.
Et...
Elle se trouvait là, cinq cent cinq jours plus tard, assise dans son lit, le dos contre la cloison séparant sa chambre de celle de Bucky.
James Barnes, assit sur le lit, à trente centimètres d'elle, l'écoutant avec attention alors qu'elle lui raconte quelques morceaux de sa vie.
C'est vrai, les choses pourraient pu être meilleures.
Mais elle n'aurait pas pu laisser James au quartier général. Il aurait dû se cacher, constamment. Elle n'aurait pu le voir que périodiquement, et il aurait pété un câble d'être de nouveau enfermé.
Alors elle se contente de ce qu'elle a – elle n'a pas le choix, mais elle pourrait mal le vivre, ce qui n'est pas le cas – et apprécie d'être de retour à la maison.
« Lena ? » l'appelle doucement soudain le soldat.
« Oui ? Oh, excuse-moi, j'étais dans mes pensées, » confie-t-elle.
Le brun sourit.
« Oui, j'avais remarqué. Un souci ? »
La brune secoue la tête.
« Absolument pas. Je pensais à, » elle désigne la pièce autour d'eux de la main « tout ça. La nouvelle base, la chute de l'agence, tout ce que j'ai raté ces derniers mois. »
« Et quelle est ta conclusion ? »
L'espionne laisse aller sa tête contre le mur derrière elle et regarde James.
« De manière assez incompréhensible, je pense que tout ne va pas si mal, » avoue-t-elle en souriant.
Le soldat la regarde un instant en silence avant de sourire un peu plus et d'appuyer à son tour sa tête contre la cloison.
« Je crois que tu as raison, » souffle-t-il.
« J'ai toujours raison, » ajoute-t-elle dans un rire.
Le brun ricane gentiment en fermant les yeux.
« Dois-je te rappeler les nombreuses fois où ça n'a pas été le cas ? » demande-t-il, amusé.
« Je te remercie, je vais m'en passer, » répond l'espionne dans un autre rire.
« Je me disais aussi... »
Ils restent ainsi de longues minutes, appréciant la sérénité et le calme du moment.
C'est à ce moment qu'Elena se rend compte : Plus de doutes. Plus d'inquiétude de se faire prendre. Plus de peur de passer au conditionnement. Plus de sensation de faim ou de soif. Plus de peur que James ne veuille pas rentrer. Plus de dégoût de voir la pieuvre d'Hydra. Plus d'envie de meurtre à chaque fois qu'elle croise un supérieur ou un scientifique qui ne rêve que de la domination d'un leader fou.
Elle sait que tout n'est pas rose. Il va y avoir beaucoup de travail. Rebâtir l'agence va demander des mois, des années d'efforts.
Mais elle se sentait prête à y faire face.
Ils y arriveraient.
Elle est sortie de ses pensées par un bip moyennement fort, suivi d'un second, plus ténu.
James cherche un peu, jusqu'à ouvrir le tiroir de sa table de chevet d'où il en sort un biper.
Elena échange un regard avec lui.
« Retour au boulot, » déclare-t-elle avec un sourire que le brun lui rend.
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Comme je vous l'avais dit, une bulle hors du temps.
Ne vous en faites pas, la réalité va vite se rappeler à eux.
Mais ce n'est pas grave, n'est-ce pas ? Après tout, ils sont à la maison, ensemble. Rien ne peut leur arriver... (va se cacher. Vite. Très vite. Et se barricade).
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N'oubliez pas de me dire ce que vous en avez pensé !
À très vite !
Kae
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