ATTENTION : Ceci est une fiction de rating M et pour cause, tortures psychiques et physiques. Si vous ne supportez pas fuyez.
Que les âmes sensibles s'abstiennent. Que ceux qui ont horreur du suspense et de l'angoisse aussi !
Pour ceux qui s'y aventurent malgré tout, accrochez votre estomac, je vais pas faire dans la dentelle !
Disclaimers : L'univers et les personnages appartiennent en totalité à J.K Rowling
Poudlard était en train de tomber en ruine. Des éclairs jaillissaient de tous les côtés et des montagnes de corps s'amoncelaient sur le sol. Certains étaient vêtus d'une robe de mangemort d'autres du traditionnel uniforme de l'école. Ginny n'avait cependant pas le temps de les regarder. La jeune femme lançait des sortilèges à tout va sans même voir qui était son adversaire. Chacun de ses tirs faisaient mouche, mais le nombre croissant d'ennemis la mit rapidement en difficulté. Alors qu'elle s'apprêtait à lancer un nouveau Reducto un sort la toucha. Elle s'attendait à voir un éclair vert, signe de mort, mais elle se retrouva seulement immobilisée et lévitant vers l'intérieur du château. La rousse n'était pas la seule dans ce cas, à chaque mètre qui la rapprochait de l'entrée, d'autres personnes, toutes désarmés, se joignaient à elle, les partisans de Vous-Savez-Qui maintenaient l'enchantement depuis le sol. Leurs guides les conduisirent dans la grande salle. Ginny devina en regardant autour d'elle que la guerre était finie mais que malheureusement son camp n'était pas vainqueur. Elle s'était douté qu'ils ne gagneraient pas en voyant Harry mort dans les bras de Hagrid, mais la jeune Weasley savait qu'ils devaient se battre pour que Voldemort ne revienne pas au pouvoir. Ils avaient échoué. Alors que Ginny réfléchissait à ce qui les attendait le sortilège qui la maintenait en l'air fut rompu et elle se retrouva sur la pierre froide de la Grande Salle. Avant qu'elle n'ait eu le temps de se relever, elle fut attrapée par les cheveux et se retrouva avec une dague en argent sous la gorge. La jeune femme arrêta de bouger sentant le fil de la lame mordre sa chaire. Elle profita du court moment qui suivit pour chercher Ron, Hermione, Neville et Luna des yeux. Si elle trouva les deux premiers aisément, elle ne pu voir les seconds. Alors qu'elle cherchait encore, elle entendit une voix sifflante :
– Que la Répartition commence !
Elle remarqua alors que Voldemort était placé face à elle, à l'endroit exacte où se trouvait Rogue cette année et Dumbledore avant lui. Entouré de quelques mangemorts qui devaient être son cercle intérieur, le serpent semblait prendre un grand plaisir à contempler tous ses captifs.
– Voyez-vous mes chers amis, dans ma grande bonté, j'ai décidé d'épargner mes anciens ennemis. Autrefois, ils en ont fait de même pour vous, ils vous ont logés, n'est-ce pas Bella ? Il est donc temps de leur rendre la pareille. Nous allons donc vous répartir dans les différentes maisons, dit-il en s'adressant à tous les prisonniers. Le choixpeau ayant été détruit, c'est moi qui me chargerais de votre affectation. Mrs Lestrange que vous voyez là, se fera un plaisir de vous faire comprendre à quelle famille vous appartiendrez.
Quelques rires se firent entendre dans les rangs ennemis.
– Et si nous commencions par les anciens héros, reprit Voldemort. Ronald Billius Weasley, le traître à son sang, appela le seigneur des ténèbres.
Aussitôt un partisan du maître des ténèbres s'approcha, traînant Ron qui essayait tant bien que mal de se débattre, faisant tout de même attention au couteau.
– Ah te voilà ! Bien, alors … Ma très chère Bella, toi qui m'a toujours été si dévouée, je te laisse le soin de cette exécrable créature.
– Oh Maître ! Vous me faites un si grand honneur ! S'exclama celle qui lui vouait une adoration sans borne.
– Non ! S'écria Hermione en se débattant.
Voldemort se retourna et fit signe à celui qui tenait la seule fille du trio d'or d'approcher.
– Hermione Granger ! Mais bien-sûr ! Qui d'autre oserait s'opposer à mes décisions ?
Ginny observait la scène cherchant un moyen de tous les défaire de ce pétrin. Sa cervelle fonctionnait à une telle vitesse qu'elle en aurait eu le tournis si ses pensées n'étaient pas focalisées sur un autre but.
– Une Sang-de-Bourbe. Ne t'inquiète pas, ce sera ton tour après. Bellatrix, je te pris de faire comprendre à ce jeune homme qu'il t'appartient, à toi et à ton mari.
L'échappée d'Azkaban regarda le Seigneur des Ténèbres avec dévotion, puis se retourna vers Ron avec un regard brillant de folie. Elle s'approcha du rouquin et sortit un couteau de sa robe. D'un sortilège, la femme plaqua Ron au sol et celui ci se retrouva sans défense face à un monstre. Elle remonta la manche du pull que portait le jeune homme et se mit à lui taillader la peau. Ginny ne voyait que le dos de la femme mais elle entendait très bien les cris de son frère faire échos à ceux d'Hermione et aux siens.
Lorsque la plus fidèle servante de Voldemort s'écarta, on pouvait lire sur le bras de Ronald le nom de famille de celle qui allait le torturer jusqu'à la fin de sa vie ; « Lestrange ». Ron avait les yeux baignés de larmes mais plus aucun son ne sortait de sa bouche. Deux hommes le relevèrent.
– A toi, s'exclama Voldemort avec un sourire malsain en regardant Hermione. Comme ton courage est grand et que j'aime briser ton genre de créature, tu seras mon esclave. Ne t'inquiète pas, je t'offre le gîte et le couvert, dit-il alors que son horrible sourire s'accentuait et que les yeux d'Hermione s'agrandirent d'horreur. Bellatrix, je te laisse à ton œuvre.
La rouge et or se retrouva clouée à l'endroit où se trouvait celui qu'elle aimait quelques minutes auparavant. La mangemort releva la manche de la brune et éclata de rire.
– Mais non voyons ma chère, je ne vais pas te le faire là, je t'ai déjà marqué de ce côté !
Elle entreprit alors de mutiler Hermione sur son autre bras. Ron et Ginny hurlaient, mais ce n'était rien en comparaison des cris de cette dernière. Lorsque la folle se releva, la rousse put lire « Voldemort » sur ce qui restait du bras de son amie. Son frère continuait de se débattre pour essayer de rejoindre Hermione. Pendant ce temps, Voldemort passait dans les rangs afin de choisir sa prochaine victime, il s'arrêta devant la seule fille Weasley.
Les yeux pleins de larmes, elle jetait à celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom un regard plein de dégoût. La mage noir ne douta pas un instant que si les yeux de la jeune femme pouvaient tuer, il serait mort, ce qui lui fît émettre un sifflement qui ressemblait à un rire.
– La chère petite amie de Potter. Amène la, Malefoy.
Ginny se sentit propulsée en avant, Lucius Malefoy la poussant vers son Maître. Ce dernier était retourné s'asseoir sur la grande chaise en or.
– Lucius mon vieil ami, je crois que ta punition a assez duré. Je t'offre cette bécasse pour te récompenser de ta participation à cette bataille.
La petite rousse se retint de vomir. Les Malefoy, il avait fallu qu'elle tombe sur eux. En même temps il fallait s'en douter, être la petite amie de Harry lui valait une place de choix. Lorsqu'elle vit Bellatrix s'approcher d'elle, la jeune femme lui cracha au visage, exprimant ainsi le dégoût qu'elle avait pour cette femme. Elle reçut en échange une gifle qui la fit basculer en arrière. Lucius Malefoy la retient puis la poussa en avant, la faisant tomber à l'endroit ou la folle prenait un malin plaisir à taillader le bras de ses victimes. Ginny voulu se relever, mais un sort la maintenait au sol. Elle sentit sa manche être relevée et avant qu'elle n'ait eu le temps de prendre une grande inspiration, elle sentit la lame rentrer dans sa chair et graver un M.
Elle souffrait terriblement mais ne cria pas. Elle se retint, il fallait qu'elle tienne, pour tous ceux qui regardaient la scène, pour Harry, pour Ron...
…A...
Elle devait se concentrer sur autre chose, elle écouta alors ce que disait Voldemort.
… L...
– Lucius, je compte sur toi pour remettre ton garçon en place.
...E...
– Maître ?
...F...
– Il aurait pu capturer Potter pendant qu'il se trouvait à Poudlard, je veux que tu le punisses pour cela.
...O...
Elle perdit le fil de la conversation, la douleur devenant beaucoup trop intense, mais pas un cri ne lui échappa alors que son sang se mélangeait à celui de ses amis
...Y...
Ginny regardait son bras dégoulinant de sang, ce qu'elle venait d'endurer était vraiment horrible. Ce qu'elle venait de vivre la marquerait à jamais. La plus jeune des Weasley n'avait jamais connue une douleur aussi forte tant physique que mentale, mais elle savait que le pire était à venir. N'en supportant pas plus, elle s'évanouit.
La rousse fut réveillée par des hurlements. Elle essaya de se redresser afin d'observer ce qui l'entourait, mais à peine levée, son bras l'a fit souffrir. La lumière qui provenait de la bougie au coin du mur lui suffit pour apercevoir le désastre. Tout lui revint en mémoire avec force, la guerre, Poudlard, Harry et sa répartition. La jeune fille était encore trop sonnée pour réaliser pleinement ce qui lui était arrivé et attendit un moment pour reprendre ses esprits. Les cris de douleurs étaient toujours audibles et ils semblaient venir de la pièce adjacente.
La rousse essaya à nouveau de se lever afin de trouver une porte. Ses yeux pourtant habitués à la seule lumière de la pièce, ne distinguaient pas de sortie. Elle toucha chaque parcelle des murs de sa geôle une dizaine de fois mais n'avait senti aucune poignée. Elle désespérait et après un dernier tour, s'effondra sur elle-même. Bercée par les cris qui retentissaient à intervalles réguliers, Ginny avait la tête dans ses genoux et se balançait d'avant en arrière. La jeune femme attendait, calmant du mieux possible l'angoisse qui montait en elle. Des images la mettant en scène en train de se faire torturer assaillaient son esprit lorsque les cris cessèrent pendant plusieurs minutes.
C'était son tour. Elle rassembla le courage qui lui restait, se releva, se plaça au milieu de la pièce et attendit.
Les murs n'étaient pas épais, Ginny qui entendait des bruits de pas à l'extérieur, se déplaça en fonction des claquements de pied sur la pierre de manière à faire face à celui qui allait rentrer.
Une partie du mur se volatilisa subitement, laissant place à Lucius Malefoy. Il était vêtu d'une robe verte foncée tirant sur le noir qui faisait contraste avec ses cheveux blonds platine. Ceux-ci étaient collés à son front. Le bras droit de Voldemort tiré à quatre épingles et la tignasse plaquée en arrière était bien loin. Il semblait fatigué.
Loin d'adoucir Ginny, cette dernière le tuait du regard.
Le sorcier la regarda :
– Aaah ! Pile ce qu'il me faut pour me détendre.
La lionne sentit son sang se glacer. Elle allait répliquer mais avant qu'elle n'ait eu le temps d'esquisser le moindre mot, Lucius leva sa baguette et Ginny se retrouva complètement aphone.
– Désolé, petite traîtresse à ton sang mais je ne suis pas d'humeur à discuter, dit il en s'approchant.
La rousse recula, horrifiée. Elle ne pouvait plus parler ni appeler à l'aide. Le maître du Manoir ayant pris soin de refermer le mur derrière lui, fit comprendre qu'il n'y avait pas d'échappatoire possible. Ginny réfléchissait à toute vitesse, il lui fallait une solution et vite. Malefoy se rapprochait dangereusement. La dernière des Weasley, se rappelant qu'elle était libre de mouvement, franchit le dernier pas qui la séparait de l'homme qui lui faisait face et le gifla. Le blond la regarda avec colère et haine, un léger filet de sang coulait au coin de sa lèvre. Il l'essuya avec le dos de sa main et lorsqu'il remarqua le liquide rouge, pointa sa baguette vers l'effrontée.
– Tu vas me le payer, petite peste !
Celui qui, en entrant, semblait épuisé était maintenant dans une rage folle. Ginny recula et se retrouva dos au mur.
– Endoloris !
La rousse qui ne pouvait pas crier se tordit sous la torture en émettant un râle horrible.
La douleur était atroce. Elle avait l'impression d'être brûlée au fer rouge sur chaque parcelle de son corps, d'être poignardée par mille couteaux, cependant aucune larme ne lui échappa. Son courage ne l'avait pas quitté.
Malefoy abaissa sa baguette et rompit le sortilège. La rousse ayant beaucoup de mal à se relever, tituba mais se redressa. Elle ne pouvait s'empêcher de se remettre en tête les nombreux sorts qui lui auraient permise de se venger. Malheureusement, Lucius était un très bon legilimens, et avait lu dans ses pensées. Il s'approcha d'elle, si près qu'elle se retrouva plaquée contre le mur.
– L'avantage, c'est que tu peux t'imaginer tout ce que tu veux, tu n'as pas ta baguette. Tu es à ma merci.
Cette phrase eut raison des dernières lueurs de courage de Ginny. A présent elle le savait, elle était arrivée en enfer.
La dernière des Weasley baissa la tête, mais la main de Malefoy retint se menton. Il caressa son visage. Elle essaya de se détourner, mais le père de Drago la retint. Il replaça une mèche des cheveux de sa prisonnière puis repris les caresses de son visage.
– Je te préviens petite Ginny, si tu me résistes je me verrais dans l'obligation de te lancer un nouveau Doloris.
La sorcière le regarda horrifiée, elle comprenait ce qui allait se passer et ne pouvait rien faire. Ses mains étaient collées sur le mur, son geôlier venant de les y plaquer. Il entreprit de sentir la jeune femme. Dégoûtée, elle essaya de se débattre mais la baguette de Lucius se planta dans sa gorge et il lui fit les gros yeux. Essayant de se libérer en se secouant un peu plus, elle n'eut pas le temps de faire un geste de plus, Malefoy la décolla du mur et d'un sortilège, lui noua les poignets.
Il agenouilla Ginny qui n'aimait pas se retrouver ainsi. Elle ne voulait pas se soumettre, mais son ennemi était en position de supériorité et était plus puissant qu'elle, elle ne pouvait le nier. Il lui broya l'épaule de sa main lorsqu'elle essaya de se relever.
L'homme tourna autour de sa prisonnière tel un chasseur pistant sa proie. Sa main effleura une épaule de la rousse, puis l'autre. Elle sentit des frissons de dégoût la parcourir. Le mangemort se replaça à nouveau devant elle. Il glissa sa main sous son visage, le releva et fit glisser ses doigts le long de son menton, puis vers sa bouche. De force, il lui fit entrouvrir la bouche et y glissa un doigt. Ginny saisit l'occasion et le mordit très violemment.
– Aaaarg ! S'exclama Malefoy en se reculant. Je t'avais prévenue !
Il sortit à nouveau sa baguette et lança un Doloris. Ginny s'effondra. Elle se tordait de douleur en le suppliant mentalement d'arrêter. Le sortilège dura si longtemps que lorsqu'il le rompit, la jeune femme ne retenait plus ses larmes.
Il la releva et la fit s'agenouiller à nouveau au centre de la pièce.
– Je te préviens, au moindre faux pas de ta part, le Doloris que je viens de te lancer aura été une balade en comparaison à ce que je te ferai subir.
De force, il inséra son pouce dans la bouche de Ginny. Celle-ci se laissa faire en s'efforçant de ne pas penser à ce qui allait suivre. Pendant que le pouce du sorcier jouait sur la langue, elle le vit de son autre main toucher son membre viril. Elle sentit ses larmes couler de nouveau le long de son visage.
Celui qui la torturait entreprit de déboutonner le pantalon qui se trouvait sous sa robe, de son caleçon il sorti son sexe.
Après lui avoir lancé un regard d'avertissement, il avança sa verge. Elle remplaça le pouce dans sa bouche.
Dégoûtée celle ci essaya de détourner la tête mais l'ancien maître de Dobby la maintenait. Elle avait des hauts le cœur tandis que son violeur enfonçait de plus en plus son pénis. Les larmes ruisselaient sur son visage. Les mains liées dans le dos, son seul moyen de défense était ses dents. La lionne savait que son geôlier continuerait à la violer de toute façon, elle essaierait donc de sortir de ça en vie. Elle chercha un moyen de diriger ses pensées vers un autre endroit mais l'horreur de la situation la rattrapait à chaque fois.
L'homme qui gémissait de plaisir, continuait ses va-et-vient en ne se souciant pas le moins du monde de sa prisonnière. Il lui maintenait la tête et enfonçait son membre dans sa bouche en prenant du plaisir à voir le visage remplit de terreur de Ginny.
Après ce qui parut une éternité à cette dernière, elle sentit une accélération des mouvements de Malefoy et soudainement celui-ci lui jouit dans la bouche. Il retira son pénis et Ginny recracha le liquide visqueux. Elle cracha encore et encore.
Lucius referma son pantalon et boucla sa ceinture. Il se dirigea vers le mur et le fit disparaître, avant de le franchir il se retourna vers la rousse.
– Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom a été très clairvoyant te concernant. A bientôt ma chère.
Il la pointa de sa baguette et Ginny sentit les liens sur ses poignets se desserrer.
La rousse se réfugia contre le mur et pleura toutes les larmes de son corps. Elle se sentait sale, elle voulait prendre une douche, se laver de tout ça mais ne pouvait pas. Elle était prisonnière, esclave et maintenant objet de plaisir de Lucius Malefoy.
Lorsque Ginny se réveilla, elle ne saurait dire combien de temps était passé. Il n'y avait dans la cellule aucun repère qui lui permettrait d'estimer si c'était le jour ou la nuit. Elle entendit un petit bruit qui était sûrement la cause de son réveil. Elle se rapprocha du mur qui s'en trouvait le plus proche et posa son oreille dessus. C'était un grattement qui lui rappelait les craies sur les tableaux de Poudlard. Pendant un instant elle sortit de l'enfer de sa cage et se souvient des cours de métamorphose avec le professeur McGonagall.
Mais très vite elle se fit rappeler à la réalité, des pas approchaient. Le grattement cessa tandis que la démarche de celui qui arrivait était de plus en plus audible. Les yeux fous, Ginny cherchait un détail qui aurait pu lui échapper, une pierre qui pourrait lui servir d'arme, mais il n'y avait rien.
Le mur s'ouvrit, laissant apparaître Lucius Malefoy.
La petite Weasley fit face, elle ne se résignerait pas à lui donner ce dont il avait envie sans opposer de résistance. L'homme en face d'elle avait cependant un avantage, il possédait sa baguette magique.
– Je vois que tu es toujours aussi obstinée, ça ne va pas durer.
Avant qu'elle n'ait eu le temps d'esquisser le moindre mouvement, Lucius lui lança un sortilège. Elle se sentit partir en arrière jusqu'à ce que sa tête heurte le mur qui se trouvait derrière. À moitié sonnée, elle tenait à peine sur ses jambes. Elle était à présent maintenue, les mains en hauteur par des chaînes, ce qui l'empêcha de tomber. Ginny redressa légèrement la tête les yeux mi-clos. Elle vit son geôlier avancer vers elle un sourire triomphant sur les lèvres.
– J'aurai très bien pu te lancer un sortilège d'immobilité ou encore t'enlever toutes capacités de te servir de tes muscles, mais finalement j'aime que tu te débattes, cela rend les choses plus excitantes.
Le Malefoy que tous connaissaient comme étant sophistiqué, avec le langage approprié à sa naissance ne semblait plus exister lorsqu'il était avec elle. C'en était pathétique.
Il s'approcha mais restait hors de portée d'un quelconque coup de pied que la rousse aurait pu lui envoyer. Après un moment à l'observer, il lui lia les pieds par un autre maléfice.
– Ce que je vais te faire ne va pas te plaire, je le sais d'avance, je préfère donc prendre les devants.
Ginny avait le cerveau en compote, le choc avait été violent, mais elle était néanmoins consciente. Après lui avoir mit un bâillon, elle sentit la main de Malefoy se poser sur sa hanche.
– Je crois ma chère, que tu es un peu trop habillée à mon goût, je sens ici des formes qui méritent d'être vues sans vêtements.
La fille de Molly essaya de se débattre tandis que son esprit s'insurgeait sur ce que Lucius avait dit, mais elle ne trouvait plus rien à répondre. Son cerveau l'empêchait de réfléchir et ses pensées étaient focalisées sur ce que l'homme qui lui faisait face allait lui faire.
Le sorcier en question s'était emparé de sa baguette et lui lança un sortilège. Ginny sentit alors une vive brûlure et lorsqu'elle regarda son ventre, elle remarqua par le nouveau trou de son gilet une goutte de sang. Sur le visage de son agresseur s'étirait un sourire malveillant. Puis l'homme recommença encore et encore, jusqu'à ce que finalement le chemisier et le gilet de la rousse se déchire par-devant. Tant bien que mal elle essaya de se replier sur elle-même afin d'essayer de se cacher. Pendant ce temps, Malefoy s'attaquait à la jupe de la jeune fille. Par la même méthode il déchira le morceau de tissu. L'uniforme de Poudlard était réduit en lambeau à leurs pieds.
La rousse se retrouvait en sous-vêtement devant Lucius tandis que celui-ci appréciait les formes de la jeune fille du regard. Après l'avoir détaillée de haut en bas, il s'approcha d'elle et d'un coup de baguette, coupa lingerie de la jeune femme. Elle était donc à présent les seins nus mais elle ne s'en souciait pas vraiment. Ginny voyait dans les yeux de son geôlier que ce qu'elle redoutait le plus allait lui arriver. Malefoy s'empara alors de la petite culotte de Ginny et lui arracha d'un coup sec, ce qui la fit crier de douleur.
Il eut alors un rire sadique qui hérissa le poil de la jeune femme. Elle sentit son sang se glacer. Elle ne voulait pas pleurer, mais maintenant, c'en était trop, des larmes roulèrent sur ses joues. Un sourire plus sadique encore s'étira sur le visage du père de Drago.
– Je vois que tu as besoin d'une pause traîtresse à ton sang, mais ce ne sera pas pour maintenant !
Malfoy s'éloigna un petit moment afin de regarder le corps de la rousse. Il était couvert de coupures aux endroits où sa baguette avait entamé les vêtements, elle semblait tenir uniquement par les poignets et essayait tant bien que mal de cacher son anatomie. L'homme dut estimer que les marques sur le corps de la sorcière n'étaient pas assez nombreuses car il utilisa à nouveau sa baguette. Ginny hurla. A l'endroit ou le sort l'avait frappé, elle sentit une douleur atroce. Sur sa cuisse apparaissait une longue marque rouge, comme si elle avait été frappée au bâton. D'autres coups plurent alors, laissant de nouvelles marques sur le corps de la jeune femme.
Une larme coula sur le visage de Ginny et loin d'attendrir le tyran qu'il y avait en face, cela déclencha son désir. D'un mouvement de baguette, il la retourna, les chaînes au-dessus d'elle se tendirent, la relevant encore plus. Sur la pointe des pieds, elle tourna légèrement le visage, ce qu'elle vit lui fit manquer de s'évanouir. Le monstre qui se trouvait dans son dos était en train de défaire sa ceinture, lorsque ce fut chose faite, il s'avança vers elle d'une vitesse hallucinante. La sorcière sentit le métal froid du ceinturon pendre contre sa cuisse. Toujours bâillonnée, ses cris étaient étouffés.
Le sorcier s'empara alors de ses longs cheveux, qu'il tira en arrière. Cela eut pour effet de cambrer la jeune fille qui essaya tant bien que mal d'échapper à la douleur, augmentant le désir de démon qui se trouvait derrière. D'un mouvement vif, il enleva son caleçon, et sans aucune considération pour sa victime, s'enfonça violemment en elle. Ginny criait, hurlait, pleurait. Elle sentit son ventre se déchirer, et le sang coulait entre ses jambes. Elle n'était pas la seule, il l'avait senti aussi. Il accéléra la cadence, augmenta la force. Il ne se souciait plus de rien à part de son plaisir. Les mains posées sur les hanches de la femme, il broyait la peau qui se trouvait à sa portée.
Il ralentit le rythme, Ginny crut un instant que c'était terminé lorsqu'il se retira. Cependant ce n'était pas le cas. Son bout de boit s'agita, et les chaînes qui lui liaient les mains se retrouvèrent plaquées au sol, entraînant la jeune femme à la suite. Elle se cogna lourdement, mais lorsqu'elle LE sentit s'approcher, elle se débattit. Ses mains et ses pieds attachés, elle ne put cependant pas faire grand-chose. A plat ventre elle était à sa merci. La rousse reçut alors de nouveaux coups qui vinrent rougir ses fesses, mais cela ne dura pas. Le désir du monstre ne pouvait attendre. A genoux derrière elle, Il lui fit écarter les jambes de force et avec de nouveaux mouvements brusques, recommença son va et vient. La sorcière ne sentait plus que la douleur, même le froid du sol ne l'atteignait plus.
Un mouvement encore plus fort que les autres arriva alors, puis plus rien. Il avait fini et se laissa tomber à côté d'elle, sachant qu'elle était attachée elle ne pouvait rien faire. Après les cris qu'Il avait poussés durant tout le long de son acte, régnait un silence quelquefois troublé par les sanglots de Ginny. Il ne s'en souciait pas le moins du monde, semblant reprendre sa respiration. Après un long moment, le monstre se mit à parler :
- Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas violé une femme. La dernière fois remonte à mon adolescence, quand mes parents croyaient que j'allais faire des tours avec des amis. On allait se promener du côté Moldu et on s'attaquait à celles qui croisaient notre chemin. Oh, bien sûr, nos parents n'ont jamais rien su, car ils n'auraient jamais accepté que le sang pur se mélange à un autre. Mais le sentiment de puissance lorsqu'on viole une femme est plus jouissif que lorsqu'on tue quelqu'un. En effet, on sait que cette personne sera marqué à vie de ce qu'on a fait, et ainsi, on laisse une trace...
Il se releva et se rhabilla.
- Le meilleur dans tout ça, c'est d'ôter la virginité. C'est pour ça qu'on les choisissait bien jeunes.
Il franchit le mur, sans un regard pour Ginny.
La sorcière resta longtemps ainsi, sans se relever. Alors que les sortilèges de geôlier s'étaient dispersés. Lorsqu'elle redressa le buste, elle sentit une vive douleur dans son entre jambes. Beaucoup de sang coulait.
Les grattements reprirent. Ils venaient du mur de la cellule juste à côté. Tout n'était plus que douleur. Le bruit s'arrêta quand des chaussures sur le pavé se firent entendre. Ginny se recroquevilla sur elle-même, elle avait peur, ne voulait pas que ça recommence. Mais les pas passèrent devant sa cellule sans s'arrêter. Elle souffla de soulagement, songeant que ce n'était que partie remise. Elle ne fût pas tranquille, des hurlements s'élevèrent dans les cellules adjacentes. La sorcière se réfugia dans un coin, posa la tête sur ses genoux et se boucha les oreilles.
Après un long moment, les cris cessèrent et après un moment de silence, Il apparut devant elle. Nul désir ne brillait dans ses yeux. Il s'avança, le regard fou et d'un coup de poing, la fit s'écrouler. Sonnée, elle essaya de se relever, mais le monstre qu'il était devenu lui balança un coup de pied dans le ventre. Ses chaussures entaillèrent la chair de la jeune femme.
Avec la magie, il l'attacha au mur.
– Tu sais ce qu'on faisait aux sorcières il fut un temps ?
Ginny ouvrit les yeux pleins d'horreur.
– On les brûlait ! Incendio !
Les yeux fous, la sorcière sentit la chaleur avant que la flamme n'apparaisse. Elle sortit de la baguette du démon, et lui lécha la peau. La brûlure fut telle qu'elle hurla à s'en casser la voix. Il recommença encore et encore, recouvrant le corps de la jeune femme de cloques. Elle se tordait de douleur, faisant saigner ses poignets attachés. Puis le sort s'arrêta. Le geôlier s'approcha d'elle et d'un mouvement de poignet, fit apparaître un couteau dans sa main, il était d'un rouge vif, signifiant que le métal était brûlant. Ginny l'entendit parler, mais ne comprenait plus ce qu'il disait. Elle sentit la lame ouvrir sa peau. Légère, elle laissait des entailles qui ne lui coûteraient pas la vie mais la faisait souffrir atrocement.. Son corps entier subissait les élancements de la douleur.
Elle commençait à défaillir. Il avait dû le remarquer, car il s'avança vers elle. Il s'empara du sein de la jeune femme, lui broya violemment. Cela ne devait pas être suffisant car il se saisit de son téton et d'un coup vif, lui trancha. Pour la sorcière il n'y avait plus que la souffrance. Elle regarda le monstre qui se trouvait en face d'elle, un rictus triomphant sur le visage et un bout de chair à la main. Elle s'évanouit.
Ginny dormit beaucoup suite à cela. Et encore une fois, ce furent les grattements qui la réveillèrent. Un imperceptible changement avait eu lieu. Le bruit se faisait plus proche. La sorcière releva la tête. Elle se rapprocha du mur et colla son oreille. Le grattement s'arrêta, puis la brique le plus près du sol se mit à bouger. Petit à petit elle se dirigea vers elle et bientôt, elle fut complément délogé. Ginny s'allongea rapidement et lorsqu'elle regarda dans le trou, elle croisa deux prunelles grises.
