Nous avons accosté sur une île du Nouveau Monde qui porte le nom de Tristis d'après Robin il y a quelques heures. Nous n'avons croisé aucun habitant. Bizarre cette île. Enfin, d'après une légende, une bête à tentacules vivrait dans un temple au centre de l'île. Robin ne sait pas beaucoup de choses sur cette bête, à part qu'elle ne s'en prend qu'aux hommes. Cette bête a peur des femmes, bizarre. Il paraîtrait que des hommes ont été retrouvés vidés de leurs forces et "violés" par la bête. Mais vu que je suis une femme, elle ne me fait pas peur. Je voudrai bien voir à quoi elle ressemble.

Bref, nous avons fait des groupes. Sanji avec Nami et Chopper, Franky avec Luffy et Robin et pour finir Zoro avec Brook et moi. Usopp resta pour garder le bateau, prétextant avoir la maladie de Si-je-vais-sur-cette-île-je-vais-me-faire-capturer-par-la-bête. Nous nous étions séparés pour explorer l'île (avec la merveilleuse idée de Luffy) mais Zoro, à la traîne, avait trouvé un moyen de se perdre. Celui-là alors … J'avais préféré le chercher, bien qu'il ne soit pas bête mais je ne suis pas sure qu'il ait tout entendu de ce que Robin a raconté. Après l'avoir cherché n moment, nous avions décidé de rentrer au Sunny. En route j'étais pensive et Brook le vit.

Brook : Tu t'inquiètes pour Zoro San, Aiko ?

Moi : Un peu. Il est fort mais il y a quand même un risque. J'espère qu'il s'en sortira.

Brook : Je suis sûr que ça ira pour lui, ne t'en fais pas.

Moi : J'espère que tu as raison.

Mais j'avais peur. Enfin, peut-être qu'il sera retourné au Sunny, qui sait.

Arrivés au bateau, le groupe de Sanji était revenu. Nous les rejoignîmes.

Nami : Je parie que Zoro s'est encore perdu. Bon sang même en groupe il arrive à se paumer, quel abruti !

Sanji vit ma mine inquiète.

Sanji : Qu'est-ce qui ne va pas Aiko adorée ?

Moi : S'il n'a pas écouté et qu'il va dans le temple …

Sanji : Ah. Alors il faut aller le chercher.

Moi : Sanji !

Sanji : Quoi ?

Moi : C'est dangereux pour toi ! Tu ne dois pas y aller. J'y vais avec Chopper et Nami.

Nami : Je ne viens pas. J'en ai marre de lui. Il n'a qu'à écouter.

Sanji : Mais Nami … tu n'as pas écouté ?

Nami : Si mais il peut se débrouiller tout seul. Et puis c'est qu'une légende.

Moi : Bon d'accord, comme tu voudras. Chopper tu viens ?

Chopper : Oui.

Moi : Tu n'as pas peur ?

Chopper : Pas du tout.

Moi (souris) : D'accord.

Sanji : Je viens aussi.

Moi : Mais Sanji ! Tu ne peux pas !

Sanji : On se dispute souvent mais on est amis. Je viens.

Moi : Mais la Roussalka est un danger pour toi.

Sanji : Ça ira ne t'en fais pas. Vous serez là en cas de problèmes.

Moi : Bon d'accord. On y va.

Nous repartîmes donc à 3 dans la forêt. Je ne voulais pas que Sanji vienne mais je n'ai pas pu lui dire non.

Sanji : Le quel de vous 3 avait le Den Den Mushi ?

Moi : C'est moi. Tu voulais joindre Zoro ?

Sanji : Oui. Tu crois qu'il va bien ?

Moi : J'espère. S'il n'est pas dans le temple ce serait déjà un soulagement. Tu t'inquiètes ?

Sanji : Mais non pas du tout, c'est qu'un marimo perdu de toute façon.

Arrivés au temple nous entrâmes prudemment. Nous avançâmes et tombâmes sur une salle avec plusieurs couloirs.

Sanji : On se sépare ?

Moi : Hors de question. Tu seras en danger tout seul.

Chopper : Aiko a raison, on doit rester groupés. On va prendre un couloir et on verra où ça donne.

Nous prîmes donc un couloir au hasard. Ce temple à l'air tout à fait normal. Mon soulagement fut de courte durée car nous entendîmes crier. Un cri d'homme. Zoro ! C'est pas vrai ! Nous courûmes jusqu'au cri et arrivâmes à une salle qui était tout sauf normale. Les murs sont en mousse, il y a un trône géant au fond et le sol est recouvert d'une substance bizarre blanchâtre. Alors ce serait vrai ? Mais la bête n'est pas là. Nous entendîmes du bruit derrière nous et …

Sanji : Aiko attention !

Il me tira hors de l'encadrement de la "porte", me retrouvant sur lui. Chopper esquiva aisément et une bête horrible entra. Elle avait une tête de pieuvre, deux gros yeux jaunes globuleux et de grandes dents pointues. Mais ce n'était pas une pieuvre banales vu qu'elle avait une multitude de tentacules, toutes aussi gluantes les unes que les autres. Gluantes d'une substance blanchâtre, la même qui est au sol à première vue et à l'une d'elles …

Moi : Zoro !

Zoro était entortillé dans un tentacule de la Roussalka, qui n'est surement pas une légende. Il était dénudé et couvert de la même substance. On est arrivés trop tard … Le vert était sans connaissance.

Moi : Saleté de bestiole lâche le immédiatement !

Sur le coup elle était terrifiée mais quand elle vit Sanji elle lança Zoro à l'autre bout de la pièce. Je me mis devant Sanji pour le protéger.

Moi : Chopper occupe la bête pendant que je vais chercher Zoro.

Chopper : D'accord. Fais attention.

Moi : Toi aussi.

Chopper se transforma en humain et occupa la bête comme il le pouvait. Je courru avec Sanji vers Zoro. Arrivés près de lui nous vîmes qu'il était très pâle. Je m'assis et le pris contre moi après lui avoir mis une couverture sur le corps. Je tâtais son pouls et sentit qu'il était faible.

Sanji : Il est … vivant ?

Moi : Oui mais il faut que je le soigne.

J'utilisai mon pouvoir pour soigner ses quelques blessures et pour le débarrasser de la substance.

Moi : Sanji essaye de retrouver ses vêtements ainsi que ses sabres et emmène-le hors du temple. Moi je vais nous débarrasser de cette bestiole une bonne fois pour toutes avec Chopper.

Sanji : D'accord mais tu es sure que ça ira ?

Moi : Ne t'inquiètes pas, il n'y a que les hommes dont elle n'a pas peur. File.

Il prit Zoro sur son dos et sortit de la salle sous les yeux de la bête. Chopper l'avait bien amochée. Je me transformai et m'avançai vers elle.

Moi : Je vais faire en sorte que tu ne sois vraiment qu'une légende sale bestiole inutile.

Je commençai alors à l'attaquer avec des sorts de feu, de glace ou de vent. Elle était vraiment faible et criait désespérément. Elle croit vraiment que je vais la laisser en vie après ce qu'elle a fait à Zoro. Elle se met le doigt dans l'œil, enfin le tentacule. En parlant de tentacules j'avais pris un malin plaisir à lui couper une par une. La Roussalka voulut s'enfuir mais avec une dernière attaque je la réduis en un tas de cendres avec un sort de feu.

Chopper : Youpi on a réussi !

Moi : Oui. Quelle bête faible.

La Roussalka n'était plus. Nous sortîmes et vîmes Sanji avec Zoro qui était rhabillé et avait ses sabres à sa ceinture, comme avant. Il était réveillé et avait repris ses couleurs.

Moi : Zoro tu vas mieux ?

Zoro : Oui. C'est grâce à toi, merci.

Moi : Je parie que tu n'as pas tout écouté.

Zoro : Si mais je ne pensais pas qu'elle serait aussi forte.

Moi : Alors c'est vrai, elle t'a …

Zoro : Non. Elle a juste joué avec moi, vous êtes arrivés à temps. Où sont les autres ?

Moi : Au Sunny. Enfin le groupe de Luffy n'était pas encore revenu. On ne parle pas de ce qui s'est passé.

Chopper : Pourquoi ?

Moi : Je ne veux pas en parler, c'est humiliant pour Zoro.

Zoro : Rien ne peut être pire, le cuistot a tout vu.

Mais Sanji ne dit rien, vexé.

Zoro : On rentre.

Nous reprîmes la route en sens inverse. Mais avant j'avais décidé de détruire le temple. Même si Chopper n'était pas trop d'accord. Il disait que Robin ne serait pas fière alors j'ai laissé tomber. Quand nous fûmes arrivés au Sunny le groupe de Luffy était revenu. Nous leur racontâmes que la bête n'existait pas et que c'était bel et bien une légende.

Luffy : Bon eh bien on s'en va alors.

Nous quittâmes donc l'île.

Les jours passaient et cette histoire avait été oubliée. Nous nous arrêtâmes sur l'île suivante pour faire le plein de provisions comme l'autre île était déserte il fallait se réapprovisionner. Zoro et Sanji gardaient le bateau. Je parti faire un tour en ville, achetant au passage un kit de nettoyage pour sabres car Zoro en avait besoin. Mais une question me trottait en tête : avait-il dit la vérité ? Je l'espère. Je m'étais aussi fait plaisir. Je rentrai au Sunny et ne vit personne. Je partis à la chambre des filles et rangeai mes affaires puis pris le kit pour aller à la cuisine. Sanji y serait surement et il saurait sans doutes où est Zoro. Je toquai et entrai. Il préparait déjà le repas.

Moi : Tu aurais vu Zoro ?

Sanji : Il est parti en ville peu de temps après toi, il ne devrait pas tarder je pense.

Moi : Sauf s'il s'est encore perdu.

J'allai quitter la pièce quand Sanji m'arrêta :

Sanji : Tu veux un petit quelque chose ?

Moi : Je vais me faire un thé, ça ira merci.

Sanji : Comme tu voudras.

Je me fis donc un thé et m'assis à la table, regardant Sanji. Mon thé terminé je me levai.

Moi : Je te laisse, je vais lire un peu.

Sanji : D'accord.

Je lui donnai ma tasse et partis. Zoro était sur le pont.

Moi : Ah tu es rentré.

Zoro : Il y a un problème ?

Moi (m'avançant) : Non, je voulais te donner ça.

Je lui tendis la boîte et il le prit.

Zoro : Tu n'aurais pas dû.

Moi : Ça va ne t'inquiètes pas. Et puis Nami ne nous oblige pas à rendre l'argent qu'elle nous donne.

Zoro : Bon, merci.

Moi : Je te laisse, je vais lire un peu.

Zoro : Je vais aller m'entraîner, tu peux venir lire en haut si tu veux.

Moi : Oh je ne veux pas te déranger.

Zoro : Tu ne me dérange pas. Au contraire, ça me fait de la compagnie.

Moi : Bon d'accord alors.

Je partis chercher un livre à la bibliothèque. Ceci fait je rejoignis Zoro en haut. Il avait commencé par des pompes, torse nu. Je m'assis en silence sur la banquette. De temps en temps je me mettrai sur le ventre, le dos. Une demi-heure plus tard Zoro avait terminé et me regarda.

Zoro : Tu n'en as pas marre ?

Moi : Non, c'est passionnant.

Zoro (s'approchant) : Ah oui ? Fais voir.

Il me prit le livre des mains et lut quelques lignes.

Moi : Zoro rends le moi je n'ai pas fini.

Zoro : Viens le chercher.

Il tendit le bras pour le mettre en hauteur et je dus me tendre pour le reprendre. Je montai sur la banquette et lui sautai dessus. Je l'entrainai dans ma chute, moi sur lui.

Zoro : Ah ben bravo.

Je lui souris et murmurai un "désolée". J'allais me relever mais Zoro me retint et m'embrassa. Mais qu'est-ce qu'il fait ? Il serait amoureux ? C'est vrai qu'en ce moment nous sommes plus proches. Moi ça fait un moment que je suis amoureuse de lui. Il se sépara de moi et me regarda :

Zoro : Aiko je … je t'aime comme un dingue.

C'est bien ce que je pensais. Je l'embrassai pour lui répondre et lui murmurai un "moi aussi" à l'oreille. Il se leva et alla s'asseoir, me portant comme une princesse. Je me blotti contre lui, mes bras autour de son cou.

Moi : Tu as besoin d'une douche.

Zoro : Non mais dis donc toi.

Il me chatouilla et je me retrouvai sur la banquette, lui allongé sur moi.

Moi : Hiiii non pas les chatouilles !

Zoro : C'est ta punition pour m'avoir dit que je puai.

Moi : J'ai pas dit ça !

Il s'arrêta et m'embrassa.

Après 30 minutes de câlins et baisers nous descendîmes pour que Zoro aille se doucher et pour aller manger.

FIN