Bonjour/bonsoir à toutes et à tous !
Je poste ici le prologue de ma nouvelle fanfic intitulée Le Goût du Sang qui mêlera surnaturel, amour, yaoi, matoine, sang, violence, et toute sorte de choses aussi réjouissantes !
Les personnages que j'utilise honteusement ne m'appartiennent pas, ils s'appartiennent tout seuls ! évidemment, si cette fic dérange l'un ou l'autre des protagonistes, je m'engage à la supprimer sur leur demande !
J'espère que ce prologue vous plaira ! :3
Prologue
Quand il vit le camion qui fonçait vers lui à pleine vitesse, Victor se dit que c'était vraiment la façon parfaite de terminer sa journée de merde.
Ça avait commencé le matin. En effet, son réveil avait sonné à six heures du matin. Un dimanche. Ne parvenant pas à se rendormir, il avait ragé et, dans un grand geste de colère, sa main avait balayé tout ce qui se trouvait sur sa table de nuit, dont son téléphone qui avait heurté le sol, récoltant une sublime fissure en forme de toile d'araignée sur l'écran. Hurlant son désespoir, il avait tenté de sortir de son lit. Tenté. La couverture, tel un fourbe serpent, s'était enroulée autour de ses jambes et ne l'avait autorisé à s'échapper que lorsque qu'il était tombé du lit comme une loque pitoyable.
« Putain ! » avait-il lâché en gémissant de douleur.
Il s'était débarrassé de la couverture et avait ramassé son portable abîmé. Lorgnant avec désespoir la fissure sur l'écran, il s'était dit que non seulement sa journée commençait tôt, mais qu'en plus elle commençait merveilleusement bien.
Un peu plus tard dans la journée, vers dix heures, il avait renversé son café (brûlant) sur sa chemise (blanche, comme par hasard). Si son hurlement venait de la morsure du liquide brûlant sur sa peau, il venait aussi de la flaque brune qui, ayant atterri comme par magie sur son ordinateur portable, s'infiltrait sans la moindre gêne à l'intérieur du Mac.
Malgré sa peine pour son ordinateur sûrement entrain d'agoniser, les circuits étouffés par la café, Victor décida que sa santé à lui était tout de même plus importante que celle de la machine, même si celle ci contenait toutes ses données, et se rua dans la salle de bain pour apaiser à coups de jet d'eau froide la brûlure qui mordait sa peau sans ménagement. Au bout de longues minutes de souffrance, il sentit avec soulagement la douleur refluer et put appliquer sur sa peau endolorie une bonne couche de Biafine.
Une fois la douleur calmée, il retourna dans le salon pour s'occuper de son ordinateur. Qui refusa de s'allumer. Après plusieurs essais sans le moindre effet, il comprit que son ordinateur avait définitivement rendu l'âme et qu'il était bon pour en racheter un neuf. En proie à un profond désespoir, il poussa un long gémissement de souffrance qui s'entendit certainement à des kilomètres à la ronde. Il fut presque étonné qu'aucun de ses voisins ne débarque.
Alors qu'il se disait que ce jour ne pouvait pas être pire, son portable, qui fonctionnait toujours malgré le choc, vibra, lui indiquant qu'il venait de recevoir un message. Tout en cherchant dans son placard de quoi se changer, il le consulta. Antoine et Mathieu lui proposaient d'aller boire un verre un peu plus tard dans la journée. Se disant que ça ne pouvait pas lui faire de mal après son début de journée relativement pourri, il accepta et ils se donnèrent rendez-vous à onze heure dans un bar.
Evidemment, le Destin, cette force qui règne sur nos vies et qui peut tour à tour passer d'un sombre connard ayant pour objectif de vous défoncer la gueule à coup de pied de biche à un ange descendu du ciel pour réaliser vos rêves les plus fous, et qui aujourd'hui avait gentiment décidé de revêtir sa peau de gros enculé, ne pouvait décemment pas laisser Victor quitter son domicile sans lui infliger un dernier supplice. C'était cadeau, ça lui faisait plaisir, au Destin, ce charmant fils de pute. Le gros orteil de Victor heurta le pied de la table basse alors qu'il se précipitait vers le couloir pour enfiler ses chaussures. Tout son corps se figea tandis qu'il esquissait un rictus de douleur en lâchant un couinement assez pitoyable. Finalement, il décida de passer outre la douleur et se dirigea vers ses chaussures en sautillant sur un pied.
Etonnement, Victor parvint au bar où ses amis lui avaient donné rendez-vous en ne frôlant la mort qu'une seule fois un mouvement de foule faillit le faire tomber sur la voie au moment où le métro arrivait. Un réflexe fulgurant qui le fit se rattraper à l'écharpe d'un homme lui permit gentiment de ne pas finir en cadavre désarticulé.
Quand il rejoignit ses amis, en retard de vingt minutes, Antoine avait déjà finit sa première bière, ce qui n'était pas le cas de Mathieu, qui sirotait le breuvage d'un air concentré. Quand il l'aperçut, le grand chevelu lui fit de grands signes de la main comme si Victor pouvait les avoir ratés. Il les rejoignit et prit appui contre le bar en poussant un soupir de soulagement. Il était arrivé entier.
« Qu'est-ce qui t'arrive, Vic ? Demanda Mathieu en guise de bonjour. T'est pas content de nous voir ? »
Le jeune homme soupira une nouvelle fois et commanda une bière.
« Si, je suis très content de vous voir ! Vous m'avez probablement sauvé d'une après midi de merde !
- A ce point ? S'étonna Antoine en buvant une gorgée. Tu te fais chier tant que ça, tout seul dans ton appart ?
- C'est pas vraiment ça, c'est juste que j'ai passé une très mauvaise matinée ! »
Et Victor entreprit de raconter cette matinée si incroyablement à chier qu'il en avait du mal à le croire lui-même. Mathieu et Antoine l'écoutèrent avec attention, même si le chevelu ne put s'empêcher de ricaner quand Victor en arriva au moment où la table lui défonçait le gros orteil, récoltant un regard noir du conteur. Quand il eut fini, Antoine avait commandé une troisième bière. Mathieu écarquilla les yeux.
« Eh ben mon gars ! Ça c'est une belle journée de merde !
- Je ne te le fais pas dire... marmonna Victor en buvant sa bière.
- Le Destin s'acharne sur toi, on dirait ! Dit Antoine avec un sourire compatissant.
- Eh bien s'il n'arrête pas de me faire chier tout de suite je l'égorge et je brûle sa famille et ses amis ! » Grogna le malchanceux.
Il marqua une pause et poussa un profond soupir. Il se sentait mieux après avoir déballé tous ses malheurs à ses deux amis et leur était reconnaissant de lui avoir proposé cette sortie qui lui évitait de passer toute la journée chez lui à se morfondre.
« Putain mais tout de même ça fait chier ! Mon Mac est foutu ! Heureusement qu'il me reste mon PC...
- Imagine il tombe en panne ! S'écria Antoine en riant.
- Ta gueule, Antoine, parle pas de malheur ! Rétorqua Victor en le foudroyant du regard.
- Bah ! Répliqua le chevelu à lunettes, balayant toutes les craintes soulevées d'un geste nonchalant de la main. Vu toutes les merdes qui te sont arrivées en moins de dix heures, je doute qu'il puisse se produire quelque chose de pire ! »
Il ne se doutait pas à quel point il se trompait.
Une fois qu'ils eurent tous les trois fini leur bière, ils décidèrent d'aller se remplir l'estomac. Mathieu exprima son désir de manger autre chose qu'un sandwich, seule nourriture proposée dans le bar, donc ils payèrent et sortir pour trouver autre chose à se mettre sous la dent.
Dehors, il faisait beau. Il faisait chaud. Le genre de temps qu'on imaginerai pas avoir en février, qui donnait envie de se promener en T-shirt, mais qui donnait des faux espoirs quant à l'arrivée du printemps. Ces températures clémentes ne durent souvent que quelques jours et sont vite remplacées par un froid de saison.
Antoine aperçut une pizzéria de l'autre côté de ta rue et la leur montra avec un sourire enfantin qui donnait des doutes sur son âge mental. Anticipant la pizza dégoulinante de fromage qu'il allait engloutir, il traversa rapidement la route, sans vraiment faire attention à ce qui se passait autour de lui. Heureusement, le feu était rouge pour les voitures.
Victor et Mathieu le suivirent plus lentement. Trop lentement. Le feu passa au vert pour les voitures alors qu'ils se trouvaient tous deux au milieu de la voie.
Un cri d'Antoine les alarma. Un camion fonçait vers eux. Le conducteur ne les vit pas, occupé à téléphoner.
Victor resta figé au milieu de la route, regardant d'un air stupide la mort qui fonçait vers lui.
Il entendit Mathieu hurler et eut vaguement conscience de ses mains qui le poussait avant que le camion, dont le chauffeur venait de les apercevoir, ne les percute tout les deux.
Ne téléphonez pas au volant. S'il vous plait. Je suis sérieuse.
Bon, j'espère que ce prologue vous aura plut et vous aura mis l'eau à la bouche ! Sont-ils morts ? Sont-ils point morts ? Vous le saurez dans le prochain épisode !
Sinon, je viens de voir Unknown Movies 14 et je sort d'une crise de fangirl à cause de Gydias. Je vous laisse, je dois aller changer de culotte !
Des bisous à tous !
Rain ;)
