Auteur : Mircobe (-euh)
Titre : Les enfants de la Liberté
Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas, sauf la p'tite fille. D'ailleurs en parlant d'elle, j'essaie au max de pas la transformer en Mary Sue. .
Note : Alooors... L'histoire se déroulera entre la saison 1 et la saison 2. Sinon, je débute, donc il risque s'y avoir des incohérences, des fautes d'orthographes et des OOC, je m'en excuse d'avance...
Enfermé dans un vieil internat, sous une fenêtre inaccessible, une fillette regarde la pluie, persuadée de ne jamais sortir de cette prison trop sombre à son goût. Elle a cinq ans et toujours peur du noir. Il y a quelques heures elle avait encore un lit digne de ce nom -pas un simple matelas posé sur le sol-, un chien, un père contre qui s'endormir, une maison chaleureuse… Ici, à part des visages effrayés, des yeux embués et le froid qui ne vous lâche pas, la seule chose rassurante reste l'unique petite fenêtre avec vu sur la pluie…
Se recroquevillant sur elle-même, la petite fille soupire longuement. Elle se demande pourquoi tout le monde pleure, pourquoi elle, elle ne pleure pas. Contrairement aux autres, ça n'a pas l'air de l'attristé plus que ça d'être séparé de son village. Elle a tord, mais elle s'en rendra compte plus tard, ce n'est qu'une question de jours.
Elle soupire encore, elle s'ennuie. Demain elle sera encore là, elle le sait et se demande vaguement quand elle rentrera, ce qui l'importe pour l'instant, c'est qu'elle va louper une journée à l'Académie –voire plus. Qu'est-ce qu'elle pourrait bien dire à son père ? Et à Iruka-sensei ? La vérité ?
Si elle disait que des hommes en noirs l'avaient enlevé juste après que son père soit parti, la laissant dans la cours, allait-on la croire ? Devant tout le monde ? Et son père…
Elle prend le frisson qui lui parcoure le dos pour un frisson dût au froid et resserre un peu plus sa petite veste. Avec un nouveau soupire, elle se relève et se dirige vers son matelas, accordant des sourires rassurants aux enfants qui croisent son regard. Sa fine couverture remontée jusqu'au nez, la fillette fixe le plafond un moment, cherchant des excuses à son absence. Quelques minutes plus tard, après avoir écarté l'hypothèse du mal de ventre, elle se jette dans les bras de Morphée...
'Oilà. Ca fait beaucoup de "elle" j'm'en rends vraiment compte en me relisant...
