Ave ô noble population du fandom Hetalia !
J'espère que vous avez passé/passez/allez passer de bonnes vacances que vous n'avez pas d'angine et que "imothep" (si tu as compris cette référence, bravo, toi aussi tu es un(e) intoxiqué(e) d'Astérix et Obélix et peut-être qu'un jour tu en arriveras comme moi à déclarer du ton le plus sérieux du monde à un examinateur d'oral que les menhirs datent de l'époque gallo-romaine et il se bidonnera sur sa chaise, alors avant que tu ne fasses cette erreur, entends ma parole et apprend que non, ils datent du néolithique, mais tu le savais bien sûr, je suis la seule assez bête pour l'oublier U.U).
Aujourd'hui j'inaugure en grande pompe (humhum) mon premier recueil d'OS et de ficclets à moi toute seule qui portera donc sur les frères dans Hetalia (je brise le suspens là, je suis sûre que vous vous y attendiez pas xD), parce que y'a tout un tas de relations familiales en filigrane dans ce manga et que j'avais envie d'exploiter un peu ça pour changer des couples que je traite d'habitude. Par contre, même s'il y a des paires de frères très attendues (on imagine pas un recueil sur le sujet sans Alfred et Arthur, n'est-ce pas ?) j'ai essayé de faire (un peu) dans l'originalité et d'en mettre en scène d'autres, de nouveaux, dont vous ne soupçonniez même pas l'existence mais que mon cerveau tordu a identifié comme des frères parce qu'ils ont été proches dans l'histoire (et visiblement, dans Hetalia, ce n'est pas une affaire de sang, donc tout est permis, non ? xD). Bref, vous verrez bien, j'espère que ça vous plaira... au moins un peu ? xD
Un gros merci à Leyounette pour sa relecture et sa correction, je t'adore, soeurette (c'est bien l'endroit où le dire U.U).
On commence par un OS ré-vo-lu-tion-nai-re sur... l'enfance d'Amérique, wouah quelle originalité ! Je ferai mieux plus tard U.U Au passage excusé le titre idiot, j'ai pas pu m'empêcher...
Disclaimer: N'étant pas encore reine du monde je ne possède pas encore tous les pays et c'est même pas moi qui ai inventé Hetalia, c'est Hidekaz Himaruya qui s'en est chargé à ma place et du coup il insiste pour les garder, allez comprendre.
Rating: K... allez, soyons fous, disons K+, il y a des gros mots U.U
Spoiler: Il est fort possible que vous ne connaissiez pas l'histoire du XVIIème siècle en détail (qui pourrait vous en vouloir ?) mais malheureusement, je ne peux rien pour vous, ces tomes là sont déjà sorti en France donc pas de spoilers (et puis faites pas semblant hein, vous connaissez déjà la fin U.U)
The Divided States of America
« C'est
mon frère !
- Non, le mien !
- C'est moi qu'il a choisi !
- C'est de toi qu'il a eu pitié parce que tu t'es mis à chialer comme un gros bébé, nuance !
- Silence, froggie ! Toi tu as lâchement essayé de l'appâter avec de la bouffe comme un vulgaire chien !
- Et ça marchait plutôt bien, jaloux ? C'est sûr que c'est pas toi qui aurais pu le faire ! »
Alfred soupira, continuant d'arracher l'herbe autour de lui d'un air désœuvré pour passer le temps tout en observant ses deux grands frères se disputer. Il avait tellement l'habitude que ça n'était même plus drôle à regarder.
France lui avait apporté un gâteau pour son quatre heures, Angleterre était arrivé au mauvais moment et la querelle avait commencé. Amérique aimait beaucoup le Britannique, c'était son héros et il voulait être comme lui quand il serait grand — sauf que lui ne pleurerait pas — mais après tout, France possédait également une partie du dit « Nouveau Monde » et Alfred l'aimait bien aussi, en plus les gâteaux c'était bon. Les deux Européens avaient du mal à admettre qu'ils étaient peut-être tous les deux responsables de l'enfant et devraient arrêter de se chamailler pour l'aider à se développer — parce que pour être comme Arthur quand il serait grand, il aurait déjà fallu qu'il grandisse.
« C'est quoi ton problème avec mon climat, bâtard barbu ?
- Et le tien avec ma barbe ? Au moins moi c'est fait exprès ! Quand on a des sourcils comme les tiens on s'abstient de commenter la pilosité d'autrui !
- Je ne te permets pas, espèce de… »
Voilà, maintenant qu'ils avaient épuisé le sujet de l'attribution de sa garde, de la cuisine et du climat, ils passaient au physique. Leurs disputes se déroulaient toujours de la même manière, Alfred les connaissait par cœur. Bientôt, ce serait le tour de leurs connaissances…
« Une Nation qui fréquente Hollande n'a rien à dire !
- Tu es jaloux parce que toi tu n'as plus d'amis ! Et dire que tu te moquais toujours de moi parce que j'étais seul quand on était plus petits, tu es pathétique !
- Faux ! Je m'entends très bien avec Bavière ! »
Ca c'était fait. Prochaine phase : les vieilles histoires.
« D'ailleurs je suis aussi ami avec Vatican, c'est pas toi qui pourrais en dire autant après l'épisode de ton abruti de roi Henri VIII et de sa stupide église anglicane !
- Quand on a eu des rois assez crétins pour casser la tête de leurs propres soldats à cause d'un malheureux vase, on se tait ! brailla Angleterre. »
Amérique soupira de nouveau. Dans deux minutes, en plus de se taper dessus, ils rouleraient par terre et essaieraient de se noyer mutuellement dans la rivière toute proche.
Il était tard, Alfred avait faim c'était bientôt l'heure du dîner. Son goûter avait fini étalé sur l'habit de France et le repas apporté par Arthur renversé sur les cheveux du Britannique, le pauvre enfant n'était pas près de manger.
Le petit blond se leva et s'éloigna des deux belligérants, comme d'habitude. Il n'assistait jamais à la fin de leurs disputes, parce qu'il n'avait pas la patience de l'attendre. De toute façon, ça ne l'intéressait pas. L'enfant sortit du jardin — ou du champ de bataille, c'était selon — sans qu'aucun de ses deux grands frères européens ne le remarque. C'en était vexant, on aurait presque dit qu'il n'était à leurs yeux qu'un prétexte pour se disputer.
Alfred se mit en quête de nourriture. Pourquoi les gâteaux ne poussaient-ils pas sur les arbres ? Les fruits crus n'avaient pas grand intérêt à ses yeux, d'autant plus que la plupart étaient trop haut pour qu'il les attrape.
Heureusement, il savait où aller. Il traversa un bras de forêt, picorant de ci, de là quelques baies qui manquaient cruellement de sucre à son goût. Apercevant la plaine entre les arbres, il sourit et courut vers le campement qui y était dressé. Le campement en question grouillait de soldats au repos, occupés à jouer aux cartes ou aux dés, à manger, à discuter ou encore à chanter, voire à danser. Joyeuse ambiance. Les gardes ne prêtèrent pas attention à l'enfant Nation quand il passa entre eux pour pénétrer l'espace de garnison ils le connaissaient déjà. Amérique s'avança dans les allées, un peu hésitant sur le chemin à prendre pour trouver la tente qui l'intéressait.
« C'est moi que tu cherches ? demanda soudain une voix enjouée derrière lui. Tu as l'air perdu.
- Je suis pas perdu, protesta Alfred. J'ai faim, déclara-t-il comme si cela pouvait tout justifier — et que cela avait un quelconque rapport avec son affirmation précédente.
- Tu vas bien ? questionna l'adulte, toujours souriant.
- J'ai faim, répéta le blond.
- Hahaha, mais on ne te nourrit pas, ma parole ! s'exclama le brun. Viens, j'ai fait des pâtisseries, il en reste. »
La petite nation trottina joyeusement derrière son sauveur jusqu'à la tente de ce dernier. L'Européen servit son goûter tardif à son protégé en le faisant asseoir à une table. Amérique se mit à engloutir les gâteaux avec appétit.
« C'est bon ?
- Très ! s'enthousiasma le blond, la bouche pleine.
- Qu'est-ce qu'on dit ?
- Merchi.
- Merci qui ?
- Merci, grand frère, compléta l'enfant avec un sourire barbouillé de sucre.
- Alala tu es trop mignon ! Tu me rappelles Italie.
- C'est quoi Italie ? demanda Alfred.
- Mon valet, répondit l'homme en bombant le torse avec fierté. C'est un pays entouré par la Méditerranée. »
Amérique se contenta de le fixer de ses grands yeux bleus sans répondre. Déjà à l'époque, il n'avait aucune notion de géographie et le nom de Méditerranée ne lui évoquait absolument rien.
« C'est à côté du Channel et de la Manche ? finit par demander le blond en se rappelant de précédentes conversations avec ses autres tuteurs.
- Euh non, pas vraiment.
- Ah. »
De toute façon, il ne savait pas non plus où étaient ces deux mers dont France et Angleterre parlaient tout le temps.
« Si tu es là, ça veut dire qu'ils se disputent encore, hein ? »
L'enfant Nation hocha la tête pour approuver, une pâtisserie dans chaque main et une autre dépassant de sa bouche.
« Ils ne peuvent pas s'en empêcher, rit le brun. Et dire qu'ils sont alliés.
- Hein ? s'étonna Alfred, postillonnant des miettes partout.
- Tu ne le savais pas ?
- Non, Angleterre ne dit jamais rien sur ce qui se passe en Europe. Enfin sauf que France fait des choses qu'il aime pas mais j'écoute pas.
- Il ne te dit rien et il ne te nourrit pas, heureusement que je suis là, plaisanta l'adulte. »
…
« Ah bravo, tu l'as fait fuir, abruti !
- Comme si c'était ma faute !
- Bien sûr que c'est ta faute ! Si tu n'étais pas venu mettre ton sale nez chez nous tu ne…
- J'étais venu lui apporter un gâteau pour son goûter ! Il n'y a pas de mal à ça que je sache ! Tu n'étais même pas là !
- Tu n'as pas à entrer sur mon territoire !
- Tu n'as pas à séquestrer ce pauvre enfant en permanence !
- Il est content d'être avec moi !
- Avec moi aussi !
- La ferme ! C'est moi qui l'éduque !
- Pas tout seul, moi aussi, je lui apprends des choses !
- Ah oui ? Et quoi donc ? Tu essaye d'en faire un obsédé dans ton genre ?
- Je ne répondrai même pas à cette insulte ! Je lui apprends le français, figure-toi ! Le pauvre ne peux pas parler ton affreuse langue toute sa vie et il faudra bien qu'il puisse parler avec d'autres nations ça n'est pas ton ridicule dialecte parlé par environ quinze personnes — et encore, je suis gentil — sur terre qui va l'aider !
- Ne sois pas ridicule, il ne parle pas un mot de français !
- Ah non ? Demande lui donc de le parler, tu verras s'il ne parle pas français ! fanfaronna Francis.
- IL OUBLIERA ! vociféra Angleterre, écumant de rage. Je vais te botter les fesses hors de ce continent et tu nous ficheras la paix, c'est MON frère ! hurla-t-il encore.
- Je crois que tu ne me fera rien du tout ma chère « nation la plus amie », répliqua France avec un sourire dégoulinant de condescendance.
- Oh ça ne va pas durer longtemps ! Je les convaincrai de relancer la guerre, je ferai tout ce que je peux pour ça et ensuite je te…
- Eh, qu'est-ce que c'est que ça ? l'interrompit soudain le Français.
- Regarde moi quand je te menace, imbécile ! glapit Arthur.
- C'est un campement.
- Quoi, tu n'es même pas capable de reconnaitre les tentes que tu as toi-même plantées là pour tenter de me voler mon frère ? ricana l'Anglais d'une voix un peu éraillée d'avoir trop crié.
- Et toi tu ne sais même pas à quoi ressemblent les tentes de ton nouveau meilleur ami officiel ? Comme si je pouvais avoir le mauvais goût de loger dans des couleurs aussi criardes !
- Attend une minute, si ce ne sont pas les tiennes, à qui sont-elles alors ?
- A ton avis, andouille ?
- Oh, lui ! Lui ! S'il touche à mon frère, je le transforme en haggis !
- Je vais éventrer ce sale Autrichien ! »
…
« Et alors Romano a…
- ESPAGNE ! hurlèrent en chœur France et Angleterre en faisant brutalement irruption dans la tente. OTE TES SALES PATES DE MON FRERE !
- Ah zut, je pensais que vous mettriez un peu plus de temps pour me trouver, regretta Antonio en se levant, un sourire soudain beaucoup moins jovial sur les lèvres. Vous avez déjà fini de vous disputer ? »
Au premier pas — parfaitement coordonné — que les deux adultes blonds firent dans la pièce de tissu, l'Espagnol attrapa sa hache posée derrière lui — simple mesure de sécurité. Les trois Européens se fixaient froidement, les yeux du brun allant de l'un à l'autre de ses adversaires. Angleterre et France semblaient réconciliés par leur ressentiment envers Espagne.
« Vous avez du cran de venir me défier en plein milieu de mon camp, au milieu de tous mes hommes, fit remarquer l'Ibérique.
- Et toi tu aurais du cran de les appeler au secours, répliqua Francis, ce serait une déclaration de guerre ! Mon roi n'attend que ça pour te démolir, tu le sais… et moi aussi, ajouta-t-il, ses lèvres s'étirant en un sourire moqueur, condescendant et impatient à la fois.
- Du cran ? répéta Arthur avec une exclamation de mépris. Ce serait surtout très lâche de les appeler en renfort, sale chien de catholique !
- Hola, doucement sur les injures religieuses, Artie ! On reprendra ce débat plus tard, coupa France.
- Ce n'est pas lâche de m'attaquer à deux contre un peut-être ? questionna le « pays de la passion » sans se départir de son rictus hypocrite.
- Oh pauvre petit, fit semblant de s'attendrir Angleterre, tu es perdu sans ton cher Autriche pour te couvrir ?
- Pourtant on ne peut pas dire qu'Autriche lui-même soit très efficace au combat, ricana Francis.
- Qui se ressemble s'assemble, signala Arthur d'un air mauvais.
- En fait, il ne peut pas combattre si ce n'est pas pour les beaux yeux de cet imbécile d'Autrichien, ajouta son allié.
- Je n'aime pas du tout ce sous-entendu, dit Espagne, raffermissant sa prise sur le manche de sa hache.
- Ah bon ? Moi c'est ta tête que je n'aime pas ! trancha le Britannique. »
Il y eut quelques instants de silence tendu avant que France ne reprenne la parole :
« Tu es seul, donc en position de faiblesse, pas de négociations : maintenant, dehors, à l'écart du camp, pas de témoins et les rois n'en sauront rien, entendu ?
- Deal, approuva Angleterre.
- ¡ Vamos ! ajouta Espagne. »
Les trois nations sortirent en se regardant en chien de faïence.
Alfred les regarda s'éloigner en finissant le dernier churros. Il avait encore faim. Il vit ses trois grands frères attitrés sortir du camp et entrer dans la forêt. A ce rythme là, il n'était pas prêt d'avoir à dîner, d'autant que la dernière fois, Angleterre et France étaient allés fêter leur victoire — ou bien se remettre de leur défaite, allez savoir, l'issue des combats n'intéressait pas vraiment Alfred — et Arthur n'était rentré que très tard dans la nuit, dans un tel état qu'il n'avait pas pu faire à manger. Amérique avait dû sauter un repas ! Des fois, le petit garçon se disait qu'il était un genre de martyr sacrifié à la cause des disputes européennes.
L'enfant blond essuya ses mains pleines de sucres sur sa chemise puis se mit en route dans la direction opposée à celle qu'avaient prise ses tuteurs. S'il descendait vers le Sud, il avait peut-être une chance de trouver Hollande.
Tadam ! Il fallait bien que je fasse un OS sur le sujet de la garde d'Amérique quand même, c'est un épisode culte de la série xD (enfin pour moi, et puis je vous avais dit que j'adorais écrire des disputes France vs Angleterre? xD). Bon avant de courir me cacher dans mon trou pousée par la honte j'ai quelques précisions :
Le titre de "Nation la plus amie" a effectivement été accordée à l'Angleterre par la France au cours du XVIIème, en signe de paix après une des (très) nombreuses guerres qui les ont opposées. Sous ce titre se cachent en fait des accords essentiellement économiques plus que politique, ils ne sont pas exactement "alliés" mais j'espère que vous me pardonnerez cette simplification. Je suis navrée mais je suis incapable de vous dire exactement la date du traité, c'était dans le livre que j'ai lu pour mes cours d'histoire du premier semestre et je n'ai pas noté précisemment mais enfin, au moins vous saurez que je n'ai pas inventé n.n"
Deuxième chose, je sais que France et Espagne sont censés être les meilleurs amis du monde parce que Bad Friends Trio et toussa toussa, mais je me permet de rappeler que jusqu'à la guerre de succession d'Espagne (1701-1714) l'Espagne est considérée par la France comme son ennemie héréditaire et que c'est avec elle qu'on arrête pas de "se tarter sur la tronche" si vous me passez l'expression xD Bref, c'est pour ça qu'ici, ils se détestent (ou alors ils font bien semblant, à vous de choisir), c'est une vieille affaire de rivalité U.U
Oh et avant qu'on me fasse la remarque que m'a faite une de mes amies en lisant, non, je n'ai pas fait de faute de frappe, j'ai bien écrit "ce sale Autrichien" et non pas "ce sale Espagnol" parce qu'à cause des Habsourg, Espagne et Autriche sont alliées et très liées entre elle par mariages etc donc c'est juste une façon d'insulter Antonio en faisant un raccourci.
Enfin, et après je vous laisse en paix, je présente des excuses pour les injures religieuses d'Angleterre, chacun sait qu'à cette époque, les luttes religieuses sont un enjeu considérable dans la politique aussi il ne me semblait pas incohérent de lui faire dire ça, j'espère ne vexer personne.
Voilà, j'avais juste envie de montrer ce qu'on ne voit pas dans l'anime, c'est à dire qu'il n'y a pas que France et Angleterre qui peuvent prétendre à la garde du petit Amérique et ça me faisait marrer d'imaginer ce que pourraient dire Francis et Arthur devant cet autre concurrent (plus Hollande mais beaucoup moins important bien sûr). Je pense qu'Alfred a eu une enfance instable U.U c'est pour ça qu'après... enfin vous voyez ce que je veux dire, pauvre enfant xD
La prochaine fois : Wiedervereinigung (celui qui devine de quoi ça parle gagne un bonbon, pas que ce soit difficile mais sans enjeu ça n'est pas drôle xD) sur ce j'attrape un paquet de biscuits et je pars me cacher dans mon trou, adieu, merci de m'avoir supporter jusqu'ici, les reviews arrivent au fond de mon trou mais je comprendrais que vous ne vouliez pas frayer avec une créature capable de pondre des textes aussi idiots que moi U.U
