Ce One-shot date un peu, je l'avais écrit vers le début de la saison 6 de House il me semble, en écoutant "River flows in you" de Yiruma... Et si vous arrivez à lire avec une musique de fond, je vous conseille de lire avec ça vous met dans l'ambiance c'est top ! Et puis j'adore cette musique vraiment, j'en aurais presque des frissons parfois. Alors j'en travaillé et re-travaillé cette fic, j'ai apporté des changements en recopiant tout à l'heure.

J'ai écrit cet OS en imaginant House et Cuddy mais, franchement, sans flash-back, on peut imaginer n'importe quel couple de série. Voilà j'espère que cet OS vous plaira ! =)


Mélodie

Il ne voulait plus enlever ses mains de sa peau si douce, si belle, si lisse… Tout devenait poétique, romantique, le contraire de ce qu'il montrait au quotidien. Croisement de regards, la parole n'était pas utile, les yeux parlaient d'eux même. Cette étincelle brillant dans ces yeux d'un bleu azur si beau, on s'y perdrait, un bleu envoûtant. Les battements du cœur, cet organe qui nous fait ressentir cette passion, cet amour… le cerveau est celui qui nous permet réellement de ressentir ces choses, mais le cœur lui, en présence d'un être qui nous est cher, d'un être pour lequel on décrocherait la lune, accélère ses battements. Tout s'accélère, la respiration suit… Des lèvres, désireuses et désirées à la fois se cherchent puis se confondent, la proximité devient improbable entre ces deux corps prêts à s'enflammer à la moindre étincelle. La douceur d'un baiser, puis la passion naissante dans ce baiser. Les corps sont remplis de picotements, enivrés de ce qu'on appelle l'amour et la passion, les yeux se ferment d'eux-mêmes pour savourer cet instant si précieux et quasiment vital.

Des caresses, des baisers sur la peau nue pour la goûter, la découverte d'autres parcelles de peau ça et là, des tissus inutiles enlevés… L'étincelle est apparue et les corps s'enflamment… Ecoutez ces respirations et ces battements de cœur anarchiques, regardez cette forme dans la pénombre, la forme de ces deux corps à moitié nus, en harmonie, attachés par l'addiction, le désir et le besoin de l'autre si forts. Ces corps titubants dans la pénombre, le toucher est sollicité à un point inimaginable… Il sert de guide à travers ces pièces qui paraissent si grandes, mais aussi il permet de mieux connaître l'autre, ce corps si proche que l'on voudrait pourtant rapprocher encore et encore. Le toucher décuple le désir, fait frissonner à chaque chaleur envahissant ces deux corps se propage dans l'air, il fait décidément trop chaud, ne plus rien avoir sur soi.

Des gestes tendres, des gestes passionnés, des gestes langoureux, rapides parfois mais toujours doux, tout s'accélère comme l'enchaînement des notes dans cette mélodie, la mélodie résonnant encore dans la tête des amants allongés sur les draps, accomplissement d'un désir refoulé si longtemps, trop longtemps mais qui revient toujours plus fort, plus puissant. Ces corps avides de caresses tant espérées mais l'envie de caresses tout autant niée.

Des gémissements par-ci exprimant le plaisir ressentir et la frustration de l'attente disparaissant peu à peu. Puis des tremblements, des corps qui se cambrent cherchant encore et toujours la proximité de l'autre, être toujours plus proche, découvrir l'autre, chaque petit centimètre carré de sa peau, des mains cherchant à tâtons l'autre corps bouillonnant à côté, les lèvres désormais enflammées par tous ces baisers recouvrant cet autre corps, baisers provoquant une vague tremblements incontrôlés, de frissons et de picotements.

Comment résister à l'envie ? Impossible de faire marche arrière lorsque deux êtres sont si désireux de l'autre, si proches. L'envie de ne faire plus qu'un d'une seconde à l'autre augmente, cette musique résonnant encore dans leurs têtes, des caresses plus prononcées, encore des gémissements, des noms, des prénoms prononcés dans un souffle pour mettre fin à cette douce torture, être enfin le plus proche possible de l'autre, le glissement d'un corps dans l'autre, ces deux même corps ensuite parcourus de spasmes, en parfaite symbiose, atteignant le summum du plaisir d'un instant à l'autre… Des mouvements lents et langoureux puis se faisant plus pressants d'un commun accord, la passion toujours aussi présente puis l'extase, l'arrêt progressif des mouvements des deux corps et enfin leur détachement, sans frustration. Deux être enivrés de bonheur. Les respirations redeviennent peu à peu régulières, les battements de cœur ralentissent, les yeux toujours fermés pour mieux se souvenir, savourer le moment présent dans la pénombre, le doux silence de la pièce et les deux corps collés l'un à l'autre. Ces êtres coupables de cet acte ne voulaient plus se séparer, c'était décidément trop bon d'être en présence de l'autre.

Comment en arriver là ?


Elle ne savait pas pourquoi, elle y était allée. Elle était allée chez lui. Elle le croyait, il avait changé elle devait l'avouer, il était devenu attentionné, il disait ce qu'il ressentait et elle… Elle l'avait envoyé balader. Comment avait-elle pu ? Elle l'avait démoli. Elle entendit une mélodie venant de son appartement, une belle mélodie, douce, elle lui donnait presque l'envie de pleurer. Cette mélodie exprimait tant de choses : La tristesse, l'amour, la passion, l'espoir. Bizarre direz-vous, c'était ce qu'elle ressentait en l'écoutant. Elle pénétra dans l'appartement, il ne l'entendit pas, jouant encore cette mélodie, ses doigts caressant les touches noires et blanches du clavier, il ressentait ce qu'il jouait. Elle s'avança hésitante dans le salon, il savait qu'elle était là désormais, il la sentait. Elle s'approcha plus près, elle osa. Posant délicatement sa main sur l'épaule du pianiste, l'admirant jouer cette mélodie appelée « River flows in you », elle attendait pour enfin lui parler.

«-C'est magnifique. Elle est de toi ?

-Non, mais si je l'avais composé, il serait pour toi. Répondit-il en se levant afin d'être face à elle.

-Pardonne-moi. »

Tout s'enchaîna spontanément dans la pénombre dans laquelle la maison était plongée, tout commença dans le salon, près du piano, les partitions qui y étaient posées s'envolèrent et atterrirent dans un doux mouvement au sol…


J'aime les avis, j'adore les avis... Si si je vous assure !

Merci d'avoir lu, j'espère que ça vous a plu !