Bonjour,
Nous vous souhaitons une bonne nouvelle année. Travail, santé, amour, inspiration et tout plein de bonne choses. On vous offre pour cette année une nouvelle fiction. On espère qu'elle vous plaira. Nous on a pris énormément de Plaisir à l'écrire. Alors comme vous le verrez elle est écrite au jour le jour, mais nous n'avons pas écrit les 125 bien sûr. Par contre nous la publierons ainsi. Donc on vous dit au 4 janvier pour le jour 4. Sinon il y aura aussi toujours au moins deux points de vues, le plus souvent ce des personnages principaux. Mais il y en aura aussi des extérieurs. Biz bonne lecture Craft.
125 days to fall in love.
Jour un.
La cohabitation qu'est-ce que c'est !? Trainer avec des personnes qu'on ne connait pas forcément. Qu'on ne rencontrerait pas forcément. A qui on n'adresserait pas un regard parfois. Et c'est aussi, devoir être à proximité de ses ennemis sans qu'on n'ait rien demandé –quand ennemis nous avons-.
Alors c'est surement ça qui faisait froncer les sourcils à Ikki, chevalier du Phoenix. Il était là, dans cet immense sanctuaire et écouter et voir tous ces autres chevaliers ne l'enchantait guère. …C'était même plutôt chiant en réalité.
Dans un coin reculé, il ne se mélangeait à personne, se contentait de les observer et les bras croisés contre son torse alors que son corps restait en appuis sur un mur, il venait de remarquer la seule et unique personne pour laquelle il serait prêt à donner sa vie. Son petit frère Shun. Ça ne le dérangeait pas de cohabiter avec lui, ça ne le dérangeait pas de veiller sur lui et encore moins de devoir lui parler. C'est surement pour ça qu'il n'avait pas évité la confrontation, les salutations de son jeune frère qui marchait déjà jusqu'à lui, un léger sourire aux lèvres.
- Je pensais que tu serais arrivé dans les derniers. Est-ce que tu as fait bon voyage !? Tu es déjà installé !? Avait demandé Shun d'un air enjoué –d'un sourire sur son visage-
- Je le croyais aussi mais tout n'est pas comme on le voudrait. Soupira d'un air faussement las, le grand ténébreux qui était heureux de revoir son frère même si cela ne se voyait pas.
- …Tsk. « Oui Shun, je vais bien merci. Le voyage s'est passé sans encombre comme tu peux le voir et non, je n'ai pas encore été visiter mes appartements. Et sinon toi, comment tu vas petit-frère !? » C'est ça, que tu dois me dire. Sinon si tu veux savoir, je vais bien et je suis plus qu'heureux de voir cette guerre terminée et derrière nous !
- Tu ne changeras donc jamais.
- Oui, mais je sais que ça te vas comme ça. Avait dit le vert en penchant sa tête légèrement sur le côté. Et puis comme je suis plutôt généreux aujourd'hui, je veux bien t'accompagner jusqu'à ta chambre.
- Plutôt pour fouiller. N'avait pu s'empêcher de grogner le noiraud qui, pendant une seconde avait détourné son regard pour épier plus loin. …Allons-y.
Cette chose avait fait plaisir au cadet tandis qu'Ikki –lui- avait simplement voulu éloigner ce vert d'un regard qui ne lui avait que légèrement plu. Il ne connaissait que trop bien ce chevalier-là et il avait surement de l'animosité envers Shun. Mais décidant de ne pas se bagarrer maintenant, il avait donc simplement décidé de partir et par conséquent, de faire plaisir à son frère.
Aujourd'hui, ce n'était que l'installation, une sorte de grande récréation en somme alors pas question de mettre des éclaboussures de sang sur les bancs du sanctuaire. Et puis, il avait voulu prendre ça comme une coïncidence. …Après tout, la cour n'était pas infinie et forcément tous vont se dévisager à un moment donné.
Sortant de ses appartements, Aphrodite –chevalier des Poissons- parcourait le sanctuaire. Cohabiter avec les autres ne le rebutait pas, cela ne l'enchantait pas non plus. Il était assez neutre là-dessus et puis, il ne faisait qu'exécuter les ordres de sa Déesse. Balayant ses cheveux vers l'arrière à l'aide de sa main, il déambulait avec grâce –sans que cela ne soit forcément voulu- et recherchant une porte qui l'amènerait vers l'extérieur, il l'avait trouvé après un petit détour. De là, il avait croisé Deathmask –le gardien de la quatrième maison- et d'un sourire adressé à l'autre, ils avaient foulé les grands jardins et s'étaient trouvé un coin pas trop fréquenté pour échanger un mot ou deux. Ils étaient amis, ils n'étaient pas très similaires sur le plan mental mais, une bonne entente régnait entre eux et c'était le principal.
- Tu as déjà trouvé des occupations à faire ici, Aphro' !? Avait demandé l'homme aux cheveux bleus foncés qui marchait au côté du bel homme aux cheveux bleus clairs.
- Je n'aime pas qu'on m'appelle ainsi et non, je me suis simplement installé. Tu devrais d'ailleurs en faire autant, tu ne crois pas !?
- J'ai le temps ! …Tu crois qu'une ou deux personnes vont mourir durant notre séjour dans le sanctuaire !?
- Tu n'en n'as pas marre de ne penser qu'à ça. Soupira Aphrodite qui s'était trouvé un coin d'ombre.
- Non, pourquoi !? Qui ne pense pas à la mort de nos jours !? Tu ne sais pas ce qui est important pis les cadavres sont d'une telle beauté. Avait grogné Deathmask sur un ton très sérieux. Ce à quoi, Aphrodite avait levé les yeux au ciel.
Continuant de parler de tout mais surtout de rien, les deux amis s'étaient fait rejoindre par celui qui terminait généralement leur trio, Shura du Capricorne. La discussion avait donc naturellement dérivée sur un sujet plus en accord avec eux-mêmes, mais et aussi, sur l'actualité décidée. Cette cohabitation forcée et poussée par Athéna. Ils passaient en revue chacun des chevaliers qu'ils étaient susceptibles de croiser et les conflits auxquels ils auraient peut-être droit. Eh bien que cette perceptive plaisait au Cancer, Aphrodite n'avait pas de réel jugement là-dessus. Il était là pour sa Déesse, il n'avait pas d'avis prédéfini.
Puis en levant le regard, il était tombé sur une scène qu'il n'avait vu que très peu de fois tout au long de sa vie. Deux frères qui se retrouvaient ce n'était pas commun pour lui et ces deux frères-là encore moins.
Il les connaissait bien. L'un l'avait tué –Shun-, l'autre avait tenté de le tuer !? Hum, c'était à peu près ça. …Souriant pour lui-même, il continuait de fixer cette scène, ce petit énervé qui –on aurait pu le croire, tournait autour du grand stoïque. Grand stoïque qui avait certainement toujours intrigué le turquoise, pourquoi !? La réponse était simple, parce que ce Phoenix repoussait tout le monde sauf ce vert. En réalité, il ne l'avait jamais vu adresser plus de deux mots à quelqu'un d'autre qu'à son cadet. Alors Aphrodite se posait la question suivante : Est-ce un asocial ou simplement un solitaire cassé par le temps !?
… .
