Disclaimer : Shingeki no Kyojin, son univers et ses personnages ne m'appartiennent pas.
Cette histoire a été imaginée, écrite et corrigée en moins de vingt minutes. C'est une espèce d'OVNI, et je pense faire d'autres vignettes, peut-être sur le même univers, peut-être sur d'autres, peut-être sur l'univers même de SnK mais qui auront toutes en commun d'avoir été imaginées et écrites en moins de vingt minutes.
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Contre-la-montre
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#01 : Virus
Thème : Voiture
Pairing : Eren/Hange
Écrit en : 17 minutes
Il avait fui pendant quatre ans, en compagnie d'Armin et de Mikasa qui n'avaient eux aucune raison de fuir si ce n'est une seule : l'amitié farouche et déterminée qu'ils lui portaient tous les deux.
Mais c'était fini à présent, et si Eren ignorait quel serait leur sort pour avoir aidé un Titan à fuir, il espérait juste que la peine ne serait pas trop lourde car ils étaient mineurs, il savait bien ce qui l'attendait lui : la prison à perpétuité ou plutôt un isolement en compagnie d'autres personnes infectées et ce jusqu'à sa mort, qui serait sans doute prompte mais pas sans douleur.
Le virus Titan s'était répandu environ six ans auparavant, et nul ne savait comment il se propageait exactement. Les symptômes, en dehors d'une température corporelle inhabituellement élevée et d'une grande voracité, étaient surtout des accès terribles de violence chez des êtres dont la maladie avait parfois ôté jusqu'à la capacité de parler. Leurs blessures cicatrisaient bien plus vite que la normale et on prétendait que certains pouvaient faire repousser leurs membres amputés.
Eren ne savait pas comment il avait été infecté, mais après une crise de rage où il avait détruit le réfectoire de son lycée, il n'avait fallu qu'une simple analyse sanguine pour confirmer qu'il était un Titan. Le temps que la police arrive, Armin avait trouvé un moyen de s'échapper, Mikasa avait réussi à assommer les deux gardes assermentés employés par l'école et depuis, ils fuyaient.
Dans un sens, être pris, c'était presque un soulagement. C'était fini. On l'enfermerait avec d'autres Titans, une dispute éclaterait pour une raison quelconque et ils seraient tous pris d'un accès de rage, s'entr'égorgeant mutuellement.
C'était fini. Peut-être qu'on lui laisserait revoir une dernière fois ses amis ? Même à travers une vitre blindée, il serait heureux de voir le regard clair d'Armin et celui sombre et farouche de sa sœur adoptive. Est-ce qu'ils n'étaient pas sa famille depuis l'orphelinat ?
Soudain, il entendit la porte derrière lui s'ouvrir et se refermer et une femme entra. Elle était petite, avec des cheveux en batailles et des traits assez fades mais il y avait dans son regard une vivacité et une curiosité qui illuminaient tout son visage.
Il l'avait déjà vue. Apparemment, elle était une des scientifiques en charge des Titans et elle avait déjà discuté avec lui dans le fourgon blindé qui l'emmenait au complexe Maria, où étaient parqués comme du bétail les Titans.
Il avait gardé un silence revêche, inquiet pour Armin et Mikasa, indifférent au babillage de cette femme qui sans doute ne cherchait qu'à le tromper.
La première chose qu'elle fit en entrant dans la salle fut de lui demander de lui tendre ses poignets, ce qu'il fit avec une passivité lasse, et à sa grande surprise, elle lui ôta ses menottes.
« Eren, ça fait si longtemps que nous te cherchons, tu sais. Je crois que tu es un cas tout à fait unique parce que le fait que tu aies réussi à fuir si longtemps nous prouve que tu es capable de te contrôler. »
Elle avait l'air terriblement excitée.
« Ou je me trompe fort, ou tu es la clef pour endiguer l'épidémie ! Peut-être même pour guérir les malades. » Puis avec un sourire très doux, un sourire comme Eren n'en avait plus vu depuis des mois car la fuite avait rendu Armin et Mikasa durs et amers, elle ajouta : « Au fait, je m'appelle Hange Zoe et j'espère qu'ensemble, nous arriverons à délivrer tous les Titans. »
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Je ne sais pas du tout pourquoi j'avais tellement envie de publier ce petit texte, alors que j'en ai des énormes derrière qui attendent juste une relecture pour être publié. Peut-être justement parce que je n'avais pas besoin de relire...