Chapitre 1 : Un réveil difficile.

Ma tête. Elle me fait si mal. Mes paupières. Je n'arrive pas à les soulever. Elles pèsent une tonne. Allez, je dois ouvrir les yeux. Tout est blanc. Où suis-je ? Je ne connais pas cet endroit. Tout mon corps me fait mal. Mes bras sont couverts de bandages. J'essaie de m'asseoir mais c'est trop dur, ça fait trop mal. La porte s'ouvre.

- Ah, je vois que vous êtes réveillé Monsieur Potter. Ravi de vous revoir parmi nous.

- Heu… Où suis-je ?

- Vous êtes à St Mangouste. Je suis le Docteur Simons. Je fais venir un plateau repas, mais avant je dois vous poser quelques petites questions.

- Allez-y, je vous écoute.

- Déjà, avez-vous mal quelque part ?

- J'ai l'impression que mon corps pèse une tonne et j'ai du mal à bouger.

- Bien, je vous ferai parvenir une fiole de potion calmante et une fiole qui permettra de décontracter vos muscles. Maintenant quels sont vos derniers souvenirs ?

Poudlard. Severus et moi. Une année d'entraînement qui nous a rapproché. Les ASPICs. Son départ. Son absence. Le combat. Il été là mais il m'a ignoré. Une semaine d'absence et on aurai dit qu'il m'avait oublié. Que rien ne s'était passé entre nous.

- Le combat contre Voldemort. Je l'ai tué… il me semble. Et puis le trou noir.

- Exactement. Nous sommes aujourd'hui 7 Juillet et cela fait exactement 10 jours que vous êtes dans le coma.

- Dix jours !

- Je vous laisse vous reposer. Le plateau repas ne devrait pas tarder. Vos potions seront avec. Prenez les avec. Je vais prévenir vos amis de votre réveil.

Je viens de fini mon plateau repas quand la porte s'ouvre. Ron, Hermione et la famille Weasley entre.

- Bonjour tout le monde.

- Harry comment vas-tu ?

- On était si inquiet !

- C'est vrai, tu nous as fait une de ces frayeurs…

- Doucement les enfants. Je vous rappelle qu'il se réveille à peine. Comment vas-tu Harry chéri ?

- Bien, merci Madame Weasley.

- On ne va pas pouvoir rester longtemps. Il est déjà 18 h 50 et les visites prennent fin à 19h00.

- Ce n'est rien Hermione. On se reverra demain. Au fait je sors quand d'ici ?

- D'après les médecins, tu pourras sortir d'ici deux à trois jours.

Ils me font un résumé de ce qui c'est passé. Déjà l'heure de leur départ. Le temps est passé si vite. J'ai vraiment hâte de sortir de cette hôpital.

- On repassera demain. Repose toi bien.

- Ok, à demain alors.

Ils m'embrassent tous quand Hermione me demande :

- Tu as remarqué que tu as une lettre Harry ?

Je suis son regard, et là, effectivement, sur ma table de nuit se trouve une enveloppe.

- Non, je n'avais pas vu. Merci Mione.

Ils sont tous partis. Je prends l'enveloppe. J'en sors le parchemin. Je reconnais son écriture. Severus. Mon cœur bat à la chamade :

Harry,

Tu as sûrement dû te demander pourquoi j'étais parti aussi longtemps. Une semaine pour être exact. Le Seigneur des Ténèbres avait besoin de moi… Enfin, tout ça c'est du passé… Tout comme notre histoire…

Quoi ? Mais qu'est-ce qu'il raconte ? Notre histoire… du passé ? Non ce n'est pas possible… j'ai du me tromper, mal lire… oui ça doit être ça… un erreur…

Non tu ne t'es pas trompé, tu n'as pas mal lu. Notre histoire ne peut continuer. Un jour tu comprendras, tu verras que nous n'étions pas fait l'un pour l'autre. J'ai cru t'aimer, mais je me suis trompé. Je ne ressens rien pour toi. Cela ne pourra jamais être autrement.

Des larmes coulent lentement de mes yeux. Je ne peux pas y croire. Comment cela peut-il être vrai. Je n'y crois pas. Je veux le voir, je veux qu'il me le dise en face.

Je ne veux plus avoir à faire à toi. Ne compliques pas les choses, je me doutes bien que ça doit pas être facile, mais c'est ainsi. Dans la vie on fait des erreurs, et tu en est une.

Cela ne sert à rien de t'accrocher, comme je te l'ai dit tout est fini.

Prends soin de toi, repose toi bien et sois heureux.

Severus Rogue

Une erreur… je suis donc une erreur pour lui. Comment peut-il dire ça. Après tout ce qu'on à vécu ensemble. Je ne peux pas croire que tout était faux. Je ne peux pas croire qu'il jouait la comédie. Je ne peux pas croire qu'il ne ressent rien. Tout ceci n'est pas vrai. Non, ce n'est pas possible… pas possible…

Les larmes coulent en un flot continu. Mon corps entier semble vouloir crier ma souffrance. Je suis secoué de sanglots. Après quelques heures de larmes, je finis par sombrer dans l'inconscient.