C'est juste un petit OS sans prétention écrit très rapidement et très tard une nuit. ENJOY !
Disclaimer : Tout appartient à l'unique et fantastique J.K. Rowling.
Selon une idée reçue, les mangemorts étaient des individus cruels, sans scrupules, pour la plupart même dérangés, avec un goût prononcé pour le sang, la violence, et le macabre.
Erreur ! … Enfin presque. Évidement, cette réputation de partait pas de rien. Il n'y a pas de fumée sans feu. Mais enfin qu'est-ce qu'ils y pouvaient eux, si les deux ou trois mangemorts les plus médiatisés étaient les plus fêlés ? Et si leur leader et porte-parole, censé transmettre leur message à la population et leur faire gagner la sympathie de la majorité pour espérer arriver au pouvoir avait complètement déraillé et était devenu un tyran raciste, cruel et … reptilien, leur faisant commettre un tas d'actions horribles contre les opposants et même le peuple ? Ils ne leur restaient qu'à subir et obéir, faible sorciers qu'ils étaient.
Lucius Malefoy était plongé dans ces réflexions sur le sens de ce qu'il accomplissait avec ses camarades en tant que mangemort, tout en détruisant un refuge de l'ordre du phénix. Peut-être qu'ils pourraient tous tenter de se calmer et de réfléchir calmement à un compromis entre la violence pure et simple pour imposer une dictature, les obligeant à enfreindre un nombre de lois incalculable et risquer la prison, la mort et les représailles, et la méthode légale en passant par des élections et une campagne médiatique où le plus gros débordement serait un commentaire sarcastique sur la tenue vestimentaire douteuse du concurrent. Une méthode somme toute un peu ennuyeuse et admettons-le, vue et revue. Mais beaucoup moins salissante. Au sens propre du terme. Il revenait toujours dans un état de saleté avancée de ses missions.
Heureusement, les mangemorts pouvaient au moins compter sur leurs camarades. Lucius eu un sourire attendri en se souvenant de la manière dont Rookwood avait délicatement chahuté Dolohov après que celui-ci lui est volé tous ses sous-vêtements. Le traumatisme crânien qui en avait résulté pour le pauvre Antonin avait été soigné en à peine quelques jours.
La gloire et les richesses qu'on leur avait promis continuaient à se faire attendre, et après 15 ans de bons et loyaux services, pensa Lucius en explosant le dernier mur encore debout, recevant par la même occasion une couche de poussière collante sur sa robe, il méritait bien sa retraite.
J'espère que vous avez apprécié !
