Ben, en voilà une qui traine depuis un moment sur mon disque dur donc la voilà.
Alors, les persos ne sont toujours pas à moi et ceci est un slash avec un lemon donc ceux qui n'aiment pas les relations homo sont priés de partir!
L'esclave.
Chapitre 1
Harry n'était pas noir et pourtant il était esclave dans une des plantations de cannes à sucre les plus florissantes de la Lousiane. Sa vie avait basculé quand le bateau qui les transportait ses parents et lui vers le Nouveau Monde, avait subi l'attaque de pirates. Sa famille fut massacrée ainsi que le reste des voyageurs et de l'équipage, il ne devait sa survie qu'au goût prononcé du capitaine pour les jeunes garçons. Malheureusement pour lui...
Il aurait préféré mourir que de vivre ça...
Le trajet fut une torture pour lui. Chaque soir, l'odieux capitaine, un certain Riddle, le montait comme un sauvage. En peu de temps, la combativité naturelle du jeune homme avait laissé place à une indifférente soumission. Il s'échappait vers un monde onirique que lui seul connaissait dès que le pirate passait la porte de la cale.
Dans son abysse, il y eut une petite lueur... Un des matelots, Black tel était son nom, le prit en affection et le soignait quand il le pouvait. Il lui promis même de le faire sortir de ce maudit bateau pour le vendre à sa cousine, au moins il serait mieux traité qu'ici.
C'est ainsi qu'il se retrouva dans un village d'esclaves à la limite de la terre des Malfoy.
Sa venue avait ébranlé la vie calme du village. Il était rare depuis quelques temps d'avoir un nouvel arrivant. Les femmes s'occupèrent de lui comme s'il avait toujours fait parti de leur famille et les hommes lui apprirent bien des choses comme l'art de la capoera.
Malgré le travail arasant, il trouvait le temps de s'entraîner et en quelques mois, il était capable d'apprendre les bases aux plus jeunes et de tenir tête aux plus vieux. Il perfectionna son art de la magie bien que sa baguette fusse brisée lors de l'attaque pirate. Il maîtrisa très vite la magie sans baguette et il devint vite une figure du village du haut de ses 15 ans.
Il ne se plaignait jamais du travail, riant toujours avec ses amis, s'amusant de la vie qu'on lui offrait.
Jamais il ne songea à quitter la plantation. Sa vie d'avant lui avait été volé, il n'avait plus de famille, ni aucun moyen de retourner en Angleterre pour prendre la succession de son père au duché de Griffondor. Il préférait presque cette vie simple à la cour compliquée de Londres bien qu'il aima beaucoup le vieux roi, son grand-père, Albus Dumbledore... Et si, au début, il avait espéré qu'on viendrait le chercher, il avait vite compris que tous, dans son pays natal, le croyaient mort avec ses parents.
Il avait donc appris à aimer cette vie et les gens qui la composait. La famille qui l'avait recueilli comptait déjà 7 enfants et l'avait très vite considéré comme un des leurs. Il y avait un enfant de son âge, Ron, avec lequel il devint très vite inséparable.
Et malgré sa peine d'avoir perdu sa famille, il aimait cette vie... Pendant 4 ans, sa vie fut faite de travail et de petits bonheurs comme la naissance du premier enfant de l'aîné de la famille Weasley, Charlie ou le mariage de Bill...
Mais un jour, la petite vie heureuse d'Harry perdit d'un coup sa saveur...
Le fils du Maître avait fait sa première tournée d'inspection. Harry ne s'était jamais posé de questions sur la famille qui l'avait acheté et ce fut un choc pour lui de le rencontrer pour la première fois.
Il lui était apparu à l'heure la plus chaude. Sa longue chevelure brillait d'un éclat presque aveuglant. Il était élancé, une silhouette finement musclée sous sa chemise de lin fin, un port aristocratique, un visage aux traits parfaits encadré de mèches aériennes, une bouche délicatement dessinée, des cils interminables qui offrait un écrin de choix à un regard orageux. Des yeux gris aciers, une lueur implacable y brillait, le rendant plus que fascinant.
Harry fut subjugué. Il y pensa jour et nuit, il perdit son ardeur au travail et le goût du combat. Sa vie s'effondrait petit à petit sous le poids de cet amour qui le rongeait de l'intérieur.
Et ce qui devait arriver, arriva.
Il ne se maîtrisait plus et un jour, alors qu'un des gardiens lui donnait un ordre sèchement, il répliqua. Tout le désespoir, toute sa colère, toute sa tristesse refit soudain surface et il abattit violemment son point sur la figure du gardien. Conscient que son geste pouvait lui valoir la mort, il fuit...
A travers les marécages, il fuit le plus loin possible de son nouvel enfer, maudissant le Dieu qui lui imposait ça. Jamais il n'avait mérité telle punition...
Mais sa fuite fut de courte durée. Chaque prisonnier subissait un sort d'emplacement avant de commencer à travailler et il n'avait pas échappé à la règle. Il fut rattrapé quelques jours plus tard et ramené au Maître sans plus attendre.
