Auteur:Manatilol

Titre:Freedom to Versailles

Genre : Humour/Romance

Couple : SasuNaru

Rating : M

Disclaimer :«Naruto » ne m'appartient pas (vous ne vous en doutiez pas hein ? xp )

Notes très importantes (ou pas) : Alors voila, figurez vous que ceci est une histoire de yaoi (et la ya tout le monde qui fait « oooooh ») Donc, si vous êtes homophobes ou autre chose dans le genre… je peux savoir ce que vous faites ici? nan mais voila quoi… je dis ça, je dis rien mais vaut mieux prévenir ;p

Note de l'auteur, c'est-à-dire moi (au cas où y'en a qui aurait pas compris ;):

Hellooo :D voilà, c'est ma première fic de Naruto ! (youpi youpi… hum… reprenons)

Bah… Comme le titre vous le dit, c'est bien un Naruto dans le monde de la France du XVIIIème siècle.

Avec Versailles, la cour, les traditions, les nobles et tous les problèmes qui vont avec x)…

Oui mais voilà… Petit Naru n'est pas un noble (ou du moins, pas directement), il est carrément un étranger (pour l'époque, il n'y avait rien de pire) et le voilà qui débarque dans toute cette mascarade de puissance, de complots et d'hypocrisie (Versailles quoi)…

Comment va-t-il s'en sortir ?

Petite dédicace à ma sœur qui lit mes histoires et à mon prof de français qui m'a donné l'idée de cette fic

J'espère que vous aimerez ;)

Bonne lecture !

(j'espère :s )

…..

Chapitre 1

Majorité

France, Paris, XVIIème siècle

Paris s'éveille.

Les rues endormies recommencent à bouger doucement, lentement mais surement.

Les gens sortent de chez eux, les chariots se mettent à rouler, les chevaux allongent le pas et le mouvement s'accélère.

Paris.

Capitale de la France.

A la pointe de la mode et de la civilisation moderne.

Paris.

Avec ses maisons de bois, de paille et de pierres. Avec ses bruits, ses rumeurs de Versailles, ses canaux, ses poètes, sa science et, bien sûr, ses paroles du Roi Soleil.

Paroles arrivants directement aux oreilles de tous sujets, habitants de la capitale.

Une ville vivante, mouvante, joyeuse ou triste selon le temps…

Un petit monde à elle seule…

….

Sur un marché, une jeune fille aux cheveux rose discutait joyeusement avec une vieille marchande de fruits et légumes.

- ...Et à ce moment là, ma chère, disait la vieille avec un air de concupiscence sur le visage, vous ne devinerez jamais ce que Madame de Sevigne a osé lui dire…

-Noooon! fit la rose en se couvrant la bouche de ses mains, cette femme à un de ces culot !

-Je suis bien de votre avis, répondit la vieille, mais ce n'est rien à côté de ce que Mlle des œillets lui a fait !

Elle voulut ajouter quelque chose mais s'interrompit brusquement, fixant le bout de la rue avec surprise.

Suivant son regard, la jeune fille rose eut un sourire mi-exaspéré, mi-moqueur. Pourquoi fallait-il toujours le monde s'arrête lorsqu'il arrivait ?

Observant à nouveau la vieille, elle fut amusée de la voir lancer au nouveau venu un regard fasciné.

-Dites-moi, ma chère, fit la marchande en pointant du doigt la personne au bout de la rue, ne serait-ce pas un…

-… un étranger ? Termina la rose en souriant, mais si ma bonne dame, c'en est bien un.

La vieille la regarda, éberluée.

-Il… ne ressemble pas à ce que je m'étais imaginé de ces barbares.

Etouffant un léger rire sous sa main, la rose lui sourit à nouveau.

-C'est ce que tout la monde dit en le voyant, expliqua-t-elle à la vieille.

-Et… continua la marchande, hésitante, pour ses vêtements ? Pourquoi ils ...

La jeune fille acquiesça d'un petit sourire contrit.

-Il refuse catégoriquement d'essayer un autre style... malgré toutes mes protestations à ce sujet.

La vieille hocha simplement la tête et son regard se tourna vers l'étranger.

Décidément, ses vêtements étaient étranges.

Il s'agissait sans doute d'une mode qui provenait au-delà des mers et océans.

Il portait un pantalon blanc-cassé d'une matière semblable à de la toile. Celui-ci était assez lâche mais se resserrait au niveau des chevilles. Au-dessus, une chemise bleue sans manches, très pratique pour se déplacer. Un morceau de tissus blanc s'enroulait autour de son poignet droit formant une mitaine et des lacets de cuirs tombaient sur ses hanches. A ceux-ci, étaient accrochés 3 couteaux aux manches de bois taillé. A ses poignet et chevilles, une où deux petites chainettes d'or plaqué s'entrechoquaient et, à son cou, dernier vestige de son clan, une ficelle retenait 3 pierres bleues éclatantes.

Définitivement, cette tenue était trop… étrange pour un pays comme la France.

Mais ce n'était pas les habits du garçon qui choquaient le plus.

A Paris, les blonds étaient extrêmement rares… mais là…

Cet étranger avait une peau douce et crémeuse, légèrement tannée par le soleil. 3 fines cicatrices sur chaque joue donnaient un aspect félin au visage fin, joyeux, plein de vitalité. Un nez fin, une bouche souriante et des cheveux d'un blond à faire pâlir le soleil de jalousie. Ces cheveux fins, un peu ébouriffé, lui tombaient gracieusement sur les épaules et devant les yeux.

Ses yeux

Jamais personne n'en avait vu de pareilles.

D'immenses lagons bleus en amandes. Un bleu-turquoise comme le ciel d'été dans les régions de Provence. Des yeux d'azurs aux couleurs nuancées entre clair et foncé selon les humeurs.

Un corps fin, souple, finement musclé d'où dégageait une sorte de douceur et d'envie de liberté.

Ce garçon à la beauté irréelle avançait dans la rue sans se soucier des gens autour de lui.

La vieille marchande sortit violemment de sa transe quand elle aperçut les regards haineux des passants sur le garçon.

Un soupire contrarié de la rose lui fit tourné la tête dans sa direction.

-Les gens sont tellement stupides ! Grinça-t-elle entre ses dents, ce garçon est le fils du chef d'une tribu qui vivait ,il y a de celà quelques années, au-delà des mers et que nos armées ont détruite. Avec deux de ses amis, ils sont les seuls survivants du massacre que nous avons causé mais les gens ne le voient que comme un animal car il n'est pas du pays.

La vieille voulu dire quelque chose mais elle se fit interrompre par une voix claire et rieuse avec un léger accent.

-Bonjour Mlle Sakura ! Alors ? La pêche aux potins est-elle bonne en cette magnifique journée ?

La dénommée Sakura se tourna vers le garçon blond avec un sourire éclatant.

-Très bonne, je te remercie Naruto mais, pour l'amour de Dieu, cesses de m'appeler Mademoiselle ! Dois-je te rappeler que je travaille pour ton père adoptif ?

-Non, je n'en ai nullement le besoin, en effet ? Fit Naruto avec un sourire.

Puis, se tournant vers la vieille dame, il s'inclina respectueusement.

-Bonjour Madame, fit celui-ci avec un sourire.

-Heu… fit la vieille qui ne savait que répondre face à tant de manières venant de la part d'un sauvage.

Heureusement pour elle, Sakura vint à son secours.

-Dis-moi, Naruto, fit-elle avec une moue désapprobatrice. N'avais-tu pas quelques affaires à régler dans la "rue des coches" ?

-Je viens de les terminer, fit le blond en montrant un panier d'osier recouvert d'un fin tissus d'où dépassait une douce odeur sucrée.

-Jeune maitre ! Gronda la rose avec de gros yeux, combien de fois vous ais-je dis de ne pas manger de sucreries avant le repas ?

-Trop de fois pour que je m'en souvienne hélas, répondit Naruto avec un sourire moqueur.

Sakura hoqueta de rage et voulu lancer une réplique cinglante à ce petit impertinent mais se fit devancer par la marchande.

-Excusez-moi ? Fit-elle, assez intimidée, jeune homme ? Pourquoi portez vous des couteaux à votre ceinture ?

Naruto lui envoya un sourire étincelant et répondit :

-Parce que j'en ai besoin !

La vieille voulut connaître plus de détails mais, à ce moment là, un cri survint à leurs oreilles et, quelques secondes plus tard, une chose non-identifiée se jeta sur le blond et lui ébouriffa les cheveux avec force.

-Ugh ! Kiba ! Arrêtes ! fit Naruto en essayant de se dégager de l'étreinte d'un garçon châtain avec deux triangles sous chaque joue.

-Non ! fit ledit Kiba en frottant la tête du pauvre garçon encore plus fort. C'est ta majorité mon vieux ! Joyeux anniversaire ! Je n'arrive pas à le croire ! Tu es majeur à présent !

Sakura ouvrit grand les yeux sous la surprise. Elle n'était pas au courant de cette histoire !

-Galèèèèèère, fit une autre voix derrière eux, lâche-le Kiba.

-Mais Shikaaaa ! Sa lamenta le châtain en lâchant le crâne du blond, Notre petit Naru est si grand maintenant ! Il me semble que c'était hier qu'il gambadait dans les prairies de notre clan !

Un homme aux cheveux en coupe d'ananas regardait la scène avec un air ennuyé sur le visage.

-Ne rêve pas trop non-plus, fit celui-ci en baillant, je sais bien pourquoi tu es si content et je t'arrête tout de suite dans tes idées : c'est moi qui lui ferais son tatouage.

-Hors de question ! Cria le chatain avec un air horrifié.

Naruto laissa les deux amis se chamailler et se tourna vers les dames, restées en arrière.

Avant de faire un pas de recul face à l'aura noir qui avait entouré son amie aux cheveux roses.

-Naruto, murmura-t-elle

Le blond déglutit et fit un nouveau pas en arrière.

-Puis-je savoir pourquoi je ne savais pas que LE JOUR DE TON ANNIVERSAIRE ETAIT AUJOURD'HUI ? Finit-elle par hurler.

-j'allais te le dire ! Se défendit faiblement le blond en reculant encore.

-Mais oui ! Bien sur ! fit ironiquement la rose en s'approchant de son amis avec la ferme intention de lui démettre la tête, et puis, c'est quoi cette histoire de tatouage ?

-c'est une tradition de notre tribu que nous devons effectuer à nos 16 ans ! dit Naruto en levant les mains en signe d'apaisement, s'il te plaît, calme-toi !

De son côté, la pauvre marchande ne savait plus où donner de la tête.

D'un côté, elle voyait deux garçons étranges en train d'argumenter sur lequel des deux ferait un tatouage

et de l'autre, une tornade rose hurlant des reproches à un petit blond sans défenses.

Et derrière eux, les passants regardants la scène avec un air choqué.

…. Peut-être cela ferait-il marcher ses affaires ?

….

Dans une allée sombre adjacente au marché, une ombre sourit cruellement en entendant les éclats de voix.

Ainsi, aujourd'hui était le jour de la majorité du petit blond…

Voilà qui était très intéressent…

Et dans un bruissement de cape, l'ombre disparu.

Laissant derrière elle un rire à faire froid dans le dos et une odeur de brulé.

….

Fin du chapitre 1 :D

J'espère que ça vous à plus

En fait… il n'y à pas grand-chose qui se passe uU'' (honte sur moi)

Mais, il faut bien que je plante le décor non ?

Bref… en espérant que vous avez aimé.

Reviews ? (pour le moral de l'auteur x)

Bien à vous

manatilol