Me revoila avec une autre fic, oui je sais j'en ai d'autre pas fini mais celle me trottais trop dans la tête. C'est un peu particulier comme fic mais j'en ai lu pas mal du genre en anglais et j'en ai jamais vu en français donc voila je fais la mienne. Si j'ai des retours je la continuerais alors ... Faites péter les r'vious !
J'ai toujours eu l'impression de n'avoir jamais eu ne serais ce qu'un peu de contrôle sur ma propre vie. Je vivais ce que mon entourage voulait que je vive. Je suivais scrupuleusement le chemin qu'on avait pour moi désigné avec la conviction que c'était ce qu'il y avait de mieux à faire. Les autres ont toujours raisons, ils savent. Ecoutes, obéis tout ira bien, les choses sont comme elles doivent être. Et j'ai vécu ma vie bercé par cette douce illusion où on me faisait croire que j'avais mon propre libre arbitre où mes choix m'appartenaient. Je n'étais pas idiote, je comprenais ce qu'il se passait. Je savais que mes choix n'étaient que le résultat des ordres murmurés sous les beaux discours. Et pourtant je m'en accommodais, non, je l'appréciais. Je faisais ce qu'on attentait de moi et à côté je faisais ce qui me chantait tant que ça ne dérogeait pas les plans qu'on avait définis pour moi. C'était sécurisant de ne pas avoir à assumer ses propres décisions. Et personne ne m'y encourageait.
Je suis née dans une famille tout ce qu'il y a de plus normale, un père, une mère, un grand frère et une grande sœur. Nos parent avaient de grandes ambitions pour nous, ils voulaient qu'on soit ce qu'ils n'avaient jamais été par manque de chance, de talent peut être ou alors ce n'était pas ce que l'on avait décidé pour eux. Quoi qu'il en soit sachant cela on ne voulait certainement pas décevoir. Alors comme mon frère et ma sœur avant moi j'ai écouté les désirs de mes parents et j'ai obéis.
Quand je me suis découvert une passions pour les langues et la littérature au lycée, mes parents ont dit qu'ils étaient content pour moi et que si c'était ce que j'aimais je devais continuer dans cette voie là. Faisant parfaitement bien leur boulot de parent, la déception avait été drôlement bien cachée dans leurs yeux mais je l'ai senti tellement fort que s'en était presque physique. Puis a l'école on m'a dit que les littéraires vous savez ma petite y'a rien de grandiose alors qu'avec vos notes vous pourrez avoir le prochain prix nobel scientifique et on pourra dire « vous savez celle là elle vient de notre petit lycée ! ».
Apparemment j'avais déjà une vie grandiose toute prête qui m'attendais et que je ne devais pas manquer.
Alors je m'y suis engagée faisant le bonheur et la fierté de mon entourage. Ca me suffisait.
Continuant ainsi ma vie par dérogation, j'ai eu mon bac scientifique avec les félicitations du jury, je suis rentré dans la meilleure fac de sciences de la capitale et j'étais lancé plus rien ne pouvait m'arrêter.
Sauf la mort.
Oui, moi aussi ça m'a refroidi, dans tout les sens du terme haha !
Faut croire qu'on avait oublié de préciser le facteur « doit crever jeune » dans les plans, vous vous doutez bien que j'aurais été un peu plus farouche, hum.
Je devrais vous dire que la première chose à la quelle j'ai pensé quand j'ai réalisé que j'allais mourir, c'était à ma famille, mes amis, ma vie grandiooooooose qui m'attendait, mes hypothétiques enfants et le mâle qui leur aurait servis de père( que je n'avais pas encore rencontré en passant).
Mais non.
Quand j'ai vu cet énorme camion me foncer dessus je me suis dis « Putain un camion de poubelle sérieux, ça pouvait pas être une Lamborghini ?! ».
Oui moi aussi j'ai entendu la voie de Ron Weasley (1) s'exclamer que je devais revoir mes priorités.
Après ça, je dois dire que c'était plutôt calme. Et surtout très bizarre. J'ai assimilé très vite que j'étais en train de vivre ma mort. Ne prenez pas ça comme une blague foireuse, ce serait une insulte directe à mon sens de l'humour, hum.
De mon vivant j'aurais pensé que à ma mort je devrais être jugé pour mes actes puis être envoyé au paradis ou en enfer. Pas la peine de faire les gros yeux oui je suis une scientifique qui (comme beaucoup d'autre d'ailleurs) croit en dieu et à la vie après la mort, pour moi ce n'est pas du tout incompatible. Mais bon faut dire que les choses ne ce sont pas vraiment passé comme prévu.
Je me souviens que je ne voyais rien, je ne crois même pas que j'ai fait l'effort d'ouvrir les yeux. Je crois pas que j'en avais besoin à ce moment, le cocon chaud et douillet dans lequel j'étais me suffisait amplement. Il y avait ce son régulier et rassurant, ba-doum, ba-doum, ba-doum et parfois des bruits lointains qui me stimulaient un peu plus.
Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Je me souviens d'avoir été secoué dans tout les sens et d'avoir eu mal, même si je ne me souviens plus de la douleur en elle-même. Je crois que j'ai crié aussi. Puis plus rien. A partir de ce moment j'ai alterné entre conscience et inconscience je ne comprenais pas vraiment ce qui m'arrivait je savais juste que j'existais que j'étais toujours présente mais à part ça rien de plus.
Puis petit à petit ma vision s'est mise en marche ainsi que mes autre sens et je me suis senti vivre. Ouai, les gars, je vivais ! Après ma mort !
J'étais consciente des personnes qui m'entouraient et je les reconnaissais comme étant mon entourage. Je commençais aussi à prendre conscience de mon corps qui avait une mobilité réduite certes, mais il était là.
Je ne faisais pas vraiment attentions à mes observations je me contentais de vivre et de laisser couler le temps. Et plus celui-ci faisait son œuvre et plus j'était capable de former des pensées cohérente et logique , les connectés entre elles pour faire un raisonnement. C'est ainsi que j'étais arrivé à la conclusion que j'étais actuellement un bébé et que j'avais besoin de ce qui semblait être ma maman. Oui je sais c'est pas le protocole expérimentale du dernier prix nobel de chimie mais c'était un grand pas pour mon cerveau de bébé.
Puis l'eau à coulé sous les ponts et plus je grandissais et plus je récupérais mon ancien esprit affuté. Si bien que un jour où ma mère me changeait ma couche en gloussant à la vue de mon petit derrière trop mignon en m'appelant « Isa-chan ! » je me suis promptement indignée en lui criant qu'elle avais pas le droit de me renommer comme ça faisant fit de mon vrai nom, comme si j'étais un animal domestique et que je ne répondrais qu'au nom de Nolwenn et c'est tout. Bien évidement ça a donné un truc comme « Gwah ! Bubad gwaaaarff ! AAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHH ! ».
Oui j'étais frustrée de mon incapacité à communiquer.
Enfin, d'autre événement comme cela ont débloqué mes souvenirs d'une autre vie et c'est à six mois que je suis arrivée à la conclusion que je m'étais réincarné. Avec l'option souvenir d'une autre vie activé s'il vous plait !
En arrivant à cette conclusion la première réflexion qui m'est venu à l'esprit c'est « Promis, dans cette vie je serais sportive ! ». Puis j'ai pleuré comme une malheureuse quand je me suis rendue compte que je devais repasser par la puberté. Ma mère m'a bordé toute la nuit.
Ah, ma (seconde) mère, quelle femme douce et aimante. Et belle aussi. Oh oui elle était vraiment jolie. Elle était très jeune, je ne crois même pas qu'elle ait atteint les vingt ans. Elle avait les traits doux et harmonieux. J'aimais bien plonger mes petites menottes dans sa cascade d'ondulation brune et regarder ses yeux d'un vert vifs parsemé de petits éclats ambrés. Oh, j'espère que j'ai ses yeux !
Par contre en neuf mois de vie j'ai pas vu l'ombre d'un papa.
Ca ne m'a pas désorienté plus que ça.
Ce qui m'a plutôt désorienté quand même c'est mon environnement. J'avais l'impression d'être quelque part au japon si j'en croyais le style de vêtement que portait ma mère et les quelques personnes qui étaient passées chez nous. Mais personnes ne ressemblait à un asiatique !
Quand j'ai récupéré mes souvenirs de ma précédentes vie je me suis rendue comptes que la langue que parlait mon entourage étais du japonais. Et je sais ce que c'est que le japonais merci bien j'ai eu des cours de japonais dans mon ancienne vie pendant quatre ans. Oui mon frère et moi étions fan de mangas, hum.
Quoiqu'il en soit c'était un environnement assez étrange. En parlant de truc étrange je crois que j'avais un petit problème d'ordre physiologique. D'aussi loin que je me souvienne, dans cette vie là j'entends, j'ai toujours eu une sensation bizarre à l'intérieur même de mon corps, comme si il y avait quelque chose en plus dans chaque parcelle de mon corps. C'était comme être consciente continuellement de quelque chose qui circulait dans mon corps. Ce n'était pas forcément désagréable mais c'était quelque chose d'inhabituelle qui captait mon attention. Parfois quand je m'ennuyais ( parce que franchement la vie de bébé c'est chiant) ou que je peinais à trouver le sommeil je me concentrais sur ce flux et j'essayait de le sentir dans tout mon corps. C'était reposant.
Comme je l'ai déjà fait remarqué la vie de bébé c'est très chiant alors vous comprenez bien que j'ai voulu m'émanciper le plus tôt possible. Je crois que c'était un peu tôt quand même quand à partir de neuf mois j'ai commencé et explorer à quatre pattes la maison et que j'ai dit mes premier mots un mois après parce que à chaque fois ma mère m'a regarder avec des gros yeux avant de se mettre à faire une petite dance de la victoire en chantant à la gloire de mon génie. J'avais gagné le titre de surdoué auprès de ma maman. Mais bon je pense que toutes les mamans pensent que leur enfant est spécial mais si c'est une moule. Et franchement ce statu j'en voulais pas parce que qui dit surdouée dit attentes et franchement ça j'en avais déjà fait les frais dans ma première vie merci bien.
Puis est arrivé le jour où j'ai eu un an ! Ma mère était intenable. Après ma sieste qui suivait mon déjeuné elle est entré dans ma chambre toute contente avec un petit kimono vert et blanc en chantant joyeux anniversaire. Alors après m'avoir préparé et fait enfiler le kimono en m'expliquant comme quoi j'allais rencontrer les enfants de ses amies qui allaient venir en mon honneur. J'ai pas vraiment eu le temps de lui demander « et il ou le moment où tu me demande mon avis hein ?! » parce qu'elle m'a posé devant un miroir.
Et franchement je suis pas narcissique au point de penser que le monde arrêterait de tourner quand je me verrais dans le miroir mais, hé, c'était la première fois depuis que je suis né que je vois à quoi je ressemble. Ma première pensée fut « OOOOOH ! OUI ! OUI ! J'AI LES YEUX DE MAMAN ! ».
On pouvait dire avec facilité que j'étais la fille de la merveilleuse femme qui se tenait derrière moi tout sourire. Outre les même yeux, on avaient la même chevelure dense et ondulé à la différence que la mienne était d'un noir d'encre et m'arrivait au dessus de mes frêles épaules. J'avais le même nez fin et droit et la même petite bouche au lèvres bien dessiné et rose. Cependant j'avais des pommettes un peu plus hautes et mes yeux étaient un peu plus en amandes.
Ce fut le rire de ma mère qui me tira de mon analyse.
« Je sais que tu préfère passer l'après midi avec ton reflet mais les invités arrivent ! »
Nan, mais n'importe quoi ! Je- ne- suis -pas -narcissique !
Je me renfrognai un peu plus quand elle se mit à pouffer de mon air outrée.
Et ainsi est passé l'après midi entouré de bébé et d'enfant en bas âge et franchement j'aurais préférer rester avec les adultes parce que eux était capable d'avoir une conversation cohérente.
Parce que franchement j'ai faillit décéder une deuxième fois d'exaspération quand j'ai entendu la discussion entre Tomoe, trois ans et Kaito quatre ans :
« - Mmmh ! Ch'est bon che gâteau !
- Ouai ! j'ai un chien aussi.
- Ouaaah ! comme le clan des hommes-chien !
- Ouai ! Il est tout noir !
- Comme les scarabées !
- C'est toi le scarabée !
- Nan moi j'suis une libélule ! »
Puis les deux garçons s'étaient tournés vers moi comme si cette conversation méritait un commentaire de ma part juste à ce moment là. Alors j'ai simplement fait la tête la plus débile qui soit en répondant :
« - Et moi je suis un choux !
- Ouaaaaaaah »
Après ça je suis partie rejoindre ma mère qui discutait avec ses copines, en enjambant un bébé inconnu au bataillon.
Sauf que à un moment la discussion a pris une tourne assez étrange. En effet Saiko la maman de Tomoe n'arrêtait pas de me faire parler et toutes les dames présentes s'extasiait sur à quel point j'étais intelligente et mature pour mon âge.
« Elle pourrait même entrer à l'académie des ninja petit prodige qu'elle est ! »
Et alors que toute les dames renchérissaient sur quelle prodige je serai moi je me suis figé.
Un ninja ?
Vraiment ?
Abasourdie j'ai scruté leur visages analysé leur ton histoire de déceler de l'humour où de la moquerie mais non. Elles parlaient toute avec engouement et ma mère parlait de ninja aussi naturellement qu'elle parlerait de la pluie et du beau temps.
« Ce serait tellement drôle de voir la tête des membres des clans Uchiha et Hyuga quand ils verront qu'une fille de civile met la pâté à leur petit garçons sur entraîné ! »
Elles éclatèrent de rire. Et moi je me sentais nauséeuse et frigorifiée.
« Et puis Konoha a besoin de shinobi talentueux, j'ai toujours voulu l'être ! »
Je crois que je me suis mis à hyper ventilé et que tout à commencé à tourner autour de moi.
« Isa-chan qu'est ce qui t'arrive mon bébé ?! »
La voix paniqué de ma mère me parvint comme lointaine.
« Saiko va chercher un medi-nin ! »
A ces dernières paroles je crois que mon cerveau a disjoncté puisque tout est devenu noir et silencieux.
