Salut tout le monde !
Me revoici avec une toute nouvelle fic en 9 chapitres ! Il va falloir être patient pour connaître la fin ^^
J'espère de tout cœur que vous aimerez et que vous me laisserez un petit avis (ce qui me fait toujours plaisir)
Je ne peux, maintenant, que vous souhaiter une :
BONNE LECTURE !
PSs : - Comme toujours Mille Mercis à ma correctrice attitrée qui, ne l'oublions pas poste de fics plus géniales les unes que les autres ! Vraiment merci isatis2013, pour ton soutien sans faille :)
- Merci aussi à ceux/celles qui laissent des commentaires à chacun de leur passage, même si je ne réponds pas, cela me touche énormément. je suis contente de voir que mes histoires plaisent à certain(e)s Encore MERCI à vous ^^
°o°O°o°O°o°O°o°O°o°O°o°O°o°O°o°O°o°O°o°O°o°
Une vie normale...
Chapitre n°1 : Une journée parfaite...
Le dernier numéro, tombé il y a deux jours, était maintenant résolu. La jeune Clara Wright n'avait plus rien à craindre de son beau-père désormais derrière les barreaux, et ce pour un moment selon les deux lieutenants de police. Finch faisait le tri dans ses dossiers, rangeant les livres utilisés précédemment pendant que Reese, lui, était sur le chemin du retour. Il était à peine plus de 14 H, le temps était au beau fixe et les deux hommes espéraient bien pouvoir profiter de leur fin de journée en toute liberté. Chacun avait déjà des plans en tête et ils étaient prêts à presque tout pour qu'ils se déroulent sans accroc...
C'est donc le sourire aux lèvres que l'ex-agent spécial s'arrêta acheter un nouveau thé pour son patron ainsi que quelques pâtisseries. Bien sûr, il ne prit pas n'importe lesquelles ! Il avait choisi avec soin celles dont il savait à coup sûr qu'elles feraient plaisir à l'informaticien. Il lui en avait déjà amené un bon nombre jusqu'à présent, et cela dans le seul but de cerner avec certitude ses préférences. Il avait ainsi put recueillir un bon nombre d'informations sur les goûts de son patron en matière de pâtisseries.
C'est d'un bon pas qu'il entra dans l'immense bâtisse où se trouvait leur base, leur refuge. Il grimpa les marches une à une, le cœur battant de plus en plus fort au fur et à mesure de son ascension. Quand il arriva enfin en haut des marches, il n'y trouva que Bear. Le malinois, tranquillement installé dans son panier, leva la tête vers lui, mais ne bougea pas pour autant. Il observa l'ex-agent s'approcher de lui avant de poser ce qu'il tenait sur la table. Reese caressa Bear avant que l'informaticien n'entre enfin dans son champ de vision. Il empêcha difficilement un sourire de naître sur ses lèvres en le revoyant enfin. Il l'avait pourtant déjà vu le matin même, mais il avait cependant l'impression de ne pas avoir pu poser ses yeux sur ce dernier depuis une éternité.
- Tout est enfin réglé Finch, dit alors Reese en se relevant.
- Tant mieux. Voilà une bonne de chose de faite, répondit l'informaticien en passant tout près de son partenaire.
Finch fit le tour de la table avant de s'installer à son poste habituel. Il remarqua alors sa boisson favorite ainsi que la boîte contenant les petites douceurs. Reese fut plus que satisfait du demi-sourire qu'afficha Finch devant les pâtisseries. L'ex-agent venait de marquer un nouveau point auprès de son patron.
- Je vais vraiment finir par croire que vous souhaitez une augmentation Mr Reese, remarqua l'informaticien devant toutes ces pâtisseries dont il raffolait.
- Bien sûr que non, ce n'était pas le but recherché, répondit Reese.
- Et quel était donc le but alors ? Demanda l'informaticien curieux.
- Vous faire plaisir tout simplement. Quoi d'autre ? Rétorqua alors honnêtement l'ex-agent.
Ce dernier put alors lire une certaine surprise et un soupçon de plaisir dans les yeux de l'informaticien. Ses efforts semblaient bien porter leurs fruits...
- Dans ce cas je vous remercie, Mr Reese, dit Finch en s'emparant d'un des gâteaux de la boîte.
Reese fit de même. Ils mangèrent en silence, l'ex-agent cherchait un moyen de passer le temps pendant que l'informaticien semblait une nouvelle fois occupé avec son ordinateur. Il observa longuement cet homme pianoter sur les touches du clavier, les lèvres pincées par la concentration. Jamais il ne se lasserait de ce spectacle si simple, mais pourtant désormais si précieux à ses yeux. Trois quart d'heure passèrent ainsi. Finch s'étira légèrement et Reese prit cela comme un signal et se leva alors de son poste d'observation. Il posa le livre qu'il avait prit pour se donner contenance :
- Bear, dit-il au malinois, on va se promener ?
Ni une, ni deux, le malinois quitta son panier et s'empara de sa laisse. Il l'amena ensuite à son propriétaire... enfin, son second propriétaire. Finch prit la laisse que Bear venait de poser sur ses genoux. Reese remercia mentalement le malinois. Maintenant, il avait une bonne raison d'inviter son partenaire pour une balade au parc...
- On dirait que Bear réclame votre présence Finch, remarqua l'ex-agent tout en s'approchant d'eux.
Finch semblait à première vue réfléchir à la proposition de son équipier. En réalité, il avait déjà prit sa décision depuis un moment, mais ne voulait pas donner l'impression de vouloir les suivre plus qu'il ne le devrait. Quand il avait compris qu'ils avaient l'après-midi à eux, en tout cas pour l'instant faute de numéro, il avait lui-même songé à emmener Bear en promenade, mais son coéquipier l'avait finalement devancé. Quel soulagement cela avait été pour lui que de voir Bear lui apporter sa laisse plutôt qu'à Reese.
- Une petite sortie ne peut pas me faire de mal, remarqua Finch pour le plus grand plaisir de son partenaire.
- En effet. J'irais même jusqu'à dire que dans votre cas sortir un peu ne vous fera que du bien.
Finch eut un faible sourire devant le ton faussement moralisateur de son partenaire.
- Dans ce cas je ne peux qu'accepter la proposition de notre cher ami, dit Finch en se levant.
- Très bon choix.
Finch attacha la laisse au collier du malinois avant de suivre Reese vers les escaliers qu'ils descendirent côté à côte. Une fois en dehors de l'immense bâtisse, ils prirent évidemment le chemin du parc. Le soleil était bien présent sans pour autant que sa chaleur soit insupportable. C'était même plutôt de doux rayons qui venaient caresser la peau des deux hommes. Ils marchaient d'un pas lent, voulant faire en sorte que ce moment dure le plus longtemps possible. L'aller se fit plutôt dans le calme, quelques remarques sur leur dernière mission et ils arrivaient enfin au parc.
Tranquillement installé sur un banc non loin du terrain où gambadait Bear, enfin libre, Reese pouvait enfin profiter de la présence de son partenaire sans que celui-ci ne puisse avoir des soupçons. Soupçons sur la raison de son invitation vu qu'elle avait été faite par Bear, soupçons sur sa proximité vu qu'il ne faisait que s'installer sur un banc... Rien ne pouvait sembler sortir de l'ordinaire et rien ne pouvait laisser penser à l'informaticien que son partenaire tenait bien plus qu'il ne le laisser paraître à leur moment passé seul à seul. Il tenta finalement un coup d'œil vers son partenaire qui suivait le malinois du regard. Il pouvait même voir un demi-sourire sur le visage de ce dernier. Il sourit faiblement à son tour, regrettant tout de même que ce léger sourire ne lui soit pas destiné. Si je commence aussi à être jaloux de Bear, je suis vraiment mal barré ! Songea Reese en lâchant finalement l'informaticien du regard de peur d'être prit en flagrant délit d'espionnage. Il soupira faiblement, heureux de cette petite pause imprévue. Des jours comme celui-ci n'avaient aucun prix à ses yeux, c'était le bonheur parfait. Le bonheur absolu aurait tout de même été que ses sentiments soient réciproques, mais il savait qu'il devait se contenter de ces quelques instants aussi courts soient-ils.
- Cela vous dit de dîner à l'extérieur pour une fois ? Demanda alors l'informaticien surprenant son partenaire.
Finch avait longuement hésité à l'inviter craignant la réaction de Reese. Il était rare qu'il l'invite ainsi, sur un coup de tête, mais il avait finalement voulu faire en sorte que cet instant dure un peu plus longtemps. Il attendait la réponse de l'ex-agent, le cœur battant à tout rompre. Reese, qui s'était tourné vers son équipier, cachait parfaitement son étonnement. Pour une surprise, c'était plus qu'une bonne surprise à ses yeux.
- Comment pourrais-je refuser une invitation proposée aussi gentiment ?, répondit finalement Reese. Surtout si elle vient de vous.
Finch soupira discrètement de soulagement à l'entente de cette réponse. Son partenaire avait accepté et, en plus, cela avait même l'air de lui faire plaisir. Devrais-je l'inviter plus souvent ? Se demanda l'informaticien. Enfin, ne brûlons pas les étapes non plus, il ne faut vraiment pas que je saute une étape en allant trop vite, pensa Finch.
- Parfait. On va bien trouver un endroit où l'on pourra garder Bear, ajouta l'informaticien.
- J'en suis sûr, répondit Reese.
Il était heureux comme jamais. Finch venait de l'inviter, la journée se terminait vraiment de mieux en mieux à ses yeux. Et si demain matin on a toujours pas de numéro, c'est moi qui l'invite pour un petit déjeuner dehors ! Se promit l'ex-agent spécial.
Le reste de l'après-midi passa tranquillement. Les deux hommes avaient parlé de tout et de rien. Ils avaient l'impression que c'était vraiment la première fois qu'ils discutaient autant depuis le début de leur collaboration. Tout les deux appréciaient donc à sa juste valeur cet après-midi passé ensemble, à ne rien faire d'autre que profiter de la compagnie de l'autre. Ils se levèrent finalement alors que Bear revenait enfin vers eux. Il s'était suffisamment défoulé ainsi et était fin prêt à rentrer pour se reposer un peu. Ils firent pourtant un détour dans un restaurant à deux rues de là, restaurant où la présence du chien ne gênait en rien tant qu'ils acceptaient de prendre leur repas sur la terrasse. L'air était frais sans être froid pour autant, les deux hommes n'y virent pas d'inconvénient. Bien au contraire, ils pouvaient continuer à profiter de l'air frais de l'extérieur. Enfin, si on mettait de côté les quelques voitures qui passaient de temps à autre non loin.
Il était plus de 22 H quand ils se levèrent enfin, le ventre plein.
- Et bien voilà. J'aime quand une journée finit ainsi, remarqua Reese en prenant la route de la bibliothèque.
- En effet, c'est agréable de sortir un peu. Ça change de d'habitude, renchérit l'informaticien.
- Devrait-on faire ça plus souvent ? Tenta l'ex-agent heureux de la réponse pourtant anodine de son partenaire.
- Pourquoi pas ?, répondit Finch dissimulant parfaitement son enchantement à cette proposition.
- Dans ce cas, la prochaine fois c'est moi qui invite, déclara Reese avec entrain.
Finch eut un demi-sourire devant la bonne humeur plus qu'apparente de son camarade. Même s'il n'en connaissait pas la raison exacte, il devait bien admettre que celle-ci était plutôt contagieuse. Comment aurait-il pu rester de marbre devant le sourire si naturel de son employé ? Il chassa cette pensée de son esprit, tentant alors de retrouver son impassibilité naturelle. Il devait faire attention à ne pas trop se laisser aller lorsqu'il était ainsi en compagnie de son partenaire, sur leur temps privé. L'enjeu était bien trop grand pour prendre le risque de tout perdre en un instant. Ils arrivèrent enfin devant leur QG et, après y avoir enfin déposé le malinois, ils redescendirent immédiatement. Aucun autre numéro n'ayant finalement eu besoin de leur service, ils pouvaient donc enfin rentrer chez eux. Cela ne les enchantaient guère, sachant que cela signifiait dire au revoir à la compagnie de leur coéquipier.
- Bien, il est temps de rentrer nous aussi, remarqua Finch à contrecœur, sans pour autant le laisser paraître.
- En effet, répondit Reese tout aussi déçu.
De brèves salutations, un rapide "Bonne nuit" et les deux hommes prenaient des chemins différents.
OOOoooOOOoooOOOoooOOOoooOOOoooOOO
Un nouveau mardi matin commençait à peine dans l'immense ville New-York. Comme beaucoup d'habitants, John Reese sortait peu à peu des limbes du sommeil. Il se frotta les yeux alors que son esprit émergeait peu à peu. Il s'empara de son réveil et vérifia l'heure.
- Presque huit heures... murmura-t-il alors, surprit de ne pas encore avoir eut de nouvelles de son partenaire.
Il se leva péniblement avant de se faire couler un café et de partir prendre une douche rapide. Quelques minutes après être entré dans la salle de bains, il en ressortait déjà. Il avala rapidement son café avant de finir de se préparer.
- Et voilà, dit-il alors, fin prêt.
Un rapide coup d'œil dans la pièce pour être sûr de ne rien oublier, et Reese quittait enfin son appartement. Il décida de prendre les escaliers, les descendant rapidement. Enfin à l'extérieur du bâtiment, il s'arrêta un instant et inspira profondément.
- Je sens que ça va être une bonne journée.
Il avait déjà prévu, s'il n'y avait toujours aucun numéro, d'inviter son patron pour un petit-déjeuner à l'extérieur. Il commença à se remettre en marche quand son regard fut attiré par une jeune enfant qui s'approchait dangereusement du bord de la route. Il remarqua alors que son ballon roulait au milieu de celle-ci et, alors que la jeune fille posait les pieds sur la route à la poursuite de son jouet, il vit une voiture arriver dans la même direction. Sans la moindre hésitation, il se précipita sur elle et la tira vers le trottoir sous les cris de sa mère qui venait de se rendre compte que sa fille n'était plus à ses côtés. Prit par son élan il ne put éviter la poursuite de sa chute et encore moins la collision avec la voiture.
Serrant sa fille dans ses bras, Sabrina Kaines ne pouvait que regarder le corps de celui qui venait de sauver la vie de sa fille. Elle se releva péniblement, demandant à sa fille de ne pas bouger et s'approcha de Reese alors que la voiture responsable de l'accident prenait la fuite. Elle sortit maladroitement son portable quand elle vit que John avait les yeux ouverts.
- Ne bougez pas, dit-elle alors en voyant qu'il tentait en vain de se relever.
- Je lui ai promis... articula difficilement l'ex-agent de la CIA. Je dois... je veux... juste le voir. Laissez-moi... le rejoindre.
- Une ambulance est en chemin, dit-elle alors en prenant sa main dans la sienne. Non, ne fermez pas les yeux ! Tenta-t-elle alors en vain.
Les larmes de l'enfant sur le trottoir, les paroles qui se voulaient réconfortantes de Sabrina, les passants qui commençaient à s'agglutiner autour d'eux et les sirènes de l'ambulance qui s'approchait de leur position résonnaient de plus en plus faiblement aux oreilles de Reese qui perdit finalement connaissance...
À plusieurs kilomètres de là, Harold Finch se rendait plus tardivement que d'ordinaire à la bibliothèque qu'il utilisait depuis quelques années maintenant comme refuge. Il n'avait pas encore reçu de nouveau numéro pour le moment et, depuis bien longtemps, avait passé une excellente nuit. Sa soirée de la veille ne devait pas y être étrangère. C'est donc de bonne humeur qu'il se rendait vers la bâtisse, espérant déjà y trouver son partenaire. Il était rare qu'il arrive aussi tardivement alors ce dernier devait sûrement déjà l'y attendre...
