Bonjour à tous !

Cette fiction est un petit OS assez court que j'ai commencé l'année dernière et que je viens de finir. Il devrait y avoir au plus 3 chapitres (et peut être un épilogue si certains sont déçus par la fin ou veulent un semblant de suite).

Remarques: Les personnages appartiennent à Stephenie Meyer

Bonne lecture !

Chapitre 1

En arrivant devant sa maison, Kim De Cavailliéré souffla un grand coup. Le coup de téléphone de Dorota, leur gouvernante, n'avait pas été très rassurant. Elle n'avait pourtant pas l'habitude de dramatiser. Son père, le comte De Cavailliéré, devait vraiment être mal en point. Kim poussa la porte de sa maison et laissa ses valises dans l'entrée, elle reviendrait les chercher plus tard. Dorota vint l'accueillir en la serrant dans ses bras :

- Bonjour Mademoiselle

- Bonjour Dorota, je suis venue dès que j'ai eu votre coup de téléphone. Comment va mon père ? s'enquit Kim.

- Il est dans sa chambre, suivez-moi, je vais vous expliquer en route.

Kim lui emboita le pas.

- Le médecin vient souvent et a mis votre père sous surveillance quasi constante. Il est très fatigué et a fait plusieurs malaises la semaine dernière. C'est suite à ceux –ci que je me suis permis de vous déranger.

- Qu'a dit le médecin ? Est-ce grave ? s'inquiéta Kim.

Son père était le seul membre restant de sa famille, sa mère étant morte très jeune quelques mois à peine après lui avoir donné naissance. Le perdre l'anéantirait complètement.

- Votre père est surmené. Il a dû faire face à une grande campagne calomnieuse à l'égard de votre famille, il doit se reposer. C'est pourquoi il est nécessaire que vous le lui fassiez comprendre.

- Qui a pu faire une chose pareille ? s'étonna Kim. Notre famille veille sur ces terres depuis des générations, je ne vois pas qui pourrait nous en vouloir.

- Les Morreaux, Mademoiselle.

- Les Morreaux ?

- Oui, Jacques et Jared Morreaux

Jared… ce nom sonna comme une gifle aux oreilles de Kim. Autrefois elle l'avait aimé d'un amour dévorant. Cet amour était tellement puissant qu'elle en avait eu peur. Et il avait répondu à son amour. Elle avait eu peur que ce ne soit que pour le titre, pour sa fortune mais en apprenant à connaitre Jared elle avait compris qu'il n'en était rien. Il l'avait même demandé en mariage. Mais la vie de Kim avait basculé. Cette déception avait coïncidée avait le début de la maladie et son père, pour la protéger, l'avait envoyée à Toulouse dans le sud de la France pour se faire soigner. Une guérison qui était encore attendue car la maladie était rare. En France elle avait vécu avec son meilleur ami, Benjamin. Celui-ci n'était pas rentré avec elle car il avait cours en France.

Mais pourquoi Jared et son père tentaient-ils de tenir la réputation de sa famille ? se demanda Kim. Pour se venger … lui souffla une petite voix

Dans ses pensées la jeune fille remarqua à peine qu'elle était arrivée dans la chambre de son père.

- Ma petite Kim, souffla le vieil homme en la voyant.

Il avait beaucoup vieilli depuis il y a deux mois de cela quand elle était revenue pour les fêtes de Noel, remarqua-t-elle. Ses rides étaient très marquées alors qu'il avait seulement 61 ans. Son père était âgé à sa naissance, il avait alors 40 ans. Sur son visage un grand sourire lui était adressé. Elle s'avança vers lui et le serra dans ses bras :

- Je suis venue voir comment tu allais, dit-elle, Dorota m'a mise au courant de tes soucis, il faut que tu te reposes papa.

- Tu sais bien que je ne peux pas, chérie, il y a beaucoup à faire.

- C'est pour ça que je suis là, le contredit Kim. Il est temps de me laisser gérer les affaires et de te reposer.

- Ce ne sont pas les affaires qui m'importent, objecta son père. Ta santé est plus importante, Kim, tu es fragile… Comme ta mère… il ne faut pas que tu aies trop de responsabilités.

- Ca ira papa, je me sens bien ! le rassura-t-elle. Regarde-moi, ais-je l'air mal en point ? demanda-t-elle.

Il la regarda et eut un faible sourire.

- Je saurai reconnaitre ta couleur de cheveux entre milles, Kim… Tu portes une perruq…

- Papa, je vais guérir et je vais bien, laisse moi t'aider… le coupa-t-elle

- D'accord, acquiesça t-il à contrecœur après un temps de réflexion.

- Bien, j'irai voir les Morreaux cette après-midi pour tirer cette affaire au clair, dit-elle en se levant.

Son père la retint par la main :

- Il faut que je te dise… Jared a… Je crois que c'est exactement ce qu'il veut que tu fasses… Il a un plan Kim, ne tombe pas dedans.

- Aucun risque, dit-elle en lui faisant un sourire qui n'était que de façade. Je suis passée à autre chose.

Inutile de préciser à son père que Jared hantait encore ses rêves et ses cauchemars. Cela n'aurait servi qu'à l'inquiéter d'avantage.

En arrivant à Morreaux's compagnie, Kim se fit la réflexion que le bâtiment avait été rénové et agrandit. La standardiste la reconnu aussitôt :

- Mademoiselle De Cavailliéré, Monsieur Morreaux vous attend au dernier étage de l'immeuble.

Kim eut du mal à cacher sa surprise. Comment pouvaient-ils l'attendre alors qu'ils n'étaient même pas au courant qu'elle venait de rentrer sur Chypre ? Elle remercia néanmoins la standardiste avant de monter. Elle arriva alors au dernier étage et déboucha sur un hall avec quelques chaises. Une salle d'attente, comprit-elle. A l'autre bout se trouvait 2 portes. L'une d'elle s'ouvrit sur un homme :

- Vous pouvez rentrer dit-il avant de partir précipitamment par où Kim venait d'arriver.

Cette dernière s'approcha de la porte et entra. Jared était devant elle, assis à un immense bureau hors de prix. Le cœur d'Kim se mit à battre la chamade, il était toujours aussi séduisant. Un teint basané des cheveux noirs et indisciplinés. De yeux d'une intensité insoupçonnable.

- Assois-toi, dit-il froidement sans même relever les yeux vers elle.

Elle s'avança jusqu'au bureau mais resta debout. Il n'avait aucun ordre à lui donner et n'avait pas le droit de les traiter comme il le faisait. Elle attendit quelques secondes qu'il daigne la regarder avant de se racler la gorge. Il releva la tête avec un sourire en coin :

- Que me vaut l'honneur de ta visite ? demanda-t-il sarcastique.

- J'aimerai que tu arrêtes tes manigances ! dit-elle fermement.

- Je ne vois pas de quoi tu parles, répondit-il en se levant.

S'il était déjà grand à l'époque, il était encore plus grand maintenant, remarqua-t-elle. Sa musculature aussi s'était développée. Kim frémit. Pour ce qui est de la taille, il la dominait complètement et elle le soupçonnait d'avoir fait exprès de se lever pour qu'elle le remarque.

- Tu le sais très bien au contraire, attaqua-t-elle. Arrête de déballer tous ces mensonges sur ma famille ! Tu n'as aucun droit de faire cela ! s'énerva-t-elle. Ce ne sont que calomnies !

Il sourit, content de l'avoir énervé.

- Et qu'est ce que je gagnerai à arrêter, cette campagne est très bonne pour mes affaires.

- Tu y gagnerais ma gratitude, dit-elle.

- Je me fiche de ta gratitude, assena-t-il. Je veux plus que ca, ajouta-t-il en avançant vers elle.

- Qu'est ce que tu veux ? redemanda-t-elle en reculant jusqu'à buter contre le mur tandis que Jared avançait vers elle tel un félin.

- Toi, souffla-t-il lorsqu'il fut tout près, rien que toi, ajouta-t-il contre son cou.

- Non, dit-elle. Non, répéta-t-elle.

Jared caressa la joue de Kim qui frissonna au contact. Il approcha son visage du sien avant de souffler :

- C'est la seule chose que je veux. Epouses moi et je laisserai les tiens tranquille. Sinon rien ne pourra m'arrêter… J'ai cru comprendre que ton père n'allait pas très bien…

Kim était perdue. Comment le Jared qu'elle avait connu pouvait-il être le même homme que celui a qui elle faisait face en ce moment même ?

- Tu ne ferais pas ca ! lâcha-t-elle.

- Tu en doutes ? demanda-t-il avec un rictus en la plaquant contre lui.

Kim retint un gémissement. Il n'était pas doux comme dans son souvenir. Elle se fit mentalement note de regarder les marques qu'auraient laissées sa force sur elle le soir même.

- Si ma mémoire est bonne, tu n'avais pas hésité à me répondre il y a quatre ans, juste avant que tu ne disparaisses. Tu m'avais sauté au cou avant de m'embrasser comme ca…. Dit il avant de sceller leurs lèvres.

Kim lutta contre l'envie de plonger ses mains dans les cheveux de Jared du mieux qu'elle put mais elle fut moins forte que sa volonté. Il en avait toujours été comme cela entre eux, ils n'avaient jamais su se résister. Leurs langues jouèrent ensemble durant quelques temps avant que Jared ne mette fin au baiser en souriant :

- Tu vois, il y aura même de bons côtés, chérie… dit-il langoureusement.

- Tu me dégoutes, dit-elle en se reprenant.

Il s'écarta :

- Je ne te force pas, soit tu acceptes et j'arrête, soit tu refuses de m'épouser et…

« et mon père y restera » termina t'elle à sa place.

- J'accepte, lâcha t'elle finalement bien qu'a contrecœur.

- Sage décision, approuva-t-il, vainqueur. Je passerai chez toi ce soir pour celer notre contrat. Tu peux disposer.

Il avait du culot de la congédier de cette manière.

Voila, j'espère que ca vous a plu, dites moi si ca vaut le coup de continuer à publier cet OS :)

A bientôt, bisous !