Bonjour, Voici donc ma nouvelle fiction. Le couple centrale est Harry et Draco donc pour ceux que cela dérange passé votre chemin.
Cependant tout au long de cette fiction, d'autres couples se diversifieront.
Les personnages ne sont pas à moi, mais à J. K. Rowling.
Je tiens compte de tous les tomes exceptés l'épilogue, 19 ans plus tard.
Pour suivre l'état d'évolution de la fiction, allez sur mon profil.
J'espère que vous aimerez.
Bonne lecture.
PROLOGUE : Quand la vie doit recommencer.
Harry se réveilla à cause d'un rayon de soleil qui vint frapper de force son visage. Il tenta en vains de le chasser de sa main, mais ce dernier resta immuablement fixé sur son visage. Dans un éclair de lucidité, il décida que son visage, lui, pouvait fuir le soleil et se retourna donc. Cependant, le soleil était partout et de l'autre côté aussi. Alors il s'enfouit sous sa couverture, refusant de se lever. Aujourd'hui était un de ces jours au cours duquel Harry souhaitait rester au lit. Il l'avait aimé cette date, avant. Depuis sept ans maintenant, elle représentait la découverte de ce qu'il était vraiment. Cependant, elle représentait aussi tous les morts. Elle lui montrait que le temps passait alors qu'il aurait voulu qu'il stagne comme lui stagnait dans la vie. Elle lui montrait que sa vie avait déjà été bien remplie, mais qu'il fallait tout de même continuer à la remplir. Bien évidemment, il espéra ne pas avoir à, de nouveau, mourir deux fois et vaincre un terrible mage noir mégalomane sans nez. Aujourd'hui, donc, il fêtait ses dix-huit ans.
Harry était bien, dans son lit, sous sa couette. Mais le soleil vicelard ne souhaitait de toute évidence pas le laisser tranquille et continua donc de chauffer sa couette. Rapidement, l'espace sous la couverture devint un brassier insupportable et Harry n'eut d'autre choix que de repousser son barrage. Il tenta la position allongé sur le ventre, la tête dans l'oreiller. Mais rien à faire, il n'arriva pas à trouver comment respirer. Alors il s'inclina face au soleil et tout en râlant se releva en position assise.
Il resta là, quelque minute à observer ses mains baignées de soleil. Cela faisait déjà trois mois, mais il n'arrivait toujours pas à comprendre que oui, tout était bien fini. Depuis début avril, il n'y avait plus de menace de mort au-dessus de sa tête. Plus de rôle à jouer, plus de prophétie pour diriger sa vie. Il se sentit tout à coup vide, comme chaque matin. Mais qu'allait-il bien pouvoir faire maintenant ? Il savait qu'avant, il rêvait de ce jour. Il avait des projets, devenir Auror comme son père et Sirius. Mais maintenant qu'il avait vécu la guerre, les morts,… Il ne voulait plus à avoir à subir tout cela. Il ne voulait plus voir personne mourir. La pression et l'adrénaline qui l'animaient depuis la mort de Dumbledor, étaient retombées lorsqu'il avait tué Voldemort et il se sentait maintenant vide. Il se laissa retomber sur son lit et ferma les yeux.
Il ne savait plus ce qu'il devait faire. Cependant, sur l'instant, son estomac se rappela à lui et il se leva difficilement pour prendre son petit déjeuné. Il descendit lentement les escaliers du terrier et arriva dans la cuisine où Ginny et Molly se trouvaient déjà. Il sera dans ses bras Molly et embrassa sa petite-amie. Il n'arrivait pas à se sentir bien, pourtant il avait toujours été à l'aise dans cette maison. Il s'y sentait chez lui, comme à Hogwarts. Il ne savait plus. Il réfléchissait peut-être trop. Il aurait voulu parler à Hermione, elle aurait su quoi faire. Elle savait toujours. Mais il ne voulait entacher son bonheur nouveau avec Ron. Il ne voulait pas qu'elle s'inquiète de trop et que ses problèmes l'empêchent de s'épanouir. La guerre l'avait changée.
La dite Hermione pénétra d'ailleurs la cuisine avec un grand sourire. Elle vint vers lui et le prit dans ses bras. Elle était devenue encore plus belle qu'elle ne l'était déjà, remarqua Harry. De plus, bien qu'elle soit déjà mature, elle avait gagné en ouverture d'esprit et en confiance en soi. Elle avait compris que la vie était bien trop courte, alors maintenant, elle ne passait plus sa vie dans ses bouquins mais en profitait au maximum. Il était bien loin le rat de bibliothèque.
- Joyeux anniversaire Harry, lui dit-elle de sa voix douce.
- Merci.
- C'est déjà le 31 ? s'enquirent Molly et Ginny.
Hermione rit aux paroles des deux femmes. Elle était aussi plus posée. Elle avait arrêté de s'énerver et voyait la vie sous un autre angle. Harry soupçonnait que cela était dû au temps passé en compagnie de Tom Jédusore. L'horcrux les avait tous changés. Les disputes qu'il avait entrainées avaient raffermi les liens entre le trio. Hermione était plus que jamais la petite sœur qu'Harry n'avait jamais eue. Il sourit lui aussi aux deux Weasley. Elles savaient parfaitement quel jour nous étions. Harry avait entendu une conversation sur une fête surprise. Il ne la souhaitait pas, mais depuis la fin de la guerre, tout était un sujet pour faire la fête. Il comprit qu'elle voulait lui faire croire qu'elles avaient oublié pour une surprise encore plus grande. Mais Harry n'aimait pas cela. Il ne fit cependant aucune remarque et accepta avec un sourire le baiser que lui offrit Ginny.
Hermione le vit bien et lui fit signe de sortir avec elle.
- Je vous l'empreinte, leur déclara-t-elle alors qu'elle traina Harry à sa suite.
Ils se retrouvèrent vite dans le jardin de Weasley. Elle tira Harry dans une petite cachette qu'ils avaient découvert. Ils commencèrent à courir pour y parvenir plus vite. Ils rirent tout deux comme des enfants. Maintenant qu'ils le pouvaient, ils profitaient de leur enfance perdue. Ils se chamaillèrent un moment puis arrivèrent à destination. Essoufflés, ils se laissèrent tomber et s'allongèrent de tout leur long, observant le ciel bleu et le soleil déjà bien haut dans le ciel. Ils profitèrent un instant du silence avant qu'Hermione ne se redresse et n'aille s'adosser contre un immense arbre qui lui permit d'obtenir un petit coin d'ombre. Harry l'observa un moment. Comment n'avait-il pas pu se rendre compte de la beauté naturelle d'Hermione avant ?
Il l'aimait, elle avait toujours été là pour lui, elle le serait toujours. Elle lui fit un sourire et désigna l'emplacement à côté d'elle. Harry s'y installa profitant du magnifique paysage qui s'offrait à eux. Il n'aurait jamais cru découvrir ce petit coin de paradis, quelque jour auparavant. Il aimait voir cette étendue d'eau. Il se souvint du temps passé avec Ron et Hermione à se chamailler comme des enfants dans le lac. Il reporta son attention sur le moment présent lorsqu'il sentit le regard fixe d'Hermione sur lui.
- Je vais bien, déclara-t-il.
- Si tu ne me dis cela alors que je ne t'ai rien demandé, c'est que tu ne vas pas bien, Harry, lui répondit-elle avec un sourire.
Harry tourna sa tête vers elle et tomba sur son regard inquisiteur et son expression de douceur.
- Je vais bien, Hermione, reprit-il.
- Moi aussi, mais…
- Doit-il toujours y avoir un ''mais'' ? s'enquit-il replongeant son regard dans le paysage.
- Après ce qu'il s'est passé, tu ne peux pas dire, je vais bien du jour au lendemain. Tu peux dire ''je vais mieux'', ''j'ai un coup de déprime'', ou encore, ''ne t'inquiète pas pour moi, j'ai fini par comprendre la beauté de la vie''. Mais pas 'je vais bien', surtout pas toi, insista Hermione. Je te connais, il y a forcément un ''mais''.
- Mais, je ne sais plus où je vais. Je ne sais plus si ce que je fais est vraiment ce que je veux faire ou ce que les autres attendent de moi, se confia Harry.
- Tu ne fais rien, Harry, lui rappela Hermione.
- Parce que je ne sais pas quoi faire, il poussa un soupire tout en s'adossant davantage contre le tronc d'arbre. Avant, j'avais Dumbledor pour me guider, vous pour m'aider, la prophétie pour me fixer un but dans la vie, les Slytherins pour avoir quelque chose à haïr, Ginny à aimer. Mais maintenant, qu'est-ce que j'ai ? Du sang sur les mains,…
Harry ferma les yeux tandis qu'Hermione restait silencieuse. Il les rouvrit sur le ciel toujours aussi bleu et sentit la main de son amie prendre la sienne.
- On en a tous, lui rappela-t-elle. Et puis, il te reste nous… et Ginny.
- Je ne sais plus quoi faire de ma vie Hermione. Je ne sais plus si je suis vraiment digne de Ginny, cracha-t-il presque.
Il ne souhaitait pas l'inquiéter, mais sa présence, sa voix, le troublait et le poussait à se confier. Il s'en voulut un instant de lui faire part de ses états d'âme, mais tournant son regard vers elle, il comprit. Elle n'attendait que ça, qu'il lui parle enfin.
- Elle t'aime, déclara-t-elle calmement.
- Je l'ai abandonné, un an, lui rappela-t-il. Pendant un an, je l'ai fait m'attendre. Je m'en sens plus que coupable, je me dis qu'elle m'a attendu pour rien.
- Elle n'a pas attendu pour rien. Elle t'aime. Alors vous devriez en profiter, maintenant que vous êtes réunis. Et puis, elle sait pourquoi tu l'as éloignée : pour la protéger.
- J'ai changé Hermione. Ce voyage nous a tous changé. Peut-être l'aimais-je vraiment et était-ce vraiment la raison au départ, murmura-t-il. Pourtant, maintenant, lorsque j'y repense, c'était aussi et surtout pour ne pas qu'elle ne me dérange.
- Comment peux-tu dire ça ? s'exclama la brunette surprise.
- Est-ce que Ron t'a éloigné parce qu'il t'aimait ? Est-ce que Bill et Fleur ne se sont pas mariés parce que Bill voulait protéger Fleur pour ne pas qu'elle soit une cible à cause de l'affinité que j'ai avec leur famille ? A cause de son importance dans l'Ordre ? Est-ce qu'ils se sont tous privés de l'amour à cause de la guerre ? lui fit-il remarquer.
Hermione plongea elle aussi son regard dans la profondeur du lac. Il aurait pu dire avec exactitude à quel instant elle réalisa la véridicité de ses paroles.
- Si je pensais que tu étais le Harry, gentil, le héros au grand cœur, le sauveur, que tout le monde sorcier pense que tu es, j'aurais pu te dire que toi, c'est différent. Tu étais l'élu, la cible la plus importante de Voldmeort, dit-elle d'un ton posé. Mais, je te connais Harry, et…
- Cela aurait très bien pu être ma raison. Ginny aurait été plus en sécurité avec nous, Hermione, tu le sais aussi bien que moi.
- Nous ne pouvions pas l'impliquer dans notre quête…
- Parce que je n'avais pas assez confiance en elle, commenta-t-il tout en la coupant.
- Parce que Dumbledor t'avais interdit de le lui dire.
- Où aurait été la différence ? s'enquit Harry. Qu'elle sache ou non ? Ce n'aurait pas été cela qui nous aurait dénoncé. Elle aurait même pu nous aider.
- Il faut aller de l'avant Harry, reprit la jeune femme tout en acquiesçant. Oublie tes actions passées. Tu l'aimes, elle t'aime.
- Je ne sais pas si c'est vraiment de l'amour Hermione. J'étais tellement heureux de la revoir à la fin de la guerre. Elle allait bien, j'étais soulagé, mais j'ai eu le même sentiment lorsque je t'ai vu, toi et Ron. Je n'ai même pas réussi à m'approcher d'elle lorsqu'elle pleurait la mort de Fred. Je l'ai laissé faire son deuil, veillant qu'elle allait mieux de loin, comme je l'ai fait avec Ron. J'ai tellement changé durant cette année, Ginny me l'a d'ailleurs fait remarquer. Je ne sais plus si je l'aime toujours de la même façon, je ne sais pas si je l'aime plus ou moins. Je suis certain de l'avoir aimé en sixième année. Mais maintenant, je ne sais plus…
- Tu es perdu, comprit la Gryffindore.
Elle lui fit un triste sourire et le prit dans ses bras. Il enfouit sa tête dans ses cheveux et inspira longuement. Il aimait son odeur. Elle l'apaisait vraiment.
- Il te faut du temps Harry. Toutes les réponses viennent avec le temps. Tu comprendras ce que tu veux faire plus tard, tu as encore le temps. Si tu ne veux plus être Auror. On comprendra, personne ne te forcera à faire quelque chose que tu ne souhaites pas, lui expliqua-t-elle doucement.
Harry sourit, la tête toujours enfouit dans le cou de la jeune femme. Elle le comprenait toujours aussi bien. Il sortit sa tête de sa protection et la regarda avec tendresse. Il la prit alors dans ses bras, enserrant sa taille et la forçant à poser sa tête sur son épaule.
- Et puis, avec Ginny. Attend, observe son comportement, analyse tes sentiments. Je t'aiderais, si tu es vraiment trop perdu, lui dit-elle. Elle fit une courte pause et reprit : Tu sais, moi aussi je me suis posée des questions. Ce voyage m'a fait réaliser à quelle point la vie était courte, l'impulsivité de Ron. J'ai eu le cœur brisé lorsqu'il est parti. Mais ce qu'il m'a dit lorsqu'il est revenu… Finalement, mes sentiments ont été mis à l'épreuve et ont résisté. Je m'en suis rendu compte un peu plus tard. Tu sais, j'ai eu peur que dans la chambre des secrets nous ne nous soyons embrassés que sous le coup de l'émotion et de l'adrénaline. La guerre nous a tous changé, regarde Ron. Il est devenu tellement plus mature. J'ai enfin compris ce que vous vouliez me faire découvrir en m'arrachant à mes livres.
- Je me rappelle à quel point la nouvelle maturité de Ron t'avait surprise, se rappela d'ailleurs le brun.
- Ron est vraiment surprenant. Je l'aime.
- Tu as de la chance d'être à ce point sûr de toi.
- Pourtant, je suis comme toi Harry. Je ne sais plus où j'en suis. J'avais toujours eu l'envie de faire de longue étude, devenir médecin ou encore politicienne.
- Je l'avais compris avec la S.A.L.E, s'amusa Harry.
- Oh toi alors ! s'agaça la jeune femme avec un sourire qu'elle perdit un peu plus tard. Mais maintenant, j'ai envie de voyage, de découvrir le monde, la vie que je n'avais jamais connu.
- Nous sommes pareils finalement.
Harry lui caressa doucement la tête tout en la serrant plus fort contre lui.
- Je suis heureuse que tu m'aie enfin dit pourquoi tu ne souriais plus, expliqua-t-elle.
- Ce n'est pas vrai. Je…, voulut se défendre Harry.
- Tu fais semblant Harry, peut-être les Weasleys n'ont-ils pas remarqué car la plus part font pareil, mais tu ne pouvais me le cacher à moi.
- Je ne voulais pas t'inquiéter.
- C'est te voir sourire alors que tes yeux montrent le contraire qui m'inquiète le plus. Au moins, là, je sais pourquoi je m'inquiète.
Harry eut un léger rire et Hermione lui fit écho.
- Je ne veux pas y aller.
- Où ? s'enquit son amie innocemment.
- Tu le sais très bien.
- Ils en ont besoin, ils préfèrent oublier.
- Je sais, mais moi je ne veux pas oublier.
- Moi non plus Harry, je n'oublierai jamais. Cependant, il faut recommencer à vivre.
Harry tourna de nouveau sa tête vers le paysage. Ils restèrent là, en silence, Hermione dans les bras du brun durant un long moment. Ce n'est que lorsqu'ils entendirent la voix tonitruante de Ron qui les prévenaient que le repas était prêt qu'ils se levèrent et repartirent.
La journée sembla trop courte à Harry. Peu avant 17h, Hermione et Ron lui proposèrent d'aller faire un tour sur Diagon Alley. Le brun savait bien qu'on voulait l'éloigner le temps de préparer la fête et ne voulait pas particulièrement y aller, mais n'eut en aucun cas envie de s'y opposer. Il accepta donc avec un sourire qui sembla contenter Ron et fit Hermione lui prendre la main.
Ils se baladèrent un certain temps sur Diagon Alley. Ils observèrent les reconstructions faîtes depuis la fin de la guerre, passèrent voir la boutique des jumeaux. Cette dernière était devenue plus morne qu'habituellement bien qu'elle soit encore joyeuse. Le trio s'inquiétait pour Gorge, il était le plus marqué par la perte de Fred. Pourtant, il semblait réussir à sortir de sa déprime qu'avait entrainée la perte de son jumeau. Harry se disait que c'était sûrement en grande partie grâce à Angelina, l'ancienne capitaine de l'équipe de Gryffindor, qui le soutenait dans cette épreuve.
Cependant, pour l'instant, ce n'était pas lui qui s'occupait de la boutique. En effet, il n'avait pas voulu y remettre les pieds depuis sa mort. Ce fut donc Blaise Zabini, ancien Slytherin assez sympathique et resté neutre durant la guerre qui les accueillit, le sourire aux lèvres. Ron avait été d'abord contre l'idée que ce soit lui qui s'occupe de la boutique. Mais toute la famille avait accepté la décision de Gorge. Le basané avait fait preuve d'un grand professionnalisme et avait réussi à garder la boutique à flot.
Harry s'était un jour demandé pourquoi lui et Gorge lui avait expliqué que c'était Draco Malfoy qui, voyant la boutique fermé, avait décidé de reprendre en main l'entreprise le temps qu'il se remette de la mort de son frère. Malfoy, après sa sortie de prison et son acquittement au procès, n'avait plus donné de signe de vie. Pourtant, il refusait que la déprime due aux morts dus à la guerre ne se propage et la boutique Weasley&Weasley était, pour lui, un moyen de faire garder le sourire au gens. Il avait donc remis la boutique en marche, s'occupant de tous les papiers administratifs et du côté financier. Harry, apprenant ça, n'aurait pu trouver meilleur raison d'être heureux d'avoir témoigné pour lui et sa mère.
Blaise avait été proposé à Gorge par Draco. Il était très motivé et avait toujours voulu travailler avec les jumeaux lui avait-il confié. Cela faisait donc deux mois que Blaise travaillait comme vendeur de Weasley&Weasley et s'évertuait à trouver de nouvelle attraction digne des jumeaux. Le brun ne commercialisait cependant rien sans en avoir discuté avec Gorge. Il attendait toujours son avale et Harry se disait que cela aussi aidait Gorge à faire son deuil.
- Joyeux anniversaire Harry ! lança soudainement le basané, sortant Harry de ses pensées.
- Merci Blaise.
- Tiens, je t'ai préparé un petit truc. Après tout, on n'a pas 18 ans tous les jours, reprit l'ancien Slyterin avec un certain entrain qui fut très contagieux.
Harry accepta donc avec plaisir le cadeau du basané. Il se demanda s'il devait l'ouvrir mais, voyant l'air un peu inquiet du vendeur, décida de faire cesser son supplice. Il s'agissait d'une plume. Un simple plume. Ron ne sembla pas comprendre et retint un rire devant l'expression d'étonnement d'Harry. Il devait sûrement penser qu'Harry cherchait quelque chose à dire pour ne pas vexer Blaise. Pourtant, Hermione, elle, resta silencieuse et donna un petit coup de coude à son petit-ami qui se tut. Une unique larme coula sur la joue d'Harry. Le vendeur commença à paniquer.
- Non, Potter… enfin Harry… Ne pleure pas… Enfin, c'est une boutique de farce et attrapes, on est censé rire…
Harry lui posa une main sur son épaule et le rassura d'un sourire, tenant fermement dans sa main la plume d'un rouge flamboyant.
- Merci Blaise.
Le basané ne répondit rien mais lui sourit en retour. Ni Hermione, ni Harry ne lui demandèrent où il avait bien pu trouver une plume de Fawkes. Ils continuèrent de parler un certain temps avec lui avant qu'il ne soit rappelé à ses obligations. Ron râla contre le basané pour la forme. Harry et Hermione soupçonnaient le rouquin d'être rancunier et donc jaloux de n'avoir été nommé vendeur par son frère, comme il le lui avait demandé. Pourtant, il avait eu un argument imparable : Wealsey&Weasley devait être géré par un Weasley. Ils firent rapidement le tour, découvrant les nouvelles farces inventés par l'ancien Slyhterin. Ils n'achetèrent rien, mais profitèrent de la joyeuseté du lieu avant de repartir. Ils allèrent donc dirent au revoir à Blaise. Alors qu'ils s'apprêtaient à lui parler, ils virent un éclat blond appelé ce dernier. Blaise leur fit donc un signe de tête et partit rejoindre Draco Malfoy qui était déjà retourné dans l'arrière-boutique.
- Weasley&Weasley est vraiment entre de bonne mains, déclara Hermione alors qu'ils ressortaient de Diagon Alley.
- Zabini s'en sort assez bien, répondit Ron avec une certaine mauvaise foi.
Harry et Hermione se moquèrent de lui et ils rentrèrent au terrier. Hermione attrapa la main d'Harry alors qu'elle tenait encore celle de Ron, afin de le soutenir. Il lui fit un sourire en retour. Depuis quand appréhendait-il à ce point une fête pour son anniversaire ? Depuis que c'était la deuxième fois lui répondit son inconscient. Il n'avait pas l'habitude.
Le silence qui les accueillit terrifia le brun, mais dès qu'ils arrivèrent dans le jardin de l'autre côté de la maison, une foule de cri et de confetti le firent sursauter. Voyant cette grande quantité de personne présente il se força à sourire d'amusement. Il était seulement 19h et pourtant Harry souhaitait déjà retourner sous sa couette. Ginny vint le serrer dans ses bras et le mener faire un tour des convives. Il prit une grande bouffé d'air et l'accompagna, perdant la main chaleureuse et rassurante de sa meilleure amie.
Finalement, il n'aurait pas dû appréhender à ce point la petite fête. Il s'amusa assez et fut heureux de revoir nombreux de ses anciens amis Gryffindors. Il passa une bonne partie de la soirée avec Dean, Seamus et leur petite-amies, et l'autre partie avec Neville et Luna. Lors du repas, il était entouré de toute la famille Weasley. Gorge, comme il l'avait imaginé, allait un peu mieux que la dernière fois qu'il ne l'avait vu. Il souriait même spontanément à Angelina.
Arthur racontait encore et toujours les histoires incroyables qu'il apprenait sur les muggles aux ministères. Tout semblait comme avant, donnant à Harry l'impression de dénoté davantage.
Ce ne fut qu'à la fin du repas qu'Harry redevint le centre de l'attention, tous attendant qu'il n'ouvre ses cadeaux. Ce dernier s'effectua avec un sourire assez impressionné par la quantité, que dis-je la montagne de cadeau, qui lui faisait face. Il découvrit un grand nombre de vêtement. Harry plaisanta de ce fait avec les anciens Gryffindors qui s'étaient concerté pour cela :
- Je m'habille si mal que ça ?
- Harry, même moi, déclara Luna, trouve qu'il te fallait de nouveau vêtement.
- Merci Luna, reprit Harry désabusé du comportement de la blondinette.
- De rien !
Harry retint son rire face à l'air particulièrement sérieux de Luna, enfin, aussi sérieux qu'elle ne pouvait l'être. Il continua et trouva parmi ses paquets, de nombreux livres sur la formation d'Auror, quelques petites farces et attrapes, ainsi que plusieurs objets dont il ne comprenait pas l'utilité :
- Mais enfin Harry, c'est un trouscibinou ! s'était exclamé Kingsley, lorsqu'Harry, voyant un petit tube vert s'était penché vers Hermione pour savoir ce qu'il avait dans les mains.
- Un quoi ?
- Un trouscibinou ! reprit Kingsley. C'est pratique pour cuisiner. Cela te permet de fourrer ce que tu veux.
- C'est un outil de cuisine ? s'était amusé Harry.
Kingsley avait acquiescé et Harry l'avait remercié fortement. Il adorait cuisiné bien qu'il ne puisse plus le faire depuis un certain temps. C'était une des seules corvées qu'il ne rechignait pas à faire chez les Dursley. Il continua son exploration, trouvant des objets pour écouter de la musique et autres babioles. Ron lui avait offert un livre sur le Quidditch, Arthur et Molly un appareil muggle, soit une télécommande- très pratique sans l'appareil allant avec mais Harry n'eut pas le cœur de leur en faire la remarque-, et Ginny de nouvelles lunettes.
- Je sais que tes anciennes lunettes t'insupporte alors… dit-elle gênée.
C'était pour cela qu'Harry ne savait plus s'il l'aimait. La voir là, les joues rougies, avant il aurait voulu l'embrasser, mais là, il voulait la prendre dans ses bras. Il la remercia cependant chaudement et l'embrassa. Il voulait vraiment se débarrasser de ces anciennes lunettes, mais il ne lui avait jamais dit. Elle était si attentionnée avec lui.
- Elles sont adaptée à ta vue, la rassura-t-elle tout en les lui mettant.
Il acquiesça, il voyait même nettement mieux. Ils savaient bien qu'un simple oculus réparo n'avait pas pu à ce point réparer ses lunettes. Il ouvrit de nombreux autres cadeaux et arriva au bous, quelques minutes plus tard, finissant en ouvrant le cadeau d'Hermione. Il s'agissait d'une magnifique chaine en or, très fine. Il la remercia fortement et elle y accrocha la plume offerte par Blaise en silence. Tous observaient avec un certain respect la jeune femme s'exécuter, tous avaient reconnu la plume. Certain se demandèrent comment le Survivant avait acquis cette plume, mais personne ne parla. Harry accrocha rapidement la chaine. Une fois cela fait, les plus vieux préférèrent se retirer, laissant les ''jeunes'' ensembles. Alors qu'Harry se réinstallait confortablement à côté de Ginny et reprenait la conversation qu'il n'avait pas finie avec Neville, une chouette apparut.
Tous se tournèrent dans la direction d'où venait le hululement et Harry crut que son cœur allait s'arrêter et qu'il allait se mettre à pleurer devant tous. Il se retint et attendit que la chouette d'un blanc couleur neige ne se pose en face de lui. Il entendit Hermione soufflé de surprise le prénom de son ancienne chouette. Il ne l'aurait pas vu tomber après avoir pris un sort, il aurait pu penser qu'il s'agissait en effet de Hedwig. La chouette était assez lourdement chargée. En effet, accroché à sa patte se trouvait deux paquets, un vert et l'autre bleu, quelques rouleaux de parchemin et une lettre. Tous furent surpris.
Harry déchargea la chouette et attendit qu'elle reparte, mais cette dernière resta positionnée en face de lui. Il aurait voulu la forcer à partir pour ne pas avoir à souffrir de sa vue. Il n'avait de toute évidence pas bien réussi à faire le deuil de la mort de sa chouette. Il se décida donc à prendre la lettre, se disant que la chouette devait attendre une réponse. Il l'observa suspicieux et, en la retournant, découvrit avec stupéfaction un caché à l'effigie des armoiries Malfoy.
- De qui est-ce ? s'enquit Ginny alors qu'il ne bougeait plus.
- Malfoy, je crois.
Le silence devint pesant et s'éternisa.
- Ce n'est pas dangereux ? s'enquit Seamus qui pensait que, au dernière nouvelle, le blond voulait la mort d'Harry.
- Non, répondit catégoriquement Gorge.
Il croisa le regard d'Harry qui hésitait à être d'accord avec lui. Cependant, le Sauveur comprit la réaction du Weasley et ouvrit la lettre, n'oubliant pas de vérifier au préalable que les colis envoyé par l'ancien Slyhterins n'étaient pas ensorcelés, très discrètement. Jugeant les paquets sans danger, il commença à lire alors que tous l'observait en silence. Il se positionna de sorte que seul lui pouvait lire la missive. Malgré l'air convaincu de Gorge, personne n'osa tenter de toucher les paquets, observant donc Harry en attendant.
Potter,
Je ne voyais pas comment commencer cette lettre et je pense que tu te serais étouffés si j'avais commencé par ''cher Harry''. Etant donné que je souhaite que tu lises cette lettre en entier, cela aurait été contreproductif. Et Potter, tu liras cette lettre en entier. Je ne m'amuse pas à écrire un aussi long parchemin pour rien ! Tu dois d'ailleurs te demander pourquoi, moi, je t'écris. Cependant, pour l'instant, je ne répondrai pas à cette question.
Un sourire fleurit sur les lèvres d'Harry. Malfoy ne changerait jamais. Tous l'observèrent surpris et attendirent qu'il leur parle, mais il ne fit rien et reprit sa lecture perdant rapidement son sourire.
Vois-tu Potter, tu comptes. Tu comptes pour le monde sorcier, tu es leur idole, leur lumière. Tu comptes pour les anciens Deatheaters, tu es leur ennemi, l'homme à abattre et celui qui les a conduit à leur perte. Tu comptes pour tes amis, tu es une personne qu'ils apprécient et qu'ils aimeraient voir pour une fois réellement heureux. Qu'ils aimeraient voir vivre et non se débrouiller pour survivre. Tu comptes pour chacun, plus au moins selon les personnes mais tu comptes. Comme tu comptes pour moi en tant qu'adversaire, en tant que rival, car il m'apparait évident qu'après ce qu'il s'est passé durant la guerre, nous ne sommes plus ennemis bien que nous ne soyons pas amis et je n'arrive pas à te considérer comme étranger à ma vie comme je pense avoir une importance dans la tienne. Nous passons notre vie à nous affronter, mais nous ne sommes pas ennemis, alors je nous considère comme adversaires, rivaux. Je pense que tu seras en accords avec moi.
Harry acquiesça avec sérieux après sa lecture. C'était vrai, il n'était plus ennemi. Il trouvait que rival était une bonne manière de définir ce qu'ils étaient.
Donc, tu comptes. Mais surtout tu comptes. Un, l'âge auquel tu affrontas Voldemort la première fois. Deux, le nombre de fois où tu as subis le sort de mort sans mourir. Trois, le nombre de mois écoulés depuis la bataille finale. Quatre, le nombre de sorcier ayant participé au dernier Tournois des trois sorciers. Cinq, le nombre de maraudeurs, car Potter tu es le dernier. Six, le nombre d'année que tu as passé à Poudlard. Sept, le nombre d'année depuis que tu sais que tu es sorcier. Huit, le nombre de fois que tu as du tuer Voldemort. Neuf, James Potter, Lily Potter, Sirus Black, Remus Lupin, Fred Weasley, Nymphadora Tonks Lupin, Alastor Maugrey, Dobby, Severus Snape. Tu comptes trop Potter. Tu ne vis pas, tu comptes les blessés, les morts. Je vais t'aider : 203 morts, Deatheaters et membres de la lumière confondus, car une vie est une vie 653 blessés et marqués à vie 69 blessés léger.
La mâchoire d'Harry se crispa. Malfoy n'avait vraiment pas changé, il lui envoyait même une lettre pour le blesser. Il aurait bien voulu arrêter sa lecture, mais lorsqu'il releva la tête, furieux, et croisa le regard plein d'espoir de Gorge, il ne fit rien. Le Weasley avait placé plus que sa boutique entre les mains du blond, il lui avait donné sa confiance. Il reprit donc sa lecture, serrant les dents.
Il faut arrêter de compter Potter, parce qu'à force, tu ne verras plus l'inquiétude dans les yeux de tes amis, de ta presque famille, de tous ceux qui t'entourent. Il faut arrêter de compter, parce que la guerre est finie. Parce qu'il faut que tu apprennes à vivre et que c'est difficile. Parce qu'il faut que comme tous tu continues à avancer. Parce que, surtout, ce n'est pas de ta faute. Tous les morts le sont parce qu'ils ont décidé de combattre. C'était leur choix, pas le tien. C'était leur destin, comme nous le dit si bien le Professeur Trelawney. Et surtout, parce que tu le sais déjà et que ce n'est pas parce que tu n'as pas peur de la mort qu'il faut l'accueillir avec joie.
Alors là, Harry se serait effondré s'il n'était pas déjà assis. Il ne l'avait pas dit à Hermione. C'était la seule chose qu'il ne lui avait pas confié. Alors comment le blond avait-il pu être au courant de ça alors qu'il ne l'avait pas vu depuis son procès. Comment pouvait-il le connaître aussi bien ? Il retint avec peine les larmes qui lui montaient. Ce n'était pas de sa faute, il n'y était pour rien. C'était peut-être un ex-deatheater qui le lui disait, mais il était soulagé que quelqu'un lui retire ce poids des épaules. Un sourire triste fleurit sur son visage. Enfin, il pourrait arrêter d'être coupable. Ce n'était pas sa faute, aucun d'eux. Ce n'était pas à cause de lui que Teddy était orphelin. C'était grâce à lui qu'il était en vie.
Tu savais que tu allais mourir durant la guerre. Tu t'es préparé pour ça. Cependant, tu as oublié une chose essentielle à ce moment, tu es le Survivant. Alors tu ne meurs pas. Par analogie, tu es comme un cafard, tu as beau essayer de l'écraser, il ne meurt pas. Alors pour une fois, vie. Ne reste pas le Survivant, devient Celui-qui-as-vaincu ou encore le Sauveur si tu te destines vraiment à une carrière d'Auror. Arrête de survivre et vie, toi qui comprends mieux la mort que n'importe qui. Toi qui durant un instant en a été le maître.
Harry avait ri au début de la lecture de ce paragraphe mais il faillit s'étrangler avec sa salive en voyant la dernière phrase. Le maître de la mort ? C'était vrai que durant un instant, il avait techniquement possédé les trois reliques de la mort. Mais cela faisait-il de lui le maître de la mort ? Et puis, comment le blond pouvait-il savoir cela de toute manière ? Harry s'énerva alors, le blond lui aussi pensait qu'il voulait devenir Auror ? Il relit rapidement la phrase. Non, il ne se basait que sur les rumeurs. Il doutait qu'il veuille vraiment devenir Auror. Harry ne sut pas pourquoi, mais le fait que Malfoy l'ait compris alors que sa famille de substitution non le rassura et détendit.
Je ne t'écris pas cela parce que je m'inquiète pour toi. Soyons honnête pour une fois et c'est pourquoi je ne t'écris pas sous le nom de Malfoy, mais sous celui de Black. Je t'écris cela car je sais que tu vas te relever. Il faut juste que tu accélères le mouvement. En bon, rivale, si tu es plus lent qu'un veracrasse, je n'aurais plus aucun plaisir.
Là, Harry se demanda si le blond faisait vraiment preuve d'honnêteté ou juste d'une mauvaise foi hilarante. Cependant, penser que Malfoy s'inquiétait vraiment pour lui l'agaça. Le blond n'avait pas à s'inquiéter pour lui, il était son rival.
Venons-en maintenant au plus important, comme je viens de te le dire, je t'écris en tant que Black, cela ne veut pas dire que mon autre moitié Malfoy n'en pense pas moins. Je t'écris en tant que Black car un Malfoy ne doit jamais s'excuser et remercier. En effet, Potter, tu as bien lu. Je t'écris pour m'excuser. Tout d'abords, je m'excuse de toutes les insultes que j'ai bien pu te faire à toi et à tes amis durant toutes ces dernières années. J'avoue qu'elles n'étaient pas toujours très pertinentes et de mon rang. Je sais que cela ne lave en rien mes tords, mais si je dois te remercier, je préfère m'être excusé avant, de tous mes actes, de ma lâcheté, de ma peur et de beaucoup de chose encore.
Harry ne put s'empêcher d'exploser de rire devant tous ses invités. Hermione s'enquit alors :
- Qu'y a-t-il ?
- Malfoy s'excuse !
- Pardon ? reprit avec incrédulité Ron.
- Il dit, je cite : ''Je m'excuse de toutes les insultes que j'ai pu te faire à toi et à tes amis durant toutes ces dernières années. J'avoue qu'elles n'étaient pas toujours très pertinentes et de mon rang.''
Le rire de Gorge perça le silence incrédule qui répondit aux paroles du brun. Harry rit rapidement avec lui rejoint par tous les anciens Gryffindors.
- J'avais peur que Malfoy ne soit malade ! s'amusa Seamus.
- Mais c'est une manière très particulière de s'excuser, toute Malfoyenne ! reprit Dean.
- Et qu'est-ce que c'est ? s'enquit Ginny essayant de calmer ses hoquet de rire et pointant du doigt les différents paquets.
Pour toute réponse, Harry reprit sa lecture.
Maintenant, je te remercie pour plusieurs choses. Tout d'abord, la plus pertinente, je te remercie d'avoir éliminé Voldemort. Je sais que le Ministre de la Magie t'a déjà remercié au nom de la communauté sorcière, mais je préfère le faire personnellement. Je te remercie pour tout ce que tu as fait pour le tuer. Je te remercie d'avoir été là. Je te remercie d'avoir accepté ta propre mort pour tous nous sauvé. Mais surtout, je te remercie d'être encore en vie. Je te remercie d'exister, tout simplement. D'être là, car sans toi, le monde aurait sombré dans le chaos et crois-moi lorsque je l'affirme. Merci d'être en vie.
Aux derniers mots, Harry ne put retenir une larme de couler. Il avait reçu de nombreuse lettre de fan, de sorcier qu'il ne connaissait pas. D'ailleurs, la moitié des cadeaux qu'il avait ouverts ce soir était de personnes qu'il n'avait jamais vues. Chacun avait été agrémenté de lettre lui expliquant qu'ils le remerciaient de les avoir sauvé, d'avoir vaincu, d'avoir tué. On l'avait remercié publiquement d'avoir vaincu Voldemort. Tous ses amis l'avaient remercié d'avoir vaincu Voldemort et étaient soulagés qu'il soit encore en vie. Mais personne ne l'avait remercié parce qu'il existait. Beaucoup aurait préféré qu'il soit mort ou n'ait jamais vu le jour. Pour une personne au moins, son existence était une bénédiction. Bien évidemment, il laissa de côté le fait qu'il s'agisse de Malfoy. Mais au moins, il en avait la certitude : quelqu'un sur cette planète était heureux qu'il existe. Il n'aimait pas les non-dits.
Il sentit alors un mouvement sur sa droite, Ginny cherchait à lire par-dessus son épaule. Il se plaça de sorte qu'elle ne puisse pas.
- Harry, laisse-moi lire.
- Cela ne te regarde pas Ginny, rétorqua-t-il sèchement.
Il ne savait pourquoi, mais il voulait être le seul à lire cette missive. Il refusait que quiconque ne la lise, elle n'était, après-tout, destinée qu'à lui.
- Mais Harry, tu pleures, ne put s'empêcher de dire Ginny d'un ton suppliant.
- Oui, car ses mots me touchent.
- Que dit-il ? s'enquit alors Hermione.
- Quelque chose que personne ne m'a jamais dit, ou même pensé à me dire. On m'a d'ailleurs souvent dit le contraire.
C'était pour cela que ces mots le touchaient. Il avait passé son enfance entouré de personnes pour qui son existence était une infamie. Hermione hocha la tête en signe de compréhension. Elle ne savait sûrement pas de quoi il en retournait, mais elle comprenait qu'il n'ait pas envie dans parler. Tous les autres suivirent son exemple attendant patiemment qu'Harry ne termine. Il reprit donc.
Bien sûr, je te remercie de m'avoir sauvé la vie. Dans la salle sur demande, tu m'as sauvé du Feudeymon. Pour cet acte, je te dois une dette de vie. En tant que Malfoy, il m'est insupportable d'avoir la moindre dette. Bien évidemment, tu ne dois pas savoir de quoi il retourne. C'est pourquoi j'en profite. Tu as dû remarquer qu'avec cette missive se trouvaient deux autres rouleaux. Ouvre-les. Je sais que cela ne réparera surement pas ma dette, mais cela l'amoindrit. J'espère que tu l'accepteras et considéreras le fait que je n'ai rien dit au Manoir et cela comme une compensation suffisante. Sinon, renseigne-toi auprès de Granger et viens me voir préparer. Je suppose que je n'ai pas à t'indiquer où me trouver.
Harry ne savait, bien évidemment, pas ce qu'était une dette de vie. Il prit cependant les rouleaux comme le blond le lui avait indiqué et ouvrit le premier. Sous le regard surpris de tous, il l'étala :
- Est-ce que c'est bien ce que je crois ou je fabule ? demanda alors Denis Crivey.
Tous retenaient leur souffle devant un simple bout de parchemin. Hermione, généreuse, se décida à leur offrir la possibilité de respirer de nouveau. Elle prit donc le parchemin et lu :
- ''Moi, Draco Lucius Malfoy, fils de Lucius Abraxas Malfoy et de Narcissa Druella Malfoy, née Black,
Héritier direct de la puissante famille des Malfoy et chef de la puissante famille des Malfoy,
Héritier par la magie de la sage famille des Prince et chef de la sage famille des Prince,
Héritier indirect et nommé par la magie de la noble famille des Black et chef de la noble famille des Black,
Détenteur provisoire des pouvoirs du chef de la rusée famille des Slytherin, nommé par Salazar Sagittarius Slytherin,
Je renie de la noble famille des Black et d'hériter de sa puissance Bellatrix Druella Lestrange, née Black et tous ses descendants,
Réhabilite à l'honneur de porter le nom de la noble famille des Black et d'hériter de sa puissance Andromeda Druella Black ainsi que tous ses descendants, soit Nymphadora Lupin, née Tonks et Teddy Remus Lupin,
Réhabilite à l'honneur de porter le nom de la noble famille des Black et d'hériter de sa puissance Sirius Orion Black,
Partage mes droits de porter le nom de chef de la noble famille des Black en reléguant une moitié de cet honneur au descendant, par la magie, du défunt Sirius Orion Black, soit Harry James Potter.''
- Il a vraiment rendu son nom à Sirius ? s'enquit Bill.
- Et à Andromeda, compléta Percy tout en prenant le papier des mains de Hermione. C'est une procédure légale. Il leur a rendu leur place dans la famille.
- Il a renié Bellatrix, reprit Fleur.
- Pourquoi avoir fait ça ? demanda alors Hermione.
- Pourquoi maintenant, franchement cela ne sert à rien, ils sont morts ! s'énerva Ron.
- Sirius a toujours été blessé par le rejet de sa mère, reprit Harry. Même s'il est mort, je suis certain qu'il est heureux de cela. De plus, je suis heureux de savoir qu'Andromeda n'aura plus à jouer les femmes fortes et indépendantes de sa famille. Elle est toujours sur la défensive lorsque l'on parle de sa famille, ce rejet devait l'avoir fortement blessée. Selon leur tradition, cela doit avoir une grande importance pour elle de, de nouveau, appartenir à la famille Black.
- Personnellement, je suis plutôt heureux que Bellatrix soit reniée, même morte, elle doit encore subir des tortures. Sa mémoire est entachée à cause de cela, affirma Neville.
- Pourquoi ? s'enquit Harry ne comprenant pas tout.
- Chez les sang-purs, la mémoire d'un mort ne peut être entachée par la vie qu'il a vécu, sauf s'il est renié. Si vit après la mort il y a vraiment, le mort subit toutes les souffrances qu'il a fait subir aux autres.
Harry acquiesça. Hermione s'exaspéra dans son coin et décida d'interrompre la conversation d'une voix un peu plus forte :
- Cela ne répond toujours pas ma question. Pourquoi faire ça ?
- Il règle sa dette de vie envers moi, répondit Harry.
- Malfoy avait une dette de vie envers toi ? se surprirent de nombreuses personnes.
- Tu lui as demandé de faire ça ? s'exclama Ron.
Harry hocha négativement la tête et expliqua :
- Je ne sais pas ce qu'est une dette de vie, Ron.
- Je me disais aussi, commenta Hermione.
- Il a décidé que ce serait ce qui réglerait ma dette. Je ne sais pas ce qu'est l'autre rouleau, mais…
- Il ne peut décider à ta place, contrecarra Ginny. C'était à toi de choisir ce que tu voulais lui demander.
- Oui, mais si Harry accepte ce payement, il n'y a aucun problème, rétorqua Dean.
- Il a écrit que si cela ne me convenait pas, je pouvais toujours venir lui porter réclamation.
Tous acquiescèrent et Harry prit le second rouleau. Mais avant, qu'il n'ait pu le dérouler, Denis demanda, pointant l'autre parchemin :
- Dites, c'est quoi cette liste ?
Voyant que personne ne comprenait il lut :
- ''Ci-joint la liste des propriétés et possessions hérités par le nouveau chef de famille Harry James Potter :
- Le Chemin des verdures, 56 rue des fleurettes, St Sebastien, Espagne
- La Cuisinière, 1 avenue Jean Matignon, Arcachon, France
- Le Refuge, 12 Square Grimmauld, Londres, Angleterre
- Plusieurs actions auprès du Daily Prophet, The Chicaneur,…
- Le coffre n°23, Banque de Gringotts, Angleterre ce dernier possédant tous les actes de propriétés et tous les papiers officiels des actions de la noble famille des Black appartenant au nouveau chef de famille.''
- Ils savaient pour le QG, alors pourquoi… ? mais Bill ne finit pas sa phrase.
Tous comprirent, Draco Malfoy et Narcissa Malfoy, n'étaient pas et n'auraient jamais dû être une menace. Harry laissa de côté toutes ses questions. Il devrait sûrement aller voir ce qu'était le coffre à la banque. Il reprit le parchemin et déroula le second. De nouveau, il l'étala de sorte que tous puissent le voir.
- J'Y… CROIS… PAS ! s'exclama lentement avec une grande puissance vocale Luna.
Tous se tournèrent vers elle surpris.
- Cela est incroyable, des Porajougs ! dit-elle alors qu'elle observait quelque part derrière la chouette couleur neige qui n'avait toujours pas voulu partir.
Personne ne prêta attention à son exclamation et tous se reconcentrèrent sur le papier. Harry n'aurait jamais soupçonné que le blond puisse posséder ça.
- C'est une blague ? Enfin, je veux dire…, tenta vainement d'expliquer Seamus perdu.
Cette fois, ce fut Charlie qui prit la missive et lut :
- '' Moi, Draco Lucius Malfoy, fils de Lucius Abraxas Malfoy et de Narcissa Druella Malfoy, née Black,
Héritier direct de la puissante famille des Malfoy et chef de la puissante famille des Malfoy,
Héritier par la magie de la sage famille des Prince et chef de la sage famille des Prince,
Héritier indirect et nommé par la magie de la noble famille des Black et chef de la noble famille des Black,
Détenteur provisoire des pouvoirs du chef de la rusée famille des Slytherin, nommé par Salazar Sagittarius Slytherin,
Détenteur provisoire des pouvoirs du chef de l'ancienne famille des Potter, nommé par Lyra Cygnus Potter, née Malfoy, femme du défunt chef de l'ancienne famille des Potter, Scorpius Abraxas Potter, sans héritier reconnu,
Je réhabilite à l'honneur de porter le nom de l'ancienne famille des Potter et d'hériter de sa puissance Thomas Scorpuis Potter ainsi que tous ses descendants, soit James Thomas Potter et Harry James Potter,''
- Attends, le coupa Bill. Harry n'était pas légitimement un Potter ?
- Il faudrait le vérifier, mais de toute évidence, non. Ce papier est réel, c'est un successoiers.
Tous se tournèrent vers Harry qui semblait autant surpris qu'eux. Pourquoi ne lui avait-on pas dit ? Il s'emblerait que son grand-père se soit fait renier de la maison, peut-être son père ne le savait-il pas ? Non, c'était absurde, vu l'importance que cela avait. Il aurait dû savoir.
- Continue, ordonna-t-il à Charlie.
- ''Je redonne donc les droits de porter le nom de chef de l'ancienne famille des Potter au descendant direct du défunt chef de famille James Thomas Potter, soit Harry James Potter.
Ci-joint la liste des propriétés et possessions héritées par le nouveau chef de famille Harry James Potter :
- La Maison, impasse des Sequoias, Godric's Hollow, Angleterre,
- Le Manoir Potter, sur les terres Potter, Irlande,
- Le Jardinier, rue Balisier, St Malo, France,
- La Commère, 3 rue du Maréchal Ferrand, Berlin sorcier, Allemagne,
- La boutique Olivender's, Diagon Alley, Londres sorcier, Angleterre,
- Plusieurs actions auprès de Windows, Apple, IKEA,…
- Le coffre n°6, Banque de Gringotts, Angleterre ce dernier possédant tous les actes de propriétés et tous les papiers officiels des actions de la noble famille Potter.''
- Je pense qu'il a largement compensé sa dette de vie, déclara Harry.
- Alors il faut que tu le dises, expliqua Hermione.
- Dire quoi ? s'enquit le brun agacé.
- Moi, Harry James Potter, fils de James Thomas Potter et de Lily Potter, née Evans, est satisfait des actes que Draco Lucius Malfoy, fils de Lucius Abraxas Malfoy et de Narcissa Druella Malfoy, née Black, a accompli pour moi, je l'acquitte donc de la dette de vie qu'il me doit, récita Percy.
Harry s'exécuta et une étrange lueur bleutée s'échappa de lui. On lui affirma que cela était normal. Il reprit alors la lettre et continua sa lecture.
En tout bien tout honneur, il me semble que le 31 juillet est la date de ton anniversaire. Alors, comme j'ai eu la bonne idée de t'envoyer cette lettre aujourd'hui, je me retrouve dans l'obligation, par ma mère, de t'offrir quelque chose. Alors je me suis posé la question : que souhaites-tu ? Simple, quand on sait que tu peux avoir tout ce que tu désires ! Bien évidemment, je n'ai pas attendu ta réponse. Tu dois donc avoir avec cette missive un petit paquet vert. Ouvre-le. Je t'offre donc ce répétorium. Je te prierai de n'en parler à personne. Cependant, je pense que tu en parleras avec tes deux compères c'est pourquoi je te préviens, tu pourras le montrer à qui tu le souhaites, mais il ne fonctionnera qu'avec toi ou moi. Il est programmé ainsi.
Harry prit donc le paquet vert et l'ouvrit. Il découvrit un petit objet métallique. Harry trouva qu'il ressemblait grandement à un retourneur de temps. Cependant, il n'y avait aucune molette pour faire bouger la pièce centrale. Il préféra faire disparaître l'objet des yeux inquisiteurs de l'assemblée. Le blond lui avait demandé de gardé cela secret, il pouvait bien s'exécuter. Pour le moment. Il reprit la lettre alors que tous auraient voulu savoir ce que contenait la petite boite verte. Harry aurait bien ri de leur expression, mais il préféra lire afin de ne pas les vexer.
Tu dois sûrement te demander ce qu'est un répétorium. Je ne te dirai rien, à toi de comprendre. Je te dirai juste qu'il te suffit de penser pour supprimer. Je pense qu'il pourra t'aider à vivre la vie que tu aurais voulu avec les personnes que tu aurais souhaité. Bien évidemment, il te faudra chercher.
Joyeux anniversaire Harry.
Avec mes meilleures intentions,
Ton rivale et adversaire,
Draco Lucius Malfoy, renommé Black pour la durée de cette missive.
PS : La magnifique chouette qui vient de t'apporter cette lettre, a une histoire bien atypique. Permet-moi de te la raconter. Il était donc une fois un hibou grand-duc compagnon d'un magnifique jeune homme blond. Ce hibou se promenait souvent aimant les longues ballades. Un soir de juillet, il survolait une petite bourgade proche de Londres lorsqu'il fut foudroyé par la beauté d'une chouette en perdition. Cette dernière avait en effet reçu un sort de stupéfixion alors qu'elle protégeait son maître et tombait à grande vitesse. L'impact lui aurait été fatal si le hibou, sous le charme, ne l'avait par rattraper de ses griffes. Voyant l'état fort peu bon de son amour, il la ramena à son maître, généreux adolescent, géni et spécialiste des potions avec un don pour la guérison.
Draco Lucius Malfoy aimait surtout s'envoyer des fleurs remarqua Harry alors que son regard se reposait sur la chouette blanche qui se rapprocha de lui.
Le blond la soigna donc et, un an plus tard, elle était de nouveau en parfaite santé et réclamait son ancien maître car elle lui était restée fidèle malgré son amour pour le hibou grand-duc. Le maitre blond fit quelque recherche et apprit son nom : Hedwige. Je ne pense pas que te dire que je te l'offre soit une bonne chose, mais je te conseille de la laisser aller retrouver mon hibou lorsqu'elle le voudra, ils peuvent être très dangereux lorsqu'ils désirent se voir.
Et Harry pleura de nouveau. Quelques larmes coulant le long de ses joues. C'était elle. Sa chouette, sa fidèle amie, Hedwige. Il passa une main tendre dans ses plumes et la chouette hulula joyeusement. Harry ne put s'empêcher de sourire tout en murmurant :
- Hedwige, comme tu m'as manqué ma belle, j'ai cru ne jamais te revoir,…
Hermione faillit pleurer avec lui en entendant ses paroles, mais ce fut la seule à les entendre. Ginny s'angoissait dans son coin ne comprenant pas comment une lettre de Malfoy pouvait faire pleurer son beau brun, les autres étaient trop occupés à fixer la petite boite bleu comme s'ils voulaient voir à travers. Harry se reprit, sécha ses larmes tandis qu'un grand sourire s'étalait sur ses lèvres et continua, le parchemin étant encore long.
PPS : Ma mère veut compléter cette lettre.
Cher Monsieur Harry James Potter,
Depuis cette nuit dans la forêt interdite, vous me devez une dette de vie. Je considère votre victoire contre le Lord et votre témoignage en notre faveur, à Draco et à moi, comme un remboursement. Comme vous l'a dit mon fils, un Black sait remercier. Alors je vous remercie de tous ce vous avez fait et vous lave de cette dette. Vous ne me devez plus rien.
En tant que Black et en me rappelant de l'importance de la famille, j'aimerai vous demander une faveur. Pourriez-vous me remettre en contact avec ma sœur, Andromeda. Je souhaiterais l'épauler dans cette épreuve qu'est la mort de Nymphadora. Nous avons passé trop de temps éloignées l'une de l'autre. Plus de vingt ans sans se voir est bien trop pour deux sœurs. J'espère que vous comprendrez et accepterez, bien évidement si Andromeda l'accepte elle aussi.
Harry espéra alors que, oui, Andromeda accepte. La famille était quelque chose de sacré pour lui. Il essayerait, mais y arriverait-il ?
En tant qu'être les plus proches de cet homme exceptionnel et, comme personne n'accepte de reconnaître la valeur d'un homme bon, nous organiserons, Draco et moi, les funérailles du Professeur Severus Snape. Comme j'ai remarqué que vous teniez à rétablir sa réputation, même si tous vos efforts ont été vains, je vous invite à nous rejoindre, à 10h le 31 aout à Godric's Hollow près de l'église. J'espère bien que vous comprendrez que cet acte est parfaitement déplaisant pour le Ministère et qu'il doit donc rester secret. Je compte donc sur votre discrétion.
Harry y serait, oui, Harry ne pouvait pas ne pas assister à l'enterrement d'un homme aussi courageux que Severus. Il n'avait pas compris pourquoi personne ne voulait faire de lui le héros qu'il était. Cela l'avait révolté. Alors il ne dirait rien et irait, en l'honneur de son courage et de son amour pour sa mère.
Joint avec tout ceci un petit présent de ma part pour votre anniversaire : le coffret bleu. Sachez chérir chaque instant passé avec votre famille. Vous ne le savez peut-être pas mais, Monsieur Potter, la famille Potter a été l'une des plus purs et respectant le plus les traditions, au fil des siècles. A vous de vous renseigner pour comprendre la signification de mon présent, en espérant que la symbolique traditionnelle de ce geste ne vous rebute pas après ces derniers temps défavorables à ce traditionalisme.
Cinq : deux car vous êtes un Potter, deux autres car vous êtes aussi un héritier Black selon l'héritage de mon cousin, Sirius, et que je vous reconnais comme tel, et un car vous êtes le parrain d'un nouvel héritier Black. Bon anniversaire Monsieur Potter. En espérant que vous passerez une bonne soirée en compagnie de votre famille Weasley.
Agréé mes sincères sentiments,
Narcissa Druella Malfoy, redevenue Black après la guerre.
Il prit donc le coffret bleu et l'ouvrit. Dedans, il y avait cinq anneaux. Il ne comprit en aucun cas la signification de ces derniers, tous comme ces compagnons. Pour ne pas les perdre, il les accrocha à sa nouvelle chaîne. Il demanderait des explications à Andromeda. Elle devrait savoir. Pour l'instant, il allait continuer à profiter de sa petite fête. Il s'inquiéterait de ce qu'était un répétorium plus tard, après en avoir parlé avec Hermione et Ron.
A suivre...
J'espère que vous avez aimé.
J'apprécierai que vous laissiez un commentaire.
A bientôt pour la suite. (Si vous trouvez le prologue trop longs, les chapitres l'étant encore plus, je l'ai scinderai en morceau.)
