Bonjour, me voici de retour avec une petite fiction HPDM.
Les personnages ne sont toujours pas à moi mais à J. K. Rolwing.
J'espère que vous aimerez.
Bonne lecture.
Prologue
Tout était vert sous le soleil d'été. Harry, du haut de ses cinq ans, progressait difficilement sur le chemin caillouteux qui les menait jusqu'au sommet de la montagne. L'enfant observait avec amusement son cousin Dudley en surpoids haleter et suer fortement. Le petit brun, alors qu'il s'émerveillait de la flore environnante, se demandait quelle idée saugrenue était passée dans l'esprit de son oncle et de sa tante pour partir en randonnée alors que sa famille était on ne peut moins sportive. Pourtant, sa tante paressait se détendre et sa mine renfrognée s'éclaircissait alors que son mari lui jetait des regards assassin et que son fils commençait un caprice qui durait depuis dix minutes et allait surement en continuer une trentaine. Harry devait déjà porter son sac et se demandait, si finalement, Pétunia n'allait pas craquer et le porter sachant Vernon incapable de cet exploit.
Le petit brun était, lui, très heureux de cette promenade. C'était la première fois depuis quatre ans qu'il recevait quelque chose pour son anniversaire. Encore innocent, il ne soupçonnait pas que sa famille avait complètement oubliée la date et qu'elle organisait cette sortie pour profiter de ses vacances. Harry s'arrêta devant un buisson d'où il entendait provenir des voix. Sa famille l'ayant complètement oublié et poursuivant sa route, lorsque Harry se releva, il se retrouva seul. Le jeune garçon commença à paniquer, il avait peur que sa tante et son oncle l'aient abandonné comme ses parents avant eux. Il ne voulait plus se trouver seul. Il prit donc son courage à deux mains et poursuivit sa route suivant son chemin espérant les rattraper.
Seul, Harry n'avança pas bien vite avec ses petites jambes et sa curiosité reprenant le dessus sur son angoisse. Ce fut pourquoi, trop prit dans ses pensées et dans son observation d'un immense arbre, il bifurqua sur la droite à un croisement. Il s'enfonça de plus en plus dans la forêt et la pente devint de plus en plus raide, l'obligeant à la descendre sur les fesses .Arrivé en bas, sale et couvert de poussière, Harry ne trouva plus de chemin. Sa panique reprit le pas sur son éblouissement passé et il commença à trembler. Il farfouilla un peu dans le sac de son cousin pour y trouver un moyen de remonter la pente trop raide pour lui. Il ne découvrit rien d'autre que de la nourriture.
Harry, sentant son incapacité à se sortir de ce problème, s'adossa contre un arbre et décida d'attendre. A chaque minute passée, il lui sembla attendre des heures. Le petit garçon très courageux redoubla d'inquiétude et commença à pleurer. Le silence répondit à son sanglot et Harry comprit qu'il avait été encore abandonné. La nuit commença à tomber et son estomac se contractait de plus en plus car il était terrifié. Finalement, Harry se fit un abri de feuilles et de branches et s'installa tremblant de froid. Harry s'endormit alors à l'abri.
Quelques heures plus tard son estomac se manifesta réclamant son seul unique repas journalier. Harry se réveilla alors et chercha dans le sac de son cousin et ressorti quelques vivres. Savourant sa barre chocolatée, Harry se stoppa entendant un grondement. Un orage éclata quelques secondes plus tard inondant son abri et rendant l'endroit dangereux. Il n'eut pas d'autre choix que de reprendre son sac sur ses épaules et de partir chercher un abri au sec dans les arbres. Cependant l'orage étant trop fort et la tempête s'accentuant davantage, le sol devint meuble et le petit garçon dans sa fuite glissa le long d'une pente très escarpée tapant arbres et rochers, perdant au passage ses lunettes.
Il se retrouva en bas de la pente arrêté par un arbre se le prenant de plein fouet dans le dos. Il laissa échapper une longue complainte perdu dans un grondement de tonnerre. Harry se recroquevilla sur lui-même et s'effondra de nouveau en sanglot. Le froid mordant lui permettant de ne pas ressentir la douleur, il s'évanouit.
Un jour plus tard, la tempête ayant cessé depuis deux heures, Harry se fit réveiller par les rayons du soleil et son corps douloureux. Il prit cependant sur lui-même et se releva sur ses jambes vacillantes, ses larmes dévalant ses joues. Il tira plus qu'il ne porta son sac à dos et reprit sa route espérant y croiser quelqu'un. Sa progression fut lente, laborieuse et pénible à cause de sa cheville cassée.
Ce ne fut qu'au bout de trois longues heures qu'il repéra enfin des voix. Il avança alors plus rapidement de peur d'être semé par les voix et manqua de tomber à plusieurs reprises. Il parvint cependant à destination mais, lorsqu'il atterrit dans la petite clairière, il ne vit aucun homme. Myope comme une taupe, il se rapprocha de la source du bruit pour être certain et tomba alors nez à nez avec un serpent. Il eut un mouvement de recul et tomba sur ses fesses alors qu'un sanglot le secouait. Il avait espéré pour rien. Le serpent se rapprocha alors intrigué. Sa langue fourchue caressa le bras du petit garçon recroquevillé sur lui-même le faisant relever la tête. Le serpent fut subjugué par la pureté des yeux émeraude et scintillants du garçon et, de sa tête, lui caressa la joue. Il siffla alors :
« Qu'y a-t-il, jeune humain ? »
Le petit bonhomme ne répondit rien mais ses pleures redoublèrent. Le serpent entoura alors son bras et Harry sursauta à se contact avant de répondre :
« Je me suis perdu dans la montagne. »
« Et que cherche-tu ? »
Harry eut un moment d'hésitation avant de répondre en toute honnêteté car il ne pouvait et ne voulait mentir au serpent :
« Une famille. »
Le serpent, s'il l'avait pu, sourit et se plaça dans la nuque du garçon avant de lui siffler à l'oreille :
« Je peux te conduire à l'endroit que tu recherches, mais tout à un prix. »
« Quel prix pour une famille ? »
« Celui d'être le mienne. »
Harry accepta et grâce à l'aide du serpent, nommé Anguis trouva un chemin jusqu'à la sortie de la forêt.
QUELQUES MOIS PLUS TARDS DANS UN MONDE CACHE PAR UN AUTRE :
LE SURVIVANT EST MORT.
Celui-qui-a-survécu a disparu depuis maintenant plusieurs mois. Cela fait exactement six mois que Harry James Potter, sauveur du monde sorcier à seulement un an, s'est perdu dans les montagnes entourant le Lake District pendant des vacances qu'il passait en compagnie de sa famille moldu, les Dursley. A seulement cinq ans, le-garçon-à-la-cicatrice-en-forme-d'éclaire, n'a surement pas pu survivre seul. Durant ces derniers mois, moldus et sorciers ont travaillé ensemble afin de retrouver cet enfant. Mais les recherches se sont soldées par un échec. Le garçon qui nous a tous sauvé est considéré comme mort aux yeux du ministère.
Ce jour du 12 janvier a été déclaré par le ministre de la magie comme jour de deuil. Une minute de silence sera organisé en l'honneur de ce si jeune héros.
[…]
Les moldus en charge du jeune Harry ont été interrogés pour vérifier leur innocence dans la mort du jeune garçon. La femme nous a déclaré sous verita serum : « Ce n'était qu'un monstre et il n'a que ce qu'il mérite. Mais si j'avais voulu m'en débarrasser, je l'aurai envoyé dans un orphelinat et il n'aurait pas passé le seuil de ma porte. »
Ainsi, Dumbledore, directeur de Poudlard, ayant confié le jeune garçon à cette famille n'a lui, non plus, pas été inculpé. Il a cependant refusé toutes déclarations après nous avoir dit cela : « Je le considérais comme mon petit-fils. »
De nombreuses réactions ont vu le jour après la déclaration de la disparition du sauveur. Beaucoup redoute qu'un nouveau mage noir n'apparaisse. Le jeune Harry restait leur espoir et beaucoup avait en tête qu'il pourrait encore les sauver si jamais le plus grand mage noir du siècle revenait. […]
A suivre...
J'espère que cela vous as plus et que vous me direz ce que vous en avez pensé.
A bientôt.
