Le Projet A
Disclaimer : Alors :
Harry Potter et tous son univers appartiennent à J.K. Rowling
Dragons à Cressida Crowell et à Dreamworks
Raiponce à Disney (et accessoirement aux Frères Grimm)
Les 5 légendes à William Joyce et à Dreamworks
Rebelle à Pixar (Disney ?)
Résumé : UA Big Four Poudlard. Raiponce, Harold, Mérida et Jack. Quatre ados qui ne se ressemblent en rien. Quatre ados qu'un livre écrit par les Maraudeurs va rassembler en un seul projet. Le Projet A.
Note : J'utilise les noms d'Harold et de Raiponce. J'adore « Hiccup » mais j'exècre « Rapunzel » à un tel point que la version française gagne haut la main.
J'utilise aussi le nom d'Harold Horrib'Haddoc, même si je préfère Horrendous. La raison apparaîtra vers le chapitre 4 (normalement).
Note 2 : Cette fiction va raconter les 7 années des Big Four à Poudlard, plus deux années supplémentaires. Et cela pour environ une grosse cinquantaine de chapitres, plus des Annexes, plus un épilogue et peut-être des OS post-épilogues. Bref, on est parti pour un bout de temps ensemble.
Note 3 : Cela risque d'être un peu moins rose que dans les films. Il va y avoir des morts, du sang, ect. En bref, tout ce qui justifie le rating T. Tout ce qui sera au-dessus de T (comme les lemons, par exemple), sera publié sur une fic à part. S'ils sont publiés…
Note 4 : Je n'ai actuellement pas de bêta-correcteur/trice et j'en cherche un. Cependant, j'écris aussi sur le fandom Harry Potter donc ça m'arrangerai d'en trouver un(e) qui accepterait de corriger ces fics-là autant que celle-ci. Si vous êtes intéressé, n'hésitez pas à me le dire !
Et maintenant, place à la fiction !
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Partie 1 : En avant pour Poudlard
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Prologue : Aux quatre coins du Royaume-Unis
Jack était, malgré l'interdiction de sa mère, pieds nus. Pieds nus dans l'herbe, au bord du petit lac près de la maison de son Grand-père, en train de ronchonner. L'été 1989 était particulièrement chaud, et Jack détestait la chaleur. Mais depuis que sa sœur avait failli se noyer dans le lac, il n'était plus question d'y mettre un pied. Il était courageux, mais pas fou. Sa mère l'étriperait vif s'il avait le malheur de mettre un seul orteil dans l'eau. Alors Jack était condamné à râler contre la chaleur, en laissant son regard bleu dériver sur les eaux du lac.
Ses ronchonnements prirent bien vite fin quand il vit une chouette faire un piqué vers la fenêtre de sa cuisine. Les rares chouettes qui volaient la journée étaient des messagères, d'habitudes toutes destinées à son Grand-père. Mais pas celle-là, pas aujourd'hui. Cette lettre, elle était pour lui.
Jack se releva d'un bond, puis se précipita à l'intérieur. Il prit quand même garde à remettre ses chaussures avant de franchir le pas de la porte. Sa mère n'était vraiment pas quelqu'un à se mettre à dos.
La jeune femme était d'ailleurs dans la cuisine, la fameuse lettre entre les mains. Quand elle vit son fils entrer en trombe, elle réprima un sourire triste. Cette lettre était ce qu'elle redoutait depuis longtemps. Le « Poudlard » écrit en grand sur le devant de l'enveloppe ne laissait aucun doute. Son fils allait bientôt partir loin d'elle.
« - Maman ? Maman ? C'est ma lettre ? »
Tatiana « Tooth » Overland finit par sortir de sa contemplation.
« - Oui. Tu vois qu'elle a fini par arriver. Je te l'avais dit. Seul l'héritier du Clan est privé de magie. Tu ne risquais rien. Poudlard te tend les bras.
- Reste à savoir s'ils ne nous le renverrons pas aussi vite qu'il est arrivé, s'exclama une grosse voix.
- North, ne dis pas ça !
North Overland était grand autant que sa belle-fille était frêle. Plus de deux mètres de haut, et un ventre qu'il devait à son régime « lait et cookies ». Sans se départir de son sourire, il attrapa la lettre.
« - Les Animaux Fantastiques, chaudron taille 2, baguette,… Bon, eh bien je pense que c'est clair, il va falloir se rendre au Chemin de Traverse. Et prendre Jack,… soupira l'homme. »
D'habitude, ni lui ni Tatiana ne prenait le risque de prendre Jack pour faire les courses. Pas depuis que le garnement avait réussi à faire exploser tout le stock de pétards de Zonko. Deux fois.
« - C'est vrai ? Je peux venir ? demanda Jack.
- Nous n'avons pas vraiment le choix. Tu dois être là pour qu'Ollivander te trouve une baguette, répondit sa mère.
- Super !
- Nous irons après-demain. Pendant que ta petite sœur est chez nos cousins. Pas la peine d'amener deux catastrophes en même temps au Chemin de Traverse. Mais tu as intérêt à être sage, Jack, gronda North. À la moindre bêtise, tu n'échapperas pas à la fessée, tout second du Clan que tu es.
- Promis, Grand-père. »
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Bien plus au nord de là, une jeune fille était loin de se plaindre de la chaleur. C'était le meilleur moment pour chasser. Les animaux, insouciants, sortaient de leur cachette pour profiter de la lumière, au même titre que les humains.
Mérida pila net. Quelques mètres plus loin, un lapin mâchonnait un pissenlit. La jeune fille se décala d'un pas, se cachant dans les arbres, encocha une flèche, banda son arc et…. N'eut pas le temps de tirer. Quelques secondes à peine avant qu'elle ne tire, un hibou avait fondu sur la proie insouciante et l'avait emportée au loin, vers le château.
Mérida se retint d'hurler. Elle voulait juste faire peur à ce lapin, en tirant sur le tronc derrière lui. Et voilà qu'un hibou idiot attrapait cette pauvre bête sous son nez. La jeune fille comptait bien se venger du volatile. Et il n'y avait qu'un seul endroit où un oiseau nocturne se rendait en pleine journée, surtout avec une lettre à la patte : le Château Dunbroch.
La rousse enfourcha Angus, son cheval, puis parti comme une furie vers la bâtisse que l'on apercevait au loin. Elle y arriva en un petit quart d'heure. Elle dessella le cheval, lui donna une carotte, puis demanda à un des garçons d'écurie de bien vouloir le panser. Si le hibou apportait la lettre à laquelle Mérida pensait, il était peu probable qu'elle ait la possibilité de faire une autre ballade aujourd'hui.
À peine eut elle le temps mettre un pied dans le château, qu'un elfe de maison vint la quérir. Apparemment, « Madame sa Mère », comme disait le petit serviteur, requérait sa présence dans le salon attenant à la bibliothèque. Le Salon des Annonces, comme l'appelait Mérida. C'était là que son père annonçait tout ce qui allait avoir des répercussions sur la famille. Pour la jeune fille, y être invité personnellement était un bon moyen pour sentir une saine dose de stress s'écouler dans ses veines.
Sans perdre trop de temps, elle se dirigea vers la pièce. Sa mère serait déjà bien assez énervée par son état général, à savoir sa robe déchirée et ses cheveux garnis de feuilles, pour qu'elle puisse se permettre arriver exagérément en retard. En se retrouvant dans le mauvais couloir, elle maudit un instant son père d'être un châtelain. Après 11 ans à habiter ici, elle arrivait encore à se perdre dans la bâtisse. Elle rebroussa chemin, puis tourna à droite au croisement. Elle arriva enfin devant la bonne porte. Un peu anxieuse, elle toqua à la porte du salon.
« - Ah, Mérida, ma fille. Te voilà enfin. Ta mère et moi commencions…
- Mérida ! Où as-tu encore été trainé ? Dans les bois, je suppose, au vu de l'état abominable de ta robe. Sans parler de tes cheveux. Ne les avais-je pas attachés, ce matin ?
- Comme tous les matins, mère. Et comme tous les matins, je les aie détachés dès que j'ai quitté le domaine sur Angus.
- Une jeune demoiselle bien élevée, fille de seigneur de surcroit, doit toujours être bien mise. Que ce serait-il passé si nous t'avions appelé ici pour que tu présentes tes hommages à quelqu'un d'important.
- Vous auriez envoyé un bataillon de ces maudits elfes me rendre présentable. Comme d'habitude.
- Je n'aurais pas à le faire si tu avais des passe-temps de jeune fille normale. Comme la broderie ou…
- Élinor, très chère, je m'excuse de vous interrompre dans ce moment de communion mère-fille, mais ce n'est pas le sujet du jour. Mérida, si je t'ai appelé ici, c'est que j'ai reçu une lettre te concernant.
- Une lettre me concernant ? Par pitié Père, ne me dites pas que c'est encore une demande en mariage du Seigneur Dingwall.
- Je ne comprends d'ailleurs toujours pas pourquoi tu as refusé de… commença Élinor.
- Ma chère, s'il-vous-plaît, ne recommencez pas. Non Mérida, ce n'est pas une demande en mariage. C'est une lettre de Poudlard. Tu es officiellement inscrite à l'école de Sorcellerie.
- C'est vrai ? Vous êtes sérieux ? demanda la rousse, sautillant presque sur place. Vous,… vous ne voulez plus m'empêcher d'y aller.
- Non, ma fille. On a décidé de te laisser partir. Nous irons au Chemin de Traverse demain, répondit le géant roux. »
Faisant fi des convenances, la jeune fille s'avança et serra son père, ou tu du moins son ventre vu la taille de l'homme, contre elle.
« - Merci père. Infiniment.
- De rien petite princesse. Maintenant, je pense que ta mère à quelques conseils à te donner avant ton départ, même s'il n'est que dans un mois. Je vous laisse.
- Bien. Saches tout d'abord que Poudlard regorge de la prochaine génération de Lord. Il faudra donc veiller à te conduire convenablement et… »
Désespérée, Mérida se laissa tomber sur un fauteuil. En entendant sa mère la reprendre sur le peu de grâce dont elle avait fait preuve pendant se laissé-allé, elle soupira, ne pensant qu'à une chose : « Vivement Poudlard »
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Au sud du Pays de Galle, se trouvait un autre jeune homme. Penché à la fenêtre, il regardait le soleil disparaître au loin à l'ouest. Ces magnifiques couchés de soleil étaient l'un des rares avantages de vivre à Beurk, pensa Harold. Puis, dans la pénombre rougeâtre du crépuscule, une gigantesque ombre volante traversa la demi-sphère orange de part en part. Les pensées du jeune homme se firent bien plus amères en apercevant un des nombreux désavantages de vivre à Beurk. Une voix hurla soudain :
« - DRAGON ! »
Harold ne perdit pas une seconde. Enfilant ses bottes, il descendit l'escalier quatre à quatre et ouvrit la porte en grand. Contrairement à ses attentes, ce n'était pas une horde de dragon qui surgissait des ténèbres, mais une simple chouette, poursuivie par un Cauchemar Monstrueux. Le volatile se rua à l'intérieur, toujours poursuivit par le reptile. Harold était prêt à refermer la porte, dans l'espoir futile d'empêcher le dragon d'entrer, mais celui-ci n'eut pas le temps de faire un mètre de plus.
Dans un déferlement de bruit et de poussière, la bête fut mise à terre avant d'être achevée. Le macabre de la situation empêcha Harold de fermer les yeux, devenus habitués à ce genre de scène. Devant lui, Stoïk « la Brute » Horrib'Haddock, venait de tuer un énième dragon. Les yeux rivés sur le sang qui s'écoulait de la blessure mortelle du monstre en écailles, le jeune garçon ne vit pas son père approcher.
« - Harold Horrib'Haddock. Que fais-tu ENCORE dehors ? Mais ordre ne sont-ils pas assez clair ? Quand la vigie crie « DRAGON », toute personne ne faisant pas partie des Chasseurs doit se mettre à l'abri au plus vite.
- Mais papa…
- Et il me semble que tu es loin d'être un chasseur. Et que l'encadrement d'une porte ouverte, une porte en BOIS, est loin d'être ce que l'on peut appeler un lieu sûr. N'ai-je pas raison ?
- Oui papa. Mais tu sais, je…
- Pas la peine de me servir tes excuses habituelles, fils. Je dois aller constater les dégâts de ce dragon et voir ce que l'on peut en faire. Gueulfort, tu sais t'occuper de lui ?
- Comme si c'était le mien. Allez viens, gamin. Il me semble qu'il y a quelque chose qui est arrivé pour toi. »
Tout aux remontrances qu'il subissait, Harold en avait même oublié la chouette. Ces animaux ne se risquaient que très rarement aux alentours, où les dragons étaient maîtres de lieux. Alors cet oiseau ne pouvait être qu'une chouette postale. Et il n'y avait qu'un homme d'assez insouciant pour envoyer une lettre Beurk accrochée à un faible volatile.
Le jeune homme se précipita à l'intérieur et attrapa le pauvre oiseau aux plumes roussies. Sans la moindre considération, il détacha la lettre et remis la chouette sur la table. Gueulfort la pris en pitié et l'embarqua à la cuisine.
Pendant ce temps, Harold, surexcité, ouvrait sa lettre, qui contenait le texte suivant :
COLLÈGE DE POUDLARD, ÉCOLE DE SORCELLERIE
Directeur : Albus Dumbledore
Commandeur du Grand-Ordre de Merlin
Docteur ès Sorcellerie, Enchanteur-en-chef, Manitou suprême de la Confédération internationale des Mages et Sorciers
Cher Mr. Haddock,
Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.
La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendrons votre hibou le 31 juillet au plus tard.
Veuillez croire, cher Mr Haddock, en l'expression de nos sentiments distingués.
Minerva McGonagall
Directrice-adjointe
Le 1 septembre. Dans moins de deux mois, il serait loin d'ici. Poudlard, s'il en croyait son père, était magnifique et abritait une bibliothèque incroyable. Mais ce n'était pas cela le plus important pour Harold. Le plus important, c'est qu'enfin, il allait pouvoir montrer à son père qu'il valait quelque chose. Il ne serait peut-être pas un grand tueur de dragon, mais il commencerait par devenir un grand sorcier.
Quelques heures plus tard, Stoïk lisait lui aussi la lettre de Dumbledore. Il avisait en même temps la liste de fournitures. De nombreuses choses pouvaient être achetées dans le Couloir des Vents, l'allée marchande sorcière du Pays de Galle. Mais d'autres ne se trouvaient qu'au Chemin de Traverse. Stoïk n'avait pas le choix, il devrait s'y rendre avec son fils. Peut-être en profiterait-il pour passer dans l'Allée des Embrumes. Il y avait toujours des mages à la recherche d'organes de dragons.
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Toujours au Royaume-Unis, quelques kilomètres à l'est de Canterbury, vivait une jeune fille. Elle avait onze ans et présentait la particularité d'avoir des cheveux lui descendant au niveau des chevilles.
Cette jeune fille s'appelait Raiponce. Raiponce G. Tower, pour être exacte. Et actuellement, une palette dans la main et un pinceau dans l'autre, la petite fille s'ennuyait. Elle avait l'impression d'avoir peint tous ce qu'il était possible sur les murs de sa chambre.
Dans la semaine, elle avait aussi fait des bougies, des gâteaux, cousus des robes à Pascal, son caméléon domestique, préparé des cookies, brodé,… Bref, tout ce qu'il était faisable à l'intérieur en étant seule avait été fait. Depuis, Raiponce regardait par la fenêtre. Avec une seule envie, celle de partir se rouler dans l'herbe.
Malheureusement, sa mère, Gothel M. W. Tower, célèbre pour ses découvertes à propos des réactions de la fleur d'Or aux modulations vocales, ne la laisserait jamais faire. Depuis que, pour ses travaux, elle avait découvert toutes les maladies que l'on pouvait attraper seulement en sortant, elle confinait sa fille à la maison. Bon, il y avait le Secret, celui dont Raiponce ne devait parler à personne, mais la pauvre fille n'en pouvait plus. Voilà bientôt 5 ans qu'elle n'avait plus mis les pieds dehors sans être enturbannée dans de multiples vêtements. Sa mère avait même mis en place une barrière repoussant les personnes indésirables. C'est-à-dire, presque tout le monde.
Raiponce était prête à se mettre à sa guitare, prête à passer une après-midi semblable à tant d'autres. Mais quelque chose vint perturber sa routine : une chouette. Une chouette qui toquait à la fenêtre. C'était étrange. Sa mère c'était assurée que seules les lettres portants un sceau officiel puissent passer. Et dans ce cas, tout courrier lui était apporté à elle. Alors qui pouvait bien vouloir cette chouette ?
Curieuse, la blonde alla ouvrir la fenêtre. Le volatile rentra immédiatement, allant se poser sur l'accoudoir de fauteuil où se trouvait la jeune fille quelques instants auparavant. Hésitante, la jeune fille s'approcha. Elle mit plusieurs minutes à se décider à décrocher la lettre attachée à la patte de l'oiseau. Une lettre qui portait son nom. Une lettre qui portait le sceau de Poudlard.
Bien qu'incroyablement excitée par cette nouvelle, la fillette commença d'abord par donner à boire et à manger à l'oiseau. Puis elle revint sur le fauteuil. Avec une certaine déférence, la blonde décachette l'enveloppe, avant de se mettre fiévreusement à la lire, puis à la relire, avant de faire la même chose pour la liste de fourniture. Un grand sourire s'étala sur son visage. C'est deux feuilles signifiait une chose : sortir ! Car sa mère ne l'empêcherait pas d'aller à Poudlard.
Une mère qui rentrait justement dans la cuisine.
« - Raiponce ? Il y a un problème ? J'ai cru entendre du bruit.
- Ce n'est rien mère. Je… J'ai… Une chouette m'a apportée une lettre.
- Une lettre ? Oh, se stupide volatile a dû se tromper. Cela doit m'être destiné. Qui écrirait à une petite fille comme toi, ma chérie ?
- C'est ma lettre de Poudlard, mère. Ils m'ont envoyé ma lettre, s'exclama la jeune fille, toute en joie.
- Poudlard ? Ma chérie, il me semble avoir dit que la discussion était close.
- Mais mère ! Tous les enfants vont à Poudlard. Je veux y aller. C'est important.
- J'ai dit non, Raiponce !
- Si c'est comme cela, j'enverrai une lettre au Directeur ! À Dumbledore ! Je… Je lui dirais que vous voulez m'empêcher de venir.
- Ma chérie, je fais ça pour ton bien. C'est dangereux, dehors. Et puis le Secret ne doit pas s'ébruiter.
- Poudlard est l'endroit le plus sûr au monde. Il y aura plein de bons sorciers qui me protègeront. Et quand j'aurais ma baguette, je saurai conserver le Secret en réalisant le sortilège.
- C'est vraiment ce que tu veux, Raiponce ?
- Vous n'imaginez pas à quel point, mère.
- Eh bien, je suppose que je ne peux rien y faire. Mais ne reviens pas en pleurant ta tranquillité perdue, petite fille.
- Je ne le ferais pas mère. Je vous le jure.
- Je te crois, mon cœur. Bon, je crois qu'on ne pourra pas échapper au Chemin de Traverse. Mardi devrait être un jour calme.
- Merci mère. Merci infiniment.
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Voilà voilà. Quand je vous ai dit une cinquantaine de chapitres, j'ai peut-être compté un peu petit. Ce que vous avais là est la moitié de ce que devais être le prologue original, qui comprenait la visite au Chemin de Traverse. Mais j'ai préféré couper.
La lundi prochain, encore un « chapitre croisé », où nos quatre compères feront leurs premiers pas dans le monde de la magie.
N'hésitez pas à laisser des reviews ! Je réponds toujours et j'essaye de répondre aux questions (sauf si elles gâchent tout le suspense, évidemment : ))
A bientôt !
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