Plog ! (oui, je suis une inconditionnelle de Fred Vargas)

Vous êtes sur le point de découvrir ma deuxième fanfiction, ou la première qui fait plus d'un chapitre (à vous de voir). Les héros sont Scorpius Malefoy, Rose Weasley et un troisième personnage tout droit sorti de mon imagination délirante (ahem). Seul Scorpius et Rose m'intéresse, c'est pourquoi j'ai fait l'impasse sur presque tout les autres personnages, alors ne vous attendez pas à voir débarquer l'un des rejetons de Harry, par exemple. Disons que mon histoire ne prend pas en compte l'épilogue du tome 7, seul les deux personnages (SM et RW) restent. Ça c'est fait ! (Je plaisante ! Restez !)

L'histoire se déroule pendant leur première année. Désolé de décevoir certains d'entre vous mais je ne compte pas créer de romance particulière entre Scorpius et Rose (ils ont onze ans, merde !). Il s'agit d'aventure et d'amitié, mais rien ne vous empêche d'imaginer qu'il y a plus entre eux ou comment évoluerons leur relation après la première année.

Vous vous attendez peut-être à ce que le petit Scorpius soit un portrait craché de son cher pôpa, ce qui n'est pas le cas. Il est vrai que l'on dit "tel père, tel fils" mais Scorpius est pour moi un personnage à part entière et pas une raison de placer Draco dans une histoire postpoudlard (des héros d'origine, j'entend). Mais ne vous inquiétez pas, son éducation "malefoyenne" agira tout de même sur certaines de ses actions.

Ceux qui ont lu ma première fanfiction à savoir Jusqu'à demain, un OS DM/HP, savent ce que font ces points un peu partout (cette fois-ci il y en a quand même moins). Pour les autres qui se posent la question, c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour sauter des lignes quand j'en ai vraiment besoin, alors n'y faites pas attention !

L'univers n'est pas le mien mais celui de J.K Rowling. La plupart des personnages ne m'appartiennent pas.

N'hésitez pas à me faire savoir ce que vous pensez !

Bonne lecture !


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Chapitre 1

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L'homme lissa sa moustache, les yeux levés vers le ciel. L'été touchait à sa fin et, en ce premier septembre, le temps semblait inhabituellement clément. L'air était doux, le ciel dégagé, lumineux, d'un bleu extraordinaire. Ci et là, on pouvait distinguer les légères traces blanches laissées par les avions. Un ciel incroyable. Un ciel comme il n'y en avait pas eu depuis longtemps à Londres. Un jour de beau temps où tout pouvait arriver.

L'homme ferma les yeux et les rouvrit. Il aurait pu jurer avoir vu un homme traverser le ciel sur un balais.

- Tu te fais vieux, murmura-t-il pour lui-même.

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En proposant son aide au service des usages abusifs de la magie, Ronald Weasley n'avait pas imaginé qu'il y aurait tant à faire. Après la défaite de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom, une grande partie de la population magique oubliait les règles fondamentales du secret. Beaucoup volaient sans crainte d'être vu par les moldus, et Ronald avait su, au moment même où le hibou avait pénétré dans sa cuisine, que l'on faisait appel a lui pour régler un problème de ce genre. Il avait regardé sa femme, puis sa fille, les avait toutes les deux embrassées et avait transplané sans même prendre le temps de finir son petit-déjeuner. Bien que cela lui plaise d'aider le ministère dans cette tâche, il s'était dépêché dans un seul but : en finir au plus vite. Tout autre jour aurait été différent, mais aujourd'hui, il se passait quelque chose d'important. Quel père ne voudrait pas être présent pour le premier jour d'école de sa fille ?

Il soupira. Le travail prenait plus de temps que ce qu'il avait prévu, il ne serait jamais à la gare à temps.

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Rose regardait le mur d'un air absent. Elle aurait voulu que son père soit là, mais il avait du travail et elle comprenait cela. Elle n'avait que onze ans, mais c'était déjà une petite fille intelligente, doté d'un bon sens commun. Cela, elle l'avait hérité de sa mère qui n'en était pas peut fière. Hermione était ravie de voir que sa fille avait acquis son goût pour la lecture, sa curiosité et son sérieux. Son père, Ronald, mais que tout le monde appelait Ron, plaisantait souvent en disant qu'il était en minorité.

Le jour tant attendu était enfin arrivé. Dans quelque instant, Rose s'installerait dans le Poudlard Express, prête pour l'aventure que serait sa première année dans la célèbre école de sorcellerie ; mais pour l'instant, elle était face à un mur. Un mur en brique, bien fait, d'un joli rouge, mais un mur tout de même. À côté du mur, la barrière métallique qui permettait l'accès à la voie 9 ¾ étincelait devant ses yeux. Un mélange d'excitation et de peur la traversa. Elle serra la main de sa mère et se mit à courir. Au moment précis où elle allait percuter la barrière, elle ferma les yeux. Elle les rouvrit aussitôt et regarda autours d'elle. La locomotive du Poudlard Express, rouge et imposante, scintillait au soleil. Une foule assez compacte occupait le quai 9 ¾. Les wagons avaient déjà ouvert leurs portes et plusieurs enfants, aidés de leurs parents, s'efforçaient d'y faire entrer leurs valises, visiblement pleines à craquer.

Rose suivit sa mère vers un wagon. Sa valise à roulette était tellement lourde qu'elle la tira à deux mains, marchant à reculons. Soudain, elle heurta quelqu'un. Elle se retourna pour voir un garçon blond, de sa taille, qui, d'après son air un peu perdu, devait certainement se trouver sur ce quai pour la première fois, tout comme elle. Elle lui sourit, s'excusa et rejoignit sa mère. Celle-ci l'aida à monter sa valise dans le train, jusqu'à un compartiment vide où elle s'installa.

- Je crois que tu seras bien ici, dit Hermione à sa fille en entrant dans le compartiment.

Voyant que sa fille semblait préoccupée, elle ajouta :

- Qu'y a-t-il Rosie ? Est-ce que tu angoisses à l'idée de passer l'année seule ? Tu te feras plein d'amis, tu verras.

- Ce n'est pas ça, répondit Rose. J'aurais juste voulu que papa soit là. C'est le jour le plus important de ma vie et il doit travailler. Je sais que ce n'est pas sa faute, mais je ne pas m'empêcher de lui en vouloir.

- C'est ça qui te tracassait ? L'absence de ton père ?

- D'accord, j'avoue que Poudlard m'effraye aussi un peu, dit Rose en rougissant. Et si je n'arrive pas réussir mes sorts ?

- Oh pour ça tu n'as pas à t'inquiéter. Tu as la tête très bien faite et puis je ne t'ai jamais vu rater un seul sort ! Tout va bien se passer. De toute façon je te promets de t'écrire chaque semaine et si tu te sens mal ou que quoique soit arrive, envoie moi un hiboux, c'est promis ?

- Je te le promets, dit Rose en souriant.

Sa mère la prit dans ses bras et elle ferma les yeux. Déjà, elle se sentait mieux, plus sûre d'elle, prête à affronter l'inconnue. La locomotive siffla, Hermione embrassa sa fille et descendit du train. Rose regarda sa mère s'éloigner peu à peu à mesure que le train avançait. Rapidement, le paysage changea, la ville disparue au profit de la campagne.

Rose se laissa bercer par le ballottement du train. Petit à petit, ses yeux se fermèrent et elle s'endormit. Le Poudlard Express, lui, continuait sa route, imperturbable. Le train rouge filait à travers champs, faisant résonner le sifflement de sa locomotive. À ce bruit, Rose se réveilla. Cherchant un repère, elle regarda par la fenêtre. Celle-ci était embuée et une pluie torrentielle empêchait de voir nettement l'extérieur. Sa montre lui appris que seulement une demi-heure s'était écoulée depuis le départ à la gare King's Cross. Rose soupira, déçue : elle n'était pas prête d'arriver !

La porte de son compartiment s'ouvrit. Rose tourna la tête pour voir le nouvel arrivant et se retrouva face à face avec une petite fille brune. Elle avait déjà revêtit l'uniforme de l'école et tenait sa baguette dans sa main droite. Tournant la tête à droite et à gauche, elle inspecta le compartiment, puis elle se tourna vers Rose et lui adressa un sourire. Elle s'avança, posa sa valise sur la banquette libre et s'assit en face de Rose.

- Je m'appelle Amy, lui dit-elle en tendant une main que Rose serra. Tu es en première année ?

- Oui, en effet. Moi, c'est Rose, lui répondit-elle, se présentant à son tour.

- Moi aussi c'est ma première année ! On m'a dit tellement de choses sur l'école que j'ai vraiment hâte d'arriver ! Je peux m'installer ici ?

Elle avait dit tout ça d'une traite, sans reprendre son souffle, le sourire aux lèvres. Rose regarda la valise posée sur la banquette puis le sourire d'Amy et accepta. Celle-ci se leva pour enlever sa veste, rangea sa baguette et entreprit de placer sa valise dans l'emplacement prévu à cet effet, au-dessus de la banquette. Ses cheveux bruns et lisses lui descendaient au bas du dos, et ses lunettes, très fines et de forme allongée, n'encombraient pas son visage, laissant apparaître ses yeux clairs. Lorsqu'elle eu terminé avec sa valise, Amy se rassit en face de Rose et, le sourire toujours aux lèvres, commença la conversation. Sa voix était agréable, empreinte ni d'orgueil, ni de hauteur, mais naturelle et joviale. Elle parlait beaucoup, s'attardant sur des détails, et pourtant, Rose ne se sentit pas oppressé par ce flot de parole. Elle trouvait ça, au contraire, très agréable. Le caractère enjoué d'Amy lui plaisait beaucoup et elle se dit qu'elle venait de se faire une bonne amie. Elle sentait qu'elle pouvait tout lui confier : ses peurs, ses doutes, ses espérances…

Les deux jeunes filles discutèrent du Chemin de Traverse, de leurs impressions la première fois qu'elles y avaient accédé, et, en particulier, des achats faits en vue de leur première année à Poudlard : les livres, les robes, les plumes, la baguette… Tout ce qui était demandé sur la liste de fourniture.

- … Alors le vendeur a cru que j'étais en deuxième année ! Il m'a demandé dans quelle maison j'étais… Pour rire, je lui ai répondu que j'étais à Serdaigle, raconta Amy. Seulement, pas de chance, il venait de sortir de Poudlard et son ancienne maison était Serdaigle. J'ai été obligée d'inventer un tas de noms pour m'en sortir ! Le pauvre n'y a vu que du feu !

Rose éclata de rire avec Amy.

- Incroyable ! S'exclama Rose lorsque son fou rire s'arrêta. C'est dingue ce qu'on peut faire croire aux gens de nos jours. Ils sont prêts à avaler n'importe quoi ! Je suis sûre que si tu lui avais dit que tu faisais un stage chez les chasseurs de dragon pour un devoir de troisième année, il t'aurait cru.

- Ou encore un voyage d'étude en tant qu'assistante de vampire !

Elles repartirent de plus belle dans un fou rire.

- Je ne sais pas exactement quand on arrivera, mais tu devrais peut-être mettre l'uniforme, fit remarquer Amy, lorsqu'elle se calma enfin. En attendant je vais aller voir où se trouve le chariot de nourriture.

- Oui, tu as raison, dit Rose. Je n'aimerais pas qu'il ne me reste que cinq minutes pour me changer parce que je ne m'y serais pas prise plus tôt.

- Je reviens dans quelques minutes, dit Amy avant de fermer la porte du compartiment.

Rose prit l'uniforme dans son sac et se changea rapidement. Au moment où Amy revenait, elle essayait tant bien que mal de nouer sa cravate noire. Amy la regarda faire, sourit et s'approcha :

- Attends, je vais t'aider, dit-elle.

Elle défit ce que Rose avait fait et noua la cravate d'un geste rapide et précis. Voyant que Rose semblait impressionné, elle lui expliqua que son père lui avait appris comment faire afin qu'elle sache lorsqu'elle serait seule à l'école.

- Si jamais je croise ton père, je penserais à le remercier ! Dit Rose en souriant.

- Je penserais à te le rappeler ! Répliqua Amy.

- Tout de même, je ne comprends pas pourquoi la cravate fait partie de l'uniforme. On dirait que son inventeur ne cherchait qu'à énerver les gens ! Et pourquoi pas un bandeau dans les cheveux pour afficher la couleur de notre maison ?

- J'aimerais bien voir les garçons avec ça ! S'exclama Amy en rigolant.

Rose prit un peu de monnaies dans son sac et suivit Amy hors du compartiment, jusqu'au chariot de nourriture. La vieille sorcière qui poussait le chariot s'arrêta en les voyant arriver. Repoussant ses longs cheveux blancs derrière ses oreilles, elle sourit aux deux amies.

- Oh ! Vous ne vendez pas de gnomes au poivre ! Remarqua Rose, déçue.

- Désolé ma petite, lui répondit la vieille sorcière, un groupe de garçons a pris les derniers que j'avais. Pour en acheter il faudra aller à Honeyduke.

- On ne peut pas aller à Pré-au-Lard avant la troisième année… C'est vraiment injuste ! Conclu-t-elle.

Un sourire malicieux se dessina sur le visage d'Amy.

- Peut-être que si on s'éclipse…

Elle s'interrompit soudainement en voyant que la vieille sorcière la regardait. Elle attrapa deux chocogrenouilles et les lui tendit.

- Je vais prendre ça.

Rose tendit la main pour s'emparer d'une patacitrouille, mais quelqu'un fut plus rapide qu'elle et attrapa la sucrerie juste avant qu'elle ne le fasse. Elle leva les yeux et vit le jeune garçon blond qu'elle avait bousculé à la gare. Il la regarda, un peu gêné, paya la douceur puis attrapa sa valise d'une main et l'entraîna avec lui en faisant demi-tour. Elle hésita pendant une seconde puis couru derrière lui.

- Tu n'as pas trouvé de compartiment où t'assoire ? Lui demanda-t-elle en regardant sa valise.

- À vrai dire, j'ai parcouru la moitié du train et pour l'instant, je n'ai trouvé que des compartiments pleins, lui répondit-il.

- Dans ce cas, tu peux venir dans le nôtre, proposa Rose. Nous ne sommes que deux alors nous avons toute la place nécessaire et même plus!

- Je veux bien, si cela ne vous dérange pas.

- Dans ce cas attend-moi, je reviens dans un instant.

Rose repartit vers le chariot, fit quelques achats et expliqua la situation à Amy. Les trois jeunes gens retournèrent dans le compartiment d'Amy et de Rose. Elles aidèrent le garçon à installer sa valise, puis ce fut le tour des présentations.

- Je m'appelle Amy Brooke et voici Rose, dit la brune en se tournant vers la rousse. Rose… ?

- Rose Weasley.

- Et je suis Scorpius Malefoy.

- Tu es le fils de Drago Malefoy ? Demanda Amy, stupéfaite.

- Euh, oui, en effet, répondit Scorpius, un peu surpris. Pourquoi ? Tu le connais ?

- Seulement de réputation, lui répondit-elle en secouant la tête, ses longs cheveux lisses l'accompagnant dans son mouvement.

Scorpius se tourna vers Rose.

- Et tu dois être la fille de Ron Weasley, lui dit-il en la regardant droit dans les yeux. Mon père m'a parlé de ton père.

- Et le miens m'a parlé du tiens, rétorqua calmement la jeune fille en soutenant son regard.

L'échange dura quelques secondes. Ni l'un ni l'autre ne se décidèrent à détourner le regard. Finalement, Scorpius détacha ses yeux de ceux de Rose et sourit.

- Je crois savoir ce qu'il a dit, et je pense que tu te doutes de ce que l'on m'a raconté. Mais peu importe, dit-il en haussant les épaules. Je préfère me forger ma propre opinion des personnes que je rencontre.

Rose sourit à cette déclaration inattendue. En entendant le garçon se présenter, elle avait eu quelques appréhensions, mes ses doutes venaient d'être réduit à néant par Scorpius lui-même. Son père l'avait pourtant mise en garde contre le fils de Drago Malefoy, mais maintenant qu'elle l'avait devant ses yeux, il ne l'effrayait pas, et elle songea qu'elle n'avait aucune envie de le haïr.

Sentant une petite tension entre ses co-voyageurs, Amy essaya de relancer la conversation sur un sujet différent.

- À votre avis, dans quelle maison pensez-vous être envoyé ? Lança-t-elle avec entrain.

L'effet se fit sentir tout de suite : l'atmosphère se détendit.

- J'espère bien aller à Griffondor, répondit Rose. C'était la maison de mes parents.

- Dans ce cas, dit Scorpius, j'irais certainement à Serpentard.

- Mon père était à Pouffsoufle et ma mère à Serdaigle, dit Amy. Vous pensez qu'ils créeront une cinquième maison juste pour moi ?

Les trois enfants éclatèrent de rire à cette idée.

- Mais non, rappelle-toi, tu es déjà chez Serdaigle, lui répondit Rose d'un air moqueur.

- Oh ! C'est vrai ! S'exclama Amy en éclatant de rire. Comment ais-je pu oublier ? J'y ai pourtant déjà passé un an…

Scorpius la regarda et son sourcil droit se releva, signe d'incompréhension. Rose sourit en voyant son air incrédule.

- Amy est en deuxième année à Poudlard, tenta-t-elle de lui expliquer en réprimant un fou rire.

- Dans ce cas, tu devrais porter une cravate de la couleur de ta maison, non ? Demanda-t-il d'un air sarcastique en se tournant vers Amy. Et puis à qui est-ce que tu veux faire croire ça ? Tu n'as pas l'air aussi vieille ! Vous me prenez vraiment pour un imbécile ?

Amy sourit et se retourna vers Rose.

- Ça ne marche pas avec lui. Dommage !

- Il faut croire qu'il est moins bête et naïf que le vendeur du magasin de chaudron !

- Je n'ai pas tout compris, mais je vais prendre ça comme un compliment, dit Scorpius.

- Crois-moi, tu ne veux pas savoir, rétorqua Rose.

- Tout de même, je trouve ça assez déprimant, Soupira Amy. Sept ans d'étude pour, à la fin, gober n'importe quel mensonge stupide d'une première année... Dans quoi est-ce qu'on s'est lancé ?!

- Dans une grande aventure, tu verras ! Répondit Rose en souriant.

Elle était loin d'imaginer qu'elle était aussi proche de la vérité : sa première année n'allait pas être de tout repos.

Ils continuèrent de discuter ainsi pendant tout le reste du voyage. Parfois ils regardaient par la fenêtre en espérant apercevoir la gare, mais le Poudlard Express continuait sa route, sans aucune intention de s'arrêter.

Enfin, le sifflement de la locomotive se fit entendre et le train ralentit brusquement. Les deux jeunes filles et le garçon se précipitèrent à la fenêtre. Ils étaient arrivés à destination !