La saison des amours, partie 1


Derek était assit sur une une vieille chaise fixant Erica qui faisait du rentre dedans à Isaac. Qui ne se rendait compte d'absolument rien. Ce garçon était plus qu'aveugle. En apparence. La tension qui régnait dans les muscles de ses épaules prouvait bien le contraire. C'était la période des accouplements pour les loups. La saison des amours et Erica dégageait une odeur de sexe reniflable à des kilomètres à la ronde. Etant l'Alpha, Derek était plus que sensible à cette odeur. Il se tortillait sur sa chaise quand Scott débarqua, accompagné de Stiles, complètement essoufflés. Erica s'arrêta dans sa danse de l'amour (ou du sexe) pour regarder les deux nouveaux venus avant de se reconcentrer sur Isaac.

- « Il vous arrive quoi à tous les deux ? demanda Derek

- J'ai dut sauver Scott d'une attaque d'Allison, expliqua Stiles.

- D'Allison ? s'étonna Isaac qui était toujours assailli par Erica.

- Ils sont bourrés d'hormones l'un comme l'autre, dit Stiles.

- Ah, je vois, dit Isaac en regardant Erica et en déglutissant bruyamment.

- Salut Erica », la salua Stiles.

La jeune femme se tourna vers lui et émit un petit bruit de gorge. Bon sang, elle ronronnait !

- « Isaac, tu peux amener Erica ailleurs ? » demanda Derek

N'aillant pas vraiment le choix face à une demande, qui n'en était pas vraiment une, Isaac obéit, entrainant la jeune femme, qui semblait plus que ravie, à sa suite.

- « Elle va le dévorer, fit remarquer Stiles.

- C'est lui ou toi. Tu préfères quoi ? De toute façon, elle dégage trop d'hormones. Je vais finir par exploser, dit simplement Derek

- Aurela te découperait en rondelle, répondit Scott.

- Je sais. Je m'occupe de Scott. Tu peux y aller Stiles.

- Ok. A plus tard les loupieaux ! »

Les deux loups garous grognèrent et Stiles s'enfuit rapidement.

-ooOoo-

Ça devait faire dix minutes qu'ils étaient là, dans le silence le plus complet quand Scott et Derek entendirent le bruit de talons aiguilles dans les escaliers en métal. Les deux hommes se tendirent d'anticipation, dans le doute où Erica serait déjà de retour, mais, heureusement pour eux, ce fut Aurela qui arriva. Ils se détendirent d'un seul coup, plus que soulagés. La jeune femme se contrôlait bien mieux que la blonde. Beaucoup mieux même.

En voyant leurs têtes, la jeune femme sourit.

- « Et bien. Vous avez l'air d'avoir échappés à une troupe de chasseurs. Tout va bien ?

- Erica, murmura Derek.

- Allison, dit Scott en même temps que l'Alpha.

- Ah, dit Aurela avec un air contrarié. Va falloir que je m'occupe d'Erica. Elle peut pas continuer comme ça. Elle va finir par se faire violer.

- Et pour Allison ? demanda Scott.

- Envoies-toi en l'air avec elle. Tu verras, ça soulage. »

Derek explosa de rire, de ce rire qu'il gardait uniquement quand Aurela était dans la même pièce, et Scott rougit violement. Ce dernier se leva d'un bond, comme un diable en boite et se précipita vers la sortie en criant presque :

- « J'y vais, je viens de me rappeler que j'ai un truc urgent à faire ! A plus tard ! »

Aurela sourit et s'approcha de son petit ami. Derek avait les yeux rivés sur ses jambes nues, le tissu de sa robe blanche effleurant sa peau. Dès qu'il en eut la possibilité, Derek remplaça le tissu par ses doigts. Le contact l'électrisa et il sentit Aurela frissonner. Elle enleva sa veste en cuir, et la laissa tomber par terre. Elle passa ses jambes de par et d'autre de celles de Derek et s'assit sur ses genoux. L'Alpha passa ses bras autour de sa taille, tandis qu'Aurela passait les siens derrière sa nuque et l'attirait brusquement vers elle, sa poitrine allant s'écraser contre le torse de Derek. La jeune femme laissa échapper un grognement qui n'avait rien d'humain, ses yeux devenant jaune.

Durant la saison des amours, toutes les perceptions, les sensations sont décuplées. Le moindre frôlement de peau pouvait prendre des dimensions apocalyptiques.

Derek se leva, entrainant la jeune femme avec lui, ses mains sur les cuisses d'Aurela, et les jambes de la jeune femme crochetées autour de sa taille. Il l'a déposa sur une table miteuse, sa bouche dérivant dans le coup de sa petite amie. Malgré le contrôle qu'elle avait de ses émotions, dans un certain contexte, Aurela ne contrôlait plus rien. Et à l'instant présent, c'était le cas. Sa peau transpirait, suait, le sexe. Son corps entier était tendu et prêt. Elle n'avait qu'une envie : sentir Derek à l'intérieur d'elle.

Aurela attrapa le bas du tee-shirt de son amant, le releva et le fit passer par dessus la tête de son propriétaire, révélant des abdominaux et des pectoraux superbement dessinés. Derek avait déjà relevé la robe blanche jusqu'au dessus de la taille d'Aurela, ses doigts s'accrochant à l'élastique de la culotte de la jeune femme. Il tira un coup sec, la jeune femme se servant de ses bras pour lever son bassin et faire passer le sous vêtement le long de ses jambes. Les doigts fins de la louve allèrent s'accrocher à la boucle de la ceinture du loup-garou, la défaisant frénétiquement, le bouton du jeans ne résista pas bien longtemps tout comme la braguette !

La main de la jeune femme alla se perdre à l'intérieur du boxer de Derek, ses doigts effleurant la peau si douce de son aine. Derek laissa échapper un gémissement, ses doigts se crispant sur les cuisses d'Aurela, la tira violement vers lui, leurs bassins entrant en collision, créant une douce friction.

- « Maintenant, grogna Ella. Si tu attends plus longtemps, je vais te le faire regretter.

- Tu n'oserais pas.

- Je ne parierai pas la dessus si j'étais toi. Enlève ton boxer. Tout de suite !

- Attends encore un peu. »

Ela laissa un grognement de frustration lui échapper et elle sentit Derek sourire contre la peau ultra sensible et tendue de sa poitrine. Il tira le tissu de la robe vers le bas, dégageant un sein recouvert d'un soutien-gorge blanc cassé. L'Alpha frotta sa paume contre le téton de la jeune femme, qui passa ses doigts dans les cheveux noirs de son amant pour le rapprocher plus près d'elle. La main droite de Derek glissa sous la robe et se faufila entre les cuisses de la jeune femme. Son index passa sur la fente de la jeune femme qui laissa sa tête partir en arrière.

- « Encore.

- Encore quoi ? demanda Derek.

- Touche moi. Encore. S'il te plait. »

Le jeune homme ne se fit pas prier plus longtemps, son index passant entre les plis trempés de la jeune femme. Aurela grogna ses yeux devenus jaune vif. Derek ventousa sa bouche à la veine palpitant dans la gorge de la jeune femme, ses dents éraflant la peau légèrement. Les mains de la jeune femme tirèrent le boxer vers le bas, et à l'aide de ses pieds, elle le fit descendre complètement, le faisant rejoindre le jeans autour des chevilles du loup-garou Alpha. Derek ne lui laissa pas le temps de faire plus et entra un doigt en elle, la faisant se tendre. Aurela grognait et gémissait, murmura des phrases incompréhensibles, ses cheveux bruns complètement ébouriffés, ses joues rouges. La voyant si réceptive, Derek glissa un deuxième doigt et les plia. Le bassin de la jeune femme partit à la rencontre des doigts du jeune homme. Il les tendit à nouveau et recommença le mouvement. Jusqu'à se qu' Aurela bouge frénétiquement au rythme de ses doigts, soufflant et gémissant, le suppliant de la prendre. Son érection était de plus en plus douloureuse, son gland allant cogner contre la cuisse gauche de Ela à chaque mouvement de bassin brusque de la jeune femme.

Derek retira ses doigts et les porta à sa bouche, léchant ses doigts, ses yeux devenus rouges plantés dans ceux jaunes d'Aurela. Cette dernière plaqua durement ses lèvres contre celles de Derek, glissa de force sa langue entre les lèvres de son amant, se gouttant dans la bouche de l'Alpha. Derek les rapprocha un peu plus, glissa une main entre eux et se positionnant à son entrée. Aurela se tendit d'anticipation.

- « Prête ? demanda Derek.

- Evidement, grogna-t-elle. Je suis prête depuis que je suis entrée dans cette pièce ! »

Derek sourit et plaqua sa bouche contre la sienne. Au même instant, il l'attira vers lui par la taille, entrant en elle jusqu'à la garde. Ela poussa un grognement contre ses lèvres auquel Derek fit écho. Il commença à bouger, entamant un mouvement de va et vient, leurs bassins se balançant l'un vers l'autre. Derek sentit les griffes de la jeune femme entamer sa peau et elles finirent par le griffer vraiment, traçant des sillons dans la chair de son dos. Il grogna, ses crocs apparaissant, mais Aurela n'y prêtait pas attention. Elle avait les yeux fermés, concentrée sur son plaisir. Mécontent de se voir ignoré, Derek attrapa les longs cheveux de son amante et tira violement dessus, faisant réagir Ela. Les mouvements de Derek s'accélèrent, sa peau claqua contre celle de la jeune femme, provoquant un bruit obscène. Mais ça n'avait pas d'importance.

Aurela appuya contre les fesses de Derek avec ses chaussures à talons aiguilles, le forçant à se rapprocher d'elle encore plus.

« Plus Derek. Plus vite. Par pitié, plus fort. »

Mais le jeune homme n'obéit pas. Il s'arrêta simplement, sortit d'elle, la fit descendre de la table, la retourna et la fit se pencher en avant, sa poitrine à moitié nue allant s'écraser contre le bois miteux de la table, ses cheveux s'éparpillant autour de son visage. Derek souleva le tissu de la robe par dessus les fesses d'Aurela et entra en elle à nouveau, d'un mouvement brusque. La jeune femme laissa échapper un gémissement.

- « Oh mon dieu oui ! »

Dans cette position, les sensations étaient intenses, plus fortes. Les griffes d'Ela allèrent se planter dans le bois de la table qui céda comme si elle tranchée du beurre. Aurela ne pouvait pas bouger, Derek la coincé entre la table et son corps, poussant vite et fort, sa peau claqua violement contre celle de ses fesses. Ela ne savait plus si elle avait mal ou si elle aimait. En tout cas, se qui était sur, c'était que son orgasme arrivait au grand galop et elle ne tiendrait plus très longtemps. Alors que Derek continuait de la pilonner à toute vitesse, l'orgasme la frappa de plein fouet, lui volant sa respiration et un hurlement déchirant de plaisir. Mais Derek ne ralentissait toujours pas. Encore sous le choc de son orgasme, Aurela avait l'impression d'être à vif. Quelques secondes plus tard, elle sentit le grand corps derrière elle se contracter et accélérer encore plus avant de pousser une dernière fois encore plus fortement que les autres fois, et Derek s'écroula contre Aurela, son torse plaqué contre le dos de la jeune femme.

Aurela sentait son souffle contre sa nuque, son oreille et dans ses cheveux. Elle leva une main et la passa dans les cheveux de son amant.

- « Chéri ?

- hum, grogna Derek.

- Tu m'écrases. »

Derek se redressa, la libérant de son poids et sortit d'elle. Il se pencha et remonta son boxer et son pantalon, laissa la braguette et la ceinture ouverte alors qu'Aurela disparaissait dans la petite pièce qui servait de toilettes pour se nettoyer. Quand elle en ressortit, ses cheveux étaient tirés en une tresse qui tombée par dessus son épaule et sa robe retombait correctement sur ses hanches. Elle s'approcha de la table contre laquelle était appuyé Derek, se pencha et ramassa sa culotte qu'elle fourra dans son sac. Elle alla chercher sa veste et l'enfila.

Derek était toujours appuyé contre la table, suivant chacun de ses mouvements des yeux, lui attrapa le poignet quand elle passa à côté de lui et la tira contre son torse. Il l'embrassa et la serra contre lui.

- « Je te retrouve à l'appartement ce soir ?

- Evidement ! Et ne reste pas trop longtemps près d'Erika ou je me verrais dans l'obligation de te priver d'un membre de ta meute.

- Compris chef.

- A tout à l'heure chéri. »

Aurela se dirigea vers la sortie et monta les escaliers en métal et finit par disparaître du champ de vision de Derek.

L'Alpha soupira et un sourire idiot apparut sur son visage. Il adorait la saison des amours.