The Haunting of 221B Baker Street - (traduction)
Ou La Hantise du 221B Baker Street, mais ça sonne moins bien :)
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Heeey tout le monde !
Je reviens dans ce merveilleux fandom avec ma toute première traduction: il s'agît d'une oeuvre superbe et assez singulière écrite par la talentueuse Earlgreytea68, que vous pouvez retrouver sur AO3 : h,t, t, p, s, : /,/ , archiveofourown, ., org, /users/ earlgreytea68/pseuds/earlgreytea68
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J'ai eu un gros coup de coeur pour cette fic qui est plutôt un one-shot (en deux parties), et j'ai donc décidé de me lancer afin de la faire partager au fandom français. Earlgreytea68 a eu la bonté de m'autoriser à traduire son texte donc voilà !
Vous pouvez retrouver la version originale ici: h, t, t, p, s, : / archiveofourown, ., org, /works/ 547405/chapters/974658
Sérieusement, c'est assez original comme histoire et on sait pas trop à quoi s'attendre comme ça mais franchement c'est dément: émouvant, magnifique, bouleversant... Juste lisez-là, et même (surtout) en anglais pour profiter de la richesse de son style et de sa narration, qui en français fait moins naturel. Ça a d'ailleurs été plutôt compliqué à traduire.
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Notes de Earlgreytea68:
"Sur Twitter, fakeedamythyst a soulevé le fait que Mark Gatiss a commenté quelque chose comme: «Et si Sherlock était mort à la fin de la chute de Reichenbach ? Et si ce que vous voyez est juste le fantôme de Sherlock ? " J'ai pris cette idée et je me suis lancée avec. Je n'avais pas l'intention de le faire, mais cette fic est juste venue comme ça, j'étais tellement obsédée par tout ça que j'avais le sentiment que si je ne sortais pas les mots de ma tête d'une façon ou d'une autre, je deviendrais folle. Et voici le résultat. J'avoue que je l'aime bien. Je pense que c'est différent de tout ce que j'ai écrit auparavant, et j'ai passé un super moment en l'écrivant, et j'espère que vous l'aimerez tous."
Voilà et maintenant j'espère à mon tour que vous trouverez cette histoire aussi fantastique (dans tous les sens du terme), que moi, et je vous souhaite une très agréable lecture ! :)
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Part 1
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La meilleure partie dans le fait d'être un fantôme était qu'il pouvait désormais examiner tout ce qu'il voulait d'aussi près qu'il le désirait. Personne ne l'avait jamais aperçu pour lui crier: "Hé ! Sherlock ! Tu ne peux pas juste fourrer ton nez dans l'oreille de cette femme ! Sherlock n'avait jamais pensé qu'il vivrai le jour où une telle situation lui manquerait. Mais au final, il suppose que ce n'est toujours pas le cas.
La pire partie dans le fait d'être un fantôme était qu'il ne pouvait parler à personne des choses qu'il avait découvert. Et c'était drôle que ce soit ça qui le dérangeait le plus, puisque pendant très longtemps, il avait toujours refusé de dire aux gens ce qu'il savait, un peu par dépit. Si les gens, pensait-il, allaient le traiter ainsi, alors il ne méritaient pas de connaître les choses qu'il avait découvert. Et puis, John était arrivé et Sherlock avait éprouvé du plaisir à partager ce qu'il connaissait. Sherlock n'aurait jamais prédit que ce qui lui manquerait le plus en devenant un fantôme serait sa capacité de parler.
À vrai dire, ce qui lui manquait était plutôt, à strictement parler, sa capacité à parler à John. Il parlait encore à Lestrade quand il le suivait sur des scènes de crimes, livrait encore ses remarques cinglantes sur les multiples erreurs de la police, et le fait que Lestrade ne lui répondait pas ne le gênait pas, et n'altérer en rien le plaisir qu'il tirait de ses observations. Et il parlait encore à Molly quand il tournait autour des autopsies. Et oui, c'était agaçant qu'elle ne fasse jamais exactement ce qu'il lui avait dit de faire, mais bon encore une fois elle ne l'avait jamais vraiment bien fait, même lorsque qu'elle essayait, donc les choses n'étaient pas très différentes ici aussi. C'était John qui faisait le plus mal, et le fait qu'il puisse encore se sentir blessé en tant que fantôme était, franchement, inacceptable pour lui. Les fantômes devraient être bien au-delà de choses telles que les émotions. Il avait toujours supposé qu'une fois qu'il serait mort, il serait libéré de tout ces ennuis quotidiens, orientés vers le corps et ses ressentis, mais au contraire, il se trouvait triste la majeure partie du temps.
Au début, il hantait surtout John parce qu'il ne pouvait pas résister, il lui manquait trop pour ne pas le faire. Il le suivait partout. Ils n'ont pas demandé à John d'identifier son corps, laissant cette tâche à Mycroft, alors Sherlock est resté bloqué avec John dans le couloir et l'a regardé faire les exercices de respiration qu'il avait appris pour faire face au stress post-traumatique d'une bien différente guerre. Il est resté avec John sur le canapé de Mrs Hudson parce que John ne pouvait pas supporter de monter à l'appartement. Il s'est assis à côté de John à ses propres funérailles et a fait des remarques mordantes sur tous ceux qui se sont présentés. Mrs Hudson était assise à la gauche de John, et Sherlock était assis à la droite de John. Personne n'a essayé d'occuper cette place. Sherlock apprit plus tard que beaucoup de gens l'évitaient instinctivement, incapables de le voir mais capables de le sentir dans une partie préhistorique de leur cerveau qui comprenait fantôme d'une manière dont l'humain civilisé n'était plus capable.
Finalement, cependant, Sherlock devint incapable de supporter John. Il lui parlait et parlait et parlait, mais John ne l'entendait jamais, ne donnait jamais l'impression de comprendre ou de sentir quoi que ce soit venant de Sherlock. Sherlock essaya de le secouer, mais ses mains le traversèrent directement. Sherlock tenta de l'embrasser, mais ses lèvres tombèrent à travers John, à travers le canapé, à travers le sol, jusqu'à ce qu'il atterrisse dans le salon de Mrs Hudson, haletant même s'il n'avait plus besoin de respirer. Mrs Hudson leva les yeux, la tête penchée, comme si elle avait entendu un bruit, puis sembla l'oublier alors que Sherlock époussetait son manteau et remontait en haut.
John passait de moins en moins de temps au 221B. Il avait gardé l'appartement, mais il prenait l'habitude de dormir à l'hôpital, lorsqu'il dormait du moins, et d'être dehors presque tout le temps, soit avec des amis dans un pub pour un peu de socialisation forcée, soit en marchant dans Londres. Pendant un petit moment, Sherlock le suivit dans ces excursions parce qu'ils avaient toujours aimé Londres ensemble, mais John ne jetait jamais un coup d'œil de son côté, et c'était tellement frustrant. De tous les gens, John devrait savoir qu'il était toujours là, coincé et ennuyé. Au moins l'invisibilité signifiait qu'il pouvait étudier le visage de John comme il l'avait toujours voulu, cataloguant mentalement avec encore plus de détails chaque expression qu'il faisait, mais ses expressions ces jours-ci n'étaient jamais que des variations sur le thème de la tristesse. Sherlock voulait lui dire qu'il savait ce qu'il ressentait. En fait, il le lui avait dit, mais John ne pouvait pas l'entendre.
Alors finalement, Sherlock a commencé à changer d'attitude, afin d'arrêter de se sentir triste tout le temps. Car peut-être que s'il laissait John derrière lui, John serait capable de passer à autre chose; peut-être qu'il retenait John. Ce fut quand il commença à traîner après Lestrade et Molly, résolvant les mystères pour eux et ensuite attendant avec impatience qu'ils comprennent (ce qui n'arrivait presque jamais). Quand un crime était fini, il allait trouver John. Il était toujours capable de trouver John n'importe où, même s'il ne savait pas pourquoi. Les autres personnes qu'il devait voir pour les enquêtes devaient passer par le bureau de Lestrade ou la morgue de Molly jusqu'à ce qu'il y arrive aussi. Mais John, il pouvait fermer les yeux, y penser, et et être à ses côtés lorsqu'il les ouvriraient. C'était pratique et incommode à la fois. Et, après un meurtre particulièrement sordide qu'il avait résolu en dix minutes et que Lestrade avait compris en dix jours, Sherlock ferma les yeux, pensa à John, et les ouvrit sur le 221B, sur John se tenant debout au milieu du salon et déclarant: "Oh mon dieu, je ne sais pas, débarrassez vous de tout ça je suppose."
Mrs Hudson était avec lui, et elle lui jeta un regard inquiet: "Tu le penses vraiment ?"
John a émit un petit rire dur et sans humour. Sherlock n'avait pas vu John rire ou sourire depuis sa mort. "Je ne peux pas juste trier tout ça non? Je ne peux pas... Débarrassez-vous seulement de tout ça. "
Et puis John se détourna et sortit de la pièce, juste comme ça, et Mrs Hudson le suivit, et Sherlock se leva -ou flotta ou peu importe ce que c'était que les êtres incorporels faisaient- au milieu de son salon, entouré de ses affaires, que John venait de consigner à la poubelle, et la fureur qui tourbillonnait en lui était si intense, si pure et si parfaite qu'il frappa du pied et le sentit, entendit en réaction le lustre de Mme Hudson trembler au plafond. Sherlock, un peu effrayé, essaya à nouveau, puis s'engagea dans un grand piétinement très satisfaisant tout autour de la pièce. Il n'avait pas réalisé à quel point piétiner lui avait manqué.
Mme Hudson revint, alluma la lumière et regarda droit vers lui, craintivement. Sherlock avait l'impression de briller de triomphe. Il essaya de marcher vers Mrs Hudson et de l'enfermer dans un câlin affectueux. Mais Mrs Hudson jeta un vaste coup d'œil sur la pièce et éteignit de nouveau la lumière, se frayant un chemin dans les escaliers, regardant en arrière de temps en temps.
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Un couple emménagea. Ils étaient d'horribles personnes, et Sherlock les détestait. Il se trouva qu'il les détestait tellement qu'il pouvait faire des choses comme déplacer la nourriture hors de leurs placards et allumer et éteindre l'eau à des moments inopportuns. Finalement, ils en ont eu assez et ils sont partis, et Sherlock était content.
Une paire de colocataires féminines a ensuite emménagé. Sherlock les détestait encore plus. Il se trouva qu'il les détestait tellement qu'il pourrait faire des choses comme renverser du sucre sur le sol pour qu'elles aient à nettoyer, et briser leurs couverts. Finalement, elles en ont eue assez, elles sont parties, et Sherlock était content.
Un homme seul a ensuite emménagé. C'était celui que Sherlock détesta le plus, dans toute sa solitude. Il se trouva alors qu'il le détestait assez pour pouvoir faire des choses comme pousser ses meubles tout autour de lui et, finalement, il se surprit lui-même, assez pour être capable d'écrire dans la vapeur sur le miroir de la salle de bain "SVP PARTEZ." Il contempla son oeuvre avec délice, et l'homme seul comprit l'avertissement et déménagea.
"Cet endroit est hanté !" a-t-il dit à Mrs Hudson en s'engouffrant dans la porte.
"Oui," lui avait lancé Sherlock, plus heureux qu'il ne l'avait jamais été depuis qu'il était un fantôme.
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Ce fut le moment où John revint. Le salon ressemblait désormais un peu plus à leur salon, mais de la manière la plus superficielle, et Sherlock détestait cela. Il essaya de se concentrer sur toute sa haine malgré le fait que John était là et que Sherlock avait envie de se réjouir; John de retour là où il était censé être. John se tenait au milieu du salon, il plissa les yeux et fit un tour complet. Puis il parla, pour lui-même: "Bien. C'est ridicule."
Sherlock se tenait juste devant lui, il se pencha un peu pour qu'ils soient nez à nez, détaillant mentalement les changements du visage de John depuis la dernière fois qu'il l'avait vu. Ses yeux étaient toujours lourds et tristes, mais il semblait au moins avoir repris un peu de poids.
"Ils me disent que cet endroit est hanté," dit John, élevant la voix, et, parce que Sherlock se tenait bien plus près de lui qu'un non-fantôme ne l'aurait été, il recula d'un pas en entendant le son soudain et rauque. John prend une lourde inspiration tremblante: "Je leur ai dit que je ne crois pas aux fantômes, mais ce que Mycroft a dit, c'est que j'ai toujours cru en toi, et j'ai dit que je suppose que c'est vrai, que si quelqu'un pouvait comprendre comment rester un absolu emmerdeur même en tant que fantôme, ce serait toi. "
Sherlock resta bouche bée devant lui et réalisa qu'il aurait dû s'attendre à ça, qu'il aurait dû le prévoir. Avec les rumeurs que l'appartement était hanté, ils auraient supposé que c'était lui, et ils auraient, bien sûr, envoyé John.
"Tu ne pouvais pas être un fantôme utile ?" Demanda John, patiemment. "Tu ne pouvais pas juste, je ne sais pas, aider à résoudre quelques crimes ou n'importe quoi ? Le dernier locataire a dit que tu avais l'habitude de déplacer ses meubles. Tu n'as jamais déplacé nos meubles, pas même quand je t'avais spécialement demandé de le faire parce que tu avais renversé une sorte de produit chimique toxique dessus et que je devais aller derrière le canapé pour le nettoyer.
"Tu as réagi de manière excessive à propos de ça," lui dit Sherlock. "Ce n'était pas toxique; ça n'aurait blessé personne. Peut-être rendu un peu... plus poilu c'est tout. "
Mais John ne pouvait pas l'entendre, alors John parlait encore. "Aussi, je dois dire que je suis un peu offensé, parce que j'ai vécu ici si longtemps après ta mort, si longtemps, et tu n'as jamais ne serait-ce qu'une fois—" John se coupa soudainement, et Sherlock réalisa douloureusement qu'il était sur le point de pleurer, en était très proche, des larmes tremblaient dans ses yeux et dans sa voix. Il sembla les retenir, s'éclaircissant la gorge, frottant vaguement ses yeux et reniflant fort une fois. "C'est tellement toi," soupira-t-il, fatigué, dans la main avec laquelle il pinçait l'arrête de son nez. "Je suis resté ici si longtemps parce que je te voyais partout ici. Je voulais tellement que ça soit hanté. Je voulais croire aux fantômes, je le voulais vraiment. Ça te ressemble tellement d'attendre jusqu'à ce que je parte pour faire du grabuge."
"Oh, mais fais le lien évident !" le supplia Sherlock. "Pour une fois. C'est toi qui est parti, et j'ai fais du grabuge. Tu ne vois pas ?"
"Tu ne pouvais pas, je ne sais pas, m'envoyer un signe avant ça ? M'écrire de petites notes sur mon ordinateur ou autre chose? Oh bon sang, j'ai perdu la tête", a déclaré John. "Je veux qu'un fantôme me laisse une note. M'envoie un message. Je t'aime -SH ... Cet endroit est-il encore sur écoute ? Mycroft, avez-vous encore des micros installés ici ? Rien de tout ça ne doit être répété d'accord ? Oh, il va vraiment me faire enfermer. Je veux dire, je sais que c'était son idée que je vienne ici, mais je ne crois pas qu'il le pensait vraiment sérieusement, je pense qu'il me l'a dit en pensant que je serais capable de le prendre comme une blague ou quelque chose comme ça, et c'est vraiment la chose la plus ridicule que j'ai jamais faîte. "
"Et tu as envahi l'Afghanistan", a déclaré Sherlock, tristement.
"Et j'ai envahi l'Afghanistan", a dit John, tristement, en renversant sa tête contre le mur derrière lui et respirant lourdement.
"Reste," dit Sherlock. "S'il te plaît, reste." Il regarda autour de lui, frustré. Pourquoi, pensa-t-il, pourquoi était-ce la haine qui le rendait capable de faire des choses, pourquoi cela ne pouvait-il pas être l'amour ?! "Reste, reste, reste !" Cria-t-il à John, directement dans son oreille, et John ne bougea jamais, ne tressaillit jamais, et Sherlock, dans un éclat de fureur, pure et parfaite, ramassa un stupide bibelot que les colocataires féminines avaient laissé, et le jeta violemment contre la fenêtre.
Il a volé à travers elle, la brisant en d'innombrables morceaux de verre, et John a écarté sa tête du mur et a regardé la vitre brisée, ouvrant sur le ciel de Londres à l'extérieur. Sherlock se tenait à côté de John, la fixant avec la même béatitude émerveillée.
"Oh, ce n'est pas la haine," comprit Sherlock. "C'est la colère."
Mrs Hudson s'est précipitée dans la pièce, regardant la fenêtre cassée puis l'expression abasourdie de John.
"Oh, mon cher", lui adressa t-elle en signe de sympathie. «Venez en bas, je vais vous faire une tasse de thé...»
"Je n'ai pas fait ça," dit John.
"John, tout va bien, vraiment-"
"Non, Mrs Hudson, je n'ai pas fait ça. Ils ont raison. L'appartement est hanté. Sherlock... "John s'était déplacé dans le centre de la pièce, tournait autour de lui, regardant partout, comme s'il allait soudainement pouvoir le voir.
"Je suis juste là," dit Sherlock, épuisé. "Je suis littéralement debout juste en face de toi."
«John,» a dit Mrs Hudson, «je sais ce qu'ils ont dit, et je sais ce que Mycroft vous a dit, mais ce n'est pas comme si-»
« C'est comme si, » a insisté John. "Sherlock. Refais-le. Quoi tu ais fait, peu importe comment tu l'as fait, recommence."
Sherlock s'avança et passa tendrement ses doigts dans la frange de John. John n'a pas réagi. Rien. Ce qui a rendu Sherlock si incroyablement furieux qu'il a serré les poings, tranchant sa main dans les airs et voulant juste...
L'écraser contre lui, créant un contact suffisamment fort pour qu'il est mal, et John tituba en arrière, la main frottant son épaule. "Hé," dit-il. "Sérieusement ? Sur ma blessure par balle ? Vraiment ?"
Sherlock le fixa, clignant des yeux. "Je ne savais pas que je pouvais faire ça."
"Mrs Hudson, » dit John, regardant toujours follement autour de la pièce, ses yeux glissant sur Sherlock sans le savoir, « vous n'allez avoir aucun problème à louer de nouveau cet appartement."
"Oh ? Tu penses pouvoir le convaincre de partir ?"
"Non. J'emménage ici», a déclaré John.
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Au début, John lui parlait régulièrement sans qu'aucune réponse de Sherlock ne soit nécessaire. Il était capable de prédire les réponses de Sherlock à tout ce qu'il pouvait dire, et il semblait prendre pour acquis que Sherlock était là, qu'il n'était pas parti. Peut-être qu'il pouvait vraiment le sentir maintenant qu'il avait été forcé d'admettre sa présence, pensa Sherlock.
Sauf que, il y eu alors un jour où John; qui coupait des légumes pour un dîner qu'il se préparait, racontant à Sherlock les symptômes curieux de l'un de ses patients; s'arrêta et demanda, hésitant: «Tu es toujours là, n'est-ce pas?"
Sherlock était assis-slash-flottait sur le comptoir juste à côté de John, si près que sa jambe aurait brossé le torse de John si Sherlock avait été corporel, et il répondit «Oui. Oui, je suis juste ici. Juste à côté de toi », et poussa sa chaussure contre le côté du ventre de John, juste sous sa cage thoracique.
John n'a pas réagi. John a répliqué, avec un soupir: "Je suppose que je dois juste croire que tu es toujours là et que je ne suis pas fou. Mais tu ne peux pas juste faire quelque chose ? Quelque chose comme ce que tu as fait avant? "
Sherlock était frustré. Tout avait été si facile quand il était vivant. Si facile de vivre avec John et de l'ignorer, d'avoir ce luxe précieux, de ne lui parler que quand il en avait envie et pas constamment, et il l'avait pris pour acquis, s'était sentit immortel, malgré la mort qui l'entourait si constamment, et il avait été si stupide. Toute cette furie brute, pure et parfaite, se fondit en Sherlock, et saisissant une poignée de carottes, il la projeta contre le mur.
John les regarda ricocher du mur jusqu'au sol. "La prochaine fois pourrais-tu démontrer ta présence d'une manière qui ne fait pas de désordre ?" Il se dirigea vers les pauvres carottes, se baissant pour les ramasser et les jeter dans la poubelle.
"Si je ne faisais pas de désordre, serais-je moi?" Demanda Sherlock.
"Encore une fois, je suppose que ce ne serait pas vraiment toi si tu ne faisais pas de désordre", a déclaré John. Puis il a repris l'histoire au sujet de son patient.
Après cela, Sherlock a essayé de rassembler de la colère de temps en temps, délibérément, afin de faire quelque chose qui assurerait John de sa continuelle hantise de l'appartement. En fait, il devenait de plus en plus facile de ressentir des accès de colère, parce qu'il était heureux que John soit là mais qu'il était de plus en plus furieux qu'il ne soit pas vraiment là. Mais si John savait à quel point le fantôme partageait son espace, il n'en montrait rien. Il a poursuivi ses conversations à sens unique, se plaignant, de bonne humeur, de la propreté de rangement de tout ce qui était dans l'appartement, et quand il le faisait Sherlock mettait un point d'honneur à faire régner de nouveau le désordre en l'absence de John, et John dirait, amusé, en rentrant chez eux du travail: "Regarde ça, comme au bon vieux temps. Merci."
John regardait d'horribles émissions de télé-poubelle. Certaines choses ne changent jamais. Et Sherlock, se mettant lui-même en fureur devant l'idiotie de ce que John regardait, se dirigea vers l'interrupteur de la lumière et tenta de l'éteindre en le martelant avec rage. John, après un moment de stupéfaction, a immédiatement dit: "Oh. Du morse. Sherlock c'est génial, pourquoi tu n'y as pas pensé plus tôt? "
Et Sherlock ne savait vraiment pas pourquoi il n'y avait pas pensé.
Mais, une fois que ça été découvert, ils ont utilisé cette méthode de communication par la lumière pour parler beaucoup plus fréquemment. Cela demandait à Sherlock de se concentrer pendant un long moment, se focalisant sur la frustration d'être mort et d'avoir à recourir à cela en premier lieu, mais ils pouvaient ensuite avoir de décentes conversations, surtout si John posait des questions qui ne nécessitaient qu'un oui ou un non. Est-ce que je marche parfois à travers toi ? Les lumières clignotent pour oui. Est-ce que ça te dérange ? Il se concentra sur la longue réponse en code morse de Absolument pas, parce qu'un simple "non" n'aurait pas suffi.
Mrs Hudson semblait accepter tout cela. Sherlock avait fait assez en sa présence pour la convaincre qu'il était là et que c'était vraiment lui, alors elle se comporta dans la vie comme elle l'avait fait lorsque les deux locataires du 221B étaient vivants. Sherlock était incroyablement touché par le fait que, lorsqu'elle apportait du thé à John, elle apportait toujours deux tasses, et ils en laissaient une près de son fauteuil. Sherlock ne pouvait pas vraiment le boire, bien sûr, mais il appréciait énormément l'attention et le lui dit en morse par les lumières, traduites par John. Sherlock lui dit aussi à haute voix: «Merci.» Il savait que Mrs Hudson ne pouvait pas l'entendre, mais il pensait aussi qu'elle méritait une petite expression de gratitude vocale de la part de Sherlock Holmes.
Mycroft l'accepta moins facilement. Il passa à l'appartement et dit des choses à John, au sujet de la "folie" de toute l'opération, des choses qui firent entrer Sherlock dans une telle furie qu'il fit le tour de la pièce en faisant des mouvements aléatoires pour bouger des affaires, jusqu'à ce que Mycroft reconnaisse qu'il y avait quelque chose... d'inhabituel... à propos de l'appartement. Sherlock se rendit compte que, une fois qu'il l'eut admis, il venait beaucoup plus fréquemment. Les visites rendirent fou furieux Sherlock, et il communiqua cela un jour à John, à travers de frénétiques tapes de code morse, une fois que Mycroft était parti (Sherlock refusait de communiquer en morse devant Mycroft, il ne voulait pas que Mycroft pense qu'ils pourraient avoir une conversation ensemble: être capable d'éviter Mycroft était l'une des meilleures parties dans le fait d'être mort). John avait gloussé et avait expliqué: "Il vient ici parce que tu es là, et c'est le seul endroit où il peut ne serait-ce que se sentir en partie proche de toi." Et Sherlock, marmonnant des injures, avait éteint les lumières pour le contredire si véhémentement que John avait rétorqué: "Ça ne veut rien dire, c'est juste du charabia. En tout cas, j'apprécie quand il vient. Il te met hors de toi et tu deviens plus communicatif que tu ne l'as jamais été."
Sherlock n'avait jamais vraiment expliqué à John qu'il devait être furieux afin de se rendre présent au point d'affecter le monde réel autour de lui. Il pensait que, si John le savait, il encouragerait moins les communications, préférant garder Sherlock heureux et content plutôt que furieux et là pour lui. C'était juste la façon dont John raisonnait.
Parfois, Sherlock flottait dans la salle de bain quand John se douchait. Non, Pas comme ça . Il ignorerait farouchement la nudité de John prenant une douche près de lui et chantant parfois d'une voix effrayante et fausse, et regarderai la couche de vapeur sur le miroir en sachant qu'il pouvait écrire dessus, comme il l'avait déjà fait, et qu'il pouvait ainsi laisser à John un message réel. Mais il pensa au message que John avait dit vouloir ( Je t'aime.- SH ) et se figea, paniqué. Même en tant que fantôme l'idée représentait trop. Il avait trouvé la mort moins terrifiante que la perspective de dire à John qu'il l'aimait. Une telle chose, pensa-t-il, était inutile de toute façon. Il était mort . Quel aurait été le but de tout cela ?
Alors, pendant un long moment, Sherlock quittait la salle de bain avant que John ne finisse sa douche, sans laisser de message sur le miroir. Jusqu'à ce que, finalement, un jour où John avait juste étalé une chemise boutonnée près de la baignoire, Sherlock se décida et, éprouvant un profond dégoût de lui-même pour le fait qu'il lui avait fallu si longtemps pour révéler ça à John, tendit la main, se concentrant: fureur fureur fureurtant de fureur. Stupide. Il était mort- Et écrivit: "Portez un pull-over. Froid dehors -SH " Ce n'était pas du tout le genre de message qu'il aurait écrit de son vivant- John avait toujours prêté attention aux futiles détails de la météo- mais Sherlock avait passé la matinée à regarder des gens frissonner dans la rue, et il ne souhaitait pas que John attrape froid lui aussi, et là, ça avait semblé être quelque chose à mettre sur le miroir pour briser cette barrière.
Puis il dut attendre que John finisse de se doucher, s'assurant soigneusement de se mettre assez en colère pour pouvoir rafraîchir les lettres quand elles disparaîtraient. Finalement, John coupa l'eau et Sherlock ferma les yeux, s'enfuyant de la salle de bain pour protéger l'intimité de John (Sherlock se demandait parfois si John pensait qu'il le suivait partout; John n'avait jamais demandé, mais Sherlock ne le faisait décidément pas). John ouvrit la porte avec une rapidité comique, une serviette drapée autour de sa taille et appela: «Sherlock? Où es-tu?"
Sherlock se concentra et tenta d'appuyer sur l'interrupteur du salon pour lui. Ça n'a pas marché. Pas assez de colère. Regarde, pensa Sherlock, il y a John, fondamentalement nu juste à côté, et tu ne peux même pas aller là-bas et lui enlever cette serviette parce que tu es mort. Ah, là, excellent.
John entra dans le salon. "Comment est-ce que tu as fais ça? Attends, ça ne fait rien, je suppose que c'est une question stupide à poser à un fantôme. Je suppose que je devrais juste dire: tu peux vraiment faire ça? "
Sherlock se concentra, concentra, concentra- mort, mort, MORT- et Morse-coda oui à John.
"Ok" souffla John, et il s'arrêta, comme s'il absorbait l'information, puis monta dans sa chambre (il n'était jamais allé dans la chambre de Sherlock) afin de se changer pour la journée.
Quand il revint du travail, il alluma immédiatement la douche dans la salle de bain et s'assit sur les toilettes tandis que la vapeur s'accumulait autour de lui et se condensait sur le miroir.
"D'accord," dit John. "Refais-le. Écris autre chose. "
Sherlock pensa que c'était adorable, ce qui voulait dire qu'il ne pouvait rien écrire. "Ça ne doit pas être forcément un miroir, tu sais" dit-il à John. "Il n'y a rien de spécial dans le miroir."
John ne pouvait pas l'entendre. John a juste dit: "Vas-tu refuser maintenant par entêtement ou je ne sais quoi ?"
Sherlock flotta à travers la porte de la salle de bain jusqu'au salon et regarda par la fenêtre. Un conducteur de taxi coupait la route de quelqu'un. Idiot. Regarde tous ces idiots et tu ne peux rien leur dire parce que tu es MORT, se dit-il, et alors, furieux de cette idée, il est retourné dans la salle de bain, où John était en train de lui parler, et écrivit sur le miroir, "Peux utiliser stylo/papier. -SH"
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Parce que ce n'était pas comme si John pouvait le sentir, Sherlock s'allongea souvent avec sa tête sur les genoux de John. La première fois qu'il avait fait ça, il l'avait fait avec précaution, pensant que John pourrait peut-être le sentir, pourrait frémir, mais John ne semblait jamais le sentir instinctivement comme les autres pourraient le faire. C'était normalement une source de déception pour lui, mais quand John ne recula même pas lorsque Sherlock installa sa tête dans un flottement permanent autour des genoux de John, Sherlock décida qu'il en était reconnaissant. Alors il prit l'habitude de le faire la plupart du temps quand John regardait simplement la télé et ne nécessitait aucune réponses de sa part. Maintenant c'était prudent de le faire, pensa Sherlock. John ne le saurait jamais, ne serait jamais capable de deviner, ce que ressentait Sherlock. Sherlock avait même opté pour garder le stylo et le papier sur le bureau, loin de John sur le canapé, pour donner l'impression qu'il n'était pas juste tranquillement assis dans l'espace personnel de John.
Cette nuit-là, Sherlock était installé sur le canapé, encore la tête sur les genoux de John, regardant l'article que John avait posé sur le sol pour lui. John copiait des articles de revues pathologiques qu'il pensait pouvoir intéresser Sherlock et les étalaient sur le tapis afin que Sherlock puisse faire quelque chose pendant qu'il était absent toute la journée, ces jours où les masses criminelles devenaient ennuyeuses (John n'avait jamais dit à Lestrade à propos du fantôme de Sherlock - Sherlock n'était pas tout à fait sûr de la raison mais il ne s'en souciait pas assez pour demander, puisque John était la seule personne dont il se préoccupait réellement - alors Sherlock continuait à flotter autour des scènes de crime sans être reconnu). Puisqu'il était sur le canapé, Sherlock était trop loin pour lire l'article que John venait d'étaler, et bien trop content de sa position actuelle pour penser à se lever, mais il pensa au lendemain, quand il pourrait s'asseoir dans la lumière du soleil et lire le contenu pour ensuite écrire des notes à John à ce sujet. Si seulement il pouvait se rendre capable de parler. Mais peu importait combien il parlait à John, même quand il lui criait dessus au milieu d'une furie parfaite, John ne pouvait jamais l'entendre.
La porte d'en bas donnant sur la rue s'ouvrit. Sherlock l'entendit et s'assit, surpris, car il était tard pour une visite de Mycroft, et John n'avait jamais d'autres visiteurs. Mrs Hudson avait-elle encore invité quelqu'un?
La porte de Mme Hudson s'ouvrit, et Sherlock lança distraitement à John: «Éteint ce stupide programme, j'essaie d'écouter», bien sûr John ne l'a pas entendu.
Il y avait quelque chose qui n'allait pas, pensa Sherlock. Quelque chose clochait. Il n'y avait rien en bas à part du silence. Et c'était ce qui n'allait pas. Silence. Mrs Hudson aurait salué quiconque serait entré. Même si elle l'avait salué avec un baiser, il y aurait eu du mouvement, du bruit, quelque chose. Le silence n'était pas naturel, forcé.
Un pas dans les escaliers. Sherlock vola de l'autre côté de la pièce, cherchant frénétiquement le stylo et le papier, ne pouvant relever le stylo dans sa hâte, parce qu'il n'était pas furieux, il était terrifié, il était-
Derrière lui, John avait finalement compris la situation. "Il y a quelqu'un ?" Appela-t-il.
"Oh mon Dieu, tais-toi ," murmura Sherlock, et il se concentra sur sa fureur pour avoir bâclé sa première tentative d'emprise sur le stylo, et il prit enfin le stylo dans sa main, mais la porte s'ouvrit brusquement, sans ménagement.
Sherlock se retourna subitement. John n'avait pas été complètement pris au dépourvu, il avait en effet soulevé le tisonnier près de la cheminée et balança à- quiconque tentait d'entrer- un coup solide qui abouti à un coup de feu vers le plafond et une pluie de plâtre. Le premier intrus est tombé et John a basculé vers le suivant, mais il ne pouvait pas obtenir le bon angle parce que le premier intrus était emmêlé dans ses jambes, et de toute façon ça n'avait pas d'importance parce que le prochain avait aussi un pistolet, et Sherlock a volé à travers la pièce et est entré en collision avec lui. "Oomph," lâcha t-il alors que Sherlock le forçait à reculer, et le pistolet partit, comme le suivant, du troisième intrus derrière celui-ci, la balle volant directement à travers Sherlock, ce qui ne l'affecta pas du tout.
"Bordel qu'est-ce que c'est que ça ?!" Dit le troisième intrus, alors que le second tombait complètement au sol et Sherlock lui asséna un vif coup de pied à la tête, satisfait quand il s'écrasa en arrière avec un craquement d'os.
Les yeux du troisième intrus étaient grands ouverts, atterré de voir le cou de son coéquipier se rompre spontanément. Le pistolet pendait à sa main tremblante, et Sherlock l'attrapa et le retourna sur lui. Ses yeux s'élargirent encore plus à la vue de son arme flottant dans les airs et se dirigeant directement vers son visage, et Sherlock pressa la gâchette.
Puis il se retourna vers John- qui était allongé sur le tapis du salon, saignant. La panique bloqua la gorge de Sherlock. S'il respirait encore, il ferait de l'hyperventilation, pensa-t-il. Il vola à côté de John. La balle était dans sa poitrine. Dans sa poitrine . Où logeait son précieux cœur et toutes ses artères, tous les organes vitaux du corps de John, tout sortant de lui, autour et à travers Sherlock.
Pendant un moment, Sherlock le regarda fixement et eut la pensée la plus horrible et hideuse qu'il ait jamais eue. Si John meurt, il pourrait être avec toi, tu ne serais plus seul, tu pourrais l'avoir. Il pensa à ça, regardant le visage pâle de John et le sang qui coulait de sa poitrine, puis il pensa alors au monde sans John Watson vivant et ne pouvait pas le supporter. Il était mort pour John; il ne pouvait pas juste laisser John mourir maintenant, peu importe combien il le voulait. John devait vivre - John devait continuer à vivre - car comment le monde pouvait-il continuer de tourner si John était mort?
"Tu n'as pas le droit de mourir, John" dit Sherlock, sévèrement, et s'orienta sur le côté pour attraper la couverture au dos du canapé.
"Sherlock," croassa John.
"J'arrive," dit Sherlock, se précipitant vers lui, pressant la couverture contre sa poitrine et se penchant. Il y avait le bruit des sirènes au loin. Quelqu'un, l'un des voisins certainement, avait dû entendre les coups de feu et a appeler le 999.
"Non, je peux t'entendre. Est-ce que je peux t'entendre? C'est à moi que tu parles ?"
Sherlock le regarda fixement, pressant plus fort. "Non", dit-il désespérément. "Tu hallucines."
John secoua la tête dans un faible déni. "Pas d'hallucination."
"Le renard brun rapide a sauté par-dessus le ..."
"Le renard brun rapide", répéta John dans un souffle.
"Oh mon Dieu," inspira Sherlock, et pressa plus fort, plus fort, par pitié arrête de saigner.
"Ce n'est probablement pas bon signe, n'est-ce pas?"
"Peux-tu sentir ce que je fais? John, écoute-moi, Tu dois te battre là. Tu dois-"
"Parle-moi," dit John, endormi. "Continue à me parler."
"John Watson." Sherlock se pencha et cria directement dans son visage. " Ne t'endors pas ! "
Les yeux de John s'ouvrirent. "Mais-"
"Non. Tu n'as pas le choix. Tu vas vivre. Je viens de tuer deux hommes pour toi; ce serait terriblement malpoli de rendre ça inutile."
Les yeux de John se refermaient. "Sais-tu à quel point tu m'as manqué ?"
"J'étais ici," dit Sherlock, impuissant. "J'étais ici depuis le début."
La porte en bas s'ouvrit. Sherlock s'écarta de John, et observa les services d'urgence arriver, prenant en compte tout le tableau. Mrs Hudson, réalisa Sherlock, était affalée dans le hall, mais elle respirait, et les services d'urgence ne laissèrent qu'un seul homme avec elle, les autres continuant à monter les escaliers, alors Sherlock pensa qu'elle était inconsciente et pas gravement blessée.
"Sherlock." La voix de John était un murmure craqué et urgent. Il réussit à lever une main, balayant l'air que Sherlock occupait, comme pour attraper le revers de son manteau. "Reste avec moi. Je ne veux pas être seul. Ne me quitte pas."
Sherlock se pencha et murmura à son oreille, espérant que John pouvait encore l'entendre. "Jamais."
