Fallen Angel (l'ange déchu)

Disclaimer :

Smallville et ses personnages ne m'appartiennent pas
Smallville © The Warner Bros Television & DC Comics
Smallville created by Alfred Gough & Miles Millar

Superman © DC Comics
Superman created by Jerry Siegel & Joe Shuster

Cette histoire n'existe que pour le plaisir des fans. Je n'ai pas été payé pour l'écrire et n'en tirerais aucun avantage lucratif

Droits :

Hormis les copyrights ci-dessus, cette histoire m'appartient dans sa totalité en vertu de la législation sur la propriété intellectuelle et de celle sur les droits d'auteur.

Interdiction formelle de reproduire, d'utiliser et/ou de diffuser cette histoire sans l'autorisation expresse de son auteur, cela vaut aussi pour tous les partiels qui seront écrits sur ce topic Fallen Angel étant la suite directe de The Heroe's Birth, cette dernière a les mêmes droits.

Résumé de The Hero's birth :

Après avoir passé plus de quatre mois dans sa forteresse de solitude, Clark revient à Smallville, terriblement changé et beaucoup plus mûr. Quelque chose en lui l'a métamorphosé, il sait qu'il ne peut pas rester dans sa ville natale et qu'il doit voir plus grand, il doit aller et vivre à Métropolis , même si Martha restera seule (Jonathan étant mort) !
En parallèle, Lex toujours possédé par Zar-El, le frère diabolique de Jor –El, prépare un projet secret nommé Doyle et qui est pour lui le pouvoir destructeur dont il a toujours rêvé. Lois quant à elle est devenue mondialement célèbre grâce à l'article qu'elle avait écrit sur Lex et vient à collaborer avec le Pr Swann pour avoir découvert tous les pouvoirs de Lex et pour être un élément primordial dans la destinée de Kal- El alias Superman.
Deux années passent et leur vie viennent à être chamboulées. Clark est maintenant Superman, le grand homme d'acier qui sauve la veuve et l'orphelin et combattant le crime trop présent de nos jours, mais est aussi le fameux reporter au Daily Planet faisant équipe avec la sublime Lois Lane. Cette dernière après avoir martyrisé psychologiquement le nouveau super héros commença à s'attacher à lui pour finir dans ses bras, elle ne savait pas ce qui l'attendait, son petit ami n'était pas comme les autres, elle était amoureuse de l'homme dont la grande destinée la touchait au plus profond de son âme, par l'intermédiaire d'un tatouage qui était apparu le jour où Clark était revenu de la Forteresse de Solitude. Lex, lui, est devenu le président des Etats Unis( son élection reste encore très discutée, les statistiques avaient montré qu'il n'était pas le favori, loin de là) mais cache lui aussi un terrible secret, un secret qui pourrait mener la Terre à sa destruction, un secret qui vise tout d'abord a tuer Superman. Ainsi donc après quelques semaines d'affrontements psychologiques, Superman et Lex/ Zar- El décident de combattre jusqu'à la mort, un combat d'une rare violence qui voit la victoire de Superman( qui n'était pourtant pas de taille face à Zar-El) grâce à Lois qui, avec de la kryptonite noire, met à terre Lex, prenant le pouvoir sur Zar- El qui disparaît finalement de son corps après un rude combat intérieur. L'immeuble dans lequel ils avaient combattu s'effondre et emporte avec lui le pauvre Lex qui venait juste de réussir à vaincre son double diabolique. Lois connaît finalement le secret de Clark et Swann marche de nouveau, son rôle dans la destinée de Clark étant achevé. Le Bien a donc vaincu le Mal jusqu'à ce qu'on s'aperçoive que Lex n'est pas mort, au contraire il est encore plus déterminé à soumettre les Terriens à sa puissance et surtout à vaincre une fois pour toute Superman, grâce à son projet Doyle qu'il renommera : Doomsday.

Maintenant voici FALLEN ANGEL (l'ange déchu):

Partie 1

Laboratoire secret, désert.

Lex( fixant étrangement Doyle qui ne réagissait même pas) : Mon cher Doyle, la Terre va être enfin nôtre. Superman devra être anéanti, il devra faire face à ma cruelle vengeance, il ne sera plus qu'un tas de poussière et nous pourrons gouverner le monde, grâce à ta force et à mon intelligence (Après un temps ) Tu seras dès maintenant Doomsday.

Les derniers mots du milliardaire venaient de résonner dans ce dôme de verre comme si tout bruit significatif avait disparu, comme si la nature environnante désirait que tout le monde entende les propos tenus par l'impitoyable Lex Luthor.
Ce dernier avait réussi à survivre à la destruction de l'immeuble dans lequel il avait combattu Superman dans une violence et une détermination rarissimes. Le plus dangereux n'était pas qu'il avait survécu mais c'était plutôt le fait qu'il ait crée une créature des plus extraordinaires, des plus dévastatrices et des plus dangereuses. « Cela ne fait malheureusement que commencer » avait dit Lara et on comprenait maintenant toute la portée de ces mots, le destin du monde n'allait se jouer qu'à partir de maintenant, le Mal s'était enraciné dans les profondeurs de la planète, il se répandait petit à petit sur toute la surface de cette misérable Terre, il venait d'être libéré de sa prison corporelle, il pouvait maintenant donner vie à son ambition de dominer le monde entier. Cette créature qui était aux mains du grand Luthor allait devenir l'arme dont il avait toujours rêvé, l'arme qui lui permettrait de tuer définitivement l'homme d'acier et ainsi de se libérer de toutes menaces éventuelles pouvant nuire à son projet démoniaque.
Doomsday était resté de marbre depuis l'apparition du président, il n'avait pas fait le moindre mouvement, il était resté comme paralysé, comme dominé par un être insignifiant, même s'il s'agissait de Lex. La caméra nous offrant un plan assez large, on pouvait constater que l'énorme monstre qui faisait face au président mesurait environ deux mètres cinquante et qu'une simple claque pouvait l'envoyer voltiger à travers les portes blindées. Sa carrure, son physique et ses yeux terrifiaient la caméra, elle était restée figée depuis l'annonce de Lex, elle n'avait pas réussi à quitter la bête des yeux, elle avait peur. Mais quelque chose l'intrigua, ce n'était peut être qu'un détail mais elle préféra opter pour un autre plan afin de se rassurer mais ce qu'elle voyait ne l'a rassura pas du tout, bien au contraire. Debout face à Doomsday, il exposait fièrement un collier et une bague de couleur verte qui s'illuminaient lorsqu'il les rapprochait de la bête, qui, comme instinctivement, se recula de quelques pas ou titubait. Cette situation était similaire à celle de Superman lorsqu'il s'approchait trop prêt de la fameuse kryptonite, une situation qui montrait bien qu'il ne contrôlait pas entièrement le monstre, il avait certes le pouvoir sur lui mais qu'arriverait il si jamais il ne possédait pas avec lui ce collier, qu'il portait autour du cou, et la bague qui ornait son index droit ? Le Mal avait beau avoir ressuscité il n'en demeurait pas moins inapte à contrôler, seul, par la force de sa pensée ou de sa puissance l'unique intérêt qui le préoccupait durant des années.
Lex, sans crier garde, commença à se diriger vers la créature pour ensuite la contourner vers la gauche afin de se retrouver derrière elle et afin de la dominer encore plus, pour lui montrer qui il fallait respecter ici. La créature bien mal en point se retourna.

Lex( touchant vulgairement son collier, puis se frottant les mains afin de montrer la bague) : Ce n'est pas que je n'ai pas confiance en toi Doomsday mais si tu veux qu'on règne ensemble sur cette planète il va falloir que tu acceptes certaines conditions…(fixant intensément Doomsday) Me suis je bien fait comprendre ?

Comme on aurait pu l'imaginer, Doomsday ne pouvait pas parler, et pour une simple réponse il grogna, il hurla comme si quelqu'un venait de l'égorger, comme s'il recevait un pic de glace dans son horrible cœur, la créature qu'il était, souffrait atrocement. L'haleine putride qu'il dégageait incita Lex a se boucher, ironiquement, ses deux narines et à ce moment même, à cet instant bien précis, on se posait la question de savoir qui était le plus monstrueux des deux ? ? ! ! Il montra lentement, de sa main gauche, son collier et sa bague afin qu'il n'ait pas à se répéter.

Lex( souriant cyniquement, montrant toujours son collier et sa bague) : Mon cher Doomsday depuis le début, depuis le jour où je t'ai crée j'ai su que tu allais devenir le pouvoir destructeur dont j'avais toujours rêvé…

Doomsday se remit à grogner, comme s'il désirait communiquer avec Lex , fou de rage à l'idée qu'on lui ait coupé la parole. Son visage baissé, ses mains crispées, il continua à parler, le regard perdu dans ses pensées, fixant ses chaussures de luxe.

Lex(ne regardant pas la créature, d'un ton sec) : Ne me coupe plus jamais la parole( à ces mots il releva rapidement la tête, le regard sévère) C'est clair ?( voyant Doomsday titubé à proximité de la kryptonite) Bien…Tu es le pouvoir destructeur dont je parlais et tu vas me permettre de dominer cette misérable Terre sauf qu'en voyant l'instabilité dont tu as fais preuve durant toute cette expérience je me suis permis de prendre quelques libertés.( il remontra le collier et la bague) Tout comme Superman (levant rapidement les yeux vers la carcasse de verre qui constituait le dôme, souriant) comme c'est ironique( baissant a nouveau la tête et faisant face à sa création) tu ne peux rester proche de cette roche pendant une éternité, ce qui me permettra de te garder sous ma protection, pour éviter tout malentendu ou maladresse de ta part…(voyant le monstre froncer atrocement ses sourcils, puis se remémorant quelque chose) Oh, j'allais oublier…

Lex se retourna quelque secondes, pour faire dos à Doomsday et surtout pour sortir une sorte d'interrupteur de sa poche droite. Comme un enfant qui réalisait un petit secret avec lui même, il se cacha grossièrement pour avoir un tant soi peu d'intimité. Puis après une minute de réflexion le créateur refit face à sa créature en lui présentant une petite boite noire, avec en son milieu, un petit bouton rouge, situé à quelques millimètres d'un cadran composé d'une aiguille et de chiffres, disposés de manière croissante. Il sourit.

Lex (exposant fièrement sa boite, toujours en souriant) : Il faut que je mette les choses au clair dès maintenant, ce collier et cette bague ne sont pas les seuls moyens que j'ai à ma disposition pour te garder auprès de moi et surtout pour te calmer…Je sais très bien que tu comprends ce que je dis, c'est moi qui t'ai crée et c'est moi qui t'éduquera. Le petit bouton rouge qui se trouve sur cette boite va me permettre , aux premiers de tes faux mouvements, de déclencher une décharge électrique dans tout ton corps, réveillant ainsi le dispositif constitué de kryptonite reliant tous tes organes, tous tes membres, toutes tes terminaisons nerveuses. Quoi que tu décides de faire, cela ne changera en rien le fait que tu es constitué de kryptonite, j'ai eu cette idée pour ton bien Doomsday, je ne veux pas qu'il t'arrive malheur, crois moi. (Ses yeux réveillaient la folie de Lex, il devenait fou, s'approchant de Doomsday) Tu es mon bébé, je ne veux pas qu'on te fasse de mal. Je sais que tout ça peut paraître radical, mais un jour tu me remercieras, à ta façon, crois moi, c'est la meilleure solution.

Lex qui s'avançait de plus en plus vers Doomsday, et accompagnée par la caméra, qui le filmait par dessus son épaule, contourna une nouvelle fois son « bébé » pour s'approcher lentement des portes blindées, restées ouvertes depuis l'entrée du milliardaire. Lorsqu'il se retourna son regard glaça littéralement la caméra, elle n'avait jamais vu le milliardaire dans cet état là, elle avait l'impression de faire face à un monstre diaboliquement humain, un monstre qui sans peine, ni remord arriverait à exploiter cette Terre sous l'influence de ses responsabilités de Président d'Amérique : Un président américain qui avait, par on ne sait quels moyens, réussi à gagner les élections et qui allait minutieusement et tranquillement, sans que personne ne le sache, étendre tout son pouvoir maléfique sur une planète qui croyait en cet homme, un homme qui n'avait cessé de tromper merveilleusement bien la population.
Lex , dos aux portes, faisait une nouvelle fois face au monstre mais aussi à la caméra qui s'avança vers lui pour ensuite se retourner et se retrouver à la même place que lui , elle pouvait constater que Doomsday lançait un regard extrêmement noir dans sa direction. Une nouvelle fois, elle était terrifiée.

Lex : Je vais devoir te laisser Doomsday, j'ai énormément de responsabilités à remplir à la maison blanche….( se parlant à lui même, comme si le monstre avait répondu) Oui je sais, être président n'est pas facile tous les jours, mais j'ai choisi de le devenir donc il faut que j'y fasse face. (fixant intensément Doomsday) Tu vas devoir rester ici encore quelques temps, je ne peux pas te faire sortir dès maintenant sinon mon…heu…notre plan échouera, je ne veux pas et je ne peux pas prendre ce risque. Il va falloir que le peuple américain comprenne que je suis bien plus performant que ce ringard d'homme d'acier, que je suis digne d'être leur président.( faisant un signe de la main droite en guise d'au revoir) Je reviens te chercher Doomsday, sois juste patient.

Sur ce, Lex se retourna, sans attendre un quelconque grognement de Doomsday pour rejoindre le fameux couloir, longé par les deux baies vitrées, menant de l'ascenseur jusqu'à l'antre de la destruction. Après avoir posé ses deux pieds dans le couloir, il ferma les portes blindées grâce au dispositif électronique à reconnaissance d'empreintes puis s'apprêta à se diriger vers l'ascenseur jusqu'à ce qu'un hurlement provenant tout droit des profondeurs de la Terre se fit entendre, un hurlement qui traversa le blindage, pourtant réputé pour éviter ce genre d'inconvénients, d'une manière totalement brutale. Cet hurlement fit sourire Lex, qui continua tout de même de marcher en direction de l'autre extrémité du couloir.

Lex(tout en marchant, le sourire aux lèvres) : Tu comprendras un jour Doomsday que tout ça ce n'est que pour ton bien…

Il se rua dans l'ascenseur dont les portes se refermèrent juste avant que la caméra ne puisse rentrer, l'obligeant ainsi à se retourner vers cette porte blindée sur laquelle était inscrit, en majuscule et de couleur orange vive : « Danger ». Le danger portait le nom de Doomsday, il était plus qu'un danger, il était le parfait synonyme de fin du monde, rien ne pourrait lui échapper, il était né pour détruire et répondre aux exigences et aux ordres du président américain, il ne pouvait pas échapper à son destin sanglant, il allait anéantir la Terre entière.
Après avoir entendu un autre abominable hurlement de la créature du jugement dernier, la caméra fixa intensément et longuement une ampoule, accrochée au plafond, qui clignotait anormalement. Reprenant ses esprits, la caméra voulait une nouvelle fois s'attarder sur la porte mais étrangement nous avions changé de décor.

Immense demeure, lieu inconnu.

La caméra fut étonnement surprise de constater qu'une immense bibliothèque remplaçait maintenant la porte blindée qui était jusqu'alors l'intermédiaire entre le dôme de verre et le couloir. En analysant les alentours, on pouvait s'apercevoir que nous prenions place dans une immense salle où régnait le calme plat, il y faisait bon vivre, les lumières étaient chaleureuses, l'atmosphère froide venait de laisser place à une ambiance boisée et chaude grâce notamment aux chandeliers situés sur le rebords d'une longue et large table, d'une couleur et d'une forme qui s'harmonisaient parfaitement. Les murs quant à eux exposaient de magnifiques tableaux, de peintres toujours allemands et d'une beauté à couper le souffle, une beauté qui s'alliait à merveille avec les autres chandeliers qui ornaient chaque recoins de la pièce, l'éclairant d'une faible mais magnifique lumière . Cette pièce se composait aussi de deux grandes portes boisées, chacune à l'extrémité de la pièce. Celle qui faisait face à la caméra et qui était à proximité de la grande bibliothèque, bondée de livres en tout genre, était fermée contrairement à l'autre, entièrement ouverte, qui était à proximité d'un ravissant fauteuil en cuir à côté duquel se trouvait une table en bois d'une rare beauté qui exposait en son milieu ce qui ressemblait à une étrange statue de chauve souris. La caméra intriguée par cette trouvaille décida d'accompagner la lumière qui se concentrait sur cette statue pour l'analyser mais elle fut stopper dans son élan lorsqu'elle entendu des bruit de pas, se rapprochant de plus en plus.
Paniquée, elle regarda tout autour d'elle pour chercher un endroit facile d'accès et surtout très propice pour se cacher. Elle se cacha en dessous de la magnifique table et faisait face à quelques reliures usées de certaines livres, positionnés au bas de la bibliothèque. Les pas se rapprochaient de plus en plus et se transformèrent en un sifflement discontinu, un sifflement qui devenait seconde après seconde mélodieux, similaire à une chanson. Bien que la peur ait été vaincue, la caméra préféra restée clouée au sol, en dessous de cette table, et fixa à nouveau les livres qui lui faisaient face jusqu'à ce qu'un bas de costume, parfaitement établi dans deux jambes, s'interposa…quelqu'un faisait face à la bibliothèque. Tranquillement et discrètement la caméra se recula puis arrivée juste derrière la table, elle s'éleva petit à petit jusqu'à ce qu'elle aperçoive la carrure impressionnante d'un homme brun, vêtu d'un costume noir éclatant. Ce dernier sifflotait toujours et après voir parcouru brièvement de sa main gauche de nombreuses reliures, il inclina un livre intitulé « Les fleurs du Mal » pour le remettre à sa place. Une seconde plus tard, la bibliothèque qui semblait tout à fait ordinaire, tourna sur elle même, comme si elle était placée sur une plaque tournante , pour laisser le temps à cet homme d'emprunter un passage secret. Ni une ni deux, sans réfléchir, la caméra qui était avide de mystères, s'engouffra elle aussi dans le nouveau passage qui s'était formé après l'ouverture de la bibliothèque.
Il y faisait très sombre, seules quelques bougies positionnées tous les dix mètres, permettaient à la caméra de savoir où elle mettait les pieds. Elle emprunta différentes marches qui formaient un escalier de pierre, un escalier longé par différents tableaux, des tableaux sur lesquels figuraient d'étranges symboles, d'étranges créatures s'y combattaient, les couleurs se contrastaient, cet art, même si c'était dans la laideur, véhiculait de nombreux messages, dont les interprétations pouvaient variées selon les personnes. L'atmosphère contrastait, elle aussi, avec l'ambiance chaleureuse qui régnait dans la précédent salle, on ne pouvait pas dire qu'elle s'approchait de celle ressentie au laboratoire secret de Lex Luthor mais quelque chose de mystérieux y sommeillait et plus la caméra se torturait à descendre tranquillement les marches plus une sensation étrange et indéfinissable se formait. Elle suivait les pas répétitifs du mystérieux homme, jusqu'à ce qu'ils s'arrêtent. Elle comprit qu'elle n'était pas loin du but, elle arrivait presque à voir ou à ressentir une autre source lumineuse, cette fois ci d'une couleur bleuâtre.
La surprise fut de taille en arrivant au bas de l'escalier. La caméra était située au beau milieu d'une sorte de grotte souterraine, une grotte immense, dans laquelle régnait une douce obscurité, une obscurité qui n'effrayait pas, au contraire, on s'y sentait à l'aise, comme si quelque chose ou quelqu'un veillait sur nous. Elle continua son chemin vers une plate forme, d'où on pouvait constater qu'il n'y avait que du vide apparent et seuls deux longs et fins ponts en pierre se croisant en une large plate forme, dans laquelle un long vide se présentait, permettaient de rejoindre l'autre bout de la grotte. La caméra qui faisait face à ce spectacle original se retourna et se retrouva face à une étrange pièce en total contraste avec les alentours. Similaire à l'immense salle du premier étage, cette dernière renfermait une odeur boisée exquise, une odeur si parfumée qu'on aurait pu y rester des heures entières. Mais ce qui incita la caméra à reprendre ses esprits était la présence charismatique d'un très bel homme, dont le visage était musclé et angélique et qui était confortablement assis dans son fauteuil juste devant son très beau meuble en bois sur lequel étaient disposés un écran plat, un tapis de souris, un clavier, une boite de crayon et un interphone, posé délicatement sur le coin gauche de sa table. Il appuya sur un des boutons de celui ci, puis desserra sa cravate, composante du costume.

L'homme( d'une voix divine, très calme) : Oui Alfred, j'aurai besoin de vous voir maintenant, si c'est possible…

De l'autre côté, une voix se fit entendre, une voix tremblotante, ressemblant à celle d'un vieil homme.

Alfred( d'une voix posée) : Très bien Monsieur, j'arrive tout de suite…

L'homme qui faisait face à la caméra relâcha le bouton, qui servait à communiquer avec le vieil homme, puis disposa ses deux mains derrière sa tête pour mieux se positionné sur son fauteuil, qui s'inclinait petit à petit. Il fixait le plafond, il restait perdu dans ses pensées.

L'homme ( à lui même, inquiet) : Pourquoi maintenant ? Il m'avait bien dit…qu'il me re-contacterait si jamais quelque chose n'allait pas ? Qu'est ce qui se passe encore ?

…(le coupant, d'une voix tremblotante) : Si vous vous posez toutes ces questions, pourquoi n'allez vous pas voir la personne concernée, monsieur ?

Tout d'abord surpris l'homme se redressa puis sourit lorsqu'il vu à qui il avait affaire.

L'homme(souriant, d'une voix posée et calme) : Heureusement que vous êtes là Alfred, que ferais je sans vous ?

La caméra alors se retourna pour faire face au mystérieux Alfred et pour remarquer que notre intuition fut bonne puisqu' Alfred était un vieil homme, assez maigre, les cheveux grisonnants et le crâne quelque peu dégarni, il était vêtu comme l'étaient les majordomes, d'où le titre « monsieur » à chaque fois qu'il parlait. On sentait en lui, une personne de confiance, une personne heureuse, malgré le peu de sourire qui se dessinait sur son visage, une personne qui était fière de ce qu'elle faisait et de ce qu'elle entreprenait, elle était heureuse d'être là.

Alfred(souriant timidement, rougissant quelque peu) : Je ne sais pas monsieur, peut être seriez vous encore entrain de combattre vos ennemis sans les moyens nécessaires à votre quête ?

L'homme ( Honteux, inclinant la tête) : On en a déjà parlé Alfred, je vous promets que je ne ferai pas exploser la prochaine Batmobile, c'était un accident…(souriant à son tour) J'en toucherai quelques mots au Joker…(changeant de sujet) enfin bon ce n'est pas pour cela que je vous ai demandé de venir…(prenant un temps, se levant de son fauteuil et s'approchant d'Alfred) Je voulais savoir si quelqu'un vous avait appelé dans la soirée, avant que je ne revienne ?

Alfred( fronçant les sourcils, se remémorant la soirée) : Heu…non Monsieur Wayne pas dans mes souvenirs, pourquoi cela ?

Nous faisions ainsi donc face au grand Bruce Wayne, industriel multimilliardaire et actionnaire principal de Wayne enterprise, un homme apprécié de tous dans la grande ville de Gotham City. Ce dernier, les sourcils froncés, comme l'étaient ceux d'Alfred il y a de ça quelques secondes, ne comprenait rien à la situation, quelqu'un lui avait laissé un message, sans passer directement par son majordome et ami Alfred.

Bruce Wayne ( se grattant l'arrière de la tête, le regard dur) : Parce que je viens juste de recevoir un message de Clark Kent et…ce que je trouve étrange c'est qu'il ne soit pas passé par vous, alors que depuis toujours il vous fait confiance, là j'ai sincèrement du mal à le comprendre…

Alfred(posant une main sur son épaule droite, d'un ton paternel) : Monsieur, s'il n'a pas voulu passer par moi c'est qu'il y a forcément une bonne raison, ça devait être trop important pour que cela me concerne…(se retournant et s'apprêtant à quitter la salle) Vous savez monsieur Wayne, je commence à connaître Monsieur Kent et je reste persuadé que si le message ne vous était que destiné c'était pour la seule et unique raison que cela ne concerne que votre statut de super héros, ni plus ni moins…(quittant la pièce sans laisser le temps à Bruce de répondre, mais continuant à parler tout en montant l'escalier) Je tiens à ce que la nouvelle Batmobile reste en état Monsieur Wayne…

Le sourire aux lèvres, Bruce Wayne posa ses deux mains sur le rebord du meuble puis se redressa après quelques minutes de réflexion. Le regard déterminé, il se retourna et fit face à un des murs de la pièce, puis il appuya sur un minuscule bouton vert, invisible si on n'y prêtait pas attention, déclenchant l'ouverture latérale d'une tout petite pièce dans laquelle étaient exposées toutes les armes et gadgets de l'homme chauve souris, ainsi que son fameux costume qui trônait derrière une belle vitrine, faisant face à la caméra. Le masque, les gants ainsi que tout le reste du costume en cuir de Batman était à sa portée. Bruce Wayne allait une nouvelle fois devenir le « dark night », le prince de la nuit….Batman